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05 décembre 2024

Johnny Hallyday : le film de Jalil Lespert est annulé

Après les deux biopics consacrés à Yves Saint Laurent (l’un réalisé par Bertrand Bonello, l’autre par Jalil Lespert), deux films sur Johnny Hallyday étaient en projet. Le premier, dirigé par Jalil Lespert, devait voir Matthias Schoenaerts incarner le célèbre chanteur, tandis que le second, initié par Laeticia Hallyday, était confié à Cédric Jimenez avec Raphaël Quenard dans le rôle principal. Cependant, le biopic de Jalil Lespert, centré sur la rencontre et l’histoire d’amour entre Johnny et Laeticia, ne verra finalement pas le jour.

Dans un entretien accordé à Paris Match, Laura Smet, la fille du rockeur, a confirmé l’abandon de ce projet : "Il n'y en a plus qu'un, le film de Jalil Lespert ne se fera pas. Il ne reste que celui de Cédric Jimenez avec Raphaël Quenard, qui m’a contactée pour en discuter." Les raisons de l’annulation du film de Jalil Lespert restent, à ce jour, inconnues.

La "guerre des biopics" n’aura donc pas lieu. Pour rappel, le film de Jalil Lespert, intitulé Phénix, avait été annoncé en mai dernier lors du Festival de Cannes. Ce projet devait s’intéresser à une période précise de la vie de Johnny Hallyday : sa rencontre avec Laeticia au milieu des années 1990.

"C’est, avant tout, une très belle histoire d’amour ", avait alors confié Xavier Albert, directeur général d’Universal International Pictures France, au Film Français.

Un mois plus tard, Laeticia Hallyday révélait travailler avec le producteur Hugo Sélignac sur un autre biopic consacré à son époux. Ce dernier se concentrera sur la période de 2008, marquée par l’adoption de leur fille Joy, évoquera leur vie de famille à Los Angeles et intègrera des flashbacks retraçant la jeunesse de Johnny.

Mis en scène par Cédric Jimenez et porté par Raphaël Quenard, qui interprétera lui-même les chansons du Taulier, Johnny sortira dans nos salles le 8 décembre 2027, pour les 10 ans de la mort de Johnny Hallyday.

25 août 2021

Bande-annonce de La Terre des hommes avec Jalil lespert, Diane Rouxel et Finnegan Oldfield


La Terre des hommes est un film dont on ressort le souffle coupé, par sa justesse et sa façon de mettre en lumière une relation ambiguë mais surtout abusive. Sur fond d’exploitation agricole (milieu dépeint avec minutie et justesse), une jeune femme (Diane Rouxel) va être confrontée à un abus de pouvoir (de la part du personnage de Jalil Lespert) et se retrouver dans une relation non consentie, alors qu’elle est sur le point de se marier avec un autre homme (Finnegan Oldfield).

Ce second long métrage de Naël Marandin traite sans détour de la question du consentement, et les conséquences d’une relation abusive non consentie. Un film qui trouve un écho particulier à l’ère de Me Too. nous avons rencontré l'équipe du film, qui nous a précisément parlé des difficultés de mener à bien un projet comme celui-là, à une période alors pré-#MeToo.

"Nous sommes entrés en financement du film, avec mon producteur, avant l'affaire Weinstein", se souvient le réalisateur et scénariste Nael Marandin à notre micro. "Ce qui était très étonnant, c'était les réactions au projet. Les gens ne saisissaient pas la problématique du film, cette relation trouble." Et d'ajouter: "Je sortais de ces rendez vous en me disant que c'est la preuve qu'il fallait faire le film... Les actualités de ces dernières années ont complètement changé le regard sur le film."

Jalil Lespert confie avoir lui-même hésité, eu des réticences au départ, avant de changer complètement d'avis.  "J'ai eu très peur et c'est très bizarre parce que je m'en suis souvenu en découvrant le film ici (au Festival du film francophone d'Angoulême, Ndlr.) En y repensant ce matin, je me suis dit : "Mais en fait, c'est vrai qu'au début, j'ai fui".

"C'est étonnant de se dire que jouer un gros méchant, on trouve ça hyper facile et même jouissif en général... Par contre, dès que ça touche à l'intime, à la sexualité, ça me dérange énormément. Je ne pense pas avoir trop froid aux yeux justement comme acteur. Mais j'ai eu des réticences en me disant : "comment je vais avoir, moi, de l'empathie pour lui." Ensuite, justement, moi, je l'ai abordé en me disant : "le sujet est plus fort que ton envie ou pas d'acteur".

"Il faut porter ce sujet. J'ai quelqu'un de très proche de ma famille dont la parole s'est libérée entre guillemets grâce à ce mouvement Me Too. Donc, je ne me suis pas plus posé de questions après ça sur mon envie de participer au projet."

