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08 novembre 2023

Gérard Jugnot revient sur le tournage "catastrophique" des Choristes

8,46 millions d'entrées en France, 3,7 sur 5 selon les internautes AlloCiné, Les Choristes a marqué une génération de spectateurs et sa bande originale est rapidement devenue aussi culte que le film avec notamment le titre Vois sur ton chemin. Alors que le film fêtera en mars prochain les 20 ans de sa sortie, Gérard Jugnot a rappelé que le film n'avait rien de gagné.

Invité de l'émission C à vous, l'ex-membre du Splendid est revenu sur la genèse compliquée du film de Christophe Barratier qui reste aujourd'hui son 2e plus grand succès après Les Bronzés 3 et ses 10 millions d'entrées

"(...) Le film est parti très mal : il y avait la canicule, il y avait des grèves, on a changé des acteurs qui n'arrivaient plus... ça a été une catastrophe. Et puis au fur et à mesure, ça s'est transformé, c'était le premier film de Christophe."

L'acteur-réalisateur a ensuite expliqué qu'il avait senti que le film allait prendre une autre ampleur que ce qu'il avait imaginé au départ :

"Moi je dis [à Barratier] : 'Oui, faisons ça', c'est un petit film, on a eu du mal à le monter, mais quand même au fur et à mesure, il y a eu des choses... Je me suis retrouvé avec le petit Maunier qui chantait et je me suis dit... J'avais un peu les poils, ça peut [marcher]. Et on m'a dit après qu'il y avait 5 millions de gens qui chantaient dans les chorales, et le côté 'chanter ensemble', le chœur, ça fait vibrer les gens en même temps. On aurait bien besoin de ça en ce moment."

Toujours sur le plateau de C à vous, Kad Merad, lors d'une précédente émission, avouait que sur le papier, il ne croyait pas du tout au film, dans lequel il interprète le professeur de sport du pensionnat :

"[Barratier] me parle de faire l'adaptation d'un film de Noël-Noël 'La Cage aux rossignols'. Je lui dis : 'Mais attends, Christophe... tu vas le faire comment ? En rap, un truc un peu moderne ?' Non, non, je veux le faire [d'époque]. Et il me propose ce rôle qui était petit au début et qu'il a fait évoluer."

"C'est Jugnot même, qui m'a reçu la première fois et comme évidemment je ne faisais pas de cinéma, c'est lui qui m'a un peu "drivé", je remercie d'ailleurs Gérard Jugnot. On le fait mais je n'y crois pas, à ce film ! Quand même : les chorales, c'est fini ! Et c'est devenu un phénomène de société."

Rappelons qu'en 2002, Kad Merad, c'est surtout "Kad et Olivier", duo comique né à la radio avec Olivier Baroux ayant ensuite explosé sur Comédie ! avec La Grosse émission. Un an avant Les Choristes, Merad est la star de Mais qui a tué Pamela Rose ?, réalisé par Eric Lartigau mais c'est avec Les Choristes qu'il montre qu'il est capable de jouer sur d'autres registres que la comédie.

Le film avait notamment révélé Jean-Baptiste Maunier, qui interprétait Morange et le soliste de la chorale, récemment vu dans Classico de Nathanaël Guedj et Adrien Piquet-Gauthier et actuellement dans le feuilleton Demain nous appartient pour un rôle très différent.

Gérard Jugnot sera le 15 novembre à l'affiche de "Comme par magie" dans lequel il tourne à nouveau pour Christophe Barratier.

18 octobre 2023

Bande-annonce de Comme par magie, avec Kev Adams et Gérard Jugnot

Comme par magie est le nouveau film de Christophe Barratier, notamment connu pour avoir réalisé Les Choristes en 2004. Kev Adams y incarne Victor, un prestidigitateur professionnel ayant récemment perdu son épouse, et contraint d’élever seul sa fille Lison, qui n’est encore qu’un nouveau-né. Il fait donc appel à son beau-père Jacques (Gérard Jugnot), avec qui il ne partage pas du tout les mêmes méthodes éducatives. Pour le bien de la petite Lison, les deux hommes vont devoir mettre leurs différends de côté et collaborer.

La bande-annonce nous dévoile un film surfant entre la comédie et le drame, avec un Kev Adams en jeune papa débordé et endeuillé et Gérard Jugnot en papi tendre et amusant. Le film couvre une temporalité assez large puisque nous verrons Lison grandir et passer de nouveau-né à petite fille. Comme par magie sortira le 15 novembre 2023 en salles.

