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11 novembre 2025

Six Feet Under : Pour George R.R. Martin cet épisode de la série est "de loin" le meilleur de l'Histoire de la télévision

Dans son blog Not a Blog, l'auteur G.R.R. Martin a révélé quel était son épisode de série préféré : « Si je devais choisir un épisode encore plus parfait que tous les autres de la liste, ce serait le dernier épisode de Six Feet Under. Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait faire mieux! »

Dans cette série funéraire dramatico-comique, le douxième épisode de la saison 5 de Six Feet Under voit Claire (Lauren Ambrose) déménager à New York , tandis que David et Keith gardent le funérarium : sur une ballade de Sia, Breathe me, la jeune femme sanglote en prenant la route, tandis que des flash-backs montrent comment trépassent les personnages principaux. Ces six dernières minutes ont impressionné l'auteur de GOT : « J'ai bien aimé cette série, même si je ne peux pas dire que je l'ai autant aimée que Rome, Deadwood, Fargo ou quelques autres, mais le dernier épisode était de loin le meilleur final de toute l'histoire de la télévision! Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait faire mieux. »

Si l'auteur a une préférence pour ce final percutant, ce n'est pas le cas d'une partie des fans de la série, déconcertés par une fin qu'ils n'ont pas trouvée convaincante. Sujet de controverses, cette fin tant attendue a déçu les aficionados : certains ont reproché aux showrunners de l'avoir bâclée, quand d'autres tiennent George R.R. Martin pour le vrai coupable, car il n'a pas terminé sa saga! Eh oui, le très attendu sixième tome The winds of winter, est en gestation depuis plus de dix ans. Martin a tenté de rassurer les fans « Le fait est que je me soucie de Westeros et de Winds. Les Stark, les Lannister et les Targaryen, Tyrion et Arya et Daenerys, les dragons et les loups géants, je me soucie d'eux tous. Plus que vous ne pouvez l'imaginer. » Une façon d'affirmer sa volonté de voir l'histoire de Westeros se terminer de façon spectaculaire !

27 juin 2025

Sherlock reviendra finalement pas pour une saison 5

En 2010, la BBC lançait une série qui allait marquer la décennie à venir : l’adaptation des aventures des héros de Sir Arthur Conan Doyle - Sherlock Holmes et de son acolyte de toujours, le docteur Watson - mais transposées au XXIème siècle…

Diffusée en 4 saisons de 3 épisodes chacun, elle a marqué les esprits pour son écriture fine, son humour noir et l’interprétation fantastique de Benedict Cumberbatch. Elle a donc bien mérité sa note de 4,5 sur 5 sur AlloCiné et sa place parmi les meilleures séries de tous les temps.

Octobre 2024. Sue Vertue - productrice de Sherlock et femme de son co-créateur Steven Moffat - révélait à Deadline que la série avait “un futur certain”. Des propos qui ont relancé l’espoir des fans concernant une possible saison 5 ou un film, si les agendas de Benedict Cumberbatch et de Martin Freeman s’accordaient.

Mais voilà, cela ne se fera jamais. De passage dans un festival italien, Mark Gatiss (scénariste et interprète de Mycroft Holmes) a douché tous nos espoirs en révélant que les interprètes de Sherlock et de Watson “ne voulaient plus le faire”. Et on les comprend.

Depuis la fin de la série en 2017, chacun a poursuivi sa carrière de son côtéé - même s’ils se sont retrouvés chez Marvel. En 2018, Freeman avait même fait savoir que jouer dans la série “ne l’avait pas amusé” à cause du comportement de certains spectateurs. Des propos que son ancien partenaire de jeu avait trouvé “pathétiques” (ambiance).

Si on est un peu attristés par cette annonce, Sherlock reste une série du passé. La saison 4 avait d’ailleurs déçu plus d’un fan, avec l’introduction d’Eurus Holmes, la soeur cachée de notre détective préféré et de Mycroft.

Sociopathe et souffrant de différents troubles psychologiques, elle avait donné du fil à retordre à notre héros, le poussant encore plus loin dans son palais mental pour retrouver des souvenirs traumatisants qu’il avait enfouis dans sa mémoire…

Sherlock est disponible en streaming sur Netflix.

09 février 2025

Le court-métrage Beurk ! est à voir sur France 4

“Beurk !”, “C’est dégoûtant !” : c’est ce que disent les enfants lorsqu'ils voient les plus grands s’embrasser, ou encore pire, être amoureux. Ce sentiment alors encore inconnu paraît complètement repoussant, et devient le sujet de plusieurs moqueries.

