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29 octobre 2024

Procès de Gérard Depardieu : ce coup d'éclat de son avocat qui a choqué les plaignantes

Les révélations s’enchaînent. Gérard Depardieu est au centre de l'attention depuis plusieurs mois puisqu’il fait l’objet de plaintes déposées par de nombreuses femmes pour des faits de violences sexuelles. Le 16 décembre 2020, l’acteur est mis en examen après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Cette dernière l’accuse de deux viols commis les 7 et 13 août 2018, au domicile parisien du comédien. Ce mardi 29 octobre, Me Jérémie Assous a tenu ces propos qui ont été très remarqués. L’avocat de Gérard Depardieu a mentionné les plaignantes, évoquant notamment l’une des parties civiles. Selon ce dernier, elle aurait publié des photos d’elle sur les réseaux sociaux en compagnie de son client. 

Me Jérémie Assous a immédiatement affirmé : “C’est peut-être pour entretenir le trauma, allez savoir”. Comme l’a indiqué le journal, un “haut-le-coeur” s’est fait entendre, provoquant la stupéfaction des personnes présentes dans la salle. L’avocat de l'acteur n’a pas mâché ses mots. Lors que le procureur a indiqué que “la défense a plaidé le fond”, Me Jérémie Assous a déclaré : “Vous n’avez jamais eu l’intention de concourir à la manifestation de la vérité, vous avez servi un média” avant de poursuivre : “Oui, Gérard Depardieu est cité devant le tribunal mais il sera détendu et relaxé”. Selon l’avocat, son client est en possession de preuves prouvant son innocence. Il faudra faire preuve de patience avant de les voir.

Le procès devait débuter ce lundi 28 octobre mais Gérard Depardieu, qui avait initialement confirmé sa présence, n’a pas pu venir. Son avocat a évoqué des soucis de santé et une expertise médicale, ordonnée par le tribunal à la demande des parties civiles, devra s’assurer qu’aucun obstacle ne s’oppose à sa comparution. Ce sont donc les 24 et 25 mars 2025 que Gérard Depardieu fera face à ses plaignantes concernant les accusations dont il fait l'objet.  Selon Me Jérémie Assous, c’est le stress du procès qui aurait aggravé l'état de santé de son client. Gérard Depardieu serait "extrêmement affecté et il a subi un quadruple pontage coronarien et souffrait de diabète amplifié par le stress du procès à venir”.

Me Jérémie Assous l’affirme : son client viendra face à ses plaignantes pour les confronter lors du prochain procès. “ Gérard Depardieu entend se présenter devant le tribunal correctionnel", a-t-il déclaré. L’avocat précise que l’acteur a l'intention de prouver son innocence grâce à de nombreux documents. "Il souhaite ardemment se défendre puisque depuis plus de trois ans, un très grand nombre d'inexactitudes, de fausses informations et mensonges ont été relayés ", a poursuivi Jérémie Assous. De leurs côtés, les plaignantes évoquent ouvertement leur impatience à l’idée de pouvoir confronter celui qu’elles accusent  de faits d’agressions sexuelles. 

22 août 2024

Gérard Depardieu accusé de viols : l’affaire rebondit !

Voilà un rebondissement que personne n'attendait dans l'affaire Gérard Depardieu. Ce jeudi 22 août, BFMTV a révélé que le parquet de Paris avait requis un procès pour viol à l'encontre de l'acteur de 75 ans, dans un réquisitoire définitif signé par le ministère public le 14 août dernier. Cette réclamation fait suite à la plainte pour viols, à l'été 2018, de Charlotte Arnould, une comédienne dont le père était un ami de l'accusé. Six ans plus tard, la jeune femme de 28 ans pourrait donc espérer voir son agresseur présumé affronter la justice pour agressions sexuelles et viols par pénétration digitale commis les 7 et 13 août 2018.

Un coup de tonnerre pour les proches de la star du Dernier métro, qui ont clamé son innocence dans une tribune publiée par le JDD il y a quelques mois. Et une lueur d'espoir pour l'une des treize victimes présumées de la star, selon les récits récoltés par Mediapart. La décision de renvoyer ou non Gérard Depardieu devant la cour criminelle départementale se trouve désormais entre les mains du juge d'instruction. Ces deux jours-là, en août 2018, Charlotte Arnould s'était rendue au domicile parisien de l'acteur pour lui demander des conseils et en était ressortie tétanisée par la peur, comme le montraient les images de vidéo surveillance du domicile du comédien, récupérées par France 2 pour le documentaire de Complément d'enquête diffusé en décembre 2023.

Après avoir déposé plainte à la gendarmerie de Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône, Charlotte Arnould avait reçu le soutien de plusieurs femmes, soutenant elles aussi avoir assisté ou été victimes de comportements déplacés de Gérard Depardieu. Une autre plainte pour viol et trois plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées à son encontre à la suite du témoignage de Charlotte Arnould.

En 2020, la jeune femme s'était portée partie civile après le classement sans suite de sa plainte, afin de rouvrir l'enquête. La juge d'instruction alors nommée avait ordonné la poursuite des investigations et à la fin de l'année, l'acteur avait été mis en examen pour viols et agressions sexuelles.

Une décision à laquelle le principal concerné a décidé de faire appel avant qu'elle ne soit confirmée, deux ans plus tard, en mars 2022. Dans une lettre ouverte publiée dans Le Figaro le 1er octobre 2023, le partenaire à l'écran de Catherine Deneuve s'était défendu en dénonçant notamment un “lynchage” orchestré par “un tribunal médiatique”. 

