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10 octobre 2024

X-Files est disponible sur Prime Video !

La série X-Files, créée par Chris Carter, est l'une des œuvres télévisuelles les plus influentes des années 1990, et son impact continue de se faire sentir aujourd'hui. À travers ses intrigues mêlant science-fiction, conspiration et enquête policière, X-Files a révolutionné le paysage télévisuel et contribué à façonner ce qu'on appelle aujourd'hui "la télévision moderne".

En premier lieu, X-Files a réinventé la structure narrative des séries télé. Diffusée de 1994 à 2003 sur M6, la série mélangeait deux approches distinctes : des épisodes autonomes avec un "monstre de la semaine" et un fil rouge sur une vaste conspiration extraterrestre. Cette hybridation, alors rare à la télévision, a permis à la série de maintenir l'attention des téléspectateurs à court terme tout en développant un récit complexe sur plusieurs saisons.

Ce modèle narratif a inspiré de nombreuses séries modernes, notamment dans les genres de la science-fiction et du policier, comme Lost, Fringe ou encore Stranger Things. Ces séries oscillent souvent entre des intrigues bouclées en un épisodes et des arcs narratifs qui s'étendent sur plusieurs saisons créant une véritable mythologie.

X-Files a également repoussé les limites de l'esthétique visuelle à la télévision. Inspirée par des séries comme Twin Peaks, elle a adopté une approche cinématographique avec des scènes sombres, stylisées et souvent inquiétantes. Cette attention à la mise en scène, rare pour l’époque, a contribué à élever la qualité visuelle des séries TV, prouvant qu’un show télé pouvait rivaliser avec le cinéma en termes d’esthétique et de tension dramatique.

Aujourd’hui, des séries comme True Detective adoptent cette approche visuelle immersive, mettant en avant une narration visuelle soignée et des atmosphères élaborées qui ne dépendent pas uniquement du dialogue pour captiver l’audience.

Un autre aspect révolutionnaire de X-Files réside dans sa critique des institutions gouvernementales et son exploration des théories du complot. À une époque post-Guerre froide, la série questionnait les actions des gouvernements, abordant des thèmes de manipulation, de surveillance et de contrôle. Ce discours, pertinent dans les années 1990, s’est révélé encore plus prophétique avec l’évolution des débats politiques actuels sur la transparence gouvernementale et les conspirations.

Quelques années plus tard, des séries comme Homeland et Mr. Robot se sont directement inspirées de ces thèmes pour critiquer l'impact des actions gouvernementales sur la société. X-Files a ainsi pavé la voie à un type de narration plus engagé politiquement, tout en préfigurant le climat de paranoïa qui entoure nos sociétés modernes.

Enfin, le duo Mulder et Scully, interprété par David Duchovny et Gillian Anderson, est devenu emblématique. Leurs dynamiques, basées sur le conflit entre croyance et scepticisme, ont établi une nouvelle norme pour les relations dans les séries. Ce duo est souvent cité comme une référence pour les séries ultérieures, des partenaires ambigus de Bones au duo de Castle.

X-Files a redéfini la télévision, que ce soit en termes de structure narrative, d’esthétique visuelle ou de thématiques sociétales. Elle a ouvert la voie à la télévision moderne, qui ose explorer des intrigues plus complexes, des visuels cinématographiques et des critiques sociales profondes.

21 novembre 2023

Blue Bloods : la série policière, avec Tom Selleck, s'arrête après 14 saisons

C’est la fin pour la famille Reagan. Après Young Sheldon, qui va tirer sa révérence à l'issue de sa saison 7, c'est une autre fiction de CBS qui s'apprête à faire ses adieux.

Nos confrères de Deadline ont en effet annoncé que la saison 14 de Blue Bloods serait la dernière. Le série policière portée par Tom Selleck (Magnum) va faire ses adieux aux fans dans une saison finale de 18 épisodes découpés en deux parties. Les 10 premiers volets seront diffusés à partir du 16 février prochain, tandis que les 8 suivants devraient être proposés à l’automne 2024.

Centrée sur une famille, les Reagan, travaillant dans la justice de père en fils, Blue Bloods fait partie des séries les plus regardées sur CBS. Diffusée le vendredi soir aux Etats-Unis, elle est le troisième drama le plus regardé sur la chaîne américaine avec 9.54 millions de téléspectateurs. Un chiffre qui monte à 11 millions grâce au replay. Blue Bloods fait donc ses adieux en pleine gloire.

