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09 septembre 2024

Pour Théo Curin, la télé a longtemps été un « vieux rêve inaccessible »

Les défis, Théo Curin connaît. Amputé des quatre membres à l’âge de six ans suite à une méningite bactérienne, il est devenu nageur professionnel et multirécompensé. Il a décroché notamment deux médailles d’argent aux championnats du monde de natation handisport sur 100 m et 200 m nage libre à Mexico. Mais la télé, l’athlète paralympique n’osait même pas en rêver, comme il l’a raconté à l’occasion de la première diffusion ce lundi de « Slam » dont il a repris les manettes.

« Souvent, quand on est enfant, on a des rêves qui nous paraissent un peu inaccessibles. Je rêvais d’être animateur télé, mais je pensais que ça n’allait jamais arriver », confie-t-il à Gala.

La nouvelle tête de France télévision, qui anime également « T’es au top », un programme pour enfants sur France 4, estimait rédhibitoire le fait de venir « du fond de la Lorraine » et de ne connaître « personne dans ce milieu-là ». « Et puis, ma particularité fait aussi que ça peut être une barrière, donc c’était un vieux rêve encore inaccessible il y a quelques années », avoue-t-il.

À 24 ans, celui qui succède à Cyril Féraud, « un exemple dans le métier », a donc eu beaucoup de pression, « un mélange d’excitation et de stress, mais c’était génial, c’était un cocktail d’émotions de dingue ! »

Et pour se préparer, Théo Curin a beaucoup bûché. « J’ai regardé environ une centaine d’émissions de Cyril Féraud. Je me suis entraîné avec Mehdi Harbaoui, qui est mon producteur pour toutes les émissions que je fais pour France Télévisions. Il est venu chez moi jusque très tard, on a regardé des émissions, je m’entraînais dans mon salon à faire le lancement du jeu. C’était assez marrant. »

Celui qui a lancé la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques a également renoué avec ce qu’il connaît, en se préparant « comme quand je faisais de la compétition, en faisant de la visualisation, c’est-à-dire que j’ai fait en sorte que mon cerveau visualise le plus de choses possibles pour le jour J. » Il a ainsi pu « imaginer des milliers de scénarios, ce qui m’a permis d’être le plus tranquille possible. »