21 mai 2024

Gérard Depardieu dément formellement faire son retour au cinéma

Reverrons-nous un jour Gérard Depardieu sur grand écran, malgré les accusations de viols ? Le monstre sacré du cinéma français assure que non, ce 21 mai 2024, via l’AFP. Alors que le Sun, au Royaume-Uni croyait avoir le scoop de son grand retour, la star a démenti, en personne et via son agent. Selon le tabloïd britannique, l’interprète de « Cyrano de Bergerac » devait jouer dans un thriller du nom de « Travel Agents », au budget de 85 millions de livres, (environ 99 millions d’euros).

Le Sun a ajouté que le tournage devait commencer cet été 2024 – son premier depuis son arrestation pour viol en 2021. Le Sun détaille par ailleurs le projet citant une source : « Ce sera un retour majeur pour Gérard car il n’a pas joué dans un grand film depuis un moment ». Et d’ajouter : « Il est ravi de laisser ces dernières années derrière lui et de recommencer à faire ce qu’il aime ».

Dans ce projet (imaginaire ?), Gérard Depardieu devait jouer le héros du film : un personnage inspiré de la vie de l’entrepreneur autrichien Jurgen Pichler, alias Trickster. Il devait donner la réplique à deux mannequins, Alexandra Pekarkova et Monika Jakisic. Avec son démenti, on dirait qu’il faudra plutôt croire son ami Farid Khider, qui annonçait sa retraite, sur le plateau de TPMP, en février 2024.

05 mars 2024

Gérard Depardieu visé par une nouvelle enquête pour agression sexuelle

L'affaire Gérard Depardieu est une nouvelle fois au cœur de l'actualité. Dimanche 25 février 2024, nos confrères de Médiapart révélaient qu'une décoratrice ensemblière prénommée Amélie et âgée de 53 ans avait déposé plainte contre Gérard Depardieu. Une affaire que son avocate, Me Carine Durrieu-Diebolt – déjà impliquée dans une affaire similaire avec l'actrice Charlotte Arnould – avait rendue public. Les faits se seraient déroulés sur le tournage du film Les volets verts en 2021, dirigé par Jean Becker. Dans la plainte, Amélie faisait état des agressions qu'elle aurait subies de la part de l'acteur. Il aurait proféré de nombreux propos déplacés pendant le tournage à Paris le 10 septembre 2021, suivis d'une agression où il lui aurait violemment touché la taille, le ventre et les seins, avant que la scène ne soit interrompue par les gardes du corps de Gérard Depardieu. Amélie n'avait pas été la seule à être victime de l’acteur sur le tournage. Sarah, 33 ans, troisième assistante réalisatrice sur Les volets verts, aurait également été victime de Gérard Depardieu et de ses gestes déplacés.

Ce mardi 5 mars 2024, nos confrères de Médiapart viennent de dévoiler qu’une enquête venait d’être ouverte après la plainte déposée par Amélie. Les investigations ont été confiées au troisième district de la police judiciaire de Paris. L’acteur est aujourd’hui mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, et une enquête a été ouverte après la plainte d’une ancienne assistante de tournage, qui l’accuse d’agression sexuelle en 2014.

L'actrice Karin Viard, 58 ans, avait pris la parole à son tour concernant l’acteur au micro de France Inter lundi 26 février 2024. Elle avait évoqué les abus subis tout au long de sa carrière de la part des hommes. "C'est un sujet qui est assez complexe. C'est un sujet qui porte en soi une certaine ambivalence. Moi, je peux en parler en tant que victime parce que j'ai été victime de comportements totalement abusifs et totalement inappropriés", avait-elle confié, avouant s’être elle-même fait "peloter" par Gérard Depardieu sur le tournage du film Potiche. Pour le moment, ni le parquet de Paris ni son avocat, Me Christian Saint-Palais, n'ont souhaité s'exprimer publiquement l’ouverture de cette enquête.

16 février 2024

Gérard Depardieu visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle sur le tournage du fllm Le magicien et les Siamois

Le scandale n'en finit pas. Voilà plusieurs mois que Gérard Depardieu fait couler de l'encre. En cause ? Les multiples accusations d'agressions sexuelles et viols dont il est la cible. En 2018, la comédienne Charlotte Arnould a fait le choix d'aller porter plainte contre celui qui était un ami de son père. "Lorsque je me rends chez lui, j'ai 22 ans, je pèse 37 kg car je souffre d'anorexie et c'est un ami de mon père", a-t-elle déclaré lors d'une interview accordée à BFM TV, avant d'ajouter : "Au bout de 10 minutes, [...] celui qui pourrait être mon grand-père a mis sa main dans ma culotte".

Cinq ans plus tard, deux autres femmes font le choix de saisir la justice à l'encontre de Gérard Depardieu. Il s'agit de l'actrice Hélène Darras, ainsi que la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Balza. Et visiblement, ces dernières ne sont pas les seules à vouloir obtenir gain de cause puisqu'une quatrième femme a porté plainte au mois de janvier dernier contre le père de Julie Depardieu.

Alors qu'il se trouve actuellement en Guadeloupe, comme vous le révèle en exclusivité Voici, photo à l'appui, Gérard Depardieu est de nouveau accusé. D'après les informations du Courrier de l’Ouest, l'acteur fait l’objet d’une nouvelle plainte pour agression sexuelle depuis le 9 janvier dernier. La plaignante, une ancienne assistante de plateau, dénonce des attouchements sexuels et propos obscènes ayant eu lieu avant et lors du tournage du film Le Magicien et les Siamois, réalisé par Jean-Pierre Mocky en 2014.

Selon les dires de la plaignante, âgée de 24 ans au moment des faits, Gérard Depardieu lui aurait touché les fesses et aurait eu un discours obscène à son encontre dans son hôtel particulier situé à Paris. Lors du premier jour de tournage du fameux long-métrage, le 29 mars 2014, l’acteur français aurait renouvelé ses attouchements et formulé des propositions sexuelles explicites à de nombreuses reprises.

