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29 avril 2024

La condamnation pour pédopornographie du chanteur R. Kelly confirmée

La cour fédérale de Chicago a rejeté tous les arguments de la défense de R. Kelly. Déjà condamné à trente ans de prison pour crimes sexuels, le chanteur R & B américain a vu sa peine de vingt années de prison pour pédopornographie être confirmée en appel. Agé de 57 ans, Robert Sylvester Kelly de son vrai nom espérait échapper aux poursuites en raison du dépassement du délai de prescription.

L’artiste, mondialement connu pour son tube I Believe I Can Fly et ses 75 millions de disques vendus, avait longtemps régné sur le R & B malgré des soupçons d’agressions sexuelles. Il avait été reconnu coupable en septembre 2021 d’avoir piloté pendant des années un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes, dont des adolescentes, et condamné en juin 2022 à trente ans de prison par un tribunal fédéral à New York, peine qu’il purge actuellement.

En février 2023, il avait également été condamné à vingt ans de prison pour production de pédopornographie et détournement de mineur. Le juge avait ordonné qu’il n’exécute qu’un an de prison supplémentaire quand il aurait purgé sa première condamnation.

« Des années durant, Robert Sylvester Kelly a commis des violences sexuelles sur des jeunes filles mineures », selon le jugement prononcé vendredi. « En utilisant un schéma complexe pour faire taire les victimes, il a longtemps esquivé les conséquences » mais « ces crimes l’ont enfin rattrapé ». Des extraits de vidéos montrant des violences sexuelles commises par R. Kelly sur des jeunes filles, dont l’une n’avait que 14 ans, avaient été diffusés pendant le procès.

L’avocate du chanteur, Jennifer Bonjean, a déclaré qu’il ferait appel devant la Cour suprême. « Nous sommes déçus du jugement mais notre combat est loin d’être terminé », a-t-elle assuré dans un communiqué selon des médias américains.

Pendant des décennies, le succès de R. Kelly avait été terni par des soupçons de violences sexuelles, objets de rumeurs persistantes. Il était longtemps parvenu à les faire taire avec des accords financiers prévoyant des clauses de confidentialité.

24 février 2023

R. Kelly condamné à vingt ans de prison pour production d’images pédopornographiques

R. Kelly ne sortira pas de prison avant ses 80 ans (au moins). La star déchue du R & B a en effet été condamnée à une peine de vingt ans de réclusion pour production d’images pédopornographiques.

Le juge a décrété que dix-neuf années devront être purgées simultanément à sa condamnation à New York à trente ans d’incarcération pour racket et trafic sexuel. Cela porte ainsi à 31 le nombre d’années qu’il passera derrière les barreaux.

Les procureurs avaient demandé une peine de vingt-cinq ans de prison, à purger consécutivement à sa première peine, tandis que ses avocats demandaient une peine de dix ans à effectuer simultanément.

Pour les procureurs, les crimes de R. Kelly étaient pires, car filmés, certaines des vidéos devenant disponibles en ligne. « Parce que R. Kelly est qui il est, ses images pédopornographiques ont pu être plus largement visionnées. Les effets de sa conduite sont incalculables, énormes et irréversibles », affirmaient-ils dans un mémo cité par la BBC.

La victime du musicien, connue sous le pseudonyme de « Jane Doe » pour préserver son anonymat, a affirmé qu’il avait abusé d’elle des centaines de fois avant ses 18 ans. Des vidéos ont été montrées aux jurés pendant le procès.

03 juillet 2022

Condamné pour crimes sexuels, R. Kelly porte plainte contre la prison où il est détenu

Condamnée mercredi à 30 ans de prison pour crimes sexuels, la star déchue du R&B R. Kelly a porté plainte contre le centre de détention métropolitain de Brooklyn, où il est actuellement incarcéré.

Placé, en raison de sa notoriété, dans un secteur spécial où la surveillance est accrue, notamment pour éviter tout risque de suicide, l'ex-artiste affirme être soumis à "une punition cruelle et inhabituelle" au sein de l'établissement pénitencier.