13 septembre 2021

Gérard Jugnot : son coup de gueule contre les fortunes que gagnent certains influenceurs

Il y a quelques semaines, dans les colonnes de la Provence, Gérard Jugnot dévoilait comment il avait éduqué son fils Arthur afin que ce dernier ne cède pas au syndrome du « fils de » : « A mon fis, je dis : 'tout le bonheur que tu pourras avoir dans ta vie, c'est ce que tu auras accompli par toi-même. Tout ce qu'on t'offrira parce que tu es mon fils n'aura pas de valeur » avait-il expliqué, « Il faut essayer de transmettre le sens des choses. Je trouve qu'il y a une 'morale' par rapport à l'argent qu'on gagne. Le bonheur vient de l'effort dans la vie. Et pour l'amour, c'est pareil ». Ce dimanche 12 septembre au micro de Bernard Montiel, il a de nouveau évoqué cette « morale de l’argent » en abordant son rôle d’homme d’affaires richissime dans Pourris Gâtés, le prochain long-métrage de Nicolas Cuche en salle le 15 septembre prochain.

Le célèbre acteur de la troupe du Splendid a tenu à aborder la question de l'argent en citant notamment les paroles de Foule Sentimentale d’Alain Souchon : « Le bonheur, comme disait Souchon, ce n’est pas d’avoir dans ses armoires des quantités de choses qui donnent envie d’avoir d’autres choses » a-t-il expliqué, « Il y a une petite morale dans l’argent. Il y a ‘l’argent récompense’ et ‘l’argent consolation’ ». Il s’en prend alors à certains influenceurs, pour lesquels il n’éprouve visiblement que très peu d’empathie : « C’est vrai que dans ce pays, c’est un peu compliqué les rapports avec l’argent. On va encenser un mec qui gagne au loto, ou un influenceur dans des pays, là-bas, qui gagne des fortunes en montrant ses tatouages et sa montre et on va traiter d’enf***é un industriel qui fait travailler des gens et qui crée de l’emploi », ironise-t-il, « J’ai un peu un problème avec ça, avec les influenceurs et les réseaux sociaux… ». « Okay boomer », seront tentés de répondre les dits influenceurs.

16 juillet 2021

Bande-annonce de Pourris gâtés, avec Gérard Jugnot et Camille Lou

Pourris gâtés, c’est l’histoire de Stella, Philippe et Alexandre, les enfants d’un riche homme d’affaires. Paresseux, capricieux et fêtards, ces trois jeunes gens passent leur temps à dépenser l’argent de leur père qui, un jour, décide de leur donner une leçon.

Le patriarche leur fait ainsi croire qu’il est ruiné et qu’ils vont devoir travailler pour gagner leur vie. Un nouveau quotidien s’annonce pour la fratrie Bartek qui quitte alors Monaco pour Marseille… Mais cette décision va finalement permettre à la famille de resserrer ses liens.

Pour tenir les rôles principaux de cette adaptation du film mexicain Nosotros Los Nobles, le réalisateur Nicolas Cuche a recruté un casting de comédiens bien connus du public. C’est donc Gérard Jugnot qui prête ses traits à ce père de famille lassé du comportement de ses enfants qui sont, eux, joués par Camille Lou, Artus et Louka Meliava. Tom Leeb et François Morel complètent la distribution.

Pourris gâtés, qui faisait partie de la Sélection Officielle de l'Alpe d'Huez 2021, sortira dans les salles obscures le 15 septembre prochain.

15 novembre 2020

Gérard Jugnot "clochard" : les mots très durs de son père avant son succès

Malgré qu'il soit devenu un des acteurs français les plus populaires, Gérard Jugnot n'a pas confiance en lui. Et pour cause, son père pensait qu'il ne ferait jamais carrière au cinéma. Invité dans Sept à Huit, c'est avec émotion que la star de 69 ans a confié : "À partir du moment où vous vous regardez dans la glace et que vous ne ressemblez pas à Alain Delon, vous vous dites qu'il faut trouver autre chose." Avant d'ajouter avec humour : "Alors bien sûr, il y avait une grosse ressemblance avec Sean Connery, mais le rôle était déjà pris." Finalement, c'est sa rencontre avec ses camarades du Splendid qui a fait la différence. Pessimiste, Gérard Jugnot a réussi à voir qu'un avenir radieux s'ouvrait à lui : "Mon père était un peu inquiet et voyait les choses un petit peu en noir. Et lui, je crois qu'il n'avait malheureusement pas ce que moi, j'ai trouvé, c'est-à-dire, un sens de la dérision et de transformer cette noirceur en plaisir..."

