Deux ans après la sortie de son Elvis, Baz Luhrmann est loin d’en avoir terminé avec le King. Invité du Met Gala lundi dernier (6 mai 24), le cinéaste en a profité pour annoncer qu’il travaillait sur un film concert avec des images d’archives inédites.
Elvis, de Baz Luhrmann, a bien marché au cinéma depuis sa révélation dans le cadre du dernier festival de Cannes. Une excellente nouvelle pour le réalisateur australien, qui, après les jolis succès critiques de Ballroom Dancing (1992), Roméo + Juliette (1996) et Moulin Rouge ! (2001), en début de carrière, avait vu ses projets suivants, Australia (2008) et Gatsby le Magnifique (2013) être moins bien accueillis. Depuis sa sortie, le metteur en scène répète cependant que la version sortie au cinéma n'est pas la définitive : il compte remonter son film dans une version de 4h, afin d'y ajouter tout ce qu'il a dû couper et qui lui tenait à coeur. Notamment des scènes de concert, filmées en entier sur le tournage, mais finalement coupées pour la plupart dans ce premier montage.
"C'est un réassemblage de réalisateur, pas un montage, précise-t-il à présent à IndieWire. Il y a beaucoup de choses à montrer dans cette version de 4h, mais j'ai déjà dit que je ne le ferai pas tout de suite, ni demain. Enfin, je le ferai. Car Austin (Butler, son interprète d'Elvis Presley, ndlr) a tourné toutes ces séquences de live en entier. Il a fait tous ces numéros musicaux. C'était une expérience géniale de le voir jouer tous ces concerts, alors un jour, je les remonterai dans le film. On avait toutes ces caméras différentes, afin que Mandy Walker, notre chef-opérateur, puisse reproduire les façons de filmer des années 1960, 1970 et 1980, et que cela fonctionne tout au long du film."
Pour l'instant, Baz Luhrmann se repose : il a expliqué précédemment à ScreenRant qu'il avait très envie de se replonger dans ce montage, mais que l'expérience Elvis l'avait épuisé (comme son acteur principal, d'ailleurs) et qu'il souhaitait prendre une pause avant de s'y remettre.
Surfant sur le succès d'Elvis, Baz Luhrmann s'offre un Snyder Cut ! C'est son film Australia qui va ressortir en streaming dans une version rallongée et repensée. Le long métrage de 2008, qui mettait en vedette Nicole Kidman et Hugh Jackman, va être remonté pour la plateforme Hulu (aux États-Unis et possiblement Disney + en France) et s'offrira une nouvelle vie cet hiver sous la forme d'une série découpée en six épisodes.
Pour la peine, Australia changera de nom (ce que Justice League n'avait même pas osé) et s'appellera, sous cette forme, Faraway Downs.
Alors à quoi doit-on s'attendre ? La série sera composée d'images du film original, dans une version director's cut XXL, avec de nouvelles scènes coupées à l'époque et un montage repensé pour être adapté au format série. Il y aura aussi une nouvelle fin et une bande originale remise au goût du jour ! En revanche, il n'est pas prévu, a priori, de filmer de nouvelles séquences.
"Au départ, j'avais décidé de prendre la notion de l'épopée de style, façon Autant en emporte le vent, pour mieux la renverser", explique Baz Luhrmann dans un communiqué. "Une façon d'utiliser la romance et le drame épique pour mettre en lumière les rôles des peuples des Premières Nations et la cicatrice douloureuse dans l'histoire australienne de ces générations volées. Alors qu'Australia, le film, a sa propre vie, il y a une autre manière de raconter cette histoire. Avec différentes couches, différentes nuances et même des rebondissements alternatifs qu'un format épisodique nous a permis d'explorer. Tirée du même matériau, la série Faraway Downs sera donc une nouvelle variation d'Australia pour le public."
A 30 ans, Austin Butler reçoit des critiques très élogieuses pour son interprétation d'Elvis Presley dans le biopic réalisé par Baz Luhrmann (Roméo + Juliette, Moulin Rouge !). Pour autant, certains spectateurs se demandent si c'est bien lui qui interprète les chansons culte du King dans Elvis. Alors le metteur en scène partage une vidéo de ses tests caméra, effectués en 2019, pour prouver que l'acteur a bien chanté -au moins une partie- des titres qu'on entend dans son film.
