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18 mars 2025

Jacques Delaporte, auteur du tube « La Salsa du démon » et fondateur du Grand orchestre du Splendid, est mort à 78 ans

Le musicien et comédien Jacques Delaporte, auteur en 1980 de la mythique chanson La Salsa du démon et fondateur du Grand orchestre du Splendid, est décédé à 78 ans des suites d’une maladie. Il s’est éteint le 13 mars 2025 à Colombes (Hauts-de-Seine), a annoncé mardi à l’AFP Bruno Moynot, directeur du Splendid.

« Les amis de Jacques ont la grande tristesse d’annoncer son décès. Il était aussi l’auteur de Macao, Le Grand Léchant Mou et bien d’autres chansons. Jacques a également composé des musiques de films (Les Frères pétard, Nuit d’ivresse) et était acteur de cinéma et de théâtre », a précisé Bruno Moynot, membre de la Troupe du Splendid avec Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte.

« Dans la série "la vie est merdique en ce moment", notre ami et complice Jacques Delaporte est allé voir ailleurs. Avec toi aussi, nous nous sommes tant marrés », a posté Josiane Balasko sur Instagram.

La troupe du Splendid a déjà été endeuillée en octobre 2024 par le décès inattendu de Michel Blanc, à l’âge de 72 ans, des suites d’un choc anaphylactique lors d’un examen de routine.

Connu pour ses chansons parodiques ou insolentes, Le Grand orchestre du Splendid a été créé en 1977 après un « bœuf » de musiciens sur la scène du Théâtre du Splendid. En 2017, la formation avait fêté son 40e anniversaire à L’Olympia et en tournée.

17 décembre 2024

Christian Clavier tape du poing en évoquant le Splendid

Christian Clavier est de retour au cinéma. Dans Jamais sans mon psy, sorti en salles le 11 décembre, l’acteur incarne un docteur qui découvre avec horreur que son futur gendre, incarné par Baptiste Lecaplain, est un ancien patient. Une comédie dans laquelle Christian Clavier retrouve un rôle de beau-père en plein désarroi. “Question d’âge, on me propose désormais des rôles de pater familias (...) Et c’est plus drôle s’il y a des frictions avec les enfants”, note l’acteur, avant de préciser : “Ce qui n’est pas mon cas dans la vie”. 

En marge de cette comédie, Christian Clavier assure également la promotion du livre Le Splendid par le Splendid, paru en novembre dernier aux éditions du Cherche midi. Un ouvrage co-écrit par Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot, dans lequel les artistes racontent eux-mêmes la saga du Splendid, cinquante ans après la naissance de la troupe. Une façon pour les sept acteurs de faire une mise au point.

“Beaucoup de choses fausses ont été écrites sur nous, et cet ouvrage rétablit enfin la vérité. C’est ça qui me réjouit”, explique Christian Clavier à Télé Magazine. “Je me suis également délecté à lire les commentaires des autres”. Un livre paru quelques semaines après la mort de Michel Blanc, disparu des suites d’un choc anyaphylactique le 3 octobre. 

L’occasion pour Christian Clavier de s’exprimer sur la façon dont certains médias ont couvert l’événement. “BFMTV m’a envoyé 28 SMS trois minutes après l’annonce de sa mort”, révèle l’acteur. Puis d’indiquer : “Et m’a relancé encore et encore. Je doute qu’il soit de leur devoir de s’ingérer ainsi dans la vie des gens”. 

L’interprète de Jérôme dans les Bronzés confie avoir été bouleversé par la mort de Michel Blanc. “J’étais dévasté. J’ai perdu un membre de ma famille, ma vraie famille, celle que j’ai choisie. On a vécu dix ans ensemble, collés les uns aux autres. Et si on s’est séparés, on ne s’est jamais quittés”, conclut Christian Clavier. 

19 juillet 2020

Le Quart d’heure américain sur C8 : pourquoi Anémone s'était-elle fâchée avec la troupe du Splendid ?

Dans Le Quart d'heure américain, nous suivons Ferdinand, campé par Gérard Jugnot. Ce dernier part au volant de sa voiture : direction la Thaïlande. À peine parti, il est suivi par une voiture de Radio 1 et entend à la radio la voix de l'animatrice, Bonnie (Anémone), indiquer son numéro d'immatriculation et lui demander de s'arrêter. Il est peut-être le gagnant d'une grosse somme d'argent.

Sorti en 1982, le film réunit 1,3 millions de spectateurs et contribue à faire connaître Anémone au grand public, quelques mois après avoir triomphé avec Le Père Noël est une ordure. L'actrice, très proche des membres de la troupe du Splendid, va pourtant se fâcher avec la bande composée de Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Michel Blanc et Marie-Anne Chazel. Pourtant, l'actrice a été un vrai pilier dans les succès de la bande, de Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine à Je vais craquer en passant par Viens chez moi, j'habite chez une copine et Les Babas-cool.

Mais c'est Le Père Noël est une ordure qui sera la raison principale de cette brouille. La comédienne, connue pour son franc-parler et sa verve acide, n'hésite pas accabler la troupe. En effet, malgré le succès du film, l'actrice est la seule à ne pas toucher un pourcentage sur les recettes. Un manque de respect qu'Anémone gardera en travers de la gorge, elle qui a largement contribué au triomphe de la comédie grâce à son interprétation de Thérèse. "C'est une fâcherie définitive car je suis têtue comme une mule. En plus, j’ai découvert avec stupéfaction qu’ils étaient tous de droite", a déclaré l'actrice lors d'une interview pour France Dimanche.

Selon Anémone, sa collaboration avec le Splendid, bien que couronnée de succès, lui a porté préjudice pour décrocher des rôles plus dramatiques. "J’ai dû me battre pour décrocher des rôles sérieux. Comme j’étais étiquetée comique, pour les gens j’étais forcément moche. Et comme j’étais drôle, on me trouvait vulgaire", explique-t-elle. Anémone s'est donc assez rapidement éloignée du Splendid au début des années 80 et finira par remporter le César de la meilleure actrice pour Le Grand Chemin en 1988.