Affichage des articles dont le libellé est Aya Nakamura. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Aya Nakamura. Afficher tous les articles

01 décembre 2025

Aya Nakamura a changé de stratégie : « Je ne me censure plus »

Aya Nakamura se sent libre. La chanteuse s’est récemment confiée à Vogue à l’occasion de la sortie de son cinquième album studio, Destinée, où elle s’est laissé aller à des textes « plus explicites, plus trash ». « Je dis plus de choses, et je les dis comme je veux », a-t-elle souligné, ajoutant : « Je ne me censure plus ». Une déclaration qui n’a pas échappé à la curiosité de Yann Barthès lors du passage de l’artiste dans Quotidien vendredi.

« Vous avez été censurée ? », lui a-t-il demandé. « Je ne me censure pas dans ce que je dis, mais : "Je ne me censure plus", je l’ai plus dit par rapport au perso… Moi, en tant que mère, je me censurais sur certaines choses », a-t-elle expliqué. Aya Nakamura a deux filles, Aïcha, née en 2016 lors de son premier mariage, et Ava, née en 2022 de sa relation avec le producteur de musique Vladimir Boudnikoff, dont elle est séparée.

La chanteuse de Djadja a aussi dû se défaire d’injonctions sur sa situation familiale. « Avant, j’avais eu des a priori en étant mère de deux enfants de papas différents. Chez nous, ça ne se fait pas, c’est très grave ! », a expliqué la star d’origine malienne. « Je culpabilisais un petit peu. Aujourd’hui, je n’ai pas le même œil sur ça, je suis plus libérée. » Aya Nakamura reconnaît aussi que la trentaine lui sied à merveille, elle qui se considère « plus mature » et a pris « du recul en tant que femme ».

Aya Nakamura a déjà évoqué le sentiment de « culpabilité » qu’elle a ressenti en tentant de mener de front maternité et carrière après la naissance de sa première fille. « Je me suis un peu fait mal à moi-même pour pouvoir avancer », avait-elle confié à C à vous, reconnaissant toutefois que ses efforts avaient porté leurs fruits : « C’est possible, aujourd’hui je le fais, ça fait presque dix ans ».

27 novembre 2025

Aya Nakamura répond aux insultes racistes de l’extrême droite

C’est peu de dire qu’Aya Nakamura a suscité le débat depuis plus d’un an. Et non pas pour ce qu’elle aurait fait, mais pour ce qu’elle est. Dès que la rumeur de sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, en 2024, s’est propagée, les conservateurs et l’extrême droite se sont levés contre sa présence, alors hypothétique. Certains de ses détracteurs en parlent encore aujourd’hui.

L’interprète de Djadja n’a que peu répondu aux insultes qui fusaient à son encontre sur les plateaux télévisés, ou aux mouvements identitaires qui lui intimaient que « ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Aya Nakamura s’est concentrée sur sa prestation et a fini de les laisser en PLS en apparaissant, majestueuse et toute d’or vêtue, accompagnée de la garde républicaine devant l’Académie française pour un medley applaudi par 31 millions de téléspectateurs à travers le monde.

A ce sujet, une partie de la réponse d’Aya Nakamura à l’extrême droite se trouvait dans son interprétation lors de la cérémonie d’ouverture. « Je devais juste chanter Pookie et Djadja. Comme il y a eu les polémiques, tout ce brouhaha de méchancetés autour de moi, on a choisi (For Me Formidable de Charles Aznavour) pour répondre », a révélé Aya Nakamura au micro de France Inter.

Quant à la raison pour laquelle certains éprouvent une telle haine à son endroit, la chanteuse, si elle a « supporté » les insultes, s’est surtout interrogée. « Pourquoi j’intéresse ces gens ? Je me suis demandé pourquoi j’ai énervé ces personnes-là, qui dénigraient autant ma musique et pourquoi j’arrivais à marquer autant les esprits », a-t-elle expliqué.

De sa réflexion, Aya Nakamura en a retenu deux raisons. D’une part, elle estime que c’est parce qu’elle est « issue de banlieue » et n’a « pas du tout les codes », ce qui fait d’elle « un ovni » dans le paysage musical. Celle qui a été plusieurs fois récompensée aux Victoires de la musique ne pense en revanche pas que sa couleur de peau soit le problème principal pour ses détracteurs. « D’autres disent que c’est parce que je suis noire, mais ce n’est pas forcément qu’une couleur de peau. C’est mon langage, c’est l’énergie que je renvoie, la nonchalance », a-t-elle ajouté.

Malgré tout cela, Aya Nakamura est l’artiste francophone la plus écoutée au monde et également devenue la première artiste féminine à remplir, pour trois soirs de suite, le Stade de France. Elle s’y produira, à guichets fermés, les 29, 30 et 31 mai 2026.

13 novembre 2025

Aya Nakamura révèle en quoi son premier mariage à 20 ans a été bénéfique pour sa carrière

Aya Nakamura a connu une ascension fulgurante. L’artiste née au Mali a commencé à se faire connaître en 2015. À 20 ans à peine, elle est tombée enceinte de sa première fille, Aïcha, au grand dam des managers. « Pour eux, c’était chaud quoi. Ils m’ont demandé clairement, soit je voulais être chanteuse soit je voulais être maman », a-t-elle confié dans le podcast OuiHustle.

« J’ai mon premier manager, après signature, qui se barre avec 50.000 euros, moi je venais d’accoucher », a-t-elle affirmé. Mais pour la chanteuse de Djadja, « il n’y avait pas de choix à faire », et leurs chemins se sont séparés « petit à petit ». Heureusement, Aya Nakamura a pu compter sur une certaine stabilité. « J’étais mariée à 20 ans » a-t-elle confié.

