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11 septembre 2025

La justice refuse pour la 14e fois la liberté conditionnelle à l’assassin de John Lennon

C'est encore non pour l’administration pénitentiaire de New York. Mark David Chapman purge une peine à perpétuité, dont vingt ans incompressibles, à la Green Haven Correctional Facility, pour le meurtre de John Lennon. L’homme, âgé aujourd’hui de 70 ans, peut demander sa liberté sous caution depuis l’an 2000, ce qu’il fait et qui vient de lui être refusé pour la quatorzième fois.

Le 8 décembre 1980, il avait attendu John Lennon au bas de son immeuble, le Dakota, à New York dans le quartier de Central Park. L’ancien Beatles était sorti de chez lui, au bras de sa femme, Yoko Ono, pour se rendre à un studio d’enregistrement, et avait signé un autographe sur son album Double Fantasy à celui qui n’était pas encore son meurtrier avant d’arriver à leur limousine. A leur retour, peu avant 23h00, Mark David Chapman l’a abattu de quatre balles dans le dos, sous les yeux de son épouse.

John Lennon a été déclaré mort dix minutes après, lors de son arrivée au Roosevelt Hospital. Il avait 40 ans.

Mark David Chapman, qui avait alors 25 ans, ne s’est pas enfui. Il a attendu l’arrivée de la police en lisant le livre qu’il avait avec lui, L’Attrape-cœurs de J. D. Salinger. A son procès, il a plaidé coupable et, avant que ne soit prononcée sa condamnation, il a cité un passage de L’Attrape-cœurs.

Depuis, l’homme s’est expliqué sur son geste funeste au fil de ses demandes de libération. Dans le compte-rendu de sa douzième demande, publiée en 2022 par le Department of Corrections and Community Supervision, on peut lire que son geste a été motivé par l’envie de devenir célèbre, en ayant pleinement conscience que c’était « mal » et « diabolique ».

« Je savais que c’était mal, mais je voulais tellement être célèbre que j’étais prêt à tout donner et à prendre une vie humaine. Je ne vais pas jeter la faute sur quelqu’un d’autre ou en vouloir à quelqu’un d’être ici », a-t-il déclaré. « Ce mal était dans mon cœur. Je voulais être quelqu’un et rien n’allait arrêter ça. »

Deux ans plus tôt, Mark David Chapman avait présenté ses excuses à Yoko Ono pour « la douleur » qu’il lui avait causée. « J’y pense tout le temps », avait-il ajouté, après avoir expliqué qu’il avait tué John Lennon « parce qu’il était très très très célèbre » et que lui était « très très très en quête de gloire personnelle, très égoïste ».

Le détail de sa dernière audience, qui s’est déroulée le 27 août, n’a pas encore été rendu public. Lors d’une demande de libération conditionnelle, une commission se réunit et les proches de la victime ont aussi leur mot à dire. Yoko Ono s’est toujours opposée à une libération de Mark David Chapman, craignant qu’il recommence, s’en prenne à elle, à Sean Ono Lennon, le fils qu’elle a eu avec John Lennon et qui était âgé de cinq ans au décès de son père, ou « à n’importe qui d’autre ». Une position que semble partager la commission de libération conditionnelle qui avait estimé, en 2020, comme le relayait la BBC, qu’il restait un danger pour la société.

29 juillet 2024

Sean Lennon s’estime investi d’un devoir de mémoire envers la musique de son père

Sean Lennon pense qu’il est de son devoir de partager avec le plus grand nombre la musique de son illustre père, John Lennon, et plus particulièrement son œuvre solo.

« L’une des caractéristiques de la carrière solo de mon père est que ses paroles étaient devenues très personnelles. C’est comme un journal intime, et il est de mon devoir d’attirer l’attention sur la musique de mon père », a expliqué l’artiste de 48 ans au Times. « Ce n’est pas seulement un devoir envers lui, mais un devoir envers le monde. »

« Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, les gens ont oublié beaucoup de choses que je n’aurais jamais imaginé pouvoir être oubliées », a poursuivi Sean Lennon. « Je refuse que ça arrive à cette musique – elle représente trop de choses pour moi. »

Tel un apôtre, le fils de John Lennon s’estime donc investi d’une mission envers la musique de son père, et il la remplit du mieux qu’il peut, comme avec la récente réédition de Mind Games, le quatrième album solo de l’ex-Beatles, dans une version baptisée Ultimate Mix proposant quatre mixages différents.