06 février 2024

L'avis cash de Miou Miou sur l'affaire Gérard Depardieu

L'enlisement de celui considéré par beaucoup comme un monstre sacré du cinéma. La réputation de Gérard Depardieu a pris quelques coups de canif depuis plusieurs années déjà. Il y avait d'abord des jugements moraux, quand certains voyaient l'acteur se rapprocher, par exemple, de la Russie. Puis il y a eu des affaires qui ont fini dans les mains de la justice, puisque le comédien est visé par des plaintes pour viol et agressions sexuelles. Enfin, il y a eu la diffusion du numéro de Complément d'enquête, avec des images inédites d'un voyage de Gérard Depardieu en Corée du Nord.

Devant la caméra de Yann Moix, le comédien multiplie alors les déclarations obscènes, allant jusqu'à sexualiser une petite fille. "Une blague potache", selon Yvan Attal, et un comportement proprement inacceptable selon beaucoup d'autres, même si certaines sorties, à l'image de celle d'Emmanuel Macron, ressemblent encore à des tentatives désespérées pour défendre l'acteur. Ce dernier paraît même de plus en plus isolé : s'ils ont été nombreux à signer une tribune de soutien à l'ex-interprète d'Obélix, la plupart s'est désolidarisée dans la foulée, effrayée par les réactions à cette tribune.

Miou Miou a fait partie des proches de Gérard Depardieu. Ensemble, ils ont tourné dans Les Valseuses, un des plus grands succès du cinéma français. Et pas que. "J’ai tourné quatre fois avec lui, et je ne l’ai jamais vu se comporter de façon déplacée avec quelqu'un", rappelle la comédienne auprès de Télé Star.

Malgré ça, hors de question pour Miou Miou de remettre en question la parole des femmes. "Mais je pense que ça existe, ce n’est pas possible que tout ce que ces femmes racontent ait été inventé", a-t-elle admis, avant de se faire plus véhémente, choquée par les images de Complément d'enquête : "Quand je vois comment il se comporte avec l’interprète coréenne dans le documentaire, à lui parler de son sexe, je trouve ça un peu honteux. D’autant qu’on voit bien que la pauvre est pieds et poings liés. Je pense qu’une telle attitude relève de la psychiatrie !". 

28 janvier 2024

François Berléand donne son avis sur l'affaire Depardieu

C'est l'affaire qui secoue le monde du cinéma depuis plusieurs semaines ! Mais cela fait des années que Gérard Depardieu fait l'objet de poursuites pour viols et agressions sexuelles. En 2018 déjà, Charlotte Arnould déposait plainte contre l'acteur et l'accusait de l'avoir violée. Si le comédien nie fermement les faits, il y a quelques mois, Médiapart a publié une longue enquête dans laquelle pas moins de treize femmes l'accusent également de violences sexuelles. Mais l'acteur a surtout fait couler beaucoup d'encre depuis la diffusion, en décembre dernier, du numéro de Complément d'enquête qui a mis en lumière le comportement choquant et les propos obscènes du comédien de 75 ans.

Dans l'un des extraits, alors qu'il visitait un haras, Gérard Depardieu s'est exprimé ainsi : "Les femmes adorent faire du cheval. Elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle. Elles jouissent énormément, c'est des grosses s***pes". Il s'adresse même à une petite fille de 10 ans en la sexualisant. "Si jamais il galope, elle jouit. C'est bien ma fifille, continue ! Tu vois, elle se gratte là", a-t-il poursuivi, en éclatant de rire. Si certains ont défendu l'acteur, à l'image de Carole Bouquet ou Fanny Ardant, d'autres lui ont carrément tourné le dos et se sont désolidarisés de la tribune de soutien en faveur du comédien.

Jusqu'ici silencieux sur cette affaire, François Berléand s'est à son tour exprimé sur les propos tenus par Gérard Depardieu et les accusations dont il fait l'objet. Dans une interview parue ce 28 janvier dans le JDD, l'acteur a d'abord expliqué n'avoir jamais travaillé avec Depardieu : "J'ai travaillé avec son fils et sa fille mais jamais avec lui, ou alors si, mais on n'avait pas de scène ensemble. Je ne l'ai jamais vu sur un plateau, je ne peux donc strictement rien dire." Et de poursuivre : "S'il a fait ce qu'on lui reproche, c'est monstrueux ; s'il ne l'a pas fait, ça l'est aussi parce que jusqu'à preuve du contraire, il est innocent, c'est la loi française."

De la même génération, François Berléand a également tenu à faire une petite mise au point : "Il est issu d'une époque, les années 70, où il était interdit d'interdire. Je ne veux pas lui trouver de circonstances atténuantes mais ce qu'il a vécu dans sa jeunesse est terrifiant. Reste que je suis du côté des femmes." Voilà qui est heureux…

23 janvier 2024

Affaire Gérard Depardieu : cette action inattendue de Charlotte Arnould susceptible d'aggraver les ennuis de l'acteur


Plus d'un mois après la diffusion du Complément d'enquête consacré aux accusations de violences sexuelles visant Gérard Depardieu, les ennuis ne cessent de s'enchaîner pour l'acteur. Depuis, de nombreuses personnalités du monde du cinéma se sont exprimées sur des tournages passés à ses côtés. "Il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes… La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce", a notamment confié Sophie Marceau dans les colonnes de Paris Match.

Charlotte Arnould, qui connaît Gérard Depardieu depuis l'enfance, a déposé une plainte pour viol et agressions sexuelles contre lui en 2018. Son témoignage est d'ailleurs apparu dans l'émission diffusée le 7 décembre dernier sur France 2. Récemment, cette dernière a fait part d'une demande particulière à son avocate, de manière ce que les charges contre l'acteur s'enchaînent.