"Puis, avec Naël Marandin, toutes nos discussions tournaient beaucoup autour de la notion de déni et sur le fait que cet homme, comme beaucoup d'hommes de pouvoir, à un moment donné de leur vie, ne pensent pas qu'ils ont du pouvoir quand ils séduisent. On ne se dit pas qu'on a une emprise sur l'autre parce qu'on a du pouvoir sur l'autre. Encore plus peut être pour cet homme. Il se sert de ce pouvoir pour séduire, comme on se servirait d'une belle bagnole ou je ne sais quoi."

"Son aveuglement et son déni m'intéressaient plus que sa violence. Parce qu'en fait, c'est ça qui fait que le personnage continue, qu'il se regarde dans une glace, qu'il se lève le matin...", complète Nael Marandin. "C'est aussi son métier d'emmener les gens dans son sens. Il fait un peu l'amalgame entre tout ça. Obtenir le consentement des gens, c'est son métier. Sylvain ne se considère pas comme un bourreau. Constance ne considère pas comme une victime pendant la majeure partie du film."  Diane Rouxel confie : "C'est ce que je trouve intéressant dans le personnage, c'est qu'elle n'a pas juste le statut de victime dans le film. C'est une battante."

Pour qualifier la relation ambigüe qui se joue entre leurs deux personnages, Diane Rouxel parle d'"abus de pouvoir", de "rapport de force". "Pour Constance, Sylvain est quelqu'un qu'elle admire, qui est charismatique, beau, plutôt sympathique, que tout le monde aime bien, et c'est le seul qui peut l'aider à faire aboutir son projet et à réaliser ses rêves, qui peut l'aider et c'est ce qu'il lui fait croire. C'est très compliqué pour elle. Quand il abuse d'elle, je crois qu'elle ne sait pas bien." 

Elle poursuit : "Les spectateurs, eux, comprennent très bien. Mais pour Constance, c'est plus compliqué, elle met du temps pour mettre les mots sur ce qu'il s'est passé. Au début, elle se dit que si elle ne le dit à personne, la vie pourra continuer comme si de rien n'était. Mais elle se rend compte que c'est impossible."

"Je ne souhaite pas théoriser. Mais je vais plutôt partir de là où m'est venue l'idée du film. Le projet est venu du constat, à un moment, du nombre de femmes autour de moi, qui me racontaient comment elles se sont retrouvées dans une situation où il y a eu -et je vais utiliser ce terme là génériquement pour le moment, à dessein- mais un rapport sexuel non désiré, au sein du couple, pas au sein du couple...", détaille Naël Marandin sur ce qui a motivé ce film.

"Je me suis rendu compte à quel point c'était généralisé, et qu'à chaque fois, c'était une forme d'autorité, une forme de prestige, une forme de domination, due au fait que c'était quelqu'un de la famille, un prof, un entraîneur, un supérieur hiérarchique, quelqu'un pour qui on a une admiration, un copain du grand frère..."

"Il n'y a pas besoin de menaces ou de contraintes pour être dans une forme de domination, qui devient une domination physique et sexuelle. C'était ça qui m'intéressait dans le film. Je voulais inscrire les violences sexuelles dans la domination des corps, dans le champ plus large des champs de la domination."

La Terre des hommes est à l'affiche ce mercredi.

05 novembre 2020

Biopic Johnny Hallyday : Olivier Marchal quitte le projet, son remplaçant déjà trouvé !

Annoncé il y a quelques mois à la tête du projet, Olivier Marchal ne réalisera finalement pas le biopic consacré à Johnny Hallyday. Alors qu’il dévoile cette semaine son film Netflix Bronx, le cinéaste a expliqué au Parisien avoir renoncé au long métrage, car il ne souhaite "pas rentrer dans des histoires de famille". Une allusion certainement au litige qui oppose les enfants et l’ex-épouse du rockeur sur ses droits de succession.

Qu’à cela ne tienne puisqu’un nouveau réalisateur a d’ores et déjà trouvé : Paris Match révèle en effet que c’est désormais Jalil Lespert, nouveau compagnon de Laetitia Hallyday, qui signera la mise en scène de ce film biographique forcément très attendu. En phase d’écriture, le film n’a pas encore débuté son casting, et l’interprète de Johnny n’est donc à ce jour pas encore connu. 

Actuellement en tournage de Tralala, le nouveau film des frères Larrieu, mais également d’un documentaire consacré à Dominique Strauss-Kahn, Jalil Lespert est décidément un homme très occupé !

04 novembre 2020

Jalil Lespert poste un discret message engagé sur son compte Instagram

Une photo vaut parfois mieux que des mots. Sur son compte Instagram ce mardi 3 novembre, Jalil Lespert a partagé un rare message engagé. L'acteur, nouveau compagnon de Laeticia Hallyday, a pris la parole quelques heures avant que les Américains se rendent aux urnes pour élire leur nouveau président. Sans légende ni commentaire, il a partagé un montage de circonstances de la pochette de l'album Long. Live. ASAP du rappeur Asap Rocky. Sur cette image en noir et blanc, on aperçoit le visage du rappeur, ex-compagnon de Kendall Jenner, enroulé dans un drapeau américain. Pour l'occasion, le titre du disque a été changé. "Vote asap. Long live democracy" (votez le plus vite possible, longue vie à la démocratie, en français), peut-on lire.