29 avril 2024

La guitare utilisée par John Lennon sur Help bientôt mise aux enchères

La guitare utilisée par John Lennon lors de l’enregistrement de Help va être vendue aux enchères. L’instrument, une douze cordes de la marque Framus, peut également être entendu sur le titre Norwegian Wood présent sur Rubber Soul, mais cette fois-ci sous les doigts de George Harrison.

Darren Julien, co-fondateur de la maison de vente Julien’s Auctions qui organise la mise à prix de ce morceau d’histoire de la musique, est particulièrement heureux d’avoir pu tenir cet objet entre ses mains. « Retrouver cet instrument remarquable, c’est comme trouver un Rembrandt ou un Picasso perdu, a-t-il confié au Guardian. Et il sonne encore comme dans un rêve. »

L’instrument avait été oublié pendant près de cinquante ans par son propriétaire qui l’avait reçu en cadeau de la part de Gordon Waller, membre de Peter and Gordon, un duo très populaire dans les années 1960 qui avait collaboré avec John Lennon et Paul McCartney. Une guitare que Darren Julien a bien évidemment fait authentifier en plus d’aller la voir de ses propres yeux au Royaume-Uni.

« Le grain de bois d’une guitare est comme une empreinte digitale : il n’y a pas deux guitares identiques », a-t-il expliqué. « Non seulement le grain de bois correspond parfaitement à la guitare jouée par John et George, mais il en va de même pour le pickguard, qui peut être reconnu sur une photo. Comme la guitare est restée intacte pendant environ cinq décennies, elle est dans l’état esthétique exact où elle se trouvait lorsque John et George l’ont jouée. »

Alors nul doute que cet objet d’exception fera monter les enchères lors de la vente qui aura lieu les 29 et 30 mai prochains au Hard Rock Cafe de New York ainsi qu’en ligne.

22 novembre 2023

Ringo Starr outré par les rumeurs sur le dernier single des Beatles et John Lennon

Pour une fois, ce n’est pas la paix qui anime Ringo Starr, mais l’écœurement. En effet, alors que les Beatles viennent de sortir leur « ultime » chanson, Now and Then, certains affirment que ce n’est pas la voix de John Lennon qui a été utilisée.

Paul McCartney et Ringo Starr, les deux membres survivants du groupe de Liverpool, avaient expliqué s’être servis de l’intelligence artificielle pour finaliser cette ancienne chanson inédite en apposant la voix de leur acolyte tué en 1980. Le batteur s’est donc insurgé contre ceux qui pensent qu’ils auraient menti.

« L’année dernière, Paul m’a appelé et m’a dit : "Tu te souviens de cette chanson inachevée de John, Now and Then ? Pourquoi ne pas travailler dessus ?" Il me l’a envoyée, et j’ai joué de la batterie et chanté. Nous avions un super morceau sur lequel John chantait et jouait du piano et George jouait de la guitare rythmique », raconte-t-il à AARP, à propos de l’idée de départ, un peu étrange, de ressusciter John Lennon sur un disque. « Il y a eu de terribles rumeurs disant que ce n’était pas John, que c’était l’IA, et toutes les conneries que les gens disaient. »

Ringo Starr est catégorique : jamais ils n’auraient trahi leur ami. « Paul et moi n’aurions pas fait cela. C’est une belle chanson et une belle façon de fermer cette porte », a-t-il conclu à propos du titre qui se retrouve en tête des charts britanniques.

28 septembre 2021

Des interviews inédites de John Lennon et Yoko Ono sont vendues aux enchères aujourd'hui

C’est un trésor inespéré pour les fans des Beatles et de John Lennon en particulier. Dans une cave de Los Angeles, les enfants du journaliste Ken Zeilig, d’origine canadienne, ont retrouvé des interviews perdues de leur père, avec l’artiste et sa compagne Yoko Ono.