D'après les informations de BFM TV, les charges contre Gérard Depardieu pourraient prochainement connaître un nouveau rebondissement. En effet, le père de Julie Depardieu pourrait faire l'objet de nouvelles poursuites à la suite de la diffusion de Complément d'enquête le 7 décembre dernier. La raison ? L'avocate de Charlotte Arnould a demandé que les images du programme soient analysées afin de déterminer si des faits de harcèlement sexuel peuvent être caractérisés.

Le Parquet de Paris va donc étudier cette dénonciation qui porte plus particulièrement sur les propos tenus par Gérard Depardieu à l'égard de sa guide et interprète lors de son voyage en Corée du Nord. "Tu vas prendre une belle douche, tu vas penser à moi, sa petite chatte", a notamment déclaré l'acteur. Une séquence qui a choqué de nombreux téléspectateurs.

22 janvier 2024

Gérard Depardieu : la plainte pour agression sexuelle de l'actrice Hélène Darras a été classée pour prescription

Une nouvelle information concernant les accusations qui visent Gérard Depardieu vient de tomber. Ce lundi 22 janvier, Franceinfo a appris que la plainte déposée par Hélène Darras contre l'acteur a été classée pour prescription. La plaignante a été informée, le 29 décembre dernier, que sa plainte "déposée le 10 septembre 2023 ne pourrait faire l'objet de poursuite, en raison de la prescription des faits". "Après avoir été entendue comme témoin dans le cadre de la procédure d'instruction toujours en cours, initiée par la plainte de Charlotte Arnould, Hélène Darras avait souhaité déposer plainte dans le cadre d'une procédure distincte", a rappelé le parquet, selon des propos relayés par Franceinfo.

Le 10 septembre dernier, l'actrice avait déposé plainte contre Gérard Depardieu pour agression sexuelle, pour des faits remontant à 2007, sur le tournage du film Disco. Agée de 26 ans au moment des faits présumés, Hélène Darras avait vécu un véritable cauchemar sur le plateau du tournage, elle qui avait accepté de témoigner dans le Complément d'enquête consacré à Gérard Depardieu, diffusé le 7 décembre. "Déjà, il sent l'alcool et puis, son comportement… Il est ingérable. Il me regarde comme si j'étais un morceau de viande. Moi, j'ai une robe ultra-moulante, il me rapproche de lui par la taille, ensuite, il passe sa main sur mes hanches, sur mes fesses…", avait-elle notamment confié.

Gérard Depardieu ne sera donc pas jugé pour les faits que lui reproche Hélène Darras, mais l'acteur de 75 ans pourrait devoir répondre de ses actes concernant la plainte de Charlotte Arnould. La jeune femme, qui accuse l'ex-monstre sacré du cinéma de l'avoir violée à deux reprises, en 2018, fait pour l'instant face à un mur, alors que Gérard Depardieu nie fermement les faits qui lui sont reprochés. "Tout le monde sait qu'il se comporte comme ça sur les tournages. Personne n'est surpris. Il y a une omerta énorme et il y a des gens qui permettent que ce soit possible. Tous ces gens qui sont au pouvoir nourrissent le monstre", avait expliqué Charlotte Arnould. Mis en examen depuis 2020, Gérard Depardieu a pu compter sur le soutien de nombreux acteurs, mais surtout d'Emmanuel Macron, qui avait affirmé à la télévision être "un grand admirateur" du comédien.

16 janvier 2024

Fabienne Carat réagit à l’affaire Gérard Depardieu

Fabienne Carat est de retour à la télé. L'actrice de 44 ans reprend son rôle de Jeanne Lorieux dans Section de recherches qui revient sur TF1. Le 1er février prochain, la série, qui s'était achevée en avril 2022, ressuscite pour un double épisode très spécial baptisé Mortelle randonnée et tourné à La Réunion. Dans cette nouvelle intrigue, le commandant Bernier, incarné par Xavier Deluc, désormais à la retraite, part faire un trek sur l’île de La Réunion avec ses anciens collègues. Un voyage qui tourne au cauchemar pour ces derniers lorsqu'un randonneur de leur groupe est retrouvé mort. De quoi les remettre au travail pour le plus grand plaisir des téléspectateurs, mais également de l'ancienne comédienne de Plus belle la vie qui reprend du service. L'occasion pour elle de faire des confidences sur ce tournage pas comme les autres, mais également sur sa carrière au cours de laquelle elle a pu croiser le chemin de Gérard Depardieu.

En pleine polémique après la diffusion de l'émission Complément d'enquête qui a dévoilé ses agissements, l'acteur de 75 ans est également visé par trois plaintes pour viol et agression sexuelle. Alors que plusieurs stars ont réagi au scandale, Fabienne Carat s'est, elle aussi, exprimée sur la polémique autour de Gérard Depardieu. "J’ai tourné il y a longtemps à ses côtés dans une séquence du film 36, Quai des orfèvres", a-t-elle confié dans les colonnes de Télé Magazine.

"Personnellement, je n’ai eu aucun problème avec lui", a-t-elle assuré. L'actrice est cependant toujours restée sur ses gardes. "De manière générale, j’ai beaucoup d’instinct, a-t-elle expliqué. Chaque fois qu’il y a eu, dans ma carrière, une situation qui pouvait m’amener sur des terrains minés, je partais, quitte à perdre des rôles. On rate des trucs, c’est sûr, mais on garde la face. Il m’est arrivé sur un tournage de subir de la maltraitance psychologique. Aujourd’hui, je ne me laisserais plus faire. Je ne suis plus une proie". Une règle de vie qui lui permet de poursuivre sa passion plus sereinement.

Stefi Celma se confie sur un tournage passé aux côtés de Gérard Depardieu

Les semaines passent, mais la polémique ne faiblit pas. Le 7 décembre dernier, l'émission Complément d'enquête consacrait son nouveau numéro aux accusations de violences sexuelles qui visent actuellement Gérard Depardieu. Une occasion pour Charlotte Arnould d'évoquer ses multiples rendez-vous avec l'acteur.