« À l’époque, mon mari, il m’assumait, donc mon argent c’était mon argent, j’avais vingt ans. Je n’avais pas la contrainte de payer mon loyer […] je m’occupais juste de mon rêve », s’est-elle rappelée. Assez vite, l’artiste a touché son rêve du doigt, alors que sa relation, elle, s’est émaillée au fur et à mesure. « Il m’a connue bien avant la célébrité, donc il n’a pas forcément vu de changements », a-t-elle expliqué. « C’était plus au niveau du timing, je ne donnais plus autant de temps ».

« Je n’étais plus trop à la maison, je n’avais pas forcément les mêmes envies, il m’a connue à 19 ans, entre 19 et 23 ans, tu n’as pas la même mentalité », a aussi justifié la maman d’Aïcha, neuf ans, dont l’identité du père n’a jamais été révélée, et d’Ava, trois ans, qu’elle a eue avec son ex-producteur Vladimir Boudnikoff. Il faut dire que le jeu en valait la chandelle pour la chanteuse de Pookie, qui se trouve parmi les artistes francophones les plus écoutés à l’étranger et est parvenue à remplir le Stade de France sur deux dates l’an prochain après un passage très remarqué à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris l’an dernier !

24 octobre 2025

Aya Nakamura annonce la sortie de son prochain album Destinée et un concert au Stade de France en 2026

Ça y est, la chanteuse Aya Nakamura est enfin de retour avec un nouvel album, Destinée, après deux années chargées en termes d’événements, entre la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 et son apparition au Vogue World. Elle signe également son retour en live avec l’annonce d’une date au Stade de France.

Destinée sortira le 21 novembre 2025, bien que déjà deux titres aient déjà été dévoilés : Désarmer et Baddies. Les deux clips cumulés ont été vus plus de 26 millions de fois. Aya Nakamura s’y présente comme une femme séductrice, dominatrice, le tout sur des mélodies entre pop, zouk et rap. Ce cinquième album pourrait donc conserver cette lignée musicale et thématique, mais nous ne sommes pas à l’abri de surprises.

C’est dans une vidéo d’un peu moins de deux minutes que la chanteuse a annoncé la double nouvelle. On y voit la chanteuse se réveiller dans une pièce éclairée aux néons, tenue en cuir complètement blanche, talons aussi aiguisés que ses ongles. Elle apparaît comme avide de revanche, griffant les murs de métal tel le super-héros Wolverine. Dans un souffle, ses cheveux, d’abord noirs deviennent gris comme par magie. Puis la jeune femme sort de la pièce par un escalier donnant sur la pelouse du Stade de France… Ecran noir, avec, en plein milieu de l’écran : « Aya Nakamura, Stade de France, 29 mai 2026 », et l’annonce de la date des préventes le 28 octobre 2025 à 10 heures. Le début officiel des ventes de billet se fera le jeudi 30 octobre 2025 à 14 heures.

Si c’est la première fois que la chanteuse montera sur une scène aussi grande que celle du Stade de France, elle a tout de même l’habitude des grandes salles, puisque en 2023 elle a joué trois fois à guichets fermés à l’Accor Arena. On peut donc s’attendre à ce que les places pour son premier Stade de France se vendent extrêmement rapidement.

09 juillet 2025

Aya Nakamura ultra complice avec Cardi B et Katy Perry à la Fashion Week

En quelques années, Aya Nakamura s’est imposée comme une figure incontournable de la scène musicale. Révélée en 2017 avec Comportement, elle a explosé grâce à Djadja, devenu un hymne, puis Pookie, Copine ou plus récemment, Baddies. Elle aligne des milliards d’écoutes, de nombreuses récompenses et ses clips dépassent régulièrement la barre des 100 millions de vues. Avec son franc-parler et son style affirmé, elle a redéfini les règles du jeu, devenant l’une des artistes francophones les plus influentes de sa génération.

Mais l'artiste ne s’arrête pas à la musique. Depuis plusieurs années, elle s’affirme également comme une muse des podiums. Invitée régulière des plus grandes maisons, elle occupe toujours le premier rang des Fashion Weeks. À chaque apparition, ses looks audacieux captent les flashs et font mouche sur les réseaux sociaux.

Ce 9 juillet, Aya Nakamura a une fois de plus attiré tous les regards en assistant au défilé Balenciaga, dans le cadre de la Fashion Week Haute Couture. Fidèle à son statut d’icône mode, elle s’est installée au premier rang d’un show qui a, comme chaque année, transformé Paris en capitale des stars et des créateurs. Et pour cette journée mode, elle était très bien entourée. Aya Nakamura trônait entre deux autres reines de la musique internationale, Cardi B et Katy Perry.

Très à l’aise, elle a échangé avec elles avant le début du défilé. Sur quelques séquences postées sur les réseaux sociaux, on aperçoit Aya Nakamura saluer Katy Perry avant d'entamer la discussion. Une autre vidéo postée sur Instagram montre l'interprète de Pookie avec Cardi B, posant ensemble. Des sourires complices et des rires partagés, confirmant que la Française s'est imposée dans la cour des grands.

Si Aya Nakamura est aussi à l’aise sur les podiums, c’est parce qu’elle sait marquer les esprits. L’été dernier, elle avait déjà prouvé qu’elle pouvait séduire un public mondial en participant à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Sur le pont des Arts, elle avait fait une interprétation mémorable aux côtés de la Garde républicaine, offrant un moment inoubliable et salué par la presse du monde entier. Qu’il s’agisse de faire danser la planète ou de briller à côté des plus grandes stars mondiales, Aya Nakamura n’a pas fini de surprendre et de régner.

16 juin 2025

Aya Nakamura évoque comme rarement auparavant son rapport à la religion

Être à la fois l’une des artistes les plus écoutées au monde et l’une des plus critiquées. Telle est la vie que mène Aya Nakamura depuis plusieurs années à présent. Connaissant rapidement le succès, la chanteuse âgée de 30 ans a rapidement dû faire face aux critiques et a très vite fait partie des personnalités les plus clivantes de France. 