“Blue Bloods fera à jamais partie de l’héritage de CBS. La série a régné sur les vendredis soir avec une domination sans précédent depuis son lancement, et elle s’est imposée comme un pilier de notre programmation grâce à sa base de fans dévoués,” ont déclaré Amy Reisenbach, présidente de CBS Entertainment, et David Stapf, président de CBS Studios, dans un communiqué.

Cela faisait plusieurs mois que le destin de Blue Bloods était dans la balance. Son renouvellement en mars dernier pour une saison 14 avait fait l’objet de négociations difficiles, CBS demandant des coupes budgétaires importantes.

Les comédiens et prodcteurs avaient finalement accepté une baisse de leur salaire afin de permettre à la série de continuer, et ainsi permettre à des centaines de membres de l’équipe de garder leur travail. De nombreuses sources supposaient que cette saison 14 serait la dernière. Avec sa quatorzième saison, Blue Bloods fait partie des 10 plus longues séries de CBS.

“Ce fut un honneur et un privilège de travailler, ces 13 dernières années, sur une série qui célèbre non seulement les hommes et les femmes qui protègent la ville de New York, mais qui montre également l’importance de la famille,” a déclaré la star de la série, Tom Selleck.

“Travailler aux côtés de ces incroyables acteurs, scénaristes, producteurs, réalisateurs et membres de l’équipe a été un véritable rêve et je suis reconnaissant d’avoir fait partie de ce collectif extraordinaire pendant plus de 275 épisodes.”

26 octobre 2023

Happy Days : Henry Winkler évoque ses problèmes de dyslexie sur le tournage de la série

Si vous avez grandi dans les années 70 ou 80, il y a de fortes chances pour que la célèbre comédie familiale Happy Days fasse partie des séries qui ont bercé votre enfance. Diffusée sur ABC à partir de 1974, cette sitcom réjouissante et nostalgique qui a marqué l'histoire de la télévision plongeait ses spectateurs dans le quotidien d'une famille américaine des années 50.

Bercée par un générique inoubliable (le fameux "Sunday, Monday, Happy Days..."), elle est également restée dans les souvenirs de ses fans pour ses personnages hauts en couleurs, et notamment l'attendrissant voyou Fonzie, interprété par Henry Winkler.

Si ce dernier a sans doute apporté beaucoup de bonne humeur à ses spectateurs, le tournage de la série n'a pas toujours été facile pour lui, ainsi qu'il l'a récemment confié dans sa biographie Being Henry: The Fonz… and Beyond. En effet, ainsi qu'il l'explique entre les pages de son livre, le jeune comédien a appris qu'il était dyslexique à l'âge de 31 ans.

"Même au beau milieu de Happy Days, lorsque j'étais au sommet de ma célébrité et de mon succès, je me sentais gêné, inadapté", raconte l'acteur.

"Tous les lundis à 10 heures, nous lisions nos scripts de la semaine autour d'une table, et à chaque lecture je me perdais ou je bredouillais. J'oubliais un mot ou une ligne.

Je n'arrivais jamais à donner la bonne réplique, ce qui gâchait le gag pour la personne qui faisait la scène avec moi. Ou bien je fixais un mot, comme 'invincible', et je n'avais pas la moindre idée de la manière de le prononcer."

Toujours dans sa biographie (relayée dans un article du site People), l'interprète de Fonzie poursuit :

"Mon cerveau et moi n'avions pas le même code postal. Pendant ce temps-là, les autres acteurs attendaient, me regardaient. C'était humiliant et honteux. Tous les membres du casting étaient chaleureux et encourageants, mais j'avais constamment l'impression de les décevoir."

"Je devais demander mes pages de scripts très tôt, afin de pouvoir les relire encore et encore, ce qui mettait une pression supplémentaire aux scénaristes qui étaient déjà sous tension chaque semaine, puisqu'ils devaient fournir 24 scripts rapidement. Et tout ça se passait au sommet de mon succès, alors que j'incarnais le type le plus cool du monde."

Outre son rôle dans la célèbre sitcom des années 70, Henry Winkler est également connu pour avoir incarné le principal Himbry dans le slasher Scream de Wes Craven. On a d'ailleurs pu le voir faire un petit caméo dans l'avant-dernier volet de la saga, sorti en 2022.

