Anthony Hopkins jouera le roi Hérode dans un grand film biblique

C'est un épisode majeur de l'Évangile selon Matthieu. Anthony Hopkins incarnera le roi Hérode dans Marie, un film biblique écrit par Timothy Michael Hayes, qui racontera "l'adolescence de Marie, enceinte d'un enfant miraculeux et contrainte de se cacher", lit-on dans la description officielle. "La volonté incessante du roi Hérode de maintenir son pouvoir à tout prix déclenche la poursuite meurtrière du nouveau-né qui, selon lui, constitue une menace pour son règne. Le film montre comment les jeunes Marie et Joseph sont en fuite, cherchant à cacher leur bébé, Jésus."

Anthony Hopkins explique : "À cette époque de ma vie, je suis attiré par le défi de scénarios complexes. De plus, le niveau de détail apporté à cette production avec des décors, des accessoires et des costumes extraordinaires me rend fier d'en faire partie."

L'épopée promet donc d'être très religieuse. Timothy Michael Hayes a consulté "des prêtres, des évêques, des pasteurs baptistes, des rabbins, des mormons, des musulmans, des biblistes et des théologiens" pour écrire son long métrage biblique.

La jeune Mila Harris, 21 ans, issue de Disney Channel, jouera Marie tandis que l'acteur Ido Tako incarnera Joseph.

Stephanie Nur sera Salomé, Susan Brown jouera Anna la prophétesse, Ori Pfeffer prendra le rôle de Joachim.

Pas de date de sortie encore.

Elephant Man : Anthony Hopkins a essayé de faire virer David Lynch

Dans la galaxie des oeuvres de David Lynch, Elephant Man est sans nul doute celle qui reste la plus accessible de son auteur. Elle fut d'ailleurs cruellement et scandaleusement oubliée des Oscars en 1981 d'où elle repartira les mains vides malgré ses huit nominations dont celle du Meilleur acteur pour un inoubliable John Hurt, passé à la postérité sous les traits du personnage.

Endossant les habits de Frederick Treeves, le jeune chirurgien de renom qui recueille John Merrick et découvre chez lui un être doué d'une grande intelligence et assoiffé d'amour, Anthony Hopkins livre une composition admirable; assurément une des meilleures de sa riche carrière.

Elephant Man représentait le premier film de Lynch produit au sein d'un studio, et il avait les coudées franches pour livrer la version qu'il souhaitait, avec la bénédiction de Mel Brooks à la production.

Un Lynch assez Control Freaks d'ailleurs : à l'origine du projet, il voulait faire lui même les prothèses de John Merrick avec de la mousse de polyuréthane souple. Mais peut satisfait du résultat, il s'adressa alors, tardivement, à Christopher Tucker.

La singularité de la méthode de travail de Lynch a fini par susciter de vraies tensions avec Anthony Hopkins, qui trouvait le cinéaste peu professionnel et surtout pas assez taillé pour gérer un film de cette envergure. Au point qu'il passa un coup de fil à Mel Brooks, pour tenter de le faire virer du tournage.

Mais le producteur n'a pas lâché son réalisateur, maintenant sa confiance en lui. "Il est comme un chien fou, bien sûr, et il projette ses propres troubles émotionnels et sexuels dans son travail et nous envahi avec les sentiments qui l'assaillent" racontera Brooks.

Des années plus tard, plus apaisé, Hopkins avouera avoir écrit une lettre au réalisateur, pour s'excuser de son comportement sur le tournage. "Je lui ai écrit une lettre pour m'excuser de mon comportement sur le tournage du film. J'étais très rebelle et me suis très mal comporté. Il voulait faire trop de prises, et moi je ne pouvais pas les faire.

Il était assez distant, et je ne comprenais jamais ce qu'il disait ou voulait, ce qui me rendait particulièrement irritable. Cela fait des années que je ne l'ai pas vu, mais c'est un homme brillant. J'aime beaucoup David".

Anthony Hopkins sera Nicholas Winton dans un film inspiré d'une histoire vraie

Connaissez-vous l'histoire de Sir Nicholas Winton ? C'est pourtant grâce à ce banquier anglais et aux convois qu'il organise que 669 enfants juifs échappent à la déportation vers des camps de concentration à Prague, à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. Des faits dont peu de personnes ont eu vent pendant cinq décennies, jusqu'à ce que le principal intéressé ne l'évoque dans une émission à laquelle il est convié. En présence de certaines personnes qui lui doivent la vie.

C'est cette histoire vraie, aussi incroyable que méconnue, que raconte Une vie, drame historique signé James Hawes (Black Mirror, Slow Horses) dont la sortie française est prévue le 21 février. Et c'est Anthony Hopkins qui incarne celui que l'on surnomme le "Schindler britannique" depuis ses actes de bravoure, dans les séquences situées dans les années 80.

Dans le reste du film, comme la bande-annonce le montre, c'est Johnny Flynn qui lui prête ses traits. Révélé par la série Lovesick, le comédien anglais n'en est pas à son coup d'essai en matière d'histoire vraie et de biopic : il a été Einstein jeune dans la saison 1 de Genius, David Bowie dans Stardust ou encore Ian Fleming dans La Ruse, autre récit méconnu sur fond de Seconde Guerre Mondiale.

Grâce au long métrage également porté par Helena Bonham Carter et Lena Olin, le nom de Sir Nicholas Winton devrait désormais vous parler à chaque fois qu'il sera cité. Et son vrai visage apparaît dans ces images, qui annoncent un film aussi émouvant qu'important, ainsi qu'un nouveau rôle marquant dans la filmographique, déjà très riche en la matière, d'Anthony Hopkins.

En attendant, le long métrage lui a déjà offert un joli succès en Angleterre, où il a signé l'un des meilleurs démarrages de ces dernières années au box-office, avec 4 228 516 $ pour son premier week-end d'exploitation. Devant ceux de Killers of the Flower Moon (3 078 954), Pentagon Papers (2 983 208) ou... The Father (560 691), qui avait valu à l'acteur son deuxième Oscar.

Anthony Hopkins revient à la télé dans la série Those About to Die

Après les cowboys dans Westworld, Anthony Hopkins remonte encore le temps pour explorer cette fois-ci l’ère de l’Empire romain. L’acteur Gallois, lauréat de deux Oscars (pour Le Silence des Agneaux et The Father) est en effet annoncé au casting de la série de gladiateurs Those About to Die, adaptée du livre éponyme signé Daniel P. Mannix.

Publié en 1958, l’ouvrage n’a jamais été traduit en français, malgré son succès en librairie. On le crédite pourtant notamment comme source d’inspiration non-officielle du Gladiator de Ridley Scott.

La charge d’adapter ce livre a été confiée au cinéaste allemand Roland Emmerich, davantage connu pour ses blockbusters catastrophes que pour ses reconstitutions historiques, et au scénariste Robert Rodat (Il faut sauver le soldat Ryan).

Le tournage de la série Those About to Die débutera prochainement en Italie, tandis que le reste de la distribution n’a pas encore été dévoilée. Rappelons que le programme fera l’objet d’une diffusion en exclusivité sur la plateforme de streaming Peacock, indisponible pour le moment en France.