"Les réactions à la version de "Trouble" par Austin Butler ont été incroyable, mais beaucoup d'entre vous demandent encore : 'Est-ce bien Austin qui chante ?' Je crois que je n'ai pas été assez clair sur le fait qu'Austin interprète bien toutes les chansons du jeune Elvis dans le film. Pardonnez-moi. J'ai pensé que vous pourriez trouver ces tests caméra du début du projet (2019) fascinants, car Austin et les gars étaient simplement en train de répéter pendant qu'on testait nos lentilles. Même avant ses deux ans de coaching vocal, je sentais qu'Austin était capable de relever le défi pour atteindre la qualité de voix d'Elvis. Merci à toi de m'avoir laissé partager ce test pour donner aux fans un aperçu de notre aventure."
La bande originale étant sortie depuis peu, on peut vérifier qu'Austin Butler est bien crédité sur une partie des chansons. Précisément sur 'I’ll Fly Away', 'That’s All Right', 'Baby, Let’s Play House', 'Blue Suede Shoes', 'Heartbreak Hotel', 'Working on the Building', 'Hound Dog', 'Are You Lonesome Tonight?', 'Trouble', 'Crawfish', 'Here Comes Santa Claus', 'If I Can Dream', 'Suspicious Minds' et 'Can’t Help Falling in Love'. Des enregistrements d'Elvis Presley ont été utilisés pour d'autres titres, notamment ceux chantés plus tard dans sa carrière, tels que 'A Little Less Conversation', 'Viva Las Vegas' ou 'Guitar Man', et plein d'artistes ont collaboré à la BO, de Jack White à Eminem en passant par Yola, Tame Impala, Måneskin, Doja Cat... En tout, 36 morceaux différents sont entendus au cours du film. Une BO qui en rappelle une autre : pour Moulin Rouge !, sorti en 2001 au cinéma, Baz Luhrmann avait déjà fait appel à des chanteurs modernes pour remixer des titres cultes du rock, et avait demandé à Nicole Kidman et Ewan McGregor d'interpréter eux-mêmes certains morceaux. Le duo s'en était d'ailleurs particulièrement bien sorti.
Après sa projection événement lors du dernier festival de Cannes, Elvis sort dans les salles françaises. Le réalisateur de Moulin Rouge ! filme Austin Butler dans le rôle du King, face à Tom Hanks en Colonel Parker, racontant ses succès et ses échecs en musique, dans le but d'offrir du grand spectacle au public. Ce blockbuster musical s'intéresse aussi à sa vie intime. Interviewé par Radio Times, le cinéaste australien revient sur l'implication importante du comédien de 30 ans (qui est de tous les plans, et était épuisé à la fin des prises de vue), et avoue avoir dû couper de nombreuses séquences qu'il jugeait pourtant intéressantes pour dresser un portrait complet du chanteur de "Love Me Tender".
"J'ai une version de 4h, en fait. Je l'ai. Mais il fallait la réduire autour de 2h30... J'aurais aimé insister davantage sur certaines choses, il y en a tant à raconter. Il y a tellement d'éléments qui sont tournés, mais dont j'ai dû me séparer. Comme la relation avec le groupe, la manière dont ils énervaient le Colonel. Ou celle d'Elvis et du premier amour de sa vie, Dixie. Puis, plus tard, quand il tombe dans ce piège de la drogue, cela le détruit, mais il ne comprend pas. Quelqu'un qui avait un aussi grand coeur qu'Elvis cherchait de l'amour partout, même il n'en trouvait véritablement que sur scène. Il est devenu accro aux barbituriques et à toutes sortes de choses, ça l'a amené à prendre des décisions dingues ! Comme celle d'aller à la Maison Blanche voir Nixon. J'avais inclus cette scène, mais finalement on est arrivés à un point où on ne pouvait pas tout garder, on a donc coupé en essayant de conserver l'esprit du personnage."
La rencontre entre Elvis et Nixon a eu lieu en 1970, et ses coulisses sont dingues. Cela a déjà fait l'objet d'un film, en 2015, réalisé par Liza Johnson et portée par Michael Shannon en King et Kevin Spacey en président des Etats-Unis. Notez que le biopic qui sort cette semaine au cinéma dure déjà 159 minutes, soit 2h39.
Priscilla et Lisa Marie Presley ont été littéralement submergées par l’émotion en visionnant Elvis de Baz Luhrmann. Un moment dont l’ex-femme du King a tenu à témoigner alors qu’elle se remet à peine.