Le court-métrage de Loïc Espuche, ancien élève de l’EMCA (Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation), explore ce sujet. Dans un cadre estival, il met en scène Léo qui, comme tous  les autres enfants du camping, se moque des embrassades. Pourtant, quand il regarde la rouquine Lucie, il en a peut-être un peu envie d'essayer… 

Le problème, c'est que ça se voit ! Les lèvres scintillent d’un rose fluo pailleté lorsque deux âmes sœurs ont envie de s’embrasser. Quelle ne fut pas la surprise de Léo quand celles de Lucie se sont aussi mises à briller. Car si les enfants se cachent les yeux à chaque fois que des personnes se bécotent, on voit bien que ça les intrigue, même ceux qui traitent Lucie et Léo “d'obsédés”. 

Ce film de 12 minutes nous rappelle une tendre époque lointaine, celle des joues qui rougissent et du cœur qui palpite pour la première fois. Celle du premier bisou qui marque le coup, dont on se rappelle encore quand on est grand. 

Produit par Ikki Films et Iliade et Films, l’adorable Beurk ! est nommé aux Oscars et aux César du meilleur court-métrage d’animation. En attendant de savoir s’il va remporter un prix, il est d’ores et déjà disponible sur le site de France.tv. 

15 avril 2024

Cold Case : la série policière culte pourrait faire son grand retour

Le mois d’avril est le celui des reboots à Hollywood. Après Melrose Place, Alerte à Malibu et Heroes, c’est au tour de la série policière Cold Case de revenir sur le devant de la scène. Selon les informations de Deadline, CBS serait en effet en train de travailler sur un reboot de la fiction diffusée sur la chaîne américaine entre 2003 et 2010.

Signé Meredith Stiehm, productrice et créatrice de la série originale, ce reboot de Cold Case se déroulera quinze ans après les événements de l’épisode final, et suivra une nouvelle équipe de détectives enquêtant sur des affaires non-résolues dans le Sud-Ouest des Etats-Unis.

L’équipe évoluera donc dans un nouveau décor puisque la série mère se déroulait uniquement à Philadelphie.

Meredith Stiehm écrit le scénario. Elle est également productrice déléguée aux côtés de Jerry Bruckheimer. Toujours selon les informations de Deadline, les discussions entre CBS et WBTV durent depuis plusieurs semaines.

Des sources soulignent cependant que les deux parties sont loin d’être tombées sur un accord. Les représentants de la chaîne et des studios se sont refusés à tout commentaire.

Pour le moment, aucun membre du casting d’origine n’est rattaché au projet, même si Danny Pino aurait eu des conversations informelles pour reprendre le rôle de l’inspecteur Scotty Valens.

Toujours selon Deadline, Kathryn Morris n’aurait pas été approchée, mais elle serait au courant du projet et pourrait faire une apparition pour apporter de la continuité avec la série originale.

Diffusée en France sur Canal+ et France 2, Cold Case a longtemps était l’une des séries policières phares de la chaîne. Pendant 7 saisons, les téléspectateurs ont suivi les aventures de Lilly Rush (Kathryn Morris), une inspectrice de la police de Philadelphie spécialisée dans les affaires non résolues.

Avec l’avancée technologique et scientifique des temps modernes, elle pouvait aborder les crimes sous un nouvel angle, dans l’espoir d’enfin les élucider. Elle était aidée de Scotty Valens (Danny Pino), John Stillman (John Finn), Nick Vera (Jeremy Ratchford), Will Jeffries (Thom Barry) et Kat Miller (Tracie Thoms).

Après 14 ans d’absence, Cold Case pourrait donc prochainement renaître de ses cendres. Affaire à suivre…

21 février 2024

Il était une fois... ces drôles d'objets sur France 4


Instant madeleine de Proust. Après avoir vulgarisé aux enfants les origines de l’humanité (1978), l’espace (1982), le corps humain (1986), le continent américain (1991), les grandes découvertes (1994), les grands explorateurs (1996), ou encore le développement durable (2008), on imaginait Maestro profiter enfin de ses vieux jours. Eh bien non : le vieux sage à la longue barbe blanche a encore des choses à nous apprendre, pour notre plus grand plaisir !

En effet, plus de quinze ans après sa dernière déclinaison, la célèbre série d’animation française Il était une fois..., traduite en 80 langues et diffusée dans plus de cent pays depuis les années 1970, revient à l’écran à compter de cette semaine, toujours chez France Télévisions, pour de nouveaux épisodes inédits.

Baptisée Il était une fois… ces drôles d’objets, la nouvelle série d'animation consacre chaque épisode à un objet de notre quotidien et propose de "découvrir comment ils ont joué un rôle dans l’histoire de l’humanité et façonné le monde dans lequel nous vivons".

