Affichage des articles dont le libellé est Sting. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sting. Afficher tous les articles

25 août 2025

Deux anciens membres de The Police réclament des royalties à Sting

Depuis le dernier concert du groupe mythique The Police, le 7 août 2008 au Madison Square Garden, après une reformation éphémère, les membres du groupe ont préféré mener une carrière solo. Pour autant, c’est sur le banc de la justice que les anciens partenaires pourraient bien se retrouver. À en croire The Sun, le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland auraient en effet assigné Sting devant la Haute Cour de Londres, ainsi que sa société Magnetic Publishing Limited.

Le feu couvait depuis un moment, selon une source du tabloïd qui affirme que « les avocats ont tenté à plusieurs reprises de parvenir à un accord à l’amiable, mais ils se sont heurtés à une impasse ». En conséquence, « Andy et Stewart ont décidé qu’il n’y avait pas d’autre solution que de saisir la justice et ont donc pris cette décision. Ils affirment qu’on leur doit des millions de dollars en royalties perdues. »

Du côté de Sting, qui apparaît dans la plainte sous son vrai nom, Gordon Matthew Sumner, on nie que cette action en justice soit liée au tube planétaire Every Breath You Take, sans donner plus de détails sur l’objet du litige. Il faut dire que les succès n’ont pas manqué chez le groupe aux plus de 75 millions d’albums vendus et des titres qui ont marqué de façon indélébile les années 1980.

La séparation de The Police a éprouvé Sting lui-même, malgré le succès de sa carrière solo mais aussi d’acteur. « Au début, c’est une sorte de démocratie, puis ça devient une dictature bienveillante, je dirais. Mais c’est la nature même de l’art », expliquait-il à la BBC au sujet de la rupture, avec des années de recul, en 2021. « Ç’a été difficile pour les autres membres du groupe et ç’a été difficile pour moi aussi, car je les aime beaucoup. »

« Alors voir tout cela s’effondrer à cause de l’ego, le mien et le leur, m’a rendu triste. Ça me rend encore triste aujourd’hui », déplorait encore celui qui s’apprête à présenter une comédie musicale à Paris en 2026. Plus récemment, c’est Stewart Copeland qui a résumé cet « ego » évoqué quatre ans plus tôt par Sting lors de l’enregistrement de leur dernier album Synchronicity. « Nous étions tous les trois des connards dans cette pièce. Nous ne sommes pas des personnes aimables. Andy et Sting sont tous deux des êtres humains merveilleux jusqu’à ce qu’ils entrent dans la salle commeThe Police. Ensuite, ils se transforment en putain de connards. Le seul connard pire qu’eux, c’était probablement moi », a-t-il déclaré dans le dernier numéro du magazine Mojo qui l’interviewait en compagnie de son acolyte Andy Summers. The Police a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2003.

08 décembre 2023

Kuzco, l'empereur mégalo : en découvrant la fin de ce classique Disney, Sting a obligé le studio à changer ses plans

Signé au début des années 2000 par Mark Dindal et considéré par de nombreux spectateurs comme l'un des classiques Disney les plus drôles du studio, Kuzco, l'empereur mégalo raconte l' histoire d'un souverain inca, égoïste et imbu de sa personne, projetant de bâtir sa nouvelle résidence de vacances à la place d'un joli petit village.

Malencontreusement transformé en lama par sa séditieuse conseillère, il se voit alors forcé de collaborer avec Pacha, un paysan de la colline qu'il prévoyait de raser, afin de recouvrer sa forme originale.

Ainsi que le savent sans doute les fans du studio enchanté, la production de ce Disney pas comme les autres n'a pas été un long fleuve tranquille. En effet, initialement conçu comme un film beaucoup plus sérieux et épique (dans la lignée de Pocahontas, par exemple), doté d'une bande originale de Sting et baptisé Le Royaume du Soleil, ce projet inspiré du roman Le Prince et le Pauvre de Mark Twain se trouve considérablement bouleversé lors du départ de Roger Allers, co-réalisateur du Roi Lion qui était censé signer le long métrage.

Laissé seul aux commandes du navire, Mark Dindal décide alors de transformer la fresque musicale que devait être Kuzco en comédie cartoonesque totalement déjantée. Le script est donc considérablement remanié pour devenir l'histoire que l'on connaît aujourd'hui... à un petit détail près : la scène finale du film.

A l'époque, Kuzco, au lieu de revoir ses ambitions à la baisse et de construire une simple maison de campagne sur la colline voisine, épargnait certes le village de Pacha, mais bâtissait son palais en rasant une bonne partie de la forêt tropicale.

Une conclusion qui, d'après un article de Collider, était tout simplement inacceptable pour le chanteur Sting, compositeur de plusieurs chansons du film et très engagé dans le domaine de l'écologie.

Ainsi qu'il l'avait déclaré à l'époque, selon le site NME, l'artiste avait alors posé un ultimatum aux réalisateurs de Kuzco :

"Je leur ai écrit une lettre et je leur ai dit ceci : 'Si vous faites ça, je démissionne, parce que c'est exactement à l'opposé de ce pourquoi je me bats. J'ai passé 20 ans à essayer de défendre les droits des peuples indigènes et vous leur marchez dessus pour construire un parc à thèmes. Je ne serai pas complice de ça.'"

La séquence finale du film a donc été modifiée pour offrir aux spectateurs un véritable happy ending, dans lequel on peut voir Kuzco et Pacha profiter d'un agréable été sur leurs collines respectives.