Matthew McConaughey n'aurait jamais joué dans Interstellar s'il n'avait pas pris cette décision importante

Il est aujourd'hui un acteur hollywoodien incontournable, avec des rôles majeurs dans Interstellar, Dallas Buyers Club ou encore Le Loup de Wall Street. Mais avant de devenir un nom que les plus grands cinéastes s'arrachent, Matthew McConaughey était cantonné à la comédie romantique dans les années 2000 (Un mariage trop parfait, Comment se faire larguer en 10 leçons...). Un genre dont il a réussi à se détacher au prix de choix particulièrement forts, notamment celui de faire un long break au Texas.

"Comme je ne pouvais pas faire ce que je voulais faire, j'ai arrêté de bosser", déclare Matthew McConaughey au micro du fantasque joueur de tennis australien Nick Kyrgios dans le podcast Good Trouble with Nick Kyrgios. Mais avant de prendre cette décision radicale, le comédien s'était enfermé de lui-même dans un piège : celui de tout le temps dire oui.

"C'était quand je faisais des comédies romantiques. J'étais LE gars des comédies romantiques", raconte l'acteur de 55 ans. "C'était ma voie, et elle me plaisait. Elle payait bien et ça marchait. Mais la voie était... J'étais tellement à fond dans cette voie que tout ce qui était en dehors, les drames et toutes ces choses que je voulais faire par ailleurs, m'était refusé. Hollywood me disait "non, non, non, non, McConaughey, tu devrais rester dans ton créneau, reste là.""

"Mais, moi, à un moment, je ne voulais plus faire de comédies romantiques. Et comme je ne pouvais pas faire ce que je voulais faire, j'ai arrêté de bosser", poursuit McConaughey. "Je suis parti m'installer dans un ranch au Texas et j'ai fait un pacte avec ma femme : "Je ne retravaillerai plus à moins qu'on me propose des rôles qui me plaisent. Quand ces offres sont arrivées, j'en salivais. J'y suis allé à fond, j'ai travaillé autant que je pouvais. Et j'ai adoré chaque instant."

Mais il a fallu quelques années pour que ces fameuses offres viennent. Des années durant lesquelles Matthew McConaughey, non content de s'être exilé au Texas, a refusé une offre très lucrative (un cachet de 1,5 millions de dollars !) pour jouer dans une comédie d'action. "Je pense que ça a sans doute été considéré comme l'un de mes gestes les plus rebelles à Hollywood", note le comédien. "Ça a vraiment envoyé un signal. Ils ont compris que je ne bluffais pas. Et quand vous avez devant vous quelqu'un qui ne bluffe pas, c'est attirant."

Matthew McConaughey revient sur sa pause post rom-coms “effrayante”

Après des débuts chez Richard Linklater (Génération rebelle, Le Gang des Newton), Joel Schumacher (Le Droit de tuer ?), Robert Zemeckis (Contact) ou encore Steven Spielberg (Amistad), Matthew McConaughey est vite devenu le brun séduisant incontournable des rom-coms y2k, un peu à la manière de Hugh Grant avant lui, et de l’autre côté de l’Atlantique.

Dans Un Mariage trop parfait, Comment se faire larguer en dix leçons, Playboy à saisir, L’Amour de l’or, et Hanté par ses ex, il partage l’affiche avec les hits girl ou les jeunes premières les plus populaires de l’époque, de Jennifer Lopez à Jennifer Garner en passant par Kate Hudson et Sarah Jessica Parker.

Que le média américain Interview Magazine ait décidé d’organiser un face à face entre Matthew McConaughey et Glen Powell, n’est ainsi pas une coïncidence. Texan lui aussi et également passé par la case Linklater, il n'a pas non plus échappé à l’eau de rose, notamment avec l’énormissime Tout sauf toi, qui a fait l’effet d’un raz-de-marée en début d’année en devenant la première rom-com à dépasser le cap des 200 millions de dollars. Un genre dont Glen Powell est devenu un fervent défenseur.

