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05 février 2025

The Social Network : Jesse Eisenberg avait interdiction de rencontrer Mark Zuckerberg

Dans l'idéal, Jesse Eisenberg aurait voulu rencontrer Mark Zuckerberg avant de jouer le co-fondateur de Facebook dans le film de 2010, The Social Network, de David Fincher. C'est ce qu'il raconte au Hollywood Reporter à l'approche du 15e anniversaire de ce film adoré par les fans du cinéaste, dans le cadre d'une discussion organisée pour le podcast Awards Chatter autour de la sortie de sa nouvelle réalisation, A Real Pain.

Voyant le début du tournage approcher et aucune rencontre organisée avec le jeune patron qu'il devait interpréter par les producteurs, Jesse raconte avoir décidé de tout simplement se rendre jusqu'à Menlo Park, en Californie du Nord, avec sa voiture personnelle. Son idée ? Entrer directement dans les bureaux de Facebook et demander une rencontre avec Zuckerberg.

"Je conduisais moi-même pour le rencontrer parce qu'on m'avait dit : 'Non, nous n'allons rien organiser.', se souvient-il. J'étais littéralement dans ma voiture en pensant qu'une fois devant son bureau, on me laisseraient entrer. La presse avait déjà annoncé que j'allais l'incarner, donc je voulais juste être dans une pièce avec lui, pour voir ce que ça fait. Cela semblait juste être le strict minimum de recherches. Comment pourriez-vous jouer dans un film sur une personne qui est encore vivante (sans la rencontrer) ?"

Sauf que le producteur de The Social Network en avait décidé autrement, et apprenant cette initiative de Jesse Eisenberg, il l'a appelé directement sur son portable pour lui interdire d'aller jusqu'au bout de son idée.

"J'ai reçu un appel de Scott Rudin me disant : 'N'y va pas,' poursuit l'acteur. Il me disait cela au nom des avocats de Sony, en insistant : 'Vous ne pouvez pas faire ça pour diverses raisons juridiques.'"

Les dirigeants du studio craignaient-ils une plainte de Mark Zuckerberg ou de ses avocats, sachant que le portrait fait de lui par Aaron Sorkin est peu flatteur dans le film ? Une fois The Social Network sorti, celui-ci a publiquement fait part de sa déception face au film, le jugeant "assez blessant". Depuis, son scénariste a prévenu que s'il lui donnait un jour une suite, ce serait pour aller encore plus loin et dénoncer davantage le comportement du co-fondateur de Facebook, dont les décisions d'entreprise auraient largement participé à la réélection de Donald Trump :

"Je blâme Facebook pour le 6 janvier (l'assaut du Capitole, en 2021),disait-il en avril dernier. Mais vous devrez acheter un billet de cinéma pour savoir pourquoi... Facebook a, entre autres choses, ajusté son algorithme pour promouvoir les contenus les plus controversés possibles. Parce que c'est ce qui augmentera l'engagement et parce que c'est ce qui vous amènera vers ce qu'ils appellent les couloirs de Facebook, ce défilement infini de contenus. Il est censé y avoir une tension constante chez Facebook entre croissance et intégrité, mais ce n’est pas le cas dans la réalité. C'est juste la croissance qui les intéresse. Donc si Mark Zuckerberg se réveille demain et se rend compte qu'il n'y a rien qu'il ne puisse acheter pour 120 milliards de dollars qu'il ne puisse acheter pour 119 milliards de dollars, il pourrait ajuster son intégrité et ralentir la croissance de Facebook, quitte à gagner un peu moins..."

Même sans l'avoir rencontré, Eisenberg a été remarqué pour son incarnation du jeune patron d'entreprise controversé, recevant une nomination aux Oscars pour ce rôle, en 2011. Rebelote cette année, puisqu'il a obtenu des critiques élogieuses pour son écriture, sa réalisation et son jeu d'acteur dans A Real Pain, un film sur deux cousins qui voyagent ensemble en Pologne pour visiter des sites de l'Holocauste. S'il n'est cette fois pas en lice dans la catégorie meilleur acteur, il est bien présent pour son scénario original, et Kieran Culkin a toutes ses chances parmi les comédiens dans un second rôle – face à son ex-partenaire de jeu de Succession, d'ailleurs : Jeremy Strong y figure aussi pour The Apprentice.