Dans sa plainte l'interprète de I Believe I Can Fly, estime que ses droits au 8e amendement ont été violés parce qu'il "n'est pas suicidaire et a expressément dit aux responsables du MDC qu'il n'était pas suicidaire et n'avait aucune pensée de nuire lui-même ou les autres", rapporte le média américain TMZ, qui s'est procuré le dépôt de plainte.

D'après ses dires, R. Kelly aurait été placé dans une cellule individuelle sans barrières de lit, sans douche, sans rasoir, sans papier toilette, obligé de manger ses repas avec ses mains. Il a donc intenté une action en justice afin d'obtenir des dommages et intérêts pour "détresse émotionnelle, humiliation, douleur et souffrance".

Le 29 juin dernier, R. Kelly, reconnu coupable en septembre 2021 à New York d'avoir dirigé pendant des années un "système" d'exploitation sexuelle de jeunes, dont des adolescentes, a été condamné mercredi à 30 ans de prison.

Cette lourde peine contre le chanteur de 55 ans a été prononcée par le tribunal fédéral de Brooklyn, là où son procès il y a neuf mois avait levé le voile sur la question des crimes sexuels au sein de la communauté noire aux États-Unis.

Durant les six semaines de procès en août et septembre derniers, le chanteur déchu avait été dépeint par l'accusation en "criminel, prédateur". Neuf femmes et deux hommes l'avaient accusé d'avoir abusé d'eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d'emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.

L'homme, qui a raconté avoir été violé quand il avait huit ans, a été reconnu coupable fin septembre 2021 de tous les chefs d'inculpation: extorsion, exploitation sexuelle de mineurs, enlèvement, trafic, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018. R. Kelly a toujours nié les faits.

30 juin 2022

Le chanteur R. Kelly condamné à trente ans de prison pour des crimes sexuels

La star américaine déchue du R&B, R. Kelly, reconnue coupable en septembre 2021 à New York d’avoir dirigé pendant des années un « système » d’exploitation sexuelle de jeunes, dont des adolescentes, a été condamnée mercredi à trente ans de prison.

Cette lourde peine contre le chanteur de 55 ans a été prononcée par le tribunal fédéral de Brooklyn, là où son procès il y a neuf mois avait levé le voile sur la question des crimes sexuels au sein de la communauté noire aux Etats-Unis.

D’après des journalistes présents à l’audience, le chanteur mondialement connu pour son tube I Believe I Can Fly n’a pas dit un mot à l’énoncé du verdict.

Dans leur dernier réquisitoire, les procureurs fédéraux réclamaient au moins vingt-cinq années de réclusion criminelle en raison du « danger » que représenterait R. Kelly, de son vrai nom Robert Kelly, pour ses victimes et pour l’opinion publique. Le parquet américain a estimé qu’il était « un impudent, un manipulateur, dans le contrôle et la coercition, ne montrant aucun signe de remords ou de respect de la loi ».

Durant les six semaines de procès en août et septembre derniers, le chanteur déchu avait été dépeint par l’accusation en « criminel, prédateur ». Neuf femmes et deux hommes l’avaient accusé d’avoir abusé d’eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d’emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.

L’homme, qui a raconté avoir été violé quand il avait huit ans, a été reconnu coupable fin septembre 2021 de tous les chefs d’inculpation : extorsion, exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, trafic, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018.

Tout au long de son procès, l’ex-étoile afro-américaine du R&B était restée mutique, et n’avait pas manifesté d’émotion particulière à l’énoncé de sa culpabilité, se contentant de baisser la tête et de fermer les yeux. Déjà en détention et dans l’attente d’un autre procès fédéral à Chicago en août, R. Kelly espérait via ses avocats une peine maximale à New York de dix-sept ans de réclusion.

Ce procès a été considéré comme une étape majeure du mouvement #MeToo : c’était la première fois que la majorité des plaignantes étaient des femmes noires et qu’elles accusaient un artiste noir.