Dernière polémique en date, à laquelle a dû faire face l’interprète de "Djadja", sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sa présence a divisé les Français. Mais avant même de prendre part à l’événement, un sondage mené par Odoxa prouvait que le pays avait une mauvaise opinion de la chanteuse. 

Le sondage, relayé par nos confrères de Ouest-France "montrait que 68 % des Français ont une mauvaise image d’elle et 73 % disaient ne pas aimer ses chansons". Une image que déplore Aya Nakamura, mais qui ne l’affecte pas pour autant.

Invitée de Mouloud Achour dans Clique X, l’interprète de "Djadja" a évoqué sans fard sa vision des critiques à son égard. C’est d’ailleurs dans la religion qu’elle trouve le réconfort et l’apaisement lorsqu’elle fait face à ce type de situations ou qu’elle rencontre divers problèmes au quotidien. 

"Ouais. Ça m'apaise. Mais grave. Je pense que peu importe, je pense que c'est bien en tout cas de, des fois, en tout cas de croire pour se reposer. Des fois je me dis quand il y a un truc mauvais, je me dis c'est comme ça, c'est le destin", explique Aya Nakamura à notre confrère. 

Ce dernier, estimant alors qu’il était important de dire à quel point l’Islam peut apporter la paix "en ce moment". "Aujourd’hui, je sais qu'il y a, entre le racisme, l'islamophobie et toutes les choses mauvaises qui se passent… Je pense que la France, elle a besoin de repos et les médias aussi, beaucoup", a alors rétorqué la chanteuse de 30 ans.

"C’est pour ça que ça fait du bien. C'est vrai, mais je m'en suis même pas rendu compte hein en vérité. On a tendance à oublier que c'est une religion d'amour, une religion de paix. Il y a toujours du bon, du mauvais, mais certains préfèrent voir que le mal", poursuit l’artiste. 

Aya Nakamura ne s’arrête pas là et profite de cet entretien pour évoquer son dernier album dans lequel "elle parle de tout". "J'ai pas de tabou, j'ai pas de... J'suis pas radicale", en profite-t-elle également pour préciser.

Avant d’ajouter : "Faut pas se fier aux apparences et aux on-dit. Parce que je me dis un mec qui habite dans le, dans la campagne, je sais pas ou quoi, qui a jamais vu d'Arabes et de Noirs, dès qu'il en voit un passer, il regarde les médias, il se dit : ‘Ouais, putain, c'est chaud’". 

13 juin 2025

Aya Nakamura entre au musée Grévin

Aya Nakamura, l’une des chanteuses francophones les plus écoutées au monde, a dévoilé jeudi son double de cire au musée Grévin, près d’un an après avoir participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.

« Je pense être l’une des premières "darkskin" [personnes à la peau foncée] en France à être au musée Grévin », a déclaré la star franco-malienne de 30 ans, en découvrant la statue à son effigie. « J’aurais jamais pensé être inspirante en étant moi-même », a-t-elle ajouté devant une salle comble, dans laquelle étaient notamment présents le danseur étoilé Guillaume Diop et le rappeur Doums.

Son double de cire, que la chanteuse décrit comme « l’un des plus réussis » du musée, est vêtu d’une robe marron à corset, signée Jean Paul Gaultier. Six mois de travail ont été nécessaires pour créer la statue de l’interprète de « Pookie » et « Copines », a détaillé le Grévin, précisant que le public pourrait la découvrir dès vendredi.

Avec ses mélodies accrocheuses, qui oscillent entre R’n’B et pop saupoudrés de rythmes afro ou caribéens, Aya Nakamura a trouvé la recette pour fabriquer des tubes. Sa carrière a décollé en 2018 avec « Djadja », dont le clip dépasse aujourd’hui le milliard de vues sur YouTube.

L’artiste multirécompensée n’a pas sorti d’album depuis « DNK" en 2023 mais s’est distinguée en participant à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet, dans un medley avec la Garde républicaine.

Avec plus de 800.000 visiteurs par an, le musée parisien fait entrer cette année des personnalités de la musique, comme Clara Luciani, DJ Snake et Vianney.

05 juin 2025

Aya Nakamura : quelles peines ont été requises contre les 13 proches de l'extrême droite, auteurs d’injures racistes à l’égard de la chanteuse durant les JO ?

Les mots blessent, mais la justice entend bien ne pas les laisser impunis. Ce mercredi 5 juin, treize individus proches de la mouvance identitaire étaient jugés à Paris pour avoir visé Aya Nakamura avec des injures racistes, à la suite des rumeurs sur sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Face à la gravité des faits, des peines de 4 mois de prison avec sursis à 4 mois ferme ont été requises.

La chanteuse, qui n’était pas présente à l’audience, a été au cœur d’une attaque ciblée. Pour la procureure, le but était clair : “empêcher cette chanteuse française de participer à la cérémonie” en raison de ses origines. Des propos “haineux”, une action “discriminatoire” – autant de mots lourds de sens qui traduisent bien la volonté de la justice de marquer le coup. “Il s’agissait de discriminer et injurier cette chanteuse en raison de ses origines maliennes”, a-t-elle insisté, réclamant des “sanctions fortes et sévères”. Verdict le 17 septembre prochain.

Ils étaient treize sur le banc des accusés, mais seulement trois ont daigné se présenter au procès. Parmi eux : une ex-collaboratrice de députés RN, Capucine C., 22 ans, et Stanislas T., 24 ans, porte-parole du groupuscule Les Natifs, comme rapporté par Le Parisien. Tous ont refusé de répondre aux questions du tribunal, préférant lire un communiqué pour défendre leur action. “Ce qui se joue aujourd’hui, c’est la question de la liberté d’expression”, a lancé Stanislas T., costume impeccable et discours bien rodé… ou pas !