"Tous les thèmes abordés sont prétexte à parler d’environnement, de respect des autres, de la place de la flemme et d’inclusion, pour éveiller la curiosité des enfants tout en les sensibilisant aux valeurs humanistes et écologistes", précise France Télévisions, dans un communiqué. Parmi les premiers objets abordés : la brosse à dent, la fourchette, la carte à jouer, les toilettes et le ballon de foot.

Après le décès du créateur de la série d’animation, Albert Barillé, en 2009, ainsi que de la voix de Maestro, Roger Carel, en 2020, le défi était de taille.

C’est la veuve d’Albert Barillé, Hélène Barillé, qui a décidé de reprendre le flambeau. D’abord doubleuse pour Il était une fois… les explorateurs, avant de restaurer en haute définition l’ensemble des déclinaisons, Hélène Barillé baigne dans l’univers de la série depuis longtemps.

Pour prendre la suite de Roger Carel, la série a fait appel à Jean-Claude Donda, doubleur prolifique pour le cinéma, les séries, l’animation, les jeux vidéos, la radio, ou encore la télévision.

Composée de 78 épisodes de sept minutes, Il était une fois… ces drôles d’objets est diffusée chaque jour (sauf le samedi) à 19h15 sur France 4 depuis ce lundi 19 février. Outre les deux épisodes quotidiens, Il était une fois… ces drôles d’objets est également disponible en ligne sur Okoo, la plateforme jeunesse de France Télévisions.

Pour les plus nostalgiques parmi vous, l’intégrale de Il était une fois… l’Homme, Il était une fois… la vie, Il était une fois… les découvreurs et Il était une fois… les explorateurs est, sinon, également à voir sur france.tv.

08 novembre 2023

Christophe Willem se confie sur le harcèlement scolaire dont il a été victime

Christophe Willem n’a pas toujours été le chanteur à succès que l’on connaît. C’est grâce à sa participation à Nouvelle star que celui que l’on surnomma la tortue pendant plusieurs années était devenu populaire auprès des Français. Et pourtant, il aurait bien pu ne jamais franchir le stade de la première audition en 2006.

Dave Attia s’est souvenu dans Les Enfants de la télé, ce dimanche 29 octobre, de l’arrivée de Christophe Willem sur le plateau de casting. Il croyait alors à une blague concoctée par la production : "La production nous glissait des casseroles tous les 5/6 candidats, on s'est dit que ça en était une. On ne l'écoutait même pas au début", faisait-il savoir avant de comprendre que ce candidat était très talentueux. Christophe Willem avait de son côté expliqué sa dégaine en révélant qu’il sortait de “partiels”.

Plus de dix-sept ans après sa participation à la Nouvelle Star, Christophe Willem était de passage dans l’émission Okoo-koo diffusée sur France 4. Ce mercredi 8 novembre 2023, le chanteur a alors levé le voile sur le harcèlement scolaire qui a été le sien, comme l'atteste un passage déjà mis en ligne en exclusivité sur la plateforme du programme : "Pour moi, la période la plus difficile, c'était clairement le collège. J'ai toujours été efféminé, mais ça fait partie de ma personnalité, j'ai toujours eu une voix aiguë. Au collège, j'étais la folle de la cour de récré, ce genre d'insultes", a-t-il confié, se souvenant alors de ces nombreuses récréations qu’il appréhendait.

Il ajoute : “Chaque moment de temps libre, tu sais que tu es potentiellement une cible. Pendant les premières années de ma carrière, je ne faisais pas de festival ou d'émission en extérieur parce que je me disais qu'il y aurait peut-être des gens pour m'attaquer”. À l’époque, Christophe Willem ne pipe pas mot à son entourage : “Je pense qu'on est extrêmement fort quand on est petit pour dissimuler des trucs. J'avais deux personnalités et quand j'arrivais chez mes parents, personne ne pouvait s'imaginer que je vivais ça”. Bien des années plus tard, Christophe Willem a consulté un psychologue. Une très bonne décision pour l'aider à aller de l’avant : “Si j'avais vu un psy beaucoup plus tôt, j'aurais peut-être été plus apaisé et j'aurais peut-être désamorcé beaucoup de mécanismes qui m'ont bloqué dans ma vie", a conclu celui qui a recroisé ses haleurs des années plus tard. Quant à eux, ils évoquent de simples taquineries.

08 août 2022

Magnum : mort de l'acteur Roger E. Mosley

Son visage était bien connu des fans de la série Magnum. Roger E. Mosley incarnait le pilote d'hélicoptère Theodore "Terry" Calvin dans la série télévisée. Ami de Thomas Magnum, Rick et Higgins, son personnage apparaît entre 1980 et 1988 dans 156 épisodes des 162 qui composent la série. Le comédien est décédé à l'âge de 83 ans ce dimanche matin. Les causes de son décès ne sont pas connues.