06 avril 2022

R. Kelly connaîtra sa sentence à New York avant l’ouverture de son procès à Chicago

R. Kelly aurait bien aimé que le jury du procès de Chicago, qui démarre le 1er août, n’entende pas l’énoncé des sentences qui l’attendent à New York, mais c’est raté. L’avocat du chanteur avait plaidé que les déclarations qui seront faites durant cette audience « pourront être utilisées contre lui », mais la juge Ann M. Donnelly a mis en avant le bien-être des plaignantes.

L’interprète de I Believe I Can Fly a été  reconnu coupable de neuf chefs d’inculpation par le tribunal fédéral de Brooklyn en septembre dernier. D’après son avocat, l’artiste serait finalement enclin à faire certaines déclarations qui pourraient atténuer sa peine. Il était accusé d’avoir  mis en place un système pour recruter des femmes, notamment mineures, afin d’abuser d’elles sexuellement.

Les éventuelles déclarations de R. Kelly pourraient se retourner contre lui dans son procès à Chicago où il sera jugé pour détention d’images pédopornographiques et obstruction. Pour la juge new-yorkaise, les victimes ont déjà « attendu des années avant de voir l’accusé tenu pour responsable et condamné pour ses crimes », ainsi que le rapporte  Billboard.

Une audience était prévue le 4 mai, soit déjà neuf mois après le verdict. Hors de question pour la juge de repousser de quatre mois supplémentaires. Elle a tout de même accepté de donner un peu de répit à l’artiste déchu pour savoir s’il sera condamné à de la prison à vie (ce qu’il risque à New York), mais pas trop. R. Kelly connaîtra finalement sa sentence le 16 juin.

Cette audience ne devrait pas marquer la fin du volet judiciaire à New York, puisque le chanteur a demandé à la justice d’annuler sa condamnation ou de le rejuger. Pourquoi ? Il estime avoir été très mal défendu lors de son procès par sa précédente équipe juridique, qu’il avait renvoyée. Ces deux avocats, devenus subitement incompétents aux yeux du chanteur, avaient pourtant remplacé les deux précédents représentants de l’artiste. Ces derniers avaient préféré jeter l’éponge lorsqu’ils ont constaté que leur client donnait les pleins pouvoirs à ces nouveaux venus, qui n’avaient jamais plaidé une telle affaire.

R. Kelly est aujourd’hui défendu par Jennifer Bonjean, l’avocate qui a réussi à faire annuler la condamnation de Bill Cosby.

22 février 2022

Condamné à New York, R. Kelly demande à être acquitté ou rejugé

R. Kelly contre-attaque après avoir été reconnu coupable de neuf chefs d’inculpation à New York en septembre.

La nouvelle avocate du chanteur a déposé une motion pour demander l’acquittement ou bien un nouveau procès dans cette affaire. L’interprète d’Ignition a été condamné, entre autres, pour racket, exploitation sexuelle d’une mineure et kidnapping. Le juge de New York doit se prononcer en mai sur la sentence. Il encourt une peine pouvant aller de 10 ans de prison à la perpétuité.

Maître Jennifer Bonjean avance que son client n’a pas eu droit à un procès « impartial » et « juste », contrairement à ce que prévoit le sixième amendement de la Constitution américaine. L'avocate avance que les droits de son client auraient été bafoués, notamment par les mauvais conseillers juridiques qui lui avaient été attribués au moment de la procédure.

Dans les documents que relaie le Chicago Tribune, l’avocate explique que ses prédécesseurs ont failli à leur devoir de choisir des jurés impartiaux, certains sélectionnés ayant admis avoir vu Surviving R. Kelly. Ce documentaire, mis en ligne sur Netflix, donnait la parole à plusieurs femmes affirmant avoir été victimes de viols et d’abus de la part de l’artiste, certaines étant mineures au moment des faits.

Elle ajoute également que l’ancienne avocate de R. Kelly, Nicole Blank Becker, avait conseillé l’une des principales accusatrices, témoin clé du procureur, tout en s'occupant en parallèle des intérêts de l’artiste.

La nouvelle avocate du chanteur a précédemment réussi à faire sortir de prison Bill Cosby et à annuler sa condamnation.