Dans ce documentaire, certaines séquences ont particulièrement choqué les téléspectateurs : celle où Gérard Depardieu s'adresse à une fillette d'une dizaine d'années, ou encore celle où il tient des propos particulièrement dégradants envers les femmes. Depuis la diffusion de ce reportage, les témoignages au sujet de l'acteur ne cessent de s'enchaîner. Récemment, c'est après Sophie Marceau, Emmanuelle Devos et Vahina Giocante que l'actrice Stefi Selma est revenue sur un tournage qu'elle a passé aux côtés de Gérard Depardieu.

Invitée sur le plateau de l'émission Tout et son contraire, diffusée sur France Info, c'est face à Philippe Vandel que l'actrice a fait des confidences sur le tournage du film Les volets verts, réalisé par Jean Becker en 2022, où elle donne la réplique à Gérard Depardieu. "C'est de notoriété publique. Effectivement, Gérard Depardieu est la personne qui s'exprime de la façon la plus grossière que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Ce que je me suis dit assez rapidement, c'est qu'il fallait, pour que le tournage se passe bien, que je reste à bonne distance", a confié Stefi Celma.

"J'ai vu Complément d'enquête comme tout le monde et j'ai été très choquée par ces images. Ma position est claire, l'impunité c'est non, l'abus de pouvoir, l'abus de notoriété, c'est stop. Je pense qu'il y a cinquante ans c'était quelque chose qui pouvait passer, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas", a-t-elle ajouté. On ne peut plus clair…

10 janvier 2024

Clémentine Célarié se « désolidarise » de la tribune de soutien à Gérard Depardieu

Le 26 décembre dernier, le Figaro publiait une tribune signée par une cinquantaine de personnalités. Le but de cette initiative : soutenir Gérard Depardieu, qui est visé par trois plaintes pour viol ou agression sexuelle, et dont le comportement dans un numéro de Complément d’enquête a choqué les téléspectateurs. Mais si l’acteur a été touché par cette initiative, les signataires prennent tour à tour leurs distances avec ce texte. C’est d’abord Yvan Attal qui a expliqué avoir eu "un malaise" concernant cette pétition. "Parce que j’ai signé cette pétition qui ne me va pas totalement", a-t-il expliqué sur BFMTV. Puis, Carole Bouquet, Gérard Darmon, Charles Berling, Jacques Weber, Patrice Leconte ou encore Jean-Claude Dreyfus ont fait part de leurs regrets. "Je mesure chaque jour mon aveuglement. J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis (...) Ma signature était un autre viol", a ainsi déclaré Jacques Weber.

Ce mardi 9 janvier, c’est au tour de Clémentine Célarié de souhaiter se "désolidariser" de cette tribune. "Je suis impulsive, je me suis emportée et je le regrette douloureusement. Je présente toutes mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser, car je suis de tout mon cœur à leurs côtés", a-t-elle expliqué dans un texte transmis à l’AFP. L’actrice a jugé qu’elle s’était "trompée" en signant ce texte. "J’ai toujours voulu la paix et l’amour. (…) Ma soif de liberté et de justice m’a toujours dicté qu’une personne devait être jugée avant d’être condamnée", a également déclaré la comédienne. Une personnalité de plus à regretter avoir signé cette tribune qui a, depuis, suscité plusieurs contre-tribunes.

02 janvier 2024

Affaire Gérard Depardieu : la télévision suisse prend une décision radicale et sanctionne l'acteur

C'est une émission qui n'a pas manqué de choquer de nombreux téléspectateurs. Le 7 décembre dernier, le journaliste Tristan Waleckx présentait un nouveau numéro de Complément d'enquête sur France 2. Une diffusion qui n'a pas manqué de faire réagir le monde du cinéma. La raison ? Le documentaire revenait sur les différentes accusations de violences sexuelles qui visent actuellement l'actrice. Et s'il y a une séquence qui n'a pas manqué de choquer le public, c'est bien celle où Gérard Depardieu s'adresse à une fillette âgée d'une dizaine d'années. S'ajoute à cela le passage où, par le biais d'une ancienne interview, il révèle avoir été "impliqué dans des viols dès l'âge de neuf ans".

Depuis le nom de Gérard Depardieu ne cesse de faire couler de l'encre. Une tribune de soutien à son égard a d'ailleurs été signée par 50 artistes. Pour contre attaquer, deux autres documents ont été signés par plusieurs centaines de personnalités pour soutenir les victimes présumées. De leurs côtés, plusieurs pays ont fait le choix de sanctionner l'acteur. Après la Belgique ou encore le Canada, voilà que la Suisse a aussi fait part de sa décision radicale.

Après avoir pris connaissance des informations dévoilées par l'émission Complément d'enquête, la télévision publique suisse, plus connue sous le sigle RTS, a fait un choix inattendu : celui d'écarter de sa programmation la totalité des fictions où Gérard Depardieu incarne un des rôles principaux. C'est Marco Ferrara, le porte-parole de RTS, qui a annoncé la nouvelle.

"Depuis les dernières révélations au sujet de Gérard Depardieu, la RTS évite de proposer des films où il incarne un des rôles principaux. Un ou deux métrages ont ainsi été mis de côté en cette période de fêtes (...) Lorsque nous sentons que le public peut se sentir majoritairement heurté par une œuvre ou une personnalité jusque-là acceptée, nous l'écartons ponctuellement de notre programmation", a déclaré l'intéressé auprès de l'AFP, relayé par Le Monde. Preuve que la polémique ne faiblit pas.