En toute transparence, Gérard Jugnot a accepté de livrer les détails de sa relation compliquée avec son père. Il a ainsi expliqué : "Quand j'étais petit, mon père, c'était un Dieu, c'était un type formidable. Après, je me suis aperçu qu'on ne se comprenait pas sur certaines choses." Malgré tout, le comédien assure n'avoir manqué de rien : "Il y avait de l'amour, de la tendresse, on mangeait... Ils m'ont appris la gourmandise et le cholestérol et j'aurais préféré qu'ils me fassent découvrir Buster Keaton et Mozart. Mais c'est pas grave parce que je l'ai découvert par moi-même après." Très vite attiré par la vie d'artiste, son père lui avait dit de ne pas s'emballer et qu'il finirait 'clochard'. Le sourire aux lèvres, il a ajouté : "Oui son grand mot, c'est : 'T'emballes pas.' Mais j'ai décidé de m'emballer. C'est ça qui a sans doute joué dans mon côté pessimiste et protection."

Au cours de sa carrière, le comédien a fait de nombreux clins d'œil à son père. Notamment dans Meilleur espoir féminin, qui raconte l'histoire d'une adolescente qui veut faire du cinéma contre l'avis de son père, ou encore dans Le Petit Piaf qui évoqué le parcours d'un enfant qui se bat contre ses parents pour devenir chanteur...Pourtant, Gérard Jugnot l'assure : "Il n'y a pas eu que ça. Je les ai faits aussi pour leur montrer que je pouvais vivre de ce métier et d'avoir du succès, c'était important pour eux." Finalement, le père du comédien a été fier de lui. "Il ne l'a pas formulé, mais je pense qu'il était content... À sa mort, j'ai découvert des dossiers avec des coupures de presse, des critiques. Il enregistrait même des passages chez Drucker ou dans des trucs. Bien sûr, c'est touchant et c'est émouvant quoi", a expliqué Gérard Jugnot. Pour conclure, il a ajouté avec tendresse : "Il est parti, il avait 82 ans, je crois et il voyait que j'étais pas à la rue, que son inquiétude de me voir 'clochard' avait disparue."

11 novembre 2020

La 7ème compagnie au clair de lune sur TMC : un mauvais souvenir pour Gérard Jugnot

Après les cartons de Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? et On a retrouvé la 7ème compagnie (quasiment 8 millions d'entrées cumulées), un troisième et dernier volet sort en 1977 intitulé La 7ème compagnie au clair de lune. L'action est déplacée en 1942 au sein de la Résistance. Chaudard est de retour dans sa quincaillerie alors que Pitivier et Tassin, ses anciens compagnons, annoncent leur visite au grand désespoir de Mme Chaudard : elle et son frère cachent dans la cave le chef du réseau local de la Résistance, le commandant Gilles, qui organise une livraison d'armes qui vient de Londres.

Pierre Tornade, Erik Colin et Robert Dalban quittent le casting. Pour compenser leur départ, Gérard Hérold, André Pousse, Jean Carmet, Gérard Jugnot rejoignent la distribution. Ce dernier, dans le rôle du beau-frère de Chaudard, a multiplié jusqu'alors les apparitions au cinéma (Les Valseuses, Monsieur Klein, Le Locataire...) mais arpente surtout les planches avec la troupe du Splendid. Sur le plateau de La 7ème compagnie au clair de lune, il fait les frais du caractère exigeant du réalisateur, Robert Lamoureux, qualifié par ses collaborateurs de « tyrannique », « soupe au lait » ou encore « difficile ».

Il n'est pas le premier puisque Jean Lefebvre et Aldo Maccione notamment ont subi l'intransigeance du cinéaste sur les précédents opus. Bon vivant et farceur, Maccione a même claqué la porte entre les deux premiers films, fatigué du sérieux et de l'autorité du réalisateur qui ne cessait de le rappeler à l'ordre. Jugnot, alors jeune et manquant d'assurance, n'échappe pas à la fermeté de Lamoureux. Il se souvient : « Plus Robert me hurle dessus, moins j'assure ma voix. On fait 40 prises, je suis liquide. Henri Guybet me rassure en me disant qu'avant moi, c'était lui qui morflait et que Jean Carmet avait eu droit la semaine précédente à 45 prises » (extrait de Ça tourne mal ! L'histoire tumultueuse et méconnue du cinéma français de Philippe Lombard).

Pour Gérard Jugnot, cette expérience marque la fin des petits rôles dans sa carrière : l'année suivante sort Les Bronzés, son premier grand rôle dans un succès populaire.

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