Né en décembre 1938 à Los Angeles, Roger E. Mosley a grandi dans le quartier de Watts, qui sera tristement célèbre pour les émeutes qui s'y déroulèrent en août 1965 et firent 34 morts. Après de petits rôles dans des séries en 1971-1972 et celui d'un chauffeur de poids lourds dans le formidable film policier Les Flics ne dorment pas la nuit, il commencera à se faire remarquer dans Le Mac, un classique de la Blacksploitation.

Si l'acteur a bien tourné dans quelques films, peu nombreux d'ailleurs dans une carrière au long cours, il s'est surtout illustré sur petit écran, avec des rôles dans Kojak, Kung-Fu, Starsky & Hutch, Walker Texas Ranger, Baretta... Dans le reboot de la série Magnum, lancé en 2018, il avait accepté de jouer un petit rôle, mais différent de celui qu'il avait incarné durant huit ans aux côtés de Tom Selleck.

10 novembre 2021

Mort de Dean Stockwell : l'hommage de Scott Bakula de Code Quantum

"Ziggy dit que tu as 87% de chance..." Cette réplique résonne encore aux oreilles des fans de Code Quantum, encore sous le coup de la nouvelle du décès de Dean Stockwell, l'interprète de Al Calavicci dans la série de SF culte des années 90, jadis diffusée en France sur M6.

Durant 5 saisons, Stockwell a incarné le "conseiller technique voyage dans le temps" du show, aidant Sam Beckett (Scott Bakula) à réparer les erreurs du passé. Aujourd'hui, c'est ce dernier qui prend la parole pour rendre hommage à son ami disparu dans une lettre émouvante (communiquée à Deadline) :

"J'ai rencontré Dean lors de son audition pour Code Quantum en 1988. J'avais déjà été choisi et il avait accepté une "lecture" pour la chaîne. Ce jour-là, dans le bureau de Brandon Tartikoff [le directeur des programmes de NBC à l'époque, NdlR], nous avons immédiatement créé un lien qui a changé ma vie et ma carrière.

Quelle chance nous avions de l'avoir ! Quelques mois plus tard, il était nommé à l'Oscar du Meilleur acteur pour son rôle dans "Veuve, mais pas trop", mais était bloqué [occupé à tourner] à nos côtés. Heureux hasard ? Tout ce que je sais, c'est qu'il n'a jamais essayé de nous quitter et ne s'est jamais plaint, il aimait le rôle comme la série, et le reste est entré dans l'Histoire.

Il est devenu pour moi un ami cher et un mentor. Nous sommes devenus très proches lors de ces cinq années très intenses. Dean était un passionné... de la vie, de son travail, de son art (c'était un artiste incroyable !), de sa famille et de nombreuses causes, personnes, musiques, cigares, golf et de la planète, entre autres !

En tant qu'ancien enfant-star, il avait une tendresse particulière pour les jeunes acteurs qui arrivaient sur notre plateau. Il se montrait très protecteur de leurs droits et de leur sécurité, vérifiant toujours qu'ils allaient bien. Son grand coeur envers les enfants nous a fait leur prêter attention aussi, et [nous a incité] à nous montrer plus attentionnés. 

En
dépit d'une carrière en dents de scie en plus de 70 ans dans ce métier, il était toujours reconnaissant et ravi de pouvoir continuer à travailler. La seule fois où je l'ai entendu se plaindre, c'était lorsqu'on l'a appelé à son terrain de golf parce qu'on l'attendait pour travailler !

Il annonçait son arrivée sur le plateau (si l'on n'avait pas déjà remaqué une fumée de cigare derrière lui) avec un cri : "Maintenant, on commence à s'amuser !" On n'aurait pas pu mieux dire.

Je l'aimais profondément et j'ai été honoré de le connaître. Il m'a aidé à devenir un meilleur être humain..."

06 juin 2021

Alec Baldwin a sapé ses chances de jouer dans Les Soprano

Alec Baldwin aurait tout donné pour jouer dans Les Soprano. Et à l’époque, on peut dire qu’il avait certains atouts de son côté puisqu’il connaissait bien James Gandolfini, alias Tony Soprano, pour avoir joué avec lui dans plusieurs films comme La Jurée (1996) et même au théâtre. Toutefois, la tentative d’approche de l’acteur a été pour le moins catastrophique.

« J’ai appelé je ne sais plus qui et j’ai dit "Il n’y a qu’un homme dans ce business qui peut arriver, assommer Jimmy, et s’envoler avec Edie [Falco, Carmela dans la série]. Et je suis cet homme". Et ils m’ont répondu un truc du genre "Absolument, très bien. On va ajouter ton nom à la liste de tous les acteurs irlandais qui pensent qu’ils peuvent être dans Les Sopranos" », s’est souvenu Alec Baldwin qui conversait avec Michael Imperioli et Steve Schirripa à l’occasion d’un épisode du podcast Talking Soprano.