Car derrière ces grands mots, c’est une idéologie bien sombre qui se cache. Les Natifs, issus de Génération identitaire (dissous en 2021), se revendiquent d’une pensée raciste et complotiste. Et la fameuse théorie du “grand remplacement” n’est jamais loin dans leur discours. Les mis en cause, âgés de 20 à 31 ans, sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine ou pour complicité. Un procès symbolique, qui dépasse le simple cas d’Aya Nakamura.

Retour en mars 2024. Alors que la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO fait l’objet de rumeurs persistantes, le groupuscule proche de l'extrême droite, Les Natifs, publie une photo sur X qui choque. On y voit une banderole tendue sur l’île Saint-Louis à Paris : “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”. Un message raciste qui détourne les paroles de son tube Djadja, et vise sans ambiguïté ses origines.

La publication est virale : plus de 4,5 millions de vues. Le compte des Natifs enfonce le clou, déplorant de “remplacer l’élégance française par la vulgarité” et d’ "africaniser nos chansons populaires”. SOS Racisme et la Licra alertent les autorités. Une enquête est ouverte, et Aya Nakamura elle-même porte plainte le 20 mars. Face à ce torrent de haine, l’artiste a choisi de se défendre. Mieux encore, elle se produira quelques mois plus tard lors de la cérémonie d’ouverture, reprenant à la fois ses propres hits et un grand classique de la chanson française de Charles Aznavour. Grande classe.

16 avril 2025

Usher rend hommage à Aya Nakamura lors de son concert à l’Accor Arena

Elle est décidément partout. Après avoir fait couler beaucoup d’encre à l’issue de sa prestation très commentée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Aya Nakamura a de nouveau marqué les esprits ce mardi à l’Accor Arena. Or selon Le Parisien, ce n’était pas lors de l’un de ses concerts mais pendant le show d’Usher, comme le montre cette vidéo diffusée sur X par Billboard France.

Star planétaire des années 2000, le chanteur américain de R & B s’est en effet offert une petite balade dans la fosse sur les notes de Djadja, tube emblématique de l’artiste Franco-Malienne. Une séquence inattendue qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. « On veut un feat Usher x Aya Nakamura », a aussitôt réclamé une fan. « J’ai TELLEMENT la vision, purée », s’est enthousiasmée une autre.

Ce clin d’œil était l’un des moments forts de ce concert exceptionnel. À 46 ans, Usher faisait escale à Paris dans le cadre de sa tournée européenne Past Present Future. « Une tournée qui célèbre trente ans de carrière et ouvre une nouvelle page artistique », détaille un communiqué cité par nos confrères franciliens. Comblé, le public a ainsin pu chanter à tue-tête les classiques de l’artiste comme Yeah !, Burn ou encore Confessions Part II.

Après deux dates à Paris, Usher s’envolera pour Amsterdam (Pays-Bas), Berlin puis Londres. Hormis un passage à La Seine Musicale en 2023, il ne s’était pas produit en Europe depuis le UR Tour de 2015.

28 octobre 2024

Aya Nakamura prise à partie par Alain Finkielkraut, il ne s’arrête plus

Une performance qui a fait le tour du monde… Vendredi 26 juillet 2024, depuis le pont des Arts, Aya Nakamura a enchaîné deux de ses tubes avant d’interpréter une version revisitée du titre For me formidable, de Charles Aznavour. "C’était trop bien. Je suis trop fière de moi. Je suis contente. C’est un show de plus qui a été fait", avait indiqué la chanteuse un mois plus tard dans une vidéo partagée sur TikTok.

Si Aya Nakamura a de nombreux fans, Alain Finkielkraut n’en fait pas parti. Samedi 26 octobre 2024, sur le plateau du Figaro, le philosophe et académicien a déploré : "Quant à l’image d’Aya Nakamura, elle était absolument consternante. Ce qu’elle chante d’abord, on ne le comprend pas. C’est quand même… Personne n’a jamais compris ses chansons. J’ajoute qu’elle a été condamnée pour violences conjugales".

Très remonté, le philosophe a lâché : "Et en plus, on l’a fait - c’était ça, la gloire - sortir de l’Institut (Institut de France qui abrite notamment l’Académie française). L’Institut, on est là pour défendre la langue française, et tout d’un coup, c’est Aya Nakamura qui reprend le flambeau alors que dans son rapport à la langue française est pour le moins distendu".

Pour conclure, Alain Finkielkraut a ajouté : "Mais qui sommes-nous, nous, les académiciens ? Des vieux cons. D’ailleurs, certains académiciens, hélas, ont intériorisé ce reproche. C’est un peu comme l’Éducation nationale avec Bourdieu. Donc, dès qu’il s’agit de défendre la langue, il y a toujours un académicien, ou deux, ou trois qui disent : Non, non, il faut justement respecter dans la langue le principe d’hospitalité, sinon ça va être rétrécissement".

Sur X (ex-Twitter), où la séquence a été relayée, les internautes ont été nombreux à être révoltés par ces propos. "Ce n'est pas lui, avec ses a priori qu'il justifie en se décrivant comme un vieux schnock, qui va redonner le goût de la langue française aux nouvelles générations" ; "Incroyable d’être aussi sournoisement raciste jusqu’à essayer de nous convaincre qu’il est victime d’agression via la langue française et qu’il faut sauver le soldat Finkielkraut", peut-on lire.

D’autres ont ajouté : "Vous défendez une certaine langue bourgeoise, il n'a jamais été interdit de chanter ni en patois ni avec des néologismes. La langue appartient à tout le monde !" ; mais aussi : "Il fait une obsession sur Aya. Il y a une pléiade de chanteurs qui continuent à perpétuer la langue française. Aya Nakamura est un produit système qu’on aime ou pas. Foutez lui la paix. Ou allez à Garnier".