Pourtant, si Glen Powell a connu un regain de popularité grâce au film dont il partage l’affiche avec Sydney Sweeney, l’expérience de Matthew McConaughey n’a pas pas été la même, lui qui explique que ce genre, dans lequel les studios l’ont enfermé à une époque, a presque été un frein à sa carrière.

"J'ai toujours fait des zigs quand Hollywood voulait que je fasse des zags, confie-il à son confrère. Pendant mes années comédies romantiques, je n’avais pas toute la disponibilité du monde et ces films m’ont apporté beaucoup de succès. Mais je voulais essayer d'autres choses. Bien sûr, on ne m’offrait pas autre chose, alors j'ai dû quitter Hollywood pendant deux ans.”

Un hiatus que le comédien n’a pas pris à la légère, le risque étant de devenir l’une de ces “histoires de fantômes” comme les nomme Glen Powell, de ceux qui ont claqué la porte d’Hollywood sans jamais pouvoir y remettre les pieds.

“J'ai eu de longues discussions avec ma femme sur la nécessité de trouver une nouvelle vocation, dévoile McConaughey. je lui disais : ‘Je pense que je vais devenir prof de lycée’. Je pense que je vais étudier pour devenir chef d'orchestre. Je pense que je vais devenir guide animalier.’ A un moment, je me suis dit que j’étais sorti d’Hollywood, que j’avais dévié de ma voie ; la voie sur laquelle Hollywood m'a dit de rester. Je m’imaginais qu'Hollywood me disait : ‘Eh bien, va te faire foutre, mec. Tu aurais dû rester dans ta voie. A jamais’."

“C'était effrayant, ajoute-t-il. Les journées sont longues – le sentiment d'insignifiance. Mais j'ai décidé que c'était ce que je devais faire, alors je n'allais pas tirer sur le parachute et abandonner la mission. Mais ça me faisait peur, parce je ne savais pas si j'allais un jour sortir du désert.”

Depuis, Matthew McConaughey est devenu l'un des acteurs incontournables du même système hollywoodien dont il avait peur qu’il lui tourne le dos. Son retour, il l’a fait avec le début des années 2010, qui ont vu les sorties de Magic Mike, Mud, Le Loup de Wall Street, Dallas Buyers Club (qui lui a valu le Golden Globes et l'Oscar du Meilleur acteur en 2014) et Interstellar. Il a aussi fait un passage marquant sur le petit écran, dans la très acclamée première saison de True Detective.

En quinze ans, l’acteur a ainsi multiplié les projets et ne compte pas s’arrêter là. Il sera ainsi prochainement à l’affiche de trois films : Dallas Sting de Kari Skogland, The Rivals of Amziah de Andrew Patterson, et The Lost Bus de Paul Greengrass. Il pourrait aussi tenir le rôle principal d'un spin-off de Yellowstone, intitulé 2024.

Incendies à Hawaï : Matthew McConaughey et sa famille se mobilisent pour venir en aide aux sinistrés

Habitué des bonnes actions, Matthew McConaughey a décidé de montrer l’exemple en venant en aide aux sinistrés de Maui. Une décision que l’acteur a prise en famille, et c’est d’ailleurs en compagnie de son fils de 15 ans Levy qu’il a annoncé cette initiative menée en collaboration avec le programme Disaster Relief & Emergency Response de l’organisation humanitaire Baby2Baby.

« Nous savons que vous êtes probablement déjà au courant de toute la dévastation sur l’île de Maui », a déclaré l’acteur dans un message vidéo posté sur Instagram. « Les incendies ont chassé tant de personnes de chez eux et ont coûté la vie à tant d’autres. Ces personnes doivent retrouver la stabilité pour rester en vie. » Et si l’acteur a d’ores et déjà financé l’envoi de fournitures d’urgence sur place, il engage sa communauté à en faire de même.