Mais avec le recul, Alec Baldwin se rend bien compte qu’il n’avait aucune chance, et ce, à cause d’un premier contact déplorable avec David Chase, le créateur de la série. L’acteur s’en souvient comme si c’était hier. La rencontre est survenue lors d’une journée caniculaire, dans les toilettes d’un restaurant de Los Angeles. Il était parti au petit coin pour utiliser un sèche-mains automatique afin de sécher son costume qui était trempé de sueur, quand soudain David Chase est entré.

« C’est ma rencontre avec David Chase. Il a dit "Alec Baldwin ? Mais qu’est-ce que tu fous à sécher ta chemise dans les toilettes du Four Seasons ? " Et je pense que juste à cause de ça, je n’ai jamais été pris dans la série », a raconté l’acteur.

Mais même si Alec Baldwin regrette de ne pas avoir joué dans Les Soprano, il reste un fan inconditionnel de la série d’anthologie.

18 février 2021

Friends Courteney Cox rejoue le générique au piano

Même 17 ans après sa conclusion, la célèbre sitcom new-yorkaise continue de vivre à travers la nostalgie de ses fans, et sur les réseaux sociaux de leurs interprètes. Dernier exemple en date : une petite vidéo postée il y a quelques heures sur le compte Instagram de Courteney Cox, alias Monica. 

On peut y voir l'actrice interpréter le mythique générique de Friends au piano, clappements de mains inclus, et accompagnée par le musicien Joel Taylor à la guitare. Preuve supplémentaire que l'engouement des fans pour la série culte est toujours intact : l'extrait a généré plus d'un million de vues en moins de 12 heures. 

En toute modestie, Courteney Cox a demandé à ses followers de lui suggérer d'éventuelles améliorations sur sa prestation en commentaires. Vivement la reprise de "Tu pues le chat" aux côtés de Lisa Kudrow (Phoebe) ! 

14 janvier 2021

The Many Saints of Newark : le préquel des Soprano repoussé à septembre 2021

Les fans des Soprano devront encore attendre plusieurs mois avant de découvrir The Many Saints of Newark, le préquel de la série culte de David Chase. Prévu pour septembre 2020, puis repoussé à mars 2021 à cause de la pandémie, le film ne sortira finalement qu’en septembre prochain, annonce Variety. Comme annoncé dernièrement par Warner Bros, le long-métrage sera visible à la fois dans les salles et sur HBO Max, du moins aux États-Unis.

The Many Saints of Newark se déroulera en 1967 durant les émeutes de Newark, dans le New Jersey. Michael Gandolfini, le fils de feu James Gandolfini, incarnera Tony Soprano dans sa jeunesse. Au casting, on retrouvera également Alessandro Nivola, Leslie Odom Jr., Jon Bernthal, Billy Magnussen et Ray Liotta. Alan Taylor (Thor : Le Monde des ténèbres, Terminator Genisys) réalisera le film.

27 novembre 2020

Friends : pour Thanksgiving, Courteney Cox rejoue une scène culte de la série

Parmi tous les épisodes de Friends, ceux qui se déroulent au moment de Thanksgiving font probablement partie des plus mythiques.

Il y a 22 ans, dans l'épisode 8 de la saison 5 ("Celui qui avait des souvenirs difficiles à oublier"), Monica dansait avec une dinde sur la tête pour remonter le moral à Chandler, lui formulant d'ailleurs sa flamme pour la toute première fois. Aujourd'hui, alors que les Américains célèbrent de nouveau Thanksgiving, Courteney Cox a décidé de faire souffler un vent de nostalgie sur la toile, en rejouant la fameuse séquence et en la postant sur son compte Instagram :

"Puisque je suis le symbole de Thanksgiving, voilà pour vous ! J'espère que cela vous rendra joyeux", a-t-elle déclaré après avoir blagué sur les nombreux gifs à son effigie qui écument le Net depuis de longues années.

07 novembre 2020

Oggy et les cafards sur France 4 : retour sur cette success story de l'animation française

Production française qui est devenue un succès planétaire, Oggy et les cafards est à l'origine un dessin animé créé en 1997 sous l'impulsion de l'animateur et réalisateur Olivier Jean-Marie, du dessinateur Jean-Yves Raimbaud et du producteur Marc du Pontavice, qui ont déjà œuvré sur un autre succès de l'animation hexagonale : Les Zinzins de l'espace. Désireux de renouer avec l'esprit de programmes mythiques comme Tex Avery et Tom et Jerry, du Pontavice contacte en 1997 Raimbaud afin de créer un cartoon à contre-courant de ce qui occupe alors le marché français, à savoir les super-héros, les mangas et la BD franco-belge. La réalisation, elle, est confiée à Jean-Marie.