18 septembre 2024

Aya Nakamura a droit à sa poupée Bratz, et c’est une première pour une Française

Après s’être distinguée à la Cérémonie d’ouverture des JO, Aya Nakamura s’apprête-t-elle envahir les coffres à jouets des petites filles ? En tout cas, la marque de poupées américaine Bratz vient de créer une nouvelle figurine à l’image de la chanteuse franco-malienne, rapporte Le Parisien.

La poupée, dévoilée par Bratz sur son compte Instagram, s’inspire de l’apparition d’Aya Nakamura au Met Gala de New York en mai 2024. La chanteuse s’y était présentée portant une robe Balmain incrustée de cristaux, laquelle est – plus ou moins – fidèlement reproduite par la marque de jouets, qui à ce jour n’a pas annoncé qu’elle commercialiserait cette poupée.

Le fait que la chanteuse devienne ainsi la toute première personnalité hexagonale à inspirer une poupée Bratz est un signe de plus, selon le journal, de l’importance que prend l’interprète du tube Djadja sur la scène internationale.

Sacrée artiste féminine aux dernières Victoires de la musique, Aya Nakamura était, d’après Spotify, l’artiste féminine la plus écoutée en France en 2023 ; mais aussi la seule femme dans le top 20 des albums les plus vendus dans l’Hexagone en 2024 (selon le Syndicat national de l’édition phonographique).

26 août 2024

Aya Nakamura revient sur sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Elle avait essuyé des attaques racistes dès les premières rumeurs de sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Aya Nakamura n’avait, depuis, pas réagi, ni à ses commentaires, ni à sa prestation en elle-même, avec la Garde républicaine, sur le pont des arts. C’est ce qu’elle a fait dimanche lors d’un live sur TikTok.

« Quand on m’avait proposé de faire l’événement, je ne savais même pas ce que c’était les JO, commence l’artiste. Quand je dis que je ne savais pas ce que c’était, je ne savais pas ce que ça représentait. Je voyais beaucoup d’artistes demander la place, dire "pourquoi elle" [Matt Pokora s’était ému en mai de ne pas avoir été approché]. Je ne savais pas du tout le poids qu’avait l’événement. Je ne me suis pas dit : "Wow si tu le fais, c’est une dinguerie, tout le monde entier va te voir." Je me suis dit que j’allais chanter, que ça serait un show et que je rentrerais chez moi. »

Les commentaires racistes et la polémique liée à la participation d’une artiste franco-malienne à l’événement ont tout de même pesé sur ses épaules. « Je pense qu’en tant qu’artiste femme noire, j’ai pris pour tout le monde. J’ai affaire à des discussions où les gens me disaient "ah, tu es sensible ?" Ben ouais », répond-elle, en dénonçant la « caricature de la femme noire ».

Car elle a aussi dû faire face à des commentaires sur son physique : « Je suis une renoie, je sais qu’il y a beaucoup de discrimination par rapport à nous, mais de toute ma vie, avant d’être chanteuse, je n’ai jamais eu de remarques bizarres sur mon physique. C’est que quand j’ai commencé à être connue que j’ai commencé à (en) avoir. »

Pas question pour autant de gâcher le souvenir : « On a regardé la rediff il y a quelques jours, on s’est dit : "Ah ouais banger." C’était trop bien. Je suis trop fière de moi. » Bien qu’il y ait eu un peu de « stress » avant, les trois minutes de show ont beaucoup plu à la chanteuse, qui retient aussi son travail avec la musique de la Garde républicaine. « On s’est amusés de ouf avec la Garde républicaine. On s’est vraiment amusés pendant les répétitions. Moi je suis tête en l’air, je ne me rendais pas compte de l’impact de la Garde républicaine x Aya Nakamura, c’était banger. »

Pas sûr toutefois qu’on la revoit chanter du Aznavour. « Charles Aznavour, vous blaguez, il est technique, lâche-t-elle en rigolant. La manière de poser des années 1950, ça n’a rien à avoir avec notre manière de chanter. Va chanter ça quand tu es Aya Nakamura. » Son interprétation de For me formidable et La Bohème devant l’Institut de France devrait rester, à l’image de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, unique.

06 juillet 2024

Aya Nakamura : l’heure de la garde à vue a sonné pour ses cyberharceleurs

Aya Nakamura n’en finit plus de faire l’actualité. Lauréate du prix de la meilleure artiste féminine aux dernières Victoires de la musique, elle est également jury sur Netflix pour Nouvelle École, l’émission mettant en compétition les jeunes pousses du rap. La jeune femme de 29 ans continue en même temps la promotion de son dernier album DNK. Et surtout, elle est pressentie pour être une des têtes d’affiche de la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux olympiques à Paris.

Malheureusement, la chanteuse occupe aussi les médias dans la rubrique Justice. La franco-malienne a en effet été victime d’une campagne de cyberharcèlement et d’insultes racistes. C’est pour ces faits que la police a entendu et mis en garde à vue six personnes ce mardi 2 juillet. L’enquête se poursuit actuellement tandis que la chanteuse a fait des déclarations remarquées concernant les prochaines élections législatives et les attaques racistes dont elle fait l’objet régulièrement.

Tout a commencé à la fin du mois de février quand l’hebdomadaire L’Express avait révélé avoir des informations concernant la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet prochain. Des groupes d’extrême droite avaient alors aussitôt attaqué Aya Nakamura. Le collectif identitaire Les Natifs avait par exemple diffusé sur les réseaux sociaux une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Y’a pas moyen Aya, ici, c’est Paris, pas le marché de Bamako ».

L’artiste avait alors réagi à cette attaque raciste dans une publication sur ses réseaux sociaux : « Vous pouvez être raciste, mais pas sourd… C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats etc, mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal ». Elle avait à l’occasion recu le soutien de nombreux artistes dont JoeyStarr. « Mais cette polémique, c’est quoi ? Un groupe de pieds-tendres qui hurle au scandale parce qu’une femme noire va chanter du Piaf aux Jeux olympiques ? C’est naze.”

