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10 décembre 2021

Doc Gynéco convoqué pour une « agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans »

Mercredi 8 décembre au petit matin, Doc Gynéco a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire pour "agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans", comme le révèle BFM TV qui a appris la nouvelle auprès du parquet de Bobigny. L'artiste de 47 ans a été entendu par les policiers de la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis pour "des faits délictueux de nature sexuelle", avant de ressortir libre dans la soirée "afin que l'intégralité de la procédure soit lue et analysée par le parquet".

Dans les prochains jours, le parquet de Bobigny devrait donc décider des suites éventuelles à donner à l'affaire. D'après les informations de BFM TV, la police enquêterait sur une suspicion d'agression sexuelle sur une mineure âgée de 12 ans. Dans le cadre de l'enquête, les forces de l'ordre "ont également pu entendre la fillette ainsi que sa mère". Contacté par le média, son avocat Me Khalifa, se refuse pour l'heure à tout commentaire. À ce jour, aucune charge ni aucune poursuite ne sont engagées à l'encontre de Doc Gynéco.

Comme le rappelle la chaîne d'information en continu, ce n'est pas la première fois que Doc Gynéco est confronté à la justice. Le rappeur a déjà été condamné en mai dernier pour violences conjugales à "cinq mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende". Dix ans auparavant, en 2008, l'artiste qui défraie la chronique "avait également été condamné à dix mois de prison, toujours avec sursis, pour fraude fiscale", détaille Le Point.

19 mai 2021

Doc Gynéco condamné à cinq mois de prison avec sursis et à 2.000 euros d’amende

Le verdict est tombé. L’artiste Doc Gyneco a été condamné ce mardi à Paris à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2.000 euros d’amende pour violences conjugales, après avoir donné quatre violentes gifles et insulté son épouse en mars, des faits qu’il a reconnus. Cette peine est légèrement en-deçà des réquisitions du parquet, qui avait demandé en fin de matinée six mois de prison avec sursis.

Le tribunal correctionnel a assorti ces cinq mois d’emprisonnement d’un sursis probatoire de trois ans, durée pendant laquelle l’artiste devra respecter plusieurs obligations : notamment celles de soins et de suivre un stage sur les violences conjugales, ainsi que les interdictions de paraître au domicile de son épouse et d’entrer en contact avec elle.

Le tribunal a prononcé l’exécution provisoire de ces mesures, c’est-à-dire leur entrée en vigueur immédiate. Doc Gynéco a en sus été condamné à une amende de 2.000 euros, une peine qui n’avait pas été requise par le parquet.

A l’audience, l’artiste de 47 ans, Bruno Beausire de son vrai nom, a reconnu avoir donné quatre gifles violentes et insulté son épouse et compagne depuis 25 ans, avec laquelle il a eu trois enfants, le 10 mars à leur domicile parisien. Les services de police avaient été alertés par une passante ayant entendu des cris par la fenêtre ouverte.

La victime présentait un œdème à l’œil gauche et plusieurs hématomes sur le visage. Transportée à l’hôpital, elle a reçu un total de 19 jours d’ITT, dont 14 jours pour une détresse psychologique.

Placé en garde à vue, Doc Gynéco avait, dans des déclarations évolutives, parlé d’un « coup de sang », une « première en 25 ans » de concubinage. Confronté aux témoignages de sa femme et de leurs deux filles qui ont elles évoqué des « violences habituelles », ainsi qu’une « emprise » du père de famille sur son épouse, Doc Gynéco avait fini par reconnaître des violences plus anciennes.

Mais face au tribunal, seulement saisi des violences du 10 mars, il est revenu mardi sur ses dernières déclarations : « C’était qu’une fois. (…) C’était un acte isolé, Monsieur le président », a assuré à la barre Doc Gynéco, traits tirés et cheveux frisés grisonnants, après avoir demandé « pardon » à son épouse, qui a entamé une procédure de divorce.

Partie civile mais absente à l’audience, elle a expliqué dans un courrier lu par le président qu’elle avait toujours une trace d’hématome sur le visage, évoquant également sa « peur » de son mari et son incapacité à être près de lui. Elle n’a pas fait de demande de dommages et intérêts.

Doc Gynéco est notamment l’auteur de Première consultation, premier album solo sorti en avril 1996 et vendu à plus d’un million d’exemplaires. Ce disque avait été élu, en 2012, meilleur album de rap français par le magazine les Inrocks. L’artiste a depuis défrayé la chronique pour des ennuis avec le fisc, sa participation controversée à des émissions de téléréalité et sa vie privée étalée dans les journaux, notamment sa liaison avec l’écrivaine Christine Angot.

11 mars 2021

Doc Gynéco en garde à vue pour des violences conjugales présumées

Doc Gynéco a été interpellé par les forces de l'ordre et "placé en garde à vue mercredi soir pour des soupçons de violences conjugales", annonce Le Parisien. Le quotidien précise que "son épouse, frappée au visage, a été conduite à l’hôpital". Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du XVIIIème arrondissement de Paris pour "violences volontaires par conjoint", comme l'indiquent nos confrères. Il semblerait que l'auteur-compositeur âgé de 46 ans, Bruno Beausir de son vrai nom, aurait donné des coups à sa femme lors d'une dispute. Celle-ci aurait eu lieu ce mercredi 10 mars après-midi. Pour l'heure, nous n'avons pas plus d'informations sur l'affaire.

Ce n'est pas la première fois que Doc Gynéco est mêlé à la justice. En 2008, le rappeur avait été condamné à dix mois de prison avec sursis, non pas pour des faits de violences conjugales, mais pour fraude fiscale. Plutôt discret ses derniers mois, le chanteur avait fait parler de lui pour la dernière fois en septembre 2019. C'était sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste, présentée par Cyril Hanouna. Alors chroniqueur du programme diffusé sur C8, il avait eu une altercation avec son confrère Eric Naulleau. Le rappeur avait lâché "Tu es trop con !" au journaliste.

Doc Gynéco, qui a commencé sa carrière dans l'industrie du disque dans les années 90 a sorti son dernier album en avril 2018. Intitulé 1 000%, celui-ci marquait le retour de l'artiste provocateur sur le devant de la scène musicale, après dix années d'absence. Malgré tout, ce dernier n'a pas été très bien accueilli par le public. La première semaine de la sortie de ce septième album solo, moins de 1 000 exemplaires ont été vendus.