C'est ainsi que naît Oggy et les cafards, l'histoire d'un gros matou bleu pantouflard et solitaire, qui mène une vie des plus paisibles, jusqu'à l'irruption dans sa demeure de trois cafards bêtes et méchants, qui vont faire de sa vie un cauchemar. Le nom du protagoniste principal est inspiré à la fois d'Iggy Pop (qui chantait le générique des Zinzins de l'espace) et de Ziggy Stardust, tandis que les cafards, Joey, Dee-Dee et Marky, tirent leur nom des Ramones. La série s'inscrit dans le genre du chase cartoon, qui mêle humour burlesque sans dialogue, courses-poursuites et un schéma narratif intemporel : celui de la rivalité.

Le pari s'avère gagnant : le dessin animé est d'abord diffusé outre-Atlantique sur la chaîne Fox Family Channel le 6 septembre 1998 puis débarque l'année suivante en France dans Les Minikeums sur France 3. Au total, la série, qui comptabilise 7 saisons et 501 épisodes, est diffusée dans 190 pays et est regardée par 800 millions de foyers à travers le monde. Selon une étude Kantar-TNS sur la notoriété des dessins animés réalisée en 2018, Oggy et les cafards est connu par 69 % des Français et occupe avec 30% la première place des programmes jeunesse préférés des foyers français avec enfants, devançant Totally Spies (28 %) et Les lapins crétins (27 %).

Malheureusement, le créateur Jean-Yves Raimbaud ne sera jamais témoin de ce triomphe. Il décède le 20 juin 1998, trois mois avant la première diffusion d'Oggy et les cafards. « [On a] évidemment perdu un mentor. Parce que Jean-Yves, au-delà de son talent, était humainement une personne exceptionnelle. Mais on ne s'est jamais dit qu'on allait arrêter. Je me suis plutôt demandé comment j'allais faire pour retrouver un créateur de cette puissance-là... Heureusement, l'animation est une grande chaîne de transmission des talents. Et derrière Jean-Yves, ont grandi des personnalités comme Olivier Jean-Marie », confie Marc du Pontavice à un entretien accordé au CNC en 2018.

Fort de ce succès, Oggy et les cafards devient une franchise : un magazine, commercialisé en 2009, a vu le jour, ainsi que des produits dérivés comme des peluches, des jeux de société ou encore des vêtements. Outre le long-métrage éponyme réalisé par Olivier Jean-Marie en 2013, Oggy et les cafards continue de se développer pour la télévision. Deux séries sont ainsi en préparation : Oggy Oggy, une série destinée aux plus jeunes (4-6 ans) entièrement réalisée en images de synthèses et qui suit Oggy dans son enfance, et Oggy et les Cafards - Next Gen., qui introduit un nouveau personnage, l'éléphanteau Piya.

Enfin, il est impossible d'évoquer Oggy et les cafards sans citer Xilam, le studio d'animation fondé par Marc du Pontavice en 1995, devenu u

ne figure majeure sur la scène européenne et qui produit et distribue des programmes en 2D et 3D destinés à toute la famille. En 2019, Xilam a créé l'événement avec J'ai perdu mon corps, le long-métrage d'animation multi-primé de Jérémy Clapin, qui a permis au studio de décrocher une nomination à l'Oscar du meilleur film d'animation. La success story n'est pas prête de s'arrêter.

28 octobre 2020

Azur et Asmar sur France 4 : pourquoi Michel Ocelot a-t-il eu recours à la 3D ?

8 ans après le phénomène Kirikou et la sorcière et 6 ans après le diptyque Princes et Princesses / Les Contes de la nuit, Michel Ocelot revenait avec une nouvelle production, Azur et Asmar. Un conte d'Orient féérique sur la tolérance et la différence qui marque un tournant dans la carrière du cinéaste et surtout dans l'animation française. Retour sur la conception du film.