« Si vous souhaitez aider, consultez Baby2Baby. Référez-vous au travail qu’ils font ou considérez toute autre façon de les soutenir. Une grande aide est nécessaire », a ajouté Matthew McConaughey, laissant son fils conclure : « Ils vont en avoir besoin à long terme, donc de toute aide sera appréciée. »

Les recherches continuent à Lahaina, cette ville balnéaire située sur l’île de Maui entièrement réduite en cendre par un terrible incendie, tandis que le bilan humain a d’ores et déjà dépassé les 100 morts et devrait continuer à grimper.

Le prochain film avec Matthew McConaughey a été annulé à six semaines du tournage

Matthew McConaughey s’apprêtait à interpréter, dans Dallas Sting, un personnage charismatique du football féminin, celui qui l’a fait exister aux Etats-Unis et devant le monde entier : Bill Kinder. L’histoire vraie était basée sur l’article non publié de Flinder Boyd, acquis aux enchères, et le scénario a été écrit par Liz Flahive et Carly Mensch (de Glow).

Toutefois, alors que le tournage devait commencer à la Nouvelle Orléans en octobre, que la réalisatrice avait été trouvée en la personne de Kari Skoglan, et que le casting était calé, le projet a été abandonné par Berlanti Schechter Productions et les patrons de Skydance. La raison : « des allégations troublantes concernant certains aspects de l’histoire vraie ».

Alertés par des informations qui ont donné lieu à des investigations plus poussées, les producteurs ont décidé de ne pas donner suite au projet. Ils ne se sont cependant pas exprimés publiquement sur les raisons de leur décision, précise Deadline.

Dallas Sting était une belle success story, comme les aiment les spectateurs et producteurs. Le film devait raconter ce moment de 1984, qui semble remonter au Moyen Age. A l’époque, il n’y avait pas d’équipe américaine nationale de foot féminin. Le coach Bill Kinder, qui entraînait une équipe de lycéennes de Dallas, les Sting, avait dû obtenir la certification d’un gynécologue pour attester que la pratique du football ne mettait pas en danger les organes reproducteurs féminins.

Dans ces temps anciens, le président Reagan souhaitait se rapprocher de la Chine, et une compétition internationale de football féminin s’y déroulait en 1984. Le sport est une bonne occasion pour rapprocher les peuples… mais que faire sans équipe féminine nationale ? Ce furent donc les Sting de Dallas qui s’y collèrent… et remportèrent la mise face à des équipes chinoises, australiennes et italiennes.

Ce « miracle » fut le début du football féminin américain dont on connaît aujourd’hui les performances. 

Matthew McConaughey demande des mesures de « responsabilité » sur les armes à feu, plutôt que du contrôle

Matthew McConaughey a donné son avis sur le débat entourant le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis. L’acteur, né à Uvalde, au Texas, où 19 enfants et deux de leurs professeurs sont morts lors d’une tuerie de masse, a livré son point de vue dans un édito publié par l’Austin American-Statesman. Et contrairement à bon nombre de ses confrères et consœurs de Hollywood, la star estime que le contrôle des armes est impossible et qu’il faut envisager les choses autrement.

« Il y a une différence entre contrôle et responsabilité. Le premier est un mandat qui peut porter atteinte à notre droit ; le second est un devoir qui le préservera. Il n’y a pas de barrière constitutionnelle à la responsabilité des armes à feu. Garder les armes à feu hors des mains de personnes dangereuses n’est pas seulement la chose responsable à faire, c’est aussi la meilleure façon de protéger le deuxième amendement. Nous pouvons faire les deux », écrit-il dans son article.

Matthew McConaughey, qui n’a jamais réellement dévoilé son orientation politique, fait en tout cas tout pour éviter les propositions privilégiées par les démocrates américains, comme l’interdiction pure et simple d’armes telles que l’AR-15, le fusil d’assaut utilisé par l’ado de 18 ans à Uvalde (et dans bon nombre d’autres tueries mortelles ces derniers mois aux Etats-Unis). Parmi les options, pour l’acteur : interdire ce type d’arme aux jeunes de moins de 21 ans, à part s’ils sont dans l’armée (et donc savent s’en servir, selon lui).