29 décembre 2023

Tribune en soutien à Gérard Depardieu : Nadine Trintignant confie avoir fait « une grave erreur » et retire sa signature

Une tribune qui fait polémique. Le 7 décembre dernier, Complément d’enquête a diffusé les propos obscènes et sexistes tenus par Gérard Depardieu lors d’un voyage en Corée du Nord. Ce reportage choc a engendré un véritable scandale politico-médiatique. Interrogé dans l'émission C à vous, Emmanuel Macron avait notamment dénoncé une "chasse à l'homme" contre Gérard Depardieu. Mardi 26 décembre, une soixantaine d’artistes, parmi lesquelles Carla Bruni, Nathalie Baye ou encore Nadine Trintignant, ont signé une tribune pour appeler à "ne pas effacer" Gérard Depardieu.

"Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est. Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque", ont écrit les signataires.

Vendredi 29 décembre, Nadine Trintignant a annoncé au Point avoir pris la décision de retirer sa signature de la tribune en soutien à Gérard Depardieu. "J'ignorais en signant cette tribune par qui elle était écrite", a expliqué Nadine Trintignant. "Je demande aux personnes que j'ai choquées de ne pas m'en vouloir de ma grave erreur", a continué l’actrice et réalisatrice. "Je serai toujours contre les lynchages médiatiques quels qu'ils soient", a-t-elle néanmoins précisé.

Jeudi 28 décembre, Yvan Attal avait également confié sur BFMTV ressentir "un malaise" concernant cette tribune. "Parce que j’ai signé cette pétition qui ne me va pas totalement. Mais je l’ai signée parce qu’il y avait quelque chose de plus fort que ce qui me dérangeait dans cette pétition. Et d’ailleurs je l’ai dit aux gens qui ont écrit cette pétition", avait-il confié. Affaire à suivre.

Lucie Lucas revient sur ses accusations contre Victoria Abril après son soutien à Gérard Depardieu

Une affaire qui n'en finit plus de faire parler. Le 26 décembre dernier, Le Figaro a publié une tribune, signée par une soixantaine d’artistes, pour défendre Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles et de viol depuis 2020. Parmi les signataires, on retrouve notamment Victoria Abril. Sur Instagram, Lucie Lucas avait réagi à cette prise de position de l’actrice, accusant son ancienne partenaire de jeu d’avoir elle aussi eu des comportements inappropriés sur des tournages. "@victoria.abril.officiel c'est pas vrai?? ... je suis sous le choc... dis-moi que tu n'as pas fait ça?!" , s’était-elle étonnée dans les commentaires d’une publication Instagram.

"Artistes à vomir... boomers de merde... la honte sur vous!!! Je n'arrive vraiment pas à y croire ! J'ai si hâte que vous disparaissiez de nos écrans pour de bon!", avait-elle poursuivi, avant de lancer de lourdes accusations contre son ancienne partenaire de jeu. "Hein Victoria... tu veux qu'on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? À y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon... tu flippes toi aussi et à y réfléchir tu as bien raison. Ça suffit le délire", avait-elle ajouté.

Vendredi 29 décembre, Lucie Lucas est revenue sur ses accusations portées contre Victoria Abril, expliquant ne pas vouloir vivre "dans un monde où la délation serait une vertu". "Les médias, les réseaux sociaux et la violence des prises de position sans nuances nous poussent à des comportements dignes du Far west… J’y ai cédé moi aussi, j'ai tiré à vue sur Victoria Abril et je n’en suis pas fière", a-t-elle reconnu. "Si vous pensez que ça ne me fait pas mal d’avoir accusé Victoria, vous vous trompez. Elle m’a en grande partie formée en tant que comédienne et m’a soutenue dans des moments difficiles. L’équipe de Clem est une grande famille et nous éprouvons une réelle affection les uns pour les autres. Mais comme dans la plupart des familles il y a des dysfonctionnements", a continué l’actrice.

"J’ai pu constater sur des tournages dont parfois celui de Clem, des comportements qui m’ont profondément choqués [...] Victoria a pris pour tous les autres, je n’aurais pas dû en faire la personnalisation du problème", a-t-elle précisé. "Bien que je n’ai pas été un bon exemple lors de mon coup de sang, je prie de tout mon coeur pour que la parole puisse s’exprimer sans haine", a ajouté Lucie Lucas. Affaire à suivre.

28 décembre 2023

Marilou Berry se moque de la tribune en soutien à Gérard Depardieu

Le 7 décembre dernier, France 2 a diffusé un numéro de Complément d'enquête consacré à Gérard Depardieu, accusé d'agressions sexuelles par plusieurs femmes. Outre les confidences des plaignantes, une séquence a particulièrement marqué les téléspectateurs. Lors d'un voyage en Corée du Nord en 2018, le célèbre acteur enchaîne alors les propos obscènes et sexistes face caméra. En pleine tourmente et dans les colonnes du JDD, sa fille Julie Depardieu et "toute la famille" ont estimé qu'il était victime "manipulation monstrueuse pratiquée par un journaliste (de Complément d’enquête ndlr) qui n’a pas hésité à fouiller dans les poubelles".

Pour le clan de la star, les images dévoilées seraient sorties de leur contexte : "Ce journaliste réalise une véritable mise en scène, procédant par plans de coupe dont on sait qu’ils sont nécessairement suspects puisqu’on peut les monter comme on le veut". Alors qu'Emmanuel Macron a récemment dénoncé une "chasse à l’homme" à l’encontre de Gérard Depardieu, une cinquante de personnalités publiques ont signé une tribune dévoilée sur le site du Figaro pour soutenir le comédien. A leurs yeux, l'industrie du 7ème art ne doit pas "se substituer à la justice" et "doit permettre 'à ce géant du cinéma' de continuer à jouer".