Pour la première fois, le cinéaste a eu recours à la 3D. Pour cela, il a fait appel à la société Mac Guff, future productrice de Moi, moche et méchant. Le patron de l'entreprise, Jacques Bled, évoque sa collaboration avec Michel Ocelot : "Je me souviens que Michel m'avait parlé d'une des raisons qui l'a poussé à s'intéresser à cette technique. Il m'a dit : "Quand on dessine une animation et que l'on doit recommencer, il faut tout reprendre à zéro, alors qu'en 3D ont peut intervenir sur ce qui a été fait et corriger". Michel nous a transmis son goût de la précision et de la simplicité poétique, qui va à l'opposé de l'utilisation traditionnelle et historique de la 3D qui a été très démonstrative et spectaculaire." L'assistant réalisateur Eric Serre, collaborateur de longue date d'Ocelot, précise de son côté : "Nous fournissions (...) le même matériau de base aux infographistes que celui que l'on donne aux animateurs 2D : des dessins qui représentent les personnages sous tous les angles. C'est au moment de la transposition en 3D qu'il faut surveiller la manière dont le personnage va être adapté."

Film d'animation oblige, la conception d'Azur et Asmar a demandé un travail de longue haleine. Si le long-métrage compte 1300 plans, pas moins de 13 000 dessins préparatoires ont été élaborés au départ. On dénombre dans le film une centaine de personnages et le double de figurants. Michel Ocelot a écrit le premier état du scénario en 2 semaines. Pendant 1 an, il a rédigé un storyboard, tout en travaillant sur la documentation. 2 ans ont été nécessaires à la préparation de l'animation, au cours de laquelle "les 1300 plans du film sont définis chacun dans un dossier où l'on trouve le cadrage de l'image, les principales positions des personnages dans l'image, l'esquisse des décors, l'indication des dialogues et les mouvements de caméra". Ce travail a été fait par une équipe réduite, composée de 6 à 8 dessinateurs confirmés. Il a fallu ensuite un an et demi pour "la création des décors et l'animation proprement dite".

Côté doublage, le metteur en scène a fait un premier tri à l'aveugle. C'est ainsi qu'il a décidé, pour le rôle de Crapoux, de faire appel à Patrick Timsit sans connaître son nom. Le comédien n'en était d'ailleurs pas à son coup d'essai puisqu'on a pu entendre sa voix dans les versions françaises d'Hercule, Atlantide, l'empire perdu et Gang de requins. Pour le personnage de Jénane, la mère d'Asmar, le processus était tout autre.

Dans un premier temps, l'actrice Hiam Abbass avait été engagée uniquement comme coach pour la langue arabe, un travail qu'elle avait déjà effectué sur d'autres films, dont Munich et Babel. Elle devait par exemple conseiller le réalisateur au moment du casting, en évaluant les compétences linguistiques des prétendants. Mais après la lecture du scénario, elle lui a aussi fait part de son désir de prêter sa voix à Jénane. Pourtant, Michel Ocelot a préféré chercher une autre personne. "Ça a été difficile pour moi" se souvient-elle, "surtout quand nous avons organisé un casting à Tunis, puisque Michel ne trouvait pas son bonheur parmi les comédiennes que nous avions vues en France. Il a fallu faire passer des essais à des comédiennes de théâtre renommées, et quand j'en parlais au téléphone avec Michel, je lui disais "Tu vas voir, au final je vais quand même être la meilleure pour ce rôle !". On en riait ensemble, c'était une boutade. Parmi les seize comédiennes que j'ai rencontrées là-bas, il y en a une qui lui a vraiment plu. Et là, c'est vrai que ça a été dur pour moi (...) Je crois que ce qui a "bloqué" Michel en ce qui me concerne, c'est qu'il ne voulait absolument pas voir les gens avant d'entendre leurs voix (...) Un jour, à Paris, alors que je sortais d'un tournage de film, j'ai allumé mon portable et entendu un message qui disait "Hiam, bonjour, c'est Michel. Puis-je avoir l'honneur de vous proposer le rôle de Jénane ?"

24 septembre 2020

The 100 : découvrez le teaser du final de la série

La lutte des 100 touche à sa fin. Après 7 saisons, la série de SF post-apocalyptique de Jason Rothenberg se termine avec un ultime épisode (le 100ème !) qui s'annonce explosif. La chaîne The CW a dévoilé le teaser de ce dernier chapitre et les quelques images promettent un final en apothéose qui mêle combats acharnés et mystères résolus, notamment ceux sur l'Anomalie.

Après de nombreuses batailles et surtout des pertes déchirantes, Clarke (Eliza Taylor) et ses amis se préparent pour le dernier combat. C'est l'occasion pour eux de faire le bilan de toutes ces années passées à essayer de maintenir un équilibre pour l'humanité. Leur survie en valait-elle vraiment la peine ? Réponse le 30 septembre sur la CW aux Etats-Unis. Il faudra encore patienter pour découvrir les épisodes de la saison 7 de The 100 en France.

20 août 2020

Brooklyn Nine-Nine : la bande-annonce du remake québécois Escouade 99

Les premières images d'Escouade 99, le remake québécois de la série de NBC Brooklyn Nine-Nine, sont enfin là ! Annoncée en 2019, cette adaptation réalisée par Patrick Huard sera diffusée à partir du 17 septembre au Québec sur Club Illico, qui a dévoilé hier une bande-annonce sur les réseaux sociaux, visible ci-dessous.