« Je parle de l’arme de prédilection des tueurs de masse, l’AR-15. Le tueur d’Uvalde, ma ville natale, a acheté deux AR-15 pour son dix-huitième anniversaire, quelques jours seulement avant de tuer 19 élèves et deux enseignants. Il a obéi à la loi. Si la loi avait été différente, je ne serais peut-être pas en train d’écrire ceci aujourd’hui », explique celui qui a songé, un temps, à briguer le poste de gouverneur du Texas.

Il préconise également la vérification des antécédents de chaque acheteur d’arme à feu. « Les militants du contrôle des armes appellent cela une faille. J’appelle ça de l’incompétence », écrit la star.

Enfin, il estime qu’il est nécessaire d’imposer, au niveau national, une période d’attente pour chaque achat d’un fusil d’assaut. « Des études montrent que les périodes d’attente obligatoires ont réduit les homicides de 17 %. Les suicides par arme à feu représentent la majorité des décès par arme à feu aux États-Unis. Une période d’attente pour l’achat d’un fusil d’assaut est un sacrifice acceptable pour les propriétaires d’armes responsables lorsqu’elle peut empêcher un féminicide ou un suicide par fusillade de masse », a-t-il expliqué, précisant que si ces mesures risquent de ne pas régler totalement le problème, elles pourraient au moins sauver de nombreuses vies. « L’état actuel des choses ne fonctionne pas », conclut l’acteur de True Detective.

Matthew McConaughey renonce à briguer le poste de gouverneur du Texas

C’est la fin du suspense pour les habitants du Texas. Les électeurs seront appelés aux urnes l’année prochaine pour élire leur prochain gouverneur et la candidature éventuelle de Matthew McConaughey était de toutes les discussions. L’acteur lui-même avait évoqué cette hypothèse, expliquant qu’il y réfléchissait. Il avait jusqu’au 13 décembre pour s’inscrire et a fait son choix : il n’y aura pas de bulletin à son nom en 2022.

« Quand j’étais un simple gosse de la petite ville de Uvalde au Texas, il ne m’est jamais venu à l’esprit que l’on me considérerait un jour comme ayant le potentiel pour avoir un leadership politique. C’est également une voie que j’ai choisi de ne pas prendre pour l’instant », a-t-il déclaré dans une vidéo partagée sur Instagram hier.

L’acteur de True Detective a pesé le pour et le contre d’une candidature. Conscient qu’il y a « des problèmes à régler » et que la politique a besoin de se renouveler, il préfère se concentrer sur ses engagements locaux dans l’immédiat. « Je vais continuer à travailler et investir ce que j’ai pour soutenir les entrepreneurs, les entreprises et les associations qui, selon moi, ouvrent une voie pour que les gens réussissent dans la vie », a-t-il précisé.

Matthew McConaughey laisse en tout cas la porte ouverte à une prochaine candidature. Un gouverneur est élu pour quatre ans. Rendez-vous donc en 2026 au Texas, à moins que l’acteur n’envisage d’entrer dans la course à la Maison Blanche en 2024.

Matthew McConaughey dénonce une fake news anti-vaccination à son sujet et précise qu'il n'est pas antivax

Matthew McConaughey a-t-il du mal à se faire comprendre, ou ses propos ont-ils été déformés ? Une chose est sûre, l’acteur a été obligé de se livrer à une opération de damage control après ses déclarations sur la vaccination des enfants. En début de semaine, la star de Dallas Buyers Club a déclaré au New York Times qu’il attendait d’avoir « plus d’informations » avant de se prononcer pour la vaccination obligatoire des plus jeunes contre le Covid-19. Le CDC (Center for Disease Control) américain venait alors d'autoriser le vaccin Pfizer pour les 5-11 ans.