Après avoir été digitalisés, ces trois entretiens de 91 minutes ont été proposés aux enchères par la famille du journaliste, et la maison des ventes Omega Auctions organise la vente aujourd’hui. Ces bandes sont estimées entre 23.000 et 35.000 euros. « L’attention que nous recevons pour ces enregistrements est un véritable hommage à mon père et à son travail – son travail et son héritage extraordinaires, qui ont changé le monde », a déclaré le fils de Ken Zeilig, Leo, d’après la chaîne canadienne CBC.

Ken Zeilig est mort en 1990 et on ignore précisément à quel moment il a pu enregistrer cet entretien. Décrit comme un journaliste free-lance acharné, il aurait réussi à obtenir cette interview de la star entre 1969 et 1970, juste avant que John Lennon ne quitte les Beatles. « Mon père était exceptionnellement tenace, alors s’il voulait un entretien, il l’obtenait. Et il utilisait tous ses contacts pour l’obtenir », a expliqué Leo Zeilig. D’après Omega Auctions, les sujets abordés dans l’entretien passent en revue tous les événements récents de la vie de l’artiste, mais vont également plus en profondeur sur sa philosophie et son amour pour sa femme, Yoko Ono.

Si la vente de cette interview de John Lennon se passe bien, la famille de Ken Zeilig pourrait aller plus loin et vendre d’autres enregistrements inédits de stars telles qu’Alfred Hitchcock et Audrey Hepburn. « Mon père a interviewé toutes les grandes figures culturelles et politiques des années 1960, 1970 et 1980 », affirme Leo Zeilig. Un trésor, donc, qui pourrait permettre d’en exhumer beaucoup d’autres !

09 octobre 2020

Paul McCartney : son touchant message pour l’anniversaire de John Lennon

Comme chacun le sait, tout n'a pas toujours été tout rose entre les quatre garçons de Liverpool du temps des Beatles. Rivalité, désaccords...beaucoup d'histoires ont circulé, notamment en ce qui concerne la relation entre les deux "leaders" du groupe, à savoir John Lennon et Paul McCartney. Il faut dire qu'en 10 ans de carrière ensemble, les conflits étaient inévitables. Malgré tout cela, le chanteur du groupe préfère se souvenir des meilleures choses. D'ailleurs, dans une interview à GQ à l'occasion des 50 ans de la dissolution du groupe, en août 2020, Paul McCartney s'est exprimé sur ces vieilles histoires, en concluant que les Beatles étaient "comme une famille, et que les familles, ça se dispute."

Mais cette année marque décidément plus que l'anniversaire de la rupture des Beatles (1970). En effet, elle fête également les 60 ans de la naissance du groupe (1960), ainsi que - plus tristement - la mort de John Lennon, assassiné par un fan au pied du Dakota Building à New York, le 8 décembre 1980. Deux mois avant cette date fatidique, John Lennon avait célébré ses 40 ans. Il aurait ainsi soufflé ses 80 bougies ce vendredi. Un cumul de dates clés qui a de quoi rendre nostalgique n'importe quel fan des Beatles et qui n'a en tout cas pas échappé à Paul McCartney. "J'adore cette photo. Elle me rappelle ce lien entre nous. Love, Paul", a signé le chanteur sous un cliché des deux hommes en noir et blanc : Paul et John, assis côte à côte, partagent un moment drôle dont nous ne connaîtrons probablement jamais l'histoire.

Dans une interview au Figaro en 2016, Paul McCartney expliquait combien John Lennon avait été "quelqu'un de spécial dans (sa) vie". "Il me manque beaucoup, comme un frère", avait-il lâché au quotidien. Leurs caractères opposés, qui leur valaient parfois des disputes, Paul les mentionne dans la chanson Here Today, sortie en 1982, qui se traduit par une conversation imaginaire entre les deux icônes. "Si je disais que je te connaissais vraiment bien (...) Tu rirais sûrement et dirais que nous n'étions pas du même monde", racontent les paroles.