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12 novembre 2020

Braveheart sur Chérie 25 : quelles sont les erreurs historiques ?

Dans la réalité, William Wallace n'était pas vraiment le pauvre bougre incarné par Mel Gibson, fermier de son état. Il était au contraire un chevalier rattaché à la petite noblesse... Et ne portait pas de Kilt (car inventé au 16ème siècle !). De plus, lorsqu'il s'est érigé contre les Anglais, Wallace avait la vingtaine, alors que l'acteur-réalisateur a tourné le film à 38 ans (Gibson a toutefois, en premier lieu, voulu confier le rôle à Jason Patric, plus jeune).

Braveheart montre Wallace entrer en guerre après l'assassinat de sa femme par les Anglais, qui pratiquent le droit de cuissage. Or, cette terrible coutume n'existe pas en Angleterre à cette époque... De même, les amourettes avec la princesse Isabelle (la plus jeune fille du roi de France Philippe IV), jouée par Sophie Marceau, relèvent là encore de l'imaginaire de Gibson. D'autant plus qu'elle avait au moins vingt ans de moins que Wallace !

La première (et la plus impressionnante) bataille du long métrage, Stirling, a bien vu les Ecossais gagner contre les Anglais. Mais pas de la même manière. Dans le film, c'est principalement grâce à des pieux que l'armée de Wallace sort victorieuse de cet affrontement ultra-violent. A la fin du XIIIème siècle, c'est parce que les Anglais se sont retrouvés piégés sur un pont (dont il n'est absolument pas question dans le blockbuster) qu'ils sont battus.

Le titre, Braveheart, est en fait le surnom donné à Robert le Bruce, alias Robert Ier, roi d'Ecosse. Ce dernier a bien mené, comme le montre la fin du film, la bataille décisive de Bannockburn en 1314, remportée sur les troupes du roi Edouard II d'Angleterre. En revanche, il n'a jamais trahi Wallace au profit des Anglais. Un film avec Chris Pine lui est d'ailleurs consacré, ainsi qu'une suite de Braveheart, dans laquelle Angus Macfadyen reprend son rôle.

Toutefois, si l'on peut recenser plusieurs erreurs historiques, les historiens sont d'accord sur une chose : Mel Gibson a parfaitement bien retranscrit la volonté écossaise de gagner leur indépendance.

A sa sortie, Braveheart connaît un succès commercial solide. Doté d'un budget de 76 millions de dollars, il en rapporte plus de 210 dans le monde grâce à sa sortie en salles. La réception critique est encore meilleure. En dehors des cinq Oscars et autres récompenses qu'il a obtenues, le film est encore aujourd'hui considéré comme culte grâce à ses scènes de batailles impressionnantes et à la prestation anthologique de Mel Gibson.

13 septembre 2020

Braveheart sur TCM Cinéma : la genèse compliquée de la fresque historique de Mel Gibson

En 1995, Braveheart conquiert le public grâce à ses scènes de batailles impressionnantes et son interprète principal, Mel Gibson. Dans la peau de William Wallace, charismatique meneur d'hommes se dressant contre l'envahisseur anglais, l'acteur livre une performance inégalable.

Ecrit par Randall Wallace d'après un poème épique de l'auteur du 15ème siècle Harry l'Aveugle, Braveheart est un projet qui met du temps à se matérialiser. A l'origine, Mel Gibson souhaite produire le film via sa société Icon, mais a du mal à trouver d'autres investisseurs. La Warner se montre intéressée à condition que l'acteur s'engage à faire un nouvel épisode de L'Arme fatale, ce qu'il ne souhaite pas à ce moment. Il doit donc dénicher d'autres fonds d'investissement.

Les choses se concrétisent lorsque Paramount s'associe à Fox pour la distribution du film. Mais avant cette entente, comme le processus de pré-production de Braveheart s'étend sur plusieurs mois, Gibson doit faire une croix sur certains rôles. Parmi eux, celui du héros du Cinquième élément alors octroyé à Bruce Willis. Il sollicite également Terry Gilliam pour la mise en scène du long métrage, mais ce dernier refuse... Le poussant à endosser lui-même la fonction de metteur en scène.

Notons par ailleurs que Gibson ne compte pas, à l'origine, jouer dans Braveheart. Le motif ? William Wallace a, à l'époque des événements relatés dans le film, la vingtaine, alors que le comédien approche la quarantaine au milieu des années 1990. Le célèbre rôle-titre de Mad Max envisage de confier le personnage au très en vogue Jason Patric, mais Paramount ne veut pas investir sans la présence de Gibson à l'écran. C'est pour cette raison qu'il se décide à incarner Wallace.

Au final, Braveheart est conçu pour un budget de 76 millions de dollars et en rapporte plus de 210 dans le monde via sa sortie en salles. Le long métrage remporte par ailleurs cinq Oscars, dont ceux du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.