Face à la polémique que cette déclaration, jugée « antivax », a soulevée, Matthew McConaughey a apporté des précisions via Instagram. « Lorsqu’on m’a demandé mon avis sur la question des enfants et des mandats de vaccination, j’ai répondu : "Je ne pourrais pas encore imposer la vaccination des enfants". Ce qui n’était pas clair, c’est que je faisais spécifiquement référence au mandat pour les 5-11 ans. Ce qui n’est PAS vrai, et qui a été insinué dans les titres de presse depuis, c’est que je suis contre la vaccination des enfants. C’est faux. En fait, notre fils aîné de 13 ans, Levi, est entièrement vacciné contre le Covid-19 », a-t-il écrit.

Lui-même vacciné, tout comme sa femme Camila Alves, Matthew McConaughey refuse l’étiquette d’antivax, même s’il avait reconnu avoir choisi « d’y aller lentement » avec la vaccination de ses enfants, avant même la crise sanitaire du Covid. D’après le Washington Post, environ 360.000 enfants âgés de 5 à 11 ans ont déjà reçu leur première dose de vaccin depuis l’autorisation par le CDC, mais certaines villes, comme New York, font déjà face à des pénuries de vaccins pour les jeunes.

S’il s’avouait prudent sur le vaccin actuel, Matthew McConaughey avait reconnu, dans sa première déclaration, qu’il estimait que la vaccination des plus jeunes n’était qu’une question de temps. « Il y a un moment où vous devez vous lancer et vous demander, "est-ce que les statistiques sont en ma faveur ?" Je suis vacciné. Ma femme est vaccinée. … Il s’agit juste d’essayer de vivre aussi sainement que possible », avait-il déclaré.

Le ministère de la Santé français estime de son côté que la vaccination des 5-11 ans est « nécessaire pour limiter les risques de transmission du virus et essentielle pour atteindre le plus rapidement possible l’immunité collective ». En France, une telle campagne ne sera pas lancée avant la mise en place d’un calendrier européen.

Matthew McConaughey s'en prend aux arguments des anti-masques

Matthew McConaughey est sans pitié avec les anti-masques. De passage dans l’émission The Carlos Watson Show, l’acteur a été invité à s’exprimer sur les membres de ce « mouvement » officieux, qui affirment que le fait de porter un masque chirurgical empiète sur leur liberté ou leur identité. Et pour celui qui envisage de devenir un jour gouverneur du Texas (un état très conservateur), il n’y a rien qui justifie cette attitude.

« Je me dis : "Allez, mec, je ne peux pas croire que tu aies vraiment peur de ce petit truc en coton". Et je ne crois pas que tu aies vraiment l’impression que cela te prive de ton identité et de ta liberté. C’est un inconvénient à court terme pour une liberté à long terme », a-t-il déclaré.

S’il reconnaît que le port du masque peut être désagréable, il estime qu’il s’agit de solidarité, alors que la pandémie dure. « Il faut se faire violence pour le bien de tout le monde (…) Je ne suis pas intéressé par le fait de mettre un tas de pansements qui seront arrachés dès que je serai sorti – je suis intéressé par le fait de construire quelque chose qui peut durer, et je mesure quelle catégorie cela représente », a-t-il expliqué, en référence à son éventuelle carrière politique.

En mars dernier, dans l’émission de Jimmy Fallon, Matthew McConaughey avait pour la première fois évoqué ses envies de devenir un jour gouverneur du Texas. « Je prends cette idée en considération, mais ça n’est pas allé plus loin que ça pour le moment », avait-il révélé.

S’il décide de se lancer, Matthew McConaughey devra sans doute se confronter au gouverneur actuel de l’état, Greg Abbott, qui veut se représenter en 2022. En 2018, il s’était imposé avec 56 % des voix.

Matthew McConaughey explique pourquoi il a abandonné les romcoms

Matthew McConaughey était prêt à tout pour changer la direction que prenait sa carrière à la fin des années 2000. Y compris à ne pas être payé pendant plusieurs années. Dans son autobiographie, Greenlights, l’acteur a révélé qu’il avait, pendant de longues années, accepté de jouer dans des comédies romantiques, qui correspondaient à ce qu’il aimait faire au début de sa carrière.