« J’ai vu le film Elvis. J’ai regardé la bande-annonce plus d’une douzaine de fois. Mais les mots que j’ai entendus de ma fille disant combien elle a aimé le film et combien il plaira à Riley [Keough, la fille de Lisa Marie Presley] quand elle le verra m’ont mis les larmes aux yeux », a-t-elle déclaré dans un post Instagram assorti du trailer du biopic avec Austin Butler, Tom Hanks et Olivia DeJonge.
Elle a également confié avoir « revécu chaque moment du film » et qu’il lui avait fallu « plusieurs jours pour surmonter ses émotions ».
La semaine dernière, Priscilla Presley s’était déjà exprimée au sujet du film, juste après y avoir assisté. Dans un long message posté sur Facebook, elle vantait non seulement les qualités du métrage, mais avant tout la performance d’Austin Butler qu’elle a trouvé impeccable dans le rôle d’Elvis Presley. « Bravo à lui… Il savait qu’il avait de grands souliers à chausser. Il était extrêmement nerveux à l’idée de jouer ce rôle. Je me mets à sa place », a-t-elle écrit.
Présenté en avant-première au Festival de Cannes ce mois-ci, Elvis arrivera dans les salles françaises le 22 juin prochain.
9 ans après avoir adapté sur grand écran Gatsby le magnifique de F. Scott Fitzgerald, Baz Luhrmann revient avec un biopic consacré à Elvis Presley.
La long-métrage événement raconte la vie et l'œuvre musicale du King à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explore leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence.
C'est Austin Butler, 30 ans, qui incarne le chanteur au célèbre déhanché. Sa ressemblance avec le roi du rock est d'ailleurs assez troublante.
Ce dernier débute dans la musique et le mannequinat alors qu'il n'a que 13 ans. Il débute devant les caméras de télévision pour les séries destinées aux adolescents : Ned : comment survivre aux études ?, Hannah Montana, Zoey 101, ou encore iCarly.
En 2014 il est choisi pour incarner le premier amour de Carrie Bradshaw dans The Carrie Diaries, le prequel de Sex and the City. Le comédien intègre ensuite la ligue des assassins de la série Arrow où il interprète Chase et poursuit avec un rôle de premier plan dans l'adaptation télévisée des best-sellers d'heroic fantasy de Terry Brooks, Les Chroniques de Shannara.
En 2019 il décroche un petit rôle dans le film de Quentin Tarantino Once Upon a Time… in Hollywood et enchaîne avec le tournage d'Elvis. Un rôle qui lui sied à merveille quand on voit les premières images.
Le jeune homme fait ici face à un Tom Hanks méconnaissable dans le rôle du manager Tom Parker. Il donne également la réplique à Olivia DeJonge, qui incarne Priscilla Presley, Helen Thomson, Luke Bracey, Richard Roxburgh ou encore David Wenham
Elvis sera visible dans nos salles obscures dès le 22 juin.
Un report de plus est à déplorer dans la longue liste des longs-métrages repoussés à cause de la crise sanitaire. Prévu pour le 3 novembre 2021, le biopic sur Elvis Presley mis en scène par Baz Luhrmann a été décalé au 3 juin 2022 (aux Etats-Unis) par Warner Bros.
Le studio, qui a décidé de sortir ses films simultanément en salles et sur HBO Max en 2021, compte bien nous faire découvrir la vie du King uniquement au cinéma. Pour rappel, le biopic mettra en scène la vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker.
Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence. Le jeune Austin Butler, 29 ans, se glissera dans le costume du King of Rock. Il donnera la réplique à Tom Hanks, qui campera le redoutable Colonel Parker.
Cette personne était le manager exclusif de l'interprète de Love Me Tender et une figure très controversée. Son passé assez trouble comprendrait de nombreuses affaires d'escroqueries. Il rencontre l'artiste alors que celui-ci est un chanteur de 21 ans en train d'exploser. Il en fera une superstar en dirigeant sa carrière d'une main de fer.
À noter que Parker empêchera Elvis de donner des concerts hors des Etats-Unis. De plus, il insistera pour le faire tourner jusqu'à l'épuisement, alors que sa santé se détériore. Quand Presley se mettra au cinéma, c'est aussi le Colonel qui imposera dans ses contrats une clause l'obligeant à chanter. Cette décision limitera la carrière de Presley sur grand écran, à de rares exceptions près, à des bluettes musicales pour la plupart oubliables.