Invité également par la BBC Radio 4, Eisenberg a ajouté ne pas vouloir "penser à lui-même comme étant associé à Mark Zuckerberg" :

"Ce n'est pas comme si j'avais joué un champion de golf ou quelque chose comme ça et que maintenant les gens pensent que je suis un grand golfeur. Ce gars a fait des choses problématiques — supprimer la vérification des posts sur Meta, réduisant la sécurité de son réseau, rendant les personnes déjà menacées dans ce monde encore plus menacées.

Une réaction à l'annonce du 7 janvier de Mark Zuckerberg : Meta remplacera à présent ses systèmes de vérification des faits sur Facebook et Instagram par un modèle de "notes communautaires" similaire à celui de X, le réseau social d'Elon Musk.

"Je suis inquiet comme n'importe quelle personne qui lit un journal, ajoute Eisenberg. Je ne pense pas : 'Oh, j'ai joué ce gars dans le film, donc…' C'est juste que je suis un être humain et quand vous lisez toutes ces choses sur ces gens ont des milliards et des milliards de dollars, plus d'argent que n'importe quel être humain n'a jamais amassé... pour en faire quoi ? Pour s'attirer les faveurs de quelqu'un qui prêche des choses haineuses."

A Real Pain sortira le 26 février au cinéma. 

16 janvier 2025

Meghan Markle et le prince Harry réagissent à l’arrêt du fact-checking de Meta et taclent Mark Zuckerberg

Meta a fait volte-face sur son système de contrôle et vérification des faits (fact-checking) sur ses plateformes, et du côté du prince Harry et de Meghan Markle, la pilule a du mal à passer. Le couple a adressé un message à ce sujet sur le site de sa fondation Archewell, condamnant une décision qui, à l’inverse d’éviter toute forme de « censure » comme l’a justifié le propriétaire de Meta, Mark Zuckerberg, la semaine dernière, portera « atteinte à la liberté d’expression ».

« Contrairement à ce qu’affirme l’entreprise, le fait d’autoriser davantage de violence et de normaliser les discours de haine ne fait qu’étouffer la parole et l’expression, au lieu de les encourager », ont-ils écrit. Sans directement nommer le PDG de Meta, le duc et la duchesse de Sussex ont ensuite dénoncé sans langue de bois le manque de responsabilités de Mark Zuckerberg et de son entreprise envers leurs « centaines de millions d’utilisateurs dans le monde » sur les réseaux Instagram, Facebook et Threads.

« Dans un environnement d’information déjà confus et, dans de nombreux cas, intentionnellement perturbateur, Meta a montré que ses paroles et ses engagements n’ont que très peu de sens et d’intégrité. En annonçant ces changements, sans doute en réponse à des vents politiques, elle abandonne une fois de plus la sécurité publique au profit du gain, du chaos et du contrôle », peut-on lire à quelques jours de l’investiture à la présidence de Donald Trump, soutenu par le PDG de X, Elon Musk, qui a lui-même retiré toute forme de fact-checking à l’ancien Twitter après l’avoir racheté en 2022.

De la même manière, le couple redoute les discours toxiques pouvant émerger en toute liberté des plateformes, et déplore l’« abandon des engagements en matière de diversité et d’équité ». « Les récentes décisions de Meta vont directement à l’encontre de sa prétendue mission de "tisser des liens entre les humains" et donnent la priorité à ceux qui utilisent les plateformes pour répandre la haine, les mensonges et la division au détriment de tous les autres », ont-ils tranché. « La conception des plateformes, dictée par les politiques internes, détermine directement notre expérience en ligne. Ignorer cela revient à mettre sciemment tout le monde en danger et à contribuer à une crise mondiale de la santé mentale ».