L’association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme la Licra avait le 13 mars dernier déposé une plainte pour dénoncer les nombreuses publications racistes visant la chanteuse. L’enquête a déjà bien avancé puisque la police a placé six personnes en garde à vue ce mardi 2 juillet. « Six personnes ont été identifiées par l’OCLCH (un office central de la gendarmerie) dans le cadre de l’enquête pour provocation à la haine en ligne », a expliqué le ministère public. Ces personnes ont été relâchées le lendemain, ce qui va permettre d’exploiter le « matériel saisi en perquisition », a précisé le parquet.

Très discrète sur l’affaire et sur les multiples attaques racistes dont elle est victime, Aya Nakamura a pris la parole sur X, ce mardi 2 juillet. « Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays. » Elle a ensuite appelé ses fans à « tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner » pour le second tour dimanche des élections législatives. « Je comprends que ma position d’artiste nécessite que je prenne la parole. C’est un moment important pour nous toutes et tous », tout en rappelant que pour elle, il n’y a qu’un « seul extrême ».

07 juin 2024

Aya Nakamura et Céline Dion aux Jeux Olympiques de Paris 2024 : l’organisation prend la parole et met fin aux rumeurs


Céline Dion, Aya Nakamura, ou encore Gims ? Personne ne sait, à l’heure actuelle, qui va chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024. Toutefois, selon les rumeurs, ce serait bel et bien l’artiste québécoise et l’interprète de DjaDja qui devraient être mises en lumière le 26 juillet 2024.

Si tel est le cas, le coût estimé pour leur venue et leur performance pourrait s’estimer à 2,7 millions d’euros. C’est dans un document interne du Comité d’organisation des Jeux (Cojop), daté du 26 avril, que nous apprenions qu’Aya Nakamura pourrait chanter pour un cachet de 700.000 euros comme le relève CNEWS. Alors que Céline Dion toucherait 2 millions d’euros.

Une somme qui divise et qui choque nombre d’internautes. En effet, certains auraient préféré que l’on utilise cet argent pour les hôpitaux et pallier la pénurie de médecins urgentistes. « Ce qui me choque le plus ce n’est pas l’appel au bénévolat mais c’est de ne pas assurer l’hébergement de ces bénévoles », a par exemple fait savoir un utilisateur de X.

Avant qu’un autre ne déplore : « Ils ne prennent que des bénévoles mais trouvent le moyen de demander une rallonge de 30 millions d’euros à l’état ». Toutefois, la somme évoquée pour l’éventuelle venue d’Aya Nakamura et Céline Dion par Le Canard Enchaîné ne serait pas la bonne selon le comité d’organisation de Paris 2024.

Le comité a en effet pris la parole ce vendredi comme l’a relayé le journaliste Julien Bellver. Dans le communiqué publié, l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 assure que les artistes présents à la cérémonie d’ouverture ne devraient pas se faire rémunérer. 

« Contrairement aux informations relayées dans les médias, les artistes qui se produiront lors des cérémonies des Jeux de Paris 2024 ne percevront pas de cachet pour leur prestation », indique le comité dans un premier temps avant de préciser : « Cet engagement de leur part – à ces conditions – reflète leur envie de participer à un événement historique pour la France et pour le monde du sport ».

De plus, ils assurent que Paris 2024 prendra à sa charge « tous les frais de production technique et d’organisation des performances, comme il en est d’usage ». « Paris 2024 rappelle que le budget du comité d’organisation reste financé à 96% par des financements privés et qu’à aucun moment les contributions publiques ne viennent rémunérer les équipes artistiques », a enfin conclu le comité afin de mettre fin aux rumeurs sur les cachets de l’éventuelle venue d’Aya Nakamura et Céline Dion. 

07 mai 2024

Aya Nakamura, invitée surprise du Met Gala


Lundi soir, au milieu de nombreuses stars internationales, Aya Nakamura a pris part pour la première fois au prestigieux Gala du Met. Sa participation avait été ébruitée dès la veille, après qu’elle ait été aperçue à l’aéroport, embarquant pour un vol Paris-New York.

Non loin de Zendaya, Jennifer Lopez, Shakira, Demi Moore ou encore Kylie Jenner, la chanteuse s’est illustrée face aux photographes dans une magnifique robe décolletée et fendue signée Balmain par Olivier Rousteing. Une pièce tout en strass et perles au motif floral qui respecte parfaitement le thème du gala cette année, « Sleeping Beauties : Reawakening Fashion » (en français « Les Belles au Bois Dormant : comment réveiller la mode »).

Il n’est pas surprenant de voir Aya Nakamura porter une robe Balmain pour cet événement incontournable. Non seulement cette tenue lui permet de mettre en avant la mode française, mais elle illustre surtout son amitié avec la maison Balmain et son directeur artistique Olivier Rousteing. La Franco-malienne de 28 ans était d’ailleurs au premier rang du défilé de prêt-à-porter présenté lors de la dernière Fashion Week de Paris, le 28 février dernier.

Aya Nakamura vient ainsi de faire un pas de plus vers la renommée mondiale, elle qui s’est déjà illustrée comme étant l’artiste francophone féminine la plus écoutée sur la plateforme Spotify (entre 2020 et 2021).

30 avril 2024

Aya Nakamura est « la plus grande artiste française de sa génération » pour Clémence Botino

Une petite rumeur a enflammé les réseaux sociaux et embrase désormais le monde de la culture. Le 29 février dernier, le journal « L’Express » révélait qu’Aya Nakamura avait été vue à l’Élysée dix jours plus tôt et que cette réunion pouvait indiquer la volonté d’Emmanuel Macron de voir la chanteuse se produire lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le 26 juillet prochain, sur une chanson d’Édith Piaf.