R. Kelly doit encore être jugé pour pornographie infantile et obstruction, à Chicago cette fois, à partir du 1er août.

01 septembre 2021

Procès de R. Kelly : un homme l'accuse d'abus sexuel

En ce mois d'août, le tribunal de Brooklyn a à juger d'une affaire d'ampleur. R. Kelly, célèbre rappeur aux dizaines de millions d'albums vendus, est jugé pour extorsion, exploitation sexuelle de mineure, enlèvement, corruption et travail forcé. Lors de son procès, R. Kelly est accusé d'avoir abusé de six femmes, mineures au moment des faits. Il lui est également reproché, selon l'acte d'accusation relayé par Le Monde, de diriger "un réseau qui recrutait et préparait des jeunes filles à avoir des relations sexuelles avec lui, les enfermant dans leurs chambres d’hôtel quand il était en tournée".

Dans cette affaire, R. Kelly n'est pas le seul qui devra s'asseoir, à un moment ou à un autre, sur le banc des accusés. Un homme, trentenaire, est par exemple accusé de tentative de corruption d’une femme potentiellement témoin au procès. Il a d'ailleurs plaidé coupable. Mais lors du procès du chanteur, il avait une révélation explosive à faire : à son tour, il a accusé R. Kelly d'avoir abusé sexuellement de lui.

Louis, un pseudonyme censé garantir son anonymat, a raconté qu'il avait fait pression sur une femme parce qu'il avait peur qu'elle détienne des images de relations sexuelles entre lui et le chanteur. Âgé de 17 ans, il avait rencontré R. Kelly dans un fast-food. Lors de leur troisième rencontre, le chanteur a interrogé l'adolescent sur ses "fantasmes", avant "de lui pratiquer une fellation", révèle Le Monde.

"Une autre fois, l’adolescent s’est réveillé auprès du chanteur après une nuit d’ivresse sans savoir ce qu’il s’était passé", précise le quotidien. S'il est reconnu coupable de toutes les charges qui pèsent contre lui, R. Kelly risque une peine pouvant aller jusqu'à la prison à perpétuité. Depuis le début du procès, les témoignages à charge se multiplient contre l'artiste. R. Kelly, de son côté, plaide non-coupable.

19 août 2021

R. Kelly : Le chanteur dépeint en « prédateur » sexuel au premier jour de son procès

R. Kelly, connu dans le monde entier pour son tube I Believe I Can Fly, est apparu silencieux, parfois la tête baissée, au premier jour de son procès dans la salle d’audience du tribunal fédéral de Brooklyn (New York) où il est jugé pour extorsion, exploitation sexuelle de mineure, enlèvement, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018.

Selon l’acte d’accusation, R. Kelly, vainqueur de trois Grammy Awards en 1998, dirigeait un réseau qui recrutait et préparait des jeunes filles à avoir des relations sexuelles avec lui, les enfermant dans leurs chambres d’hôtel quand il était en tournée, leur demandant de porter des vêtements amples quand elles n’étaient pas avec lui, de « garder la tête baissée » et de l’appeler « papa ».

La première victime présumée appelée à témoigner à la barre par le bureau du, identifiée sous le nom de Jerhonda, a ainsi affirmé que le chanteur filmait des relations sexuelles alors qu’elle n’avait que 16 ans, soit en dessous de l’âge du consentement aux Etats-Unis. La femme âgée de 28 ans a expliqué que R. Kelly lui avait dit qu’il allait la « former pour le satisfaire sexuellement ».

« Nous parlons d’un prédateur (…). Un homme qui, pendant des décennies, a utilisé sa célébrité, sa popularité et un réseau de personnes à sa disposition pour cibler, préparer et exploiter des jeunes filles, garçons et femmes pour satisfaire ses envies sexuelles », a lancé, à l’ouverture des débats, la procureure Maria Cruz Melendez devant l’accusé, costume gris, cravate violette.

Elle a décrit un système dans lequel R. Kelly aurait utilisé de « toutes les techniques du prédateur » pour approcher les mineurs, mais aussi utilisé son entourage, gardes du corps, chauffeurs, avocats, comptables, pour se protéger, à coups de menaces notamment.

