En début de semaine, Drew Barrymore a tenu à mettre les points sur les « i » avec « tous les tabloïds » qui « déforment » les propos qu’elle a tenus dans un récent entretien accordé à Vulture. Oui, l’actrice a toujours entretenu des rapports difficiles avec sa mère, mais en aucun cas elle a un jour souhaité sa mort.
Après tout ce temps, Drew Barrymore a laissé entendre que son personnage emblématique de Scream pourrait finalement être en vie… L'actrice a eu l’honneur de jouer le rôle de Casey Becker, la toute première victime à l’écran de Ghostface, dans le film original de 1996. Une mort qui avait choqué le public, Drew Barrymore ayant été tuée lors de la scène d'ouverture alors qu’elle était à l’époque l'une des plus célèbres du casting.
Et alors qu'elle s'exaltait du succès au box-office de Scream VI lors de son talk-show ce mercredi 12 avril, Barrymore a été interrogée selon Entertainment Weekly par son ami Ross Matthews sur un éventuel retour dans la franchise horrifique : "Je t’ai demandé s’il y avait la possibilité que ton personnage ait survécu. Les médecins peuvent accomplir de réels miracles aujourd’hui ! Et tu m’as dit qu'il y avait peut-être une chance qu'elle soit vivante. Est-ce que ça te donne envie de la faire revenir pour Scream VII ?" Et la réponse de Barrymore est des plus surprenantes, car comment expliquer l'hypothèse que Casey n'ait pas succombé au fait d'être poignardée dans le cœur et éventrée par Ghostface ? Selon elle, ces blessures ne sont pas irréversibles :
"C’est marrant. Je n'y avais jamais pensé de cette façon, mais je suis presque sûre qu'une césarienne est comparable à ce qui lui est arrivé. Genre, littéralement. Et moi je suis là ! Je vais bien ! Donc peut être que Casey Becker va s’en sortir. Avec une bonne écriture, tout peut arriver."
Et ce n’est pas la première fois que l’actrice y réfléchit, puisque Drew Barrymore avait de nouveau arboré en 2020 le carré blond de Casey pour un court métrage intitulé Et si Casey Becker de Scream avait survécu ?, dans lequel elle ignorait les appels de Ghostface. Qui sait, peut-être que Barrymore fera un jour son grand retour dans Scream, d’autant plus qu’elle a fait l'éloge du succès continu de la saga, la qualifiant "d’amusante et cool", "ravie que la franchise soit toujours aussi viable et populaire".
Pour Drew Barrymore, la chirurgie esthétique, c’est niet. Eh oui, l’actrice de 47 ans n’a jamais souscrit à cette idée, ou plutôt ce diktat, qui impose aux femmes de tout faire pour rester jeune.
« Je n’ai jamais rien fait à mon visage. Je ne veux pas m’opposer à la nature. J’élève deux filles, et nous avons été élevées dans une industrie où il était désirable de boire à la fontaine de jouvence jusqu’à plus soif, et je n’ai jamais adhéré à ça », a déclaré la star de Charlie’s Angels sur le plateau de son talk-show dans lequel elle accueillait Jamie Lee Curtis qui, comme on pourra s’en douter, est plus que d’accord avec sa comparse.
Une pétition de principe qui va de pair avec une résistance de l’actrice face à cette injonction sociale qui veut que le bonheur ne soit accessible qu’à raison d’une vie amoureuse épanouie.
Or, Drew Barrymore n’a pas eu la moindre relation intime depuis… 2016, année de sa séparation de Will Kopelman !
« Depuis que j’ai commencé une vie de mère célibataire, je n’ai pas réussi à avoir de relations intimes. Je suis dans un moment de ma vie totalement différent, et peut-être aurai-je une relation dans un futur proche, mais ce n’est pas ma priorité », a récemment expliqué Drew Barrymore dans un article publié sur son blog.
« Je ne suis pas quelqu’un qui a besoin de sexe, de sortir et de rencontrer des gens pour ça. Avoir une relation avec un homme ne m’a pas occupé l’esprit depuis bien longtemps. »
Il y a quelque temps, Lucy Liu s’est épanchée dans un podcast sur une dispute qu’elle a eu avec Bill Murray lors du tournage de Charlie’s Angels. D’après l’actrice, l’acteur l’a littéralement insultée en arrivant sur le plateau au motif qu’elle avait exigé la réécriture d’une scène. Une version que corrobore à 100% Drew Barrymore qui faisait également partie du casting du film de 2000.
« Ce qu’il s’est vraiment passé, c’est que Bill était juste dans un… Vous savez, les comiques peuvent être un peu sombres parfois… Et il est arrivé de mauvaise humeur. Ce que vous devez savoir, c’est à quel point Lucy s’est défendue, et c’est la grande histoire qui est sortie d’une circonstance malheureuse. Elle a littéralement dit : “Je n’accepte pas ce genre de comportement de votre part.” Nous l’avons toutes soutenue » , a-t-elle raconté dans son Drew Barrymore Show.
Drew Barrymore en a ensuite remis une couche sur Bill Murray qui, vraisemblablement, s’était levé du mauvais pied. Ce jour-là, les anges se sont rebellés contre Charlie et elles ont bien fait !
« Je la respectais à l’époque, je la respecte maintenant », a-t-elle continué à propos de Lucy Liu. « Je suis fière de nous en tant qu’équipe, et du fait que nous n’avons pas choisi de marcher sur des œufs. Nous avons géré ça tout de suite, nous étions fortes. Nous avons été de l’avant et il était hors de question de faire autre chose que d’avancer », a-t-elle précisé.
Pour la rentrée de son talk-show, Drew Barrymore a opté pour une séquence émotion. Elle est retournée dans l'institut psychiatrique où elle avait été placée à 13 ans. L’actrice a en effet connu une adolescence particulièrement difficile, développant très jeune une addiction à l’alcool et aux drogues.
« J’étais vraiment une enfant rebelle et j’étais tellement hors de contrôle que plus personne ne savait quoi faire avec moi », a-t-elle expliqué, avant de prendre la route du Van Nuys Psychiatric Hospital de Los Angeles où elle est restée internée durant 18 mois.
« Ils m’ont emmenée là au milieu de la nuit et ils m’ont fait passer ces deux portes. Et quand vous passez ces deux portes, vous ne pouvez pas repartir. Et j’ai été ici pendant un an et demi », s’est souvenue Drew Barrymore.
Il y a quelques mois, l’actrice s’était déjà confiée sur cet épisode marquant et la façon dont il lui avait offert un nouveau départ malgré l’extrême violence de l’internement. « Je me suis demandé, "Pourquoi est-ce que ça arrive ?" Et j’ai pensé, "Peut-être que tu as besoin de la plus folle des formes de structure parce que tout était si accessible, disponible et tordu dans ton monde, et que, peut-être, ça va te donner de quoi démarrer le reste de ta vie" », avait-elle raconté lors d’un passage dans le Howard Stern Show.
Drew Barrymore regrette d’avoir travaillé avec Woody Allen. C’est en tout cas la conclusion à laquelle elle est arrivée après avoir discuté avec Dylan Farrow sur le plateau de son émission, le Drew Barrymore Show. Ensemble, elles ont abordé Allen vs Farrow, le documentaire de HBO consacré aux accusations de pédocriminalité dont a fait l’objet le cinéaste.
Désormais, Drew Barrymore aurait préféré ne pas avoir joué dans Tout le Monde dit I Love You en 1996. « Il n’y avait pas de meilleure chose à faire pour une carrière que de travailler avec Woody Allen. J’ai foncé tête baissée », a-t-elle admis. Et à ce titre, Drew Barrymore estime avoir été manipulée.
« J’ai eu des enfants et ça m’a changée parce que je me suis rendu compte que je faisais partie des personnes qui ont été manipulées pour ne pas avoir considéré ce récit au-delà de ce qu’on m’avait dit. Je vois ce qu’il se passe dans l’industrie maintenant et c’est parce que vous avez fait ce choix courageux. Alors merci pour ça », a poursuivi Drew Barrymore.
Des propos qui ont profondément touché Dylan Farrow. « C’est juste tellement significatif parce que c’est facile pour moi de dire, “Bien sûr que tu ne devrais pas travailler avec lui, c’est un con, c’est un monstre”, mais je trouve que c’est incroyablement courageux et incroyablement généreux que tu me dises que mon histoire et ce que j’ai traversé étaient assez importants pour toi pour faire évoluer ton point de vue », a conclu Dylan Farrow, les larmes aux yeux.
A 13 ans, Drew Barrymore était tout bonnement « incontrôlable ». « J’allais en boîte, pas à l’école, je volais la voiture de ma mère », s’est souvenue l’actrice lors d’une apparition dans le Howard Stern Show. Un comportement qui a valu à la star d’être internée par sa mère en hôpital psychiatrique durant 18 mois.
Enfant star issue d’une dynastie hollywoodienne, on pourrait croire que Drew Barrymore a profité d’un séjour dans une clinique luxueuse. Mais son passage à l’hôpital psychiatrique Van Nuys n’a vraiment pas été une partie de plaisir. « On ne faisait pas de bêtises là-bas, et si on en faisait, on était jeté dans une cellule capitonnée ou attaché », s’est-elle souvenue avant de revenir sur ces mois qui l’ont changée en profondeur.
Durant les six premiers mois de son séjour, Drew Barrymore ne ressentait rien d’autre que de la colère. « Je n’arrivais pas à y voir clair », s’est-elle remémoré. Puis, petit à petit, l’actrice est parvenue à s’interroger sur sa situation jusqu’à voir dans cette expérience extrême l’occasion d’un nouveau départ.
« Je me suis demandé, "Pourquoi est-ce que ça arrive ?" Et j’ai pensé, "Peut-être que tu as besoin de la plus folle des formes de structure parce que tout était si accessible, disponible et tordu dans ton monde, et que, peut-être, ça va te donner de quoi démarrer le reste de ta vie". » Bien évidemment, Drew Barrymore a eu besoin de temps pour se reconstruire et surtout pardonner à sa mère, ce à quoi elle est finalement parvenue.