Sa grâce et son talent ont fait d’elle l’une des actrices les plus courtisées du cinéma français. 23 ans après ses débuts au cinéma, Laetitia Casta est de retour sur les planches dans Clara Haskil - Prélude et fugue, un seul-en-scène où elle incarne la pianiste d'origine bulgare méconnue du grand public et pourtant qualifiée de génie par ses contemporains. "Il y a des endroits où on pouvait s'accorder Clara Haskil et moi. L'exigence de ce personnage, torturé mais aussi humble à la fois, et avec beaucoup de générosité m'a demandé beaucoup de résilience", a expliqué la comédienne lors d’un entretien accordé à RTL. Au cours de cette interview, Laetitia Casta, qui incarne dans sa nouvelle pièce une femme forte et ambitieuse, s’est également confiée sur sa vision du féminisme : "Je n'ai pas besoin de le revendiquer parce que c'est une chose qui fait partie de moi. J'ai plutôt été exposée au monde, je ne me suis pas vraiment protégée ; aussi parce que j'ai rencontré des êtres incroyables qui m'ont donné une colonne vertébrale très très forte", a-t-elle expliqué.
Lors de son entretien accordé à RTL dimanche 19 février, Laetitia Casta s’est notamment confiée sur sa dyslexie. Si ce trouble du langage écrit peut l’handicaper dans la vie, la comédienne ne rencontre aucun problème sur les planches. "Quand on est sur scène, on n'a pas ce problème là. C'est chez moi, ça ne se passe qu'à la maison et je fais rire tout le monde avec ça", a expliqué la femme de Louis Garrel.
Pour cette grande timide, le théâtre a été le moyen de découvrir une autre facette de sa personnalité. Lorsqu’elle a été initiée à cette discipline à l’âge de de 12 ans, cela a été une "révélation". "J'étais très timide. S'exposer devant les autres. C'était comme si j'avais allumer un feu de cheminée qui ne s'était jamais éteint. C'était pas du tout cérébral mais physique", a-t-elle ajouté. Un parcours inspirant.