Il n’en fallait pas plus pour que la twittosphère (ou plus précisément, la fachosphère)s'emballe et qu'un torrent de haine s’abatte sur Aya Nakamura. Les internautes lui reprochant parfois son timbre musical, mais plus souvent ses origines maliennes. Un déferlement de racisme tel qu’il a poussé le comité d’organisation des JO à apporter son « total soutien à l’artiste française la plus écoutée dans le monde ».

Depuis, Aya Nakamura a reçu le renfort de nombreux artistes, mais aussi d’Emmanuel Macron et de Rachida Dati, sans que personne ne vienne jamais confirmer ou infirmer la rumeur. Alors l’interprète de Djadja sera-t-elle sur la Seine le 26 juillet au soir ? Clémence Botino, Miss France 2020, dit mille fois « oui ».

Interrogée par M6 en marge de la cérémonie des Flammes, Clémence Botino a affirmé que « l’annonce d’Aya Nakamura pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques est dingue ». « C’est un énorme pas de la part de la France et du gouvernement français. C’est montrer à tous les artistes caribéens ou afro-français que leur voix et leur travail sont reconnus », a-t-elle assuré. « Aya, c’est la plus grande artiste française de notre génération. Elle est connue à l’international et ça fait sens qu’elle soit aujourd’hui mise sous le feu des projecteurs. C’est parfaitement cohérent et ceux qui ne l’apprécient pas n’ont rien compris. »

Questionnée sur le fait qu’Aya Nakamura représente bien la France, Clémence Botino a répondu du tac au tac par l’affirmative avant de développer sa pensée : « C’est quoi être français ? », a-t-elle lancé. « Moi, j’ai été Miss France et je suis guadeloupéenne. Alors, il y a certainement des gens qui ont dit que je ne
représentais pas la France. Mais je peux vous dire que quand j’ai porté l’écharpe Miss France, que je suis allée dans des concours internationaux avec mon écharpe de la France, à aucun moment, j’ai ressenti que je n’avais 

Clémence Botino poursuit : « Moi, je représente la France dans laquelle j’ai grandi. C’est mon identité et je suis française à ma manière. Donc Aya aussi, elle est française à sa manière. La France, c’est un pays de la diversité, il faut s’en rendre compte aujourd’hui. » Un beau message de tolérance qui mérite d’être entendu.pas ma place. »

25 avril 2024

Omar Sy trouve « désolant » la polémique entourant la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO

Alors qu’il sort un livre, intitulé Viens, on se parle (éd. Albin Michel) et écrit avec Elsa Vigoureux, Omar Sy a abordé la polémique entourant la participation – ou pas – d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Tout est parti d’un off de L’Express qui annonçait le souhait d’Emmanuel Macron de voir l’interprète de Djadja, artiste francophone qui s’exporte le mieux au monde, prendre le micro devant toutes les délégations et les millions de téléspectateurs qui ne manqueront pas, aux quatre coins du globe, de suivre cet événement.

Une volonté présidentielle qui n’a jamais été confirmée, le programme n’ayant pas encore été dévoilé par le comité d’organisation des jeux, mais qui a soulevé une vive polémique. Les détracteurs de la chanteuse se trouvent en majorité à la droite jusqu’à l’extrême de l’échiquier politique. Sans surprise, ils trouvent qu’Aya Nakamura « ne représente pas » la France, un terme utilisé aussi bien par Éric Zemmour, que Marion Maréchal ou bien encore Jordan Bardella, quand Gérard Larcher trouve que les textes de l’artiste sont « loin de la représentation de la France », visiblement offusqué d’une « ode à la levrette » dans l’un de ses titres comme il l’avait expliqué dans Télématin.

« Je fais le constat désolant qu’on en est là, en France. Qu’en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent… », répond Omar Sy, alors qu’il était interrogé sur le sujet dans Le Nouvel Obs.

Le comédien ajoute que son « optimisme est mis à rude épreuve » et qu’il préfère attendre de voir « où en sera la France aux prochaines élections » présidentielles, en 2027, donc, pour « faire un commentaire ». « Tout ce que je peux vous dire, c’est que mon optimisme est mis à rude épreuve en ce moment », réitère celui qui vit dorénavant à Los Angeles.

Justement, à propos de son lieu de résidence utilisé par beaucoup de partisans de droite et extrême pour le décrédibiliser en l’accusant d’évasion fiscale, entre autres, il y répond dans son livre.

« Ceux qui me traitent d’exilé fiscal, ce sont les mêmes gens d’extrême droite qui me qualifient d’ingrat envers la France, pays sur lequel ils crachent à longueur de journée. Ce qui n’est pas mon cas », ajoute celui qui joue et produit Lupin, série tournée en France (et en français) et grâce à laquelle l’Hexagone trône – enfin – dans le classement des contenus les plus visionnés au monde sur Netflix.

Outre avoir été sélectionné dans plusieurs cérémonies de récompenses, et avoir notamment remporté un Critics’Choice Television Award, la série initiée par Omar Sy a également relancé les ventes des livres de Maurice Leblanc, auteur des aventures du gentleman cambrioleur, en librairie.

01 avril 2024

Aya Nakamura répond à la polémique en chanson

Depuis que L'Express a annoncé qu'Emmanuel Macron aurait émis le souhait de voir Aya Nakamura chanter du Edith Piaf lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris beaucoup d'encre a coulé. La chanteuse francophone la plus écoutée au monde a depuis été la cible d'attaques racistes… Le 15 mars dernier, le parquet de Paris a ouvert une enquête après un signalement de la Licra et de SOS Racisme. "Au regard de la nature raciste de la banderole déployée par le collectif Les Natifs et des vagues de haine qui ont ciblé l’artiste, SOS Racisme saisit la justice afin qu’elle étudie si les faits d’indication à la discrimination et de cyberharcèlement à caractère raciste sont constitués et susceptibles d’entraîner des poursuites", a-t-on appris via un communiqué.