Une prise de parole engagée pour un homme d'ordinaire discret. Mais si Jalil Lespert préfère l'ombre à la lumière, il va devoir s'habituer à être devant les projecteurs. Car depuis quelques jours, le comédien est en couple avec Laeticia Hallyday. Séparée de Pascal Balland, comme vous le révélait Closer, la veuve de l'idole des jeunes est tombée sous le charme de Jalil Lespert au mois d'octobre dernier. Il y a quelques jours, les deux amoureux se sont offert un après-midi spécial puisqu'ils ont opté pour une séance chez le tatoueur. L'ex-compagnon de Sonia Rolland a partagé une vidéo depuis le salon de tatouage de l'artiste Jay Lester, dans le quartier branché et bohème de Trastevere de la province de Rome, tout comme sa belle, qui a opté pour un nouveau tatouage sur son avant-bras.

Pour le moment discrets sur leur relation, Jalil Lespert et Laeticia Hallyday l'ont pourtant officialisée. Dans une publication sur Instagram, l'acteur a partagé une vidéo de deux allumettes qui se consument ensemble. "L'amour au premier regard", a rapidement commenté la veuve de Johnny Hallyday, obligeant son nouveau compagnon à prendre une décision radicale pour la protéger. Quelques jours avant le début de cette idylle, elle s'était confiée sur la difficulté de retrouver l'amour après la mort de Johnny. "J'arrive à aimer différemment, mais Johnny est toujours là..., expliquait-elle sur l'antenne de TF1. C'est courageux pour l'homme, pour un homme dans ma vie aujourd'hui. La place de Johnny est encore bien présente. C'est pas facile, on est souvent un couple à trois."

07 octobre 2020

L'Enfant rêvé : C'est quoi ce film avec Jalil Lespert, Louise Bourgoin et Mélanie Doutey ?

Depuis l’enfance, François (Jalil Lespert) a consacré sa vie au bois. Celui des arbres des forêts du Jura, qu’il connait mieux que personne. Il dirige la scierie familiale avec sa femme Noémie (Mélanie Doutey), et tous deux rêvent d’avoir un enfant sans y parvenir. C’est alors que François rencontre Patricia (Louise Bourgoin), qui vient de s’installer dans la région. Commence une liaison passionnelle. Très vite, Patricia tombe enceinte. François vacille...

Voici le point de départ de L'Enfant rêvé, 4ème long métrage du discret et talentueux Raphael Jacoulot, remarqué notamment avec Coup de chaud en 2015. Derrière une intrigue qui semble assez "classique" sur le papier, le cinéaste nous happe en y injectant beaucoup de tragédie et la juste dose de thriller, pour nous tenir en haleine, de bout en bout. Avec ce suspense implacable, on pourrait penser qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman, mais il n'en est rien. Il s'agit bien d'un scénario original, qui va plus loin qu'un drame conjugal. Le cinéaste inidque qu'il est "très attaché à une écriture et construction précise", "ce qui peut paraitre classique". Et d'ajoute rqu'il a beaucoup pensé à un cinéaste comme François Truffaut pendant l'écriture, "qui a lui-même choisi un cinéma très écrit, marqué par l'importance du récit".

L'Enfant rêvé raconte l'histoire d'un glissement, d'une longue déroute, quand la trajectoire toute tracée ou presque dérape. "La dimension tragique parcourt tous mes films et j'aime le lyrisme qu'elle permet dans le récit, explique le réalisateur et scénariste. (...) J'avais envie de travailler un maelström de sentiments, presque mélodramatiques parfois, d'être au plus près des émotions des personnages et de les transmettre avec force". 

L'enfant, comme le titre du film l'indique, est aussi au coeur du film : l'enfant que ce couple rêve d'avoir, mais aussi celui sur lequel on projette. On y suit aussi le parcours du combattant pour avoir un enfant, entre parcours de PMA (procréation médicalement assistée) et projet d'adoption. "(Le personnage de) François est obligé de poser des mots sur son désir d'enfant ce que dans la vie, on fait rarement. Il est obligé de s'interroger sur son origine, son père, ce qu'il veut transmettre, ce qu'est une famille. Des questions que je me posais moi", comlète Raphaël Jacoulot. On relèvera aussi l'authencité et le réalisme de certaines scènes, Louise Bourgoin ayant accepté de tourner le film alors qu'elle était elle-même réellement enceinte. "Les frontières entre la réalité et la fiction étaient poreuses, je lui suis reconnaissant d'avoir interprété ce rôle", souligne Raphaël Jacoulot. 

Le cadre du film apporte une tension particulière, et en même temps un charme, en jouant beaucoup sur la place de la forêt, des espaces verts et en situant de nombreuses scènes dans la scierie. Le cinéaste avait "envie de filmer ce lieux dangereux, menaçant, fascinant". D'aucuns penseront à la série culte Twin Peaks avec cette scierie où l'on sent le drame possible à tout moment, entourée de grands arbres qui vont assombrir l'intrigue petit à petit.