Un soutien fort mais très controversé qui a énormément fait réagir ! Lucie Lucas n'a pas manqué d'épingler Victoria Abril, son ex-partenaire à l'écran dans la série Clem et l'une des signataires du texte en dénonçant son comportement sur les tournages. "Tu veux qu'on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? À y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon... tu flippes toi aussi et à y réfléchir tu as bien raison !", a lâché l'heureuse maman de trois enfants sur Instagram. Ce mercredi 27 décembre 2023, c'est Marilou Berry qui est sortie du silence sur le réseau social Threads.

Réagissant à la destitution de Pierre Richard en tant qu'ambassadeur d'une association aidant les enfants victimes de violences après avoir apporté son soutien à Gérard Depardieu, la cousine de Coline Berry n'a pas manqué d'épingler la tribune. "Moi je propose de changer de point de vue sur cette liste des 50 personnes qui soutiennent Depardieu", a écrit la fille de Josiane Balasko. "Moyenne d'âge : Supérieure à 70 ans (Autrement dit ça sent le sapin quoi)". N'y allant pas avec le dos de la cuillère, elle a aussi ajouté vertement : "Ils ne sont que cinquante. Quand on regarde la liste de plus près, on sent bien qu'ils ont fait les fonds de tiroirs quand même. Et avantage non négligeable, ça permet aussi de faire le tri bien plus rapidement aussi. Non franchement vu comme ça, c'est presque une bonne nouvelle". Pour clore son message, Marilou Berry a également salué la prise de parole de Lucie Lucas !

Marlène Jobert cash sur l'affaire Gérard Depardieu et son "discours qui ne va pas"

C'est le sujet qui divise le monde du cinéma, des artistes et même des politiques ces dernières semaines : mis en examen pour viol et d'agressions sexuelles, Gérard Depardieu , également en pleine polémique depuis la diffusion de propos très choquants dans un reportage, est défendu par certains de ses confrères (dans une tribune qui a beaucoup fait parler), accusé par d'autres.

Mais pour Marlène Jobert, qui a partagé les plateaux de cinéma avec lui dans les années 70, le sujet est plus complexe que pour certains. L'actrice de 83 ans, très au fait des accusations et notamment des propos tenus dans le reportage de Complément d'enquête il y a quelques jours, a notamment tenu à nuancer le comportement de son collègue, qu'elle a connu très différent de celui qu'il est aujourd'hui.

"J'ai joué avec lui dans Pas si méchant que ça, en 1975 et, à l'époque, jamais il ne se serait permis le moindre écart de parole. Il y a quelque chose dans son rapport au sexe qui a pris une tournure pathologique. Il faut le considérer comme un malade. Il y en a qui sont atteints par la maladie d'Alzheimer, lui est devenu cet homme dont le discours ne va pas", a-t-elle expliqué pour nos confrères du magazine Gala, sans oublier de penser à celles qui en ont souffert : "Evidemment, je tiens à dire tout le respect que je porte aux victimes".

Une prise de parole nuancée, de la part d'une actrice qui a assuré ne jamais avoir eu à souffrir de comportements déplacés de la part d'hommes : "Je n'ai eu aucun problème de ce côté-là. On me faisait la cour mais ou bien ça m'intéressait ou bien ça ne m'intéressait pas", a-t-elle en effet confié. Mais on imagine qu'avec une fille, Eva Green, et deux nièces, Elsa et Joséphine Jobert, dans le milieu du cinéma, elle doit veiller au grain !

Son autre fille, Joy, en revanche, ne s'est pas approchée du milieu. Et vit aujourd'hui bien loin de la France et du cinéma : "Elle vit en Toscane avec son mari, où elle gère un domaine viticole", a expliqué l'actrice, qui a également évoqué Vittorio (10 ans) et Giulio (9 ans), ses petits-fils qu'elle ne voit pas très souvent. Mais à qui elle transmettra peut-être son amour du métier...

27 décembre 2023

Sophie Marceau et ses alertes sur Gérard Depardieu : "Beaucoup de gens se sont retournés contre moi"

L'affaire secoue le monde de la culture, médiatique et même politique depuis maintenant plusieurs semaines. Depuis la diffusion du numéro de Complément d'enquête au sujet de Gérard Depardieu sur France 2, l'acteur de 75 ans est au coeur du scandale. Mais si certains prennent la décision de boycotter le comédien et toutes les oeuvres dans lesquelles il a joué, d'autres célébrités ont choisi de prendre sa défense dans une tribune de soutien baptisée "N'effacez pas Gérard Depardieu".

Comme signataires de cette tribune, on peut notamment trouver Benoît Poelvoorde, Nathalie Baye, Carole Bouquet (qui a partagé sa vie), mais également Clémentine Célarié, Pierre Richard, Jean-Claude Dreyfus, Karine Silla - mère de sa fille Roxane - ou encore Brigitte Fossey, dont Gérard Depardieu a salué le courage. Grande absente de cet élan de solidarité envers Gérard Depardieu : Sophie Marceau. L'éternelle vedette de La Boum s'est toutefois confiée auprès de Paris Match sur l'affaire Gérard Depardieu. L'occasion de réaffirmer ce qu'elle avait déjà dit à l'époque et qui lui avait valu les foudres de fervents défenseurs.

Dans le Paris Match en kioque demain jeudi 28 décembre, et dont le site dévoile un extrait exclusif, Sophie Marceau se confie sur le cas Depardieu. Une chose qu'elle a déjà faite, mais que personne n'a voulu entendre : "J'ai dit publiquement à l'époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi, en me faisant passer pour la petite peste. Et j'ai toujours refusé ensuite les films avec lui", précise celle qui lui a donné la réplique dans le film Police.

Pourtant, hors de question pour elle de l'enfoncer plus qu'il ne l'est déjà : "Maintenant, avec l'acharnement qu'il connaît, ce serait trop facile. Parce que tout le monde riait avec lui, tout le monde l'aimait pour ça, tout le monde applaudissait pour ce qu'il était. Et tout le monde trouvait ça normal! [...] Ce qui est certain, c'est que désormais, les femmes parlent. Que tu sois Gérard Depardieu, ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça, point barre. [...] La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce."

