28 janvier 2024

François Berléand donne son avis sur l'affaire Depardieu

C'est l'affaire qui secoue le monde du cinéma depuis plusieurs semaines ! Mais cela fait des années que Gérard Depardieu fait l'objet de poursuites pour viols et agressions sexuelles. En 2018 déjà, Charlotte Arnould déposait plainte contre l'acteur et l'accusait de l'avoir violée. Si le comédien nie fermement les faits, il y a quelques mois, Médiapart a publié une longue enquête dans laquelle pas moins de treize femmes l'accusent également de violences sexuelles. Mais l'acteur a surtout fait couler beaucoup d'encre depuis la diffusion, en décembre dernier, du numéro de Complément d'enquête qui a mis en lumière le comportement choquant et les propos obscènes du comédien de 75 ans.

Dans l'un des extraits, alors qu'il visitait un haras, Gérard Depardieu s'est exprimé ainsi : "Les femmes adorent faire du cheval. Elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle. Elles jouissent énormément, c'est des grosses s***pes". Il s'adresse même à une petite fille de 10 ans en la sexualisant. "Si jamais il galope, elle jouit. C'est bien ma fifille, continue ! Tu vois, elle se gratte là", a-t-il poursuivi, en éclatant de rire. Si certains ont défendu l'acteur, à l'image de Carole Bouquet ou Fanny Ardant, d'autres lui ont carrément tourné le dos et se sont désolidarisés de la tribune de soutien en faveur du comédien.

Jusqu'ici silencieux sur cette affaire, François Berléand s'est à son tour exprimé sur les propos tenus par Gérard Depardieu et les accusations dont il fait l'objet. Dans une interview parue ce 28 janvier dans le JDD, l'acteur a d'abord expliqué n'avoir jamais travaillé avec Depardieu : "J'ai travaillé avec son fils et sa fille mais jamais avec lui, ou alors si, mais on n'avait pas de scène ensemble. Je ne l'ai jamais vu sur un plateau, je ne peux donc strictement rien dire." Et de poursuivre : "S'il a fait ce qu'on lui reproche, c'est monstrueux ; s'il ne l'a pas fait, ça l'est aussi parce que jusqu'à preuve du contraire, il est innocent, c'est la loi française."

De la même génération, François Berléand a également tenu à faire une petite mise au point : "Il est issu d'une époque, les années 70, où il était interdit d'interdire. Je ne veux pas lui trouver de circonstances atténuantes mais ce qu'il a vécu dans sa jeunesse est terrifiant. Reste que je suis du côté des femmes." Voilà qui est heureux…

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