S’il est reconnu coupable de toutes les accusations par le jury, sept hommes et cinq femmes sélectionnées la semaine dernière, R. Kelly, actuellement en détention provisoire, risque de 10 ans à la prison à vie.

Le chanteur a plaidé non coupable de l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. « Vous allez entendre toute l’histoire dans son ensemble et justice sera rendue », a promis l’une ses avocats, Nicole Blanker.

Devant le tribunal, elle a soutenu que toutes les relations sexuelles étaient « consenties ». « Il n’a recruté personne… C’étaient des fans, qui venaient vers lui », a déclaré l’avocate.

Pendant plus de 25 ans, le chanteur originaire de Chicago, à la voix teintée d’influences gospel et aux textes et postures hypersexualisés, avait connu la scène R & B malgré une réputation sulfureuse, parce qu’il s’entourait de très jeunes filles et des accusations d'abus sexuels. Mais il avait continué de faire carrière, à coups de règlements à l’amiable. Un procès en 2008 pour pédopornographie s’était terminé par un acquittement.

Ce n’est qu’en janvier 2019, lors de la sortie de la série documentaire Surviving R. Kelly, que l’étau judiciaire s’est vraiment resserré. Désormais, le chanteur est inculpé dans quatre procédures instruites dans trois États (Illinois, New York, Minnesota).

L’identité des victimes n’a pas été révélée par le tribunal de New York mais parmi elles figure la chanteuse Aaliyah, décédée il y a vingt ans dans un accident d’avion, à 22 ans.

L’acte d’accusation reproche à R. Kelly d’avoir corrompu un fonctionnaire de l’Etat de l’Illinois en 1994 pour obtenir de faux documents et épouser une mineure. Une accusation qui renvoie au mariage, finalement annulé, du chanteur avec la jeune étoile du R & B. Elle avait alors 15 ans. Selon l’accusation, R. Kelly voulait se marier avec elle pour l’empêcher de témoigner contre lui parce qu’il l’aurait mise enceinte.

La procureure a également évoqué le cas de Sonia, 22 ans à l’époque des faits, en 2003, stagiaire dans une radio qui espérait obtenir une interview du chanteur après l’avoir rencontré à Salt Lake City. Selon l’accusation, la jeune femme avait été annoncée à Chicago, où elle avait été enfermée dans une pièce pendant trois jours et avait été abusée sexuellement par le chanteur, puis menacée pour qu’elle ne parle pas.

27 juillet 2021

R. Kelly est ciblé par de nouvelles accusations, alors que son procès approche

Les procureurs en charge de l’affaire R. Kelly ont ajouté de nouvelles accusations à celles d’exploitation sexuelle, racket et obstruction qui ciblent déjà la star. De nouvelles accusations d’abus sexuel, qui concernent cette fois-ci un adolescent de 17 ans, rencontré par le chanteur de R & B dans un McDonald’s en 2006. Il l’aurait ensuite invité dans son studio d’enregistrement et aurait eu des relations sexuelles avec lui, alors qu’il était mineur, d’après la BBC.

Les procureurs affirment par ailleurs que le jeune garçon lui aurait présenté un autre adolescent avec qui il aurait eu des relations sexuelles par la suite. S’ils n’évoquent ces accusations que maintenant, c’est pour prouver que les crimes présumés « font partie d’un schéma plus large et n’étaient pas des événements isolés », autrement dit, que l’artiste était bel et bien au cœur d’un réseau de trafic sexuel.

La justice n’a pas encore déterminé si ces nouveaux éléments allaient pouvoir être ajoutés au dossier et si les preuves seraient présentées au jury. R. Kelly est en prison depuis deux ans dans l’attente de son procès, dont le début se rapproche : un premier procès, devant le tribunal fédéral de New York, doit démarrer le 9 août, tandis qu’une autre procédure, à Chicago cette fois-ci, aura lieu plus tard.

R. Kelly a toujours nié avoir abusé de qui que ce soit et son équipe juridique n’a pas réagi à ces nouvelles allégations.