À en juger par ce trailer, ce remake qui transpose l'action de Brooklyn Nine-Nine au sein d'un commissariat de la ville de Québec semble reproduire quasi à la lettre bon nombre de situations et de répliques de la série originale. Ce qui ne manquera certainement pas d'agacer les puristes mais est probablement le fruit d'un cahier des charges imposé par NBCUniversal et les créateurs Dan Goor et Michael Schur pour que cette première adaptation internationale puisse voir le jour.

Dans Escouade 99, c'est le comédien Mickaël Gouin qui reprend le rôle incarné par Andy Samberg dans Brooklyn Nine-Nine, renommé ici Max. À ses côtés, Widemir Normil (le commandant Holt), Mylène Mackay (Fanny), Bianca Gervais (Rosalie), Fayolle Jean Jr (Jeff), Guy Jodoin (Charles), Léane Labrèche-Dor (Valérie), Jean-Marc Dalphond (Ravary), et Louis Champagne (Goudreau) complètent la distribution de cette comédie déjantée et campent respectivement les versions québécoises de Holt, Amy, Rosa, Terry, Charles, Gina, Hitchcock, et Scully.

Aucune sortie en France n'est pour le moment annoncée et, malheureusement, comme souvent avec les séries québécoise, il y a peu de chances pour que ce remake arrive un jour dans nos contrées. Brooklyn Nine-Nine, quant à elle, reviendra prochainement sur NBC, et sur Canal+ Séries chez nous, pour une saison 8.

12 août 2020

Les Compères sur France 4 : pourquoi la collaboration Pierre Richard / Gérard Depardieu s'est-elle achevée au bout de 3 films ?

En 1983, Francis Veber, Pierre Richard et Gérard Depardieu se retrouvent, deux ans après La Chèvre, pour Les Compères. Cette comédie met en scène deux hommes qui partent à la recherche du fils d'une ancienne amante, chacun s'imaginant qu'il est peut-être le père de l'enfant.

Richard et Depardieu forment un duo gagnant pour le réalisateur Francis Veber. Après La Chèvre et ses 7 millions d'entrées et les 4,8 millions de spectateurs des Compères, leur troisième collaboration, Les Fugitifs, séduit presque 4,5 millions de Français. Pourtant, l'aventure s'arrête là. Richard ne tournera plus jamais sous la direction de Veber, tandis que ce dernier et Depardieu se retrouveront dans les années 2000 pour Le Placard et Tais-toi !.

Pour Pierre Richard, il est à l’époque impensable qu'ils ne retravaillent pas ensemble après Les Fugitifs, mais c'est sans compter le départ de Veber aux États-Unis, où il reste dix ans et réalise Les Trois Fugitifs et La Corde raide. De retour en France, le cinéaste ne reprend pas contact avec lui. Pour Richard, la pilule est dure à avaler : « Je ne sais pas ce qui s'est passé entre nous. Fâcherie ? Non. Blessure ? Non. Quoi ? Rien. Et c'est ce « rien » que je ne m'explique pas. J'aurais aimé connaître un jour les raisons de cette distanciation. Je ne les trouve pas, notre collaboration était excellente »*.

Dans ses mémoires intitulées Que ça reste entre nous, Veber explique que Richard était devenu trop âgé pour le rôle de François Pignon. Cette décision est née d'après les conseils de Frank Price, le patron des Studios Universal, qui lui avait dit un jour qu'un réalisateur ne devait pas vieillir avec ses acteurs. Il s'y interroge par ailleurs sur l'impact de leur duo, soulignant que Pierre Richard écrivait et réalisait des films mais a arrêté à leur rencontre  : « Je me suis demandé si notre association ne lui avait pas fait plus de mal que de bien. [...] il s'est arrêté d'écrire et de mettre en scène en travaillant avec moi, et je me souviens qu'il avait dit dans la presse : « Ma chance et ma malchance, c'est d'avoir rencontré un auteur ». ».

Au final, le comédien se montre plutôt philosophe au sujet de cette rupture professionnelle, précisant qu'il était peut-être trop mauvais élève pour les tournages méticuleux et précis de Veber. Même si ce dernier ne l'a jamais cité parmi les acteurs avec lesquels il a pris le plus de plaisir à tourner, Richard le remercie de lui « avoir offert cette trilogie imparable. Sans oublier Le Jouet, qui est sans doute mon préféré »*.

*Les citations sont extraites de Je sais rien mais je dirai tout de Pierre Richard et Jérémie Imbert, Flammarion.