Son histoire avait ému les téléspectateurs, qui étaient loin d’imaginer le sort réservé à Mallaury Nataf après la sitcom pour ado Le Miel et les Abeilles. Au cours d’une véritable descente aux enfers, la comédienne avait tout perdu. Sans domicile fixe de 2011 à 2012, puis une nouvelle fois en 2015, ses trois enfants, Rafaël, Angeline et Siloh, lui avaient été retirés par les services sociaux.
Si en 2018, la roue semblait tourner avec un retour à l’écran dans Les Mystères de l’amour, en mars 2020, elle vivait à nouveau à la rue. Une situation qui serait la conséquence de l’épidémie de Covid, du confinement et de malchance.
« Un Hindou m’a volé mon portefeuille (…) avec, à l’intérieur, ma carte bancaire, ma carte d’identité est près de 400 euros en liquide. À ce moment-là, je louais une chambre dans un hôtel à 40 euros par jour. Le lendemain du vol, ma banque a été fermée à cause du confinement… impossible de signaler ma situation ! Sans argent, je ne pouvais plus payer mon hôtel. Je me suis donc retrouvée à nouveau dehors, en plein confinement », a-t-elle expliqué à Closer.
Après près de dix mois d’errance, elle est placée à l’hôpital Sainte-Anne pendant quatre mois. Et c’est grâce à l’assistante sociale qui s’est occupée d’elle qu’elle a pu remonter la pente. « Madame Michot a tout fait pour que je puisse avoir mes papiers ainsi que des aides financières : une allocation adulte-handicapée que l’on donne après un séjour en hôpital psychiatrique, les APL, une aide de la Mairie de Paris. Tout ça me permet de vivre et de payer mon loyer », a-t-elle confié à la publication.
À 51 ans, elle veut prouver qu’elle peut rebondir. Elle va d’ailleurs revenir dans Les Mystères de l’amour. Une pièce de théâtre est en préparation, ainsi qu’un documentaire sur Canal+. « J’ai écrit un récit sur ma vie, et une grande directrice littéraire s’occupe de moi et me guide. Je travaille également avec un DJ sur des musiques de chanson. Ça donne une pêche incroyable et les titres seront pleins de bonne énergie ! » révèle-t-elle.
Le chemin sera encore long, notamment pour retisser le lien distendu avec ses enfants. Si la relation se reconstruit avec le plus grand, sa fille de 22 ans refuse de lui parler pour le moment et elle ne dispose que de « quatre heures par an » pour voir son dernier fils, jusqu’à ses 18 ans. « Mais je l’accepte » conclut-elle humblement.