Le couple a conclu son message en partageant les noms et liens Internet des associations prônant la sécurité en ligne, en particulier des jeunes, et la santé mentale. Des sujets au centre des engagements des parents d’Archie, cinq ans, et Lilibet, trois ans, « depuis cinq ans », époque à l’époque durant laquelle ils ont quitté la monarchie britannique et le Royaume-Uni pour s’installer en Californie.

25 mai 2022

Morgan Freeman et Mark Zuckerberg n'ont pas le droit de se rendre en Russie

La liste des personnalités américaines interdites d’entrer sur le sol russe a de quoi faire sourire. Car si certains des 963 noms, cités comme « incitant la russophobie », paraissent évidents dans le climat géopolitique actuel (comme le président américain Joe Biden, le secrétaire d’Etat Anthony Blinken, ou encore le patron du Pentagone, Lloyd Austin), d’autres sont très surprenants.

C’est le cas, par exemple, de Mark Zuckerberg, patron de Meta, ou encore de Morgan Freeman. Pourquoi l’acteur fait-il partie de cette liste ? Parce qu’il est apparu dans une vidéo, publiée en 2017 (et réalisée par Rob Reiner, lui aussi sur la liste), dans laquelle il accusait le gouvernement de Vladimir Poutine d’avoir influé sur les élections américaines dont Donald Trump est sorti victorieux.

Autre surprise, sur cette liste figurent plusieurs politiciens américains qui auraient le plus grand mal à se rendre en Russie, pour une très bonne raison : ils sont morts. C’est le cas de Harry Reid, Orrin Hatch et John McCain, trois sénateurs, morts respectivement en avril dernier, en décembre 2021 et… en 2018 !

Un nom, en revanche, brille par son absence : celui de l’ancien président Donald Trump. Accusé par l’opposition d’être très proche du Kremlin, voire, par une partie de ses détracteurs, d’être un « agent » russe, le milliardaire a lui tout le loisir de se rendre en Russie comme bon lui semble. Peut-être après la fin de la guerre avec l’Ukraine ?

06 juin 2021

Facebook Mark Zuckerberg pris en flagrant délit de censure

Une version "bêta" d'un algorithme Facebook ciblant les anti-vaccins ? C'est ce que dénoncent les documents et une vidéo dévoilés par des anciens employés de l'entreprise et transmis à Project Veritas - une organisation militante d'extrême droite qui cherche à discréditer des grands groupes - le mois dernier, selon les informations du Daily Mail. Les documents divulgués allèguent que le réseau social censure les sceptiques du vaccin COVID-19 en rétrogradant les commentaires des utilisateurs au moyen d'un algorithme qui calcule un "score d'hésitation au vaccin." Mais ce n'est pas tout.

Une autre vidéo montre Mark Zuckerberg et Melinda Davenport, directrice des communications internes de Facebook, évoquer une sanction pour les 'traîtes' plutôt que de reconnaître la censure. Dans celle-ci, le PDG de Facebook a été filmé en train de dénigrer les membres du personnel à l'origine de la fuite de la présumée censure du géant des médias sociaux concernant les inquiétudes des utilisateurs à propos du vaccin contre la Covid-19. L'avocate générale adjointe de Facebook, Heidi Swartz, a noté que Facebook avait une politique de "tolérance zéro" et qu'il licencierait et engagerait des "actions en justice" contre les fuiteurs.

Selon son avocate, ce projet concerne "un programme d'intégrité de la santé que nous avons mis en place qui combat l'hésitation à la vaccination en prenant une position ferme contre la désinformation sur les vaccins" et non "pour censurer les problèmes de vaccins à l'échelle mondiale." Elle a également insisté sur le fait que "les fuites mettent vraiment nos collègues en danger" surtout quand leurs noms sont exposés. Sauf que Morgan Kahmann, un ancien technicien de centre de données licencié récemment à cause des fuites, ne voit pas les choses de la même manière. Il a déclaré qu'il avait décidé de se manifester parce qu'il pensait qu'il était "hautement immoral" que Facebook censure prétendument le contenu de ses utilisateurs à leur insu. Les actions du réseau social allaient à l'encontre de sa "morale."

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