Sophie Marceau précise au passage que Gérard Depardieu "ne s'en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes" : "Aujourd'hui, on l'accuse de ce pour quoi on l'a encensé. Je ne vais pas lui tendre la perche ni l'enterrer. On m'a tellement demandé d'aller témoigner contre lui partout. Je ne l'ai évidemment pas fait." A l'instar d'autres célébrités qui ont pris sa défense ou qui ont fustigé l'acteur, Sophie Marceau préfère s'en tenir à la ligne de conduite qu'elle a toujours adoptée. Tout vient à point à qui sait attendre.

26 décembre 2023

Soutien à Gérard Depardieu : Pierre Richard exclu d’une association de lutte contre les violences faites aux enfants

C’est une affaire qui ne cesse de s’amplifier. Le 7 décembre dernier, l’émission Complément d’enquête dévoilait un numéro consacré à Gérard Depardieu, dans lequel de nombreux téléspectateurs ont pu découvrir des propos choquants et troublants prononcés par l’acteur de 74 ans. Et si de nombreux Français ont été horrifiés par ses déclarations, dans lesquelles il va même jusqu’à sexualiser une enfant d’une dizaine d’années, Gérard Depardieu peut malgré tout compter sur le soutien de 50 personnalités de son milieu, telles que Gérard Darmon, Carla Bruni ou encore Yvan Attal.

Tous réclament l’arrêt de ce qu’ils estiment être un acharnement contre le comédien dans une grande tribune publiée par Le Figaro : « (…) Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s'abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l'amalgame le plus complet et au mépris d'une présomption d'innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s'il n'était pas le géant du cinéma qu'il est » peut-on lire dans cette dernière.

Et certaines personnalités payent déjà le prix fort de ce soutien. L’acteur Pierre Richard, dont le nom est apparu parmi les signataires de la tribune, a notamment été exclu d’une association de lutte contre les violences faites aux enfants, dont il était l’ambassadeur. Le président de l’association Les Papillons, Laurent Boyet, qui a pris la parole sur le réseau social X (anciennement Twitter) ce mardi 26 décembre pour annoncer la nouvelle : « Depuis 3 ans, Pierre Richard était à nos côtés. Mais parce que nous sommes et serons toujours du côté des victimes et parce que la tribune de soutien à Gérard Depardieu qu’il a signée est indécente, Pierre Richard n’est plus un des ambassadeurs de l’association Les Papillons » a-t-il écrit.

Ce dernier a également pris la parole en commentaire de sa publication, expliquant qu’il préférait « défendre les victimes présumées » plutôt que « les agresseurs présumés ». Reste à savoir si l'acteur de 89 ans, qui avait joué dans plusieurs films aux côtés de Gérard Depardieu, sera le seul à payer la signature de cette tribune…

Gérard Depardieu : 55 personnalités publient une tribune en soutien à l'acteur

Après l'émission Complément d'enquête consacrée à Gérard Depardieu diffusée le 7 décembre dernier, la famille de l'acteur avait dénoncé une "cabale inédite", prenant sa défense. Aujourd'hui, c'est au tour de 55 personnalités de soutenir le comédien dans une tribune relayée par Le Figaro et intitulée "N'effacez pas Gérard Depardieu."

Gérard Depardieu est en ce moment dans la tourmente judiciaire, visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle. Il a également suscité de vives polémiques après la diffusion sur France 2 de Complément d'enquête, émission dans laquelle on le voit tenir des propos choquants.

"Parmi les signataires de la tribune figurent le réalisateur Bertrand Blier, les actrices Nathalie Baye, Carole Bouquet et Charlotte Rampling, les acteurs Jacques Weber, Pierre Richard et Gérard Darmon, ainsi que les chanteurs Roberto Alagna, Carla Bruni, Arielle Dombasle et Jacques Dutronc", écrit Le Monde.

"Gérard Depardieu est probablement le plus grand des acteurs. Le dernier monstre sacré du cinéma. Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est", déclarent ces artistes dans cette tribune.

"Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque. Par son génie d’acteur, Gérard Depardieu participe au rayonnement artistique de notre pays. Quoi qu’il arrive, personne ne pourra jamais effacer la trace indélébile de son œuvre dont notre époque est à tout jamais marquée. Le reste, tout le reste, concerne la justice ; que la justice. Exclusivement", estiment ces 55 personnalités.

Le mercredi 20 décembre, le président Emmanuel Macron avait de son côté évoqué une "chasse à l'homme". "Depardieu a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier ; il rend fière la France", avait-il déclaré sur le plateau de C à vous sur France 5.

"Il y a parfois des emballements sur des propos tenus, je me méfie du contexte, j'ai compris qu'il y avait des polémiques sur les mots qui étaient en décalage avec les images", avait-il expliqué, évoquant un passage controversé de Complément d'enquête où Depardieu est vu en train de tenir des propos obscènes et de sexualiser une fillette faisant du poney.

Face aux allégations de manipulation des images, "un huissier de justice, commissaire de justice et audiencier au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, mandaté par France Télévisions, a établi un constat après avoir visionné les images du tournage en Corée utilisées dans cet extrait", indique franceinfo. Ainsi, l'huissier a pu authentifier la véracité de ces images.

"Habituellement, nous ne montrons nos rushs à personne, pas même à la justice, car cela relève du secret des sources. Mais dans ce contexte d'avalanche de fake news dont l'émission Complément d'enquête est victime, nous avons décidé de les montrer exceptionnellement à un huissier de justice pour attester de la rigueur de notre travail", a affirmé Tristan Waleckx, l'animateur de l'émission.