Dominique Sopo, le président de l'association, avait ajouté : "La séquence que nous venons de vivre est celle d’un racisme crasse envers une artiste ciblée du fait de sa couleur de peau". Une dizaine de jours plus tard, le 26 mars dernier, Catherine Glavas et sa sœur Christie Laume, les ayant droits d'Edith Piaf, ont été contactées par Le Parisien pour réagir à la polémique. "J’ai reçu une demande des éditions Raoul Breton pour utiliser l’Hymne à l’amour. Ils gèrent les droits de cette chanson coécrite par Édith et m’ont demandé mon accord pour l’utiliser gratuitement avec une nouvelle orchestration et une chanteuse. Sans nous donner de nom. J’ai évidemment accepté, c’est tellement magnifique d’ouvrir les JO de Paris avec Édith", a déclaré Catherine Glavas.

Et de préciser : "Cela m’émeut beaucoup. D’après ce que l’on me dit, c’est Aya Nakamura qui chantera et c’est le président qui l’a choisie. C’est certainement qu’elle a du talent. Elle a aussi beaucoup de succès dans le monde". Hier, vendredi 29 mars, la chanteuse franco-malienne a, à son tour, décidé de répondre aux critiques mais avec finesse. En effet, elle a choisi de prendre la parole en chanson via son titre Doggy. Une chanson qui avait fuité sur les réseaux sociaux il y quelques années mais qui n'était jamais sortie légalement. Un choix de diffusion qui n'a pas été fait au hasard puisque les paroles de ce morceau en disent long sur le fond de la pensée de l'artiste. On peut l'entendre chanter : "J’ai pas d’ennemis moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais j’les connais même pas". Aya Nakumara poursuivait : "Pas besoin d’me valider, j’fais la une des magazines (...) Ah, les gens comme toi finirons sous mes bras". Une manière claire de répondre à ses détracteurs.

27 mars 2024

Aya Nakamura au JO de Paris 2024 : Olivia Ruiz défend la chanteuse

C’est une information qui fait parler ! Aya Nakamura devrait performer lors de l’ouverture des JO. La nouvelle a provoqué une vague de contestation lorsqu’il a été rajouté que l’artiste était pressenti pour chanter du Édith Piaf. Le 15 mars dernier, le parquet de Paris a indiqué qu'une enquête avait été ouverte après un signalement de la Licra dénonçant des publications à caractère raciste. Le collectif identitaire Les Natifs avait notamment partagé sur les réseaux sociaux la photo d'une banderole où l’on pouvait lire "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako".

Alors que la rumeur n’a toujours pas été confirmée, les héritières de celle qui était surnommée la môme Piaf ont approuvé le choix dans les colonnes du Parisien. Catherine Glavas et Christie Laume, qui sont aussi les ayants droit de l'icône française, ont été contactées pour que l’indémodable L'Hymne à l'amour soit gracieusement repris lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris. "Les éditions Beuscher ont également été sollicitées par le comité d'organisation des JO de Paris 2024 pour éventuellement utiliser La Vie en rose", a précisé Christie Laume.

Depuis l’annonce, de nombreuses personnalités se sont exprimées sur le choix d’Aya Nakamura à la cérémonie des Jeux de Paris 2024. "Elle est jolie, elle a une jolie voix et un style. Édith aimait les filles avec de la personnalité et était très concernée par l'international. Je suis très ouverte et je pense que c'est une idée intéressante", a précisé Christie Laume. D’autres artistes sont du même avis. Ce mercredi 27 mars 2024, Olivia Ruiz a été conviée à la matinale de TF1, Bonjour. L’occasion pour la chanteuse d’expliquer avoir été choisie pour porter la flamme olympique.

Lors de son passage dans le nouveau rendez-vous de Bruce Toussaint, la demi-finaliste de la Star Academy s’est vue interrog sur le choix d’Aya Nakamura pour assurer l’ouverture des Jeux olympiques. "Je trouve cela super, c’est un excellent choix", a confié Olivia Ruiz, avant de rajouter que "elle représente tellement bien notre pays". Rappelons que même sur les réseaux sociaux, l’interprète de Djadja a reçu de nombreux messages de haine et de colère.

18 mars 2024

Polémique sur Aya Nakamura aux JO : ces stars qui ont pris sa défense

Star française reconnue sur le plan international, la chanteuse Aya Nakamura fait face à une vague de haine depuis plusieurs jours. L’artiste a été prise à partie sur la Toile par de nombreux internautes, ainsi que par certains mouvements d’extrême droite, qui contestent sa légitimité à représenter la France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de Paris, programmée le 26 juillet prochain. Cette vague de haine a été déclenchée peu après que le président Emmanuel Macron a évoqué le fait qu’il envisageait de demander à l’interprète de Djadja de reprendre une chanson d’Édith Piaf, lors de cet événement international.

De nombreuses voix, émanant de personnalités, se sont élevées, en vue de prendre la défense de l’artiste de 28 ans. Parmi celles-ci, on peut citer Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, les chanteurs Hugues Aufray, Patrick Bruel et Benjamin Biolay, qui ont dénoncé le racisme dont est victime l’interprète de Djadja, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui a repris l’un des tubes d’Aya Nakamura en guise de soutien, le journaliste Harry Roselmack, le présentateur Michel Drucker, ou encore la chanteuse Michèle Torr.

À la suite des attaques dont Aya Nakamura a été victime, le parquet de Paris a été saisi par la Licra. Une enquête a donc été ouverte et confiée au pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), a rapporté Le Monde. L’association SOS Racisme a également fait part de son intention de saisir la justice, dans le but de dénoncer les “vagues de haine raciste contre Aya Nakamura”. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques a aussi apporté son soutien à l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde, a relayé franceinfo.