« Les comédies romantiques étaient mes seuls succès constants au box-office, ce qui en faisait mes seules rentrées d’argent constantes. Personnellement, j’aimais pouvoir offrir aux gens une escapade romantique à la minute loin du stress de leur vie, où ils n’avaient pas à penser à quoi que ce soit, juste à regarder le garçon courir après la fille, tomber, puis se relever et finalement l’avoir. J’avais pris le relais de Hugh Grant et j’ai joué le jeu », a-t-il admis.

Néanmoins, cette situation ne lui convenait plus. En 2010, alors qu’il veut se réorienter vers des films plus sérieux, il doit prendre une décision drastique.

« Je voulais faire un travail qui reflétait ma vitalité personnelle. Mais peu importait la réduction de salaire que j’acceptais, on ne me proposait pas de drames. Alors j’ai arrêté les comédies romantiques », a-t-il expliqué dans une interview accordée magazine AARP, révélant même qu’il a refusé un salaire de 14,5 millions de dollars dans une énième romcom.

Et si son entourage n’a pas été forcément enthousiaste à l’idée qu’il abandonne une carrière aussi lucrative, sa femme, Camila Alves, l’a soutenu. « C’était effrayant. Mais Camila m’a dit : "Si on doit faire ça, on ne va pas faire les choses à moitié" Alors j’ai rejeté tous les scénarios de comédie romantique qui se sont présentés », a ajouté la star. Dans un premier temps, la situation ne s’est pas arrangée, mais au bout d’un an et demi, alors qu’il était sur le point de se faire à l’idée que sa carrière hollywoodienne « était terminée », Matthew McConaughey a décroché un rôle dans La Défense Lincoln, qui a marqué une nouvelle étape dans sa carrière. Il a ensuite enchaîné avec Killer Joe, Mud, puis la série True Detective, qui l’imposent définitivement comme un acteur dramatique.

Dallas Buyers Club, qui lui permet de remporter un Oscar en 2013, fait définitivement de lui un acteur dramatique de premier plan. S’il a pour le moment clairement laissé les romcoms derrière lui, Matthew McConaughey n’a pas encore définitivement dit non au genre. Il attend sans doute une offre satisfaisante… Ou bien compte-t-il changer une nouvelle fois d’orientation professionnelle en se lançant en politique.

Le Droit de tuer ? : 25 ans après le film, Matthew McConaughey reprend son rôle dans une série pour HBO

La chaîne HBO a acquis les droits du roman de John Grisham, A Time For Mercy, publié en octobre 2020. Le livre est la suite de A Time For Kill, adapté sur grand écran par Joel Schumacher en 1996. Intitulé Le Droit de tuer ? en version française, le thriller juridique racontait le combat de Carl Lee Hailey, un homme noir dont la fille a été violée par deux blancs. Inquiet de ne pas voir les deux criminels punis pour leurs actes, il s'entoure de l'avocat Jake Brigance pour se lancer dans une bataille judiciaire.

Sous les traits de l'homme de loi, Matthew McConaughey donnait la réplique à une belle distribution : Sandra Bullock, Samuel L. Jackson, Kevin Spacey, ou encore Donald Sutherland. La suite prendra cette fois la forme d'une série de 8 à 10 épisodes, avec le retour de l'acteur texan dans son rôle et ce, 25 ans après le film original. Ce n'est pas la première fois qu'il rejoint les rangs de la chaîne HBO. En 2009, il participait à la série humoristique Kenny Powers aux côtés de Danny R. McBride et à la première saison de True Detective. Série qui lui avait valu une nomination aux Golden Globes et aux Emmy Awards.

La suite A Time For Mercy retrouve l'avocat Jake Brigance, enrôlé cette fois dans une affaire de meurtre, celui d'un policier local tué par un adolescent de 16 ans, Drew Gamble. Alors que la ville réclame la peine de mort, l'avocat va découvrir une autre vérité derrière le drame. En défendant l'accusé, Jack Bridgance met sa vie et celle de sa famille en danger.