Christian Clavier est de retour au cinéma. Dans Jamais sans mon psy, sorti en salles le 11 décembre, l’acteur incarne un docteur qui découvre avec horreur que son futur gendre, incarné par Baptiste Lecaplain, est un ancien patient. Une comédie dans laquelle Christian Clavier retrouve un rôle de beau-père en plein désarroi. “Question d’âge, on me propose désormais des rôles de pater familias (...) Et c’est plus drôle s’il y a des frictions avec les enfants”, note l’acteur, avant de préciser : “Ce qui n’est pas mon cas dans la vie”.
En marge de cette comédie, Christian Clavier assure également la promotion du livre Le Splendid par le Splendid, paru en novembre dernier aux éditions du Cherche midi. Un ouvrage co-écrit par Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot, dans lequel les artistes racontent eux-mêmes la saga du Splendid, cinquante ans après la naissance de la troupe. Une façon pour les sept acteurs de faire une mise au point.
“Beaucoup de choses fausses ont été écrites sur nous, et cet ouvrage rétablit enfin la vérité. C’est ça qui me réjouit”, explique Christian Clavier à Télé Magazine. “Je me suis également délecté à lire les commentaires des autres”. Un livre paru quelques semaines après la mort de Michel Blanc, disparu des suites d’un choc anyaphylactique le 3 octobre.
L’occasion pour Christian Clavier de s’exprimer sur la façon dont certains médias ont couvert l’événement. “BFMTV m’a envoyé 28 SMS trois minutes après l’annonce de sa mort”, révèle l’acteur. Puis d’indiquer : “Et m’a relancé encore et encore. Je doute qu’il soit de leur devoir de s’ingérer ainsi dans la vie des gens”.
L’interprète de Jérôme dans les Bronzés confie avoir été bouleversé par la mort de Michel Blanc. “J’étais dévasté. J’ai perdu un membre de ma famille, ma vraie famille, celle que j’ai choisie. On a vécu dix ans ensemble, collés les uns aux autres. Et si on s’est séparés, on ne s’est jamais quittés”, conclut Christian Clavier.