Tout le monde le sait : il faut être très vigilant avec ce que l’on poste sur les réseaux sociaux. Usurpation d’identité et vols de données arrivent très régulièrement sur ces plateformes. Et les célébrités ne sont pas protégées ! Amandine Pellissard en a déjà fait les frais, tout comme Faustine Bollaert, Slimane ou encore Amandine Petit pour ne citer qu’eux. Ce jeudi 14 octobre sur France 2, les journalistes de l’émission Complément d’enquête diffusaient un reportage sur les arnaques sur Internet. Ils se sont notamment intéressés aux arnaques concernant l’utilisation des images et vidéos à caractère sexuel.
Présente sur le plateau, Enora Malagré a découvert avec stupeur que son visage a été utilisé sur de faux films pornographiques. “On voit que c’est votre visage qui a été découpé et rajouté sur le corps d’une actrice porno. On vous voit en hôtesse de l’air. Ça devient beaucoup plus trash ensuite”, a expliqué Tristan Waleckx à son invitée. Captures de ces “deep fake” à l’appui, le nouveau présentateur de Complément d’enquête a précisé que ces vidéos ont atteint “des dizaines de milliers de vues sur Internet”. Profondément choquée, l’ancienne chroniqueuse de Touche pas à mon poste a précisé qu’elle ignorait totalement l’existence de ces faux films. “J’ai l’impression d’avoir subi une agression sexuelle”, a-t-elle déclaré, abasourdie.
Enora Malagré a confirmé qu’elle savait que des images d’elle “un peu trafiquées” circulaient sur la Toile. “J’ai l’habitude d’être cyberharcelée, a-t-elle affirmé. J’ai l’habitude d’avoir une image parfois trafiquée, torsadée”. En revanche, elle ne s’attendait pas à une révélation d’une telle ampleur. “Mais ça, je l’ai découvert, avec le choc que cela provoque. Mon visage est sur un corps. Ce corps a un rapport sexuel avec quelqu’un. Ça, je ne le consens pas”, a-t-elle expliqué, expliquant ressentir une “profonde atteinte à [sa] dignité”.
Si elle ne sait pas encore si elle a l’intention de porter plainte, Enora Malagré ne souhaite pas passer ce sujet sous silence pour autant et a l’intention de l’évoquer avec son psychologue. “J’ai la sensation, qu’à un moment, j’envisage que ça peut être mon corps. Même moi, j’oublie assez rapidement que ce n’est pas mon corps. J’assimile ce corps comme le mien. Donc, j’assimile cette image de moi en train d’avoir un rapport sexuel avec quelqu’un que je ne connais pas, qui n’est pas consenti. Donc, pour moi, c’est une agression”, a-t-elle répété. Un témoignage poignant.