Débutée dans l'ombre de Dallas, la série Dynastie a, elle aussi, marqué l'Histoire du petit écran. Durant huit ans, de 1981 à 1989, le temps de 220 épisodes et neuf saisons, les téléspectateurs se passionneront pour la vie de la riche et puissante famille Carrington, à Denver dans l'État du Colorado aux États-Unis.
Si l'on évoque plus haut Dallas, autre série culte, c'est parce que Dynastie résume elle aussi le style et le contenu des soap operas américains des années 1980; des programmes dans lesquels les personnages principaux riches et puissants sont confrontés à des personnages extérieurs tout aussi riches et puissants ou qui cherchent à le devenir par tous les moyens.
Toutefois, Dynastie a su se démarquer de sa rivale diffusée sur CBS, au moins sur sa première saison. La série créée par Esther et Richard Shapiro réussissait en effet à brasser plutôt large, comme aborder les tensions entre les classes sociales, l'inégalité entre les sexes, l'impact de l'instabilité au Moyen-Orient sur les prix du pétrole américain, et même l'homosexualité. En clair, elle s'affranchissait des conventions du genre.
Steven Carrington, le fils prodigue incarné par l'acteur Al Corley, est connu pour avoir été un des tous premiers personnages ouvertement gay dans une série américaine. Bien qu'étant identifié comme homosexuel, il avait des relations avec des hommes et des femmes dans la série. A la fin de la première saison, il faisait son coming out auprès de son père.
Si dans la version originale le dialogue qu'il a avec son père est sans ambigüité, l'échange sera totalement différent dans la version française.