22 mai 2023

Mort de Ray Stevenson, héros de la série Rome et Volstagg dans la saga Marvel Thor

Le charismatique comédien Ray Stevenson, connu pour ses rôles dans les séries Rome et Dexter ainsi que pour son incarnation de Volstagg dans les films Marvel Thor, est décédé ce lundi 22 mai sur l'île italienne d'Ischia. Une information rapportée par le site Reppublica, qui évoque une "maladie". Le charismatique comédien, qui tournait le film Cassino In Ischia, était âgé de 58 ans.

Ray Stevenson a longtemps mis de côté son amour pour la comédie, croyant ne jamais parvenir à devenir acteur. Ainsi, ce fils de pilote de la Royal Air Force a eu une première carrière professionnelle en tant que décorateur d'intérieur.

Après avoir suivi les cours de la Bristol Old Vic Theatre School, Stevenson fait ses premiers pas d'acteur dans des séries télévisées et téléfilms britanniques à partir de 1993. C'est cette expérience qui lui ouvre les portes du cinéma. Le comédien fait ses premières armes en 2004 dans le film d'action Le Roi Arthur d'Antoine Fuqua aux côtés de Clive Owen. L'acteur y campe le loyal chevalier Dagonet.

L'année suivante est une année cruciale pour le comédien. En effet, Ray Stevenson décroche un rôle marquant qui va l'installer définitivement parmi les acteurs à suivre. Ce rôle, c'est celui de Titus Pullo dans la série à succès Rome. Il y officie deux saisons durant et devient dès lors un comédien reconnu.

Le Britannique enchaîne ensuite les rôles au cinéma. Sa stature (1m93) et son charisme lui permettent d'interpréter des personnages durs et virils comme Frank Castle dans The Punisher - Zone de guerre, Redrige dans Le Livre d'Eli, Porthos dans Les Trois Mousquetaires ou le personnage de Volstagg dans les film de la saga Marvel Thor. Le comédien est également à l'aise dans la comédie : sa prestation loufoque dans Very Bad Cops aux côtés de Mark Wahlberg reste mémorable.

Très en vue, Ray Stevenson obtient le premier rôle d'Irish Gangster en 2011, celui de Danny Green, gangster irlandais de Cleveland. Dans ce biopic, l'acteur donne la réplique au grand Christopher Walken.

Après avoir refait un détour par la case télévision en prêtant sa carrure au mafieux Isaak Sirko dans la septième saison de Dexter, Stevenson est engagé pour jouer les gros bras dans G.I. Joe : Conspiration aux côtés de spécialistes du genre comme Bruce Willis ou Dwayne Johnson. Celui qui s'est illustré dans la saga Divergente frappe à nouveau fort sur petit écran en 2016 avec le rôle de Barbe-Noire dans la série Black Sails.

Ray Stevenson, qui s'était illustré dans la saison 6 de Vikings avec le rôle d'Othere, figure au générique de la série Ahsoka, aventure Star Wars attendue en août prochain sur la plateforme Disney+.

26 octobre 2022

Malcolm : le projet de suite enfin lancé ? Frankie Muniz annonce une bonne nouvelle

Comptant parmi les comédies les plus culte des années 2000, la série Malcolm va-t-elle prochainement faire son grand retour à l'écran ?

Composée de sept saisons programmées entre 2000 et 2006 aux États-Unis, Malcolm (Malcolm in the Middle en VO), qui a été multirediffusée en France sur les chaînes du groupe M6, racontait les aventures d'un petit génie au QI de 165 qui vivait au sein d'une famille dysfonctionnelle et quelque peu déjantée. Et qui rejoignait, dans le premier épisode, une classe spécialisée pour surdoués, surnommés les "têtes d'ampoule".

Notamment marquée par le comportement haut en couleurs des parents Lois et Hal, et par les 400 coups commis par Malcolm et ses frères Francis, Reese et Dewey, la série a révélé au grand public de nombreux talents, à commencer par Frankie Muniz, Bryan Cranston (Breaking Bad, Your Honor) et Jane Kaczmarek. Et a remporté par moins de 7 Emmy Awards au cours de sa diffusion.

Alors que Malcolm est aujourd'hui disponible en France sur Disney+, les aventures du surdoué et de sa famille hors du commun pourraient-elles revenir sous la forme d'une suite ? C'est en tout cas la volonté de Bryan Cranston, l'interprète d'Hal, si l'on en croit les déclarations de Frankie Muniz au micro de Fox News cette semaine.

"J'adorerais savoir ce qu'est devenue cette famille", a tout d'abord confié le comédien, que l'on a pu apercevoir récemment en guest dans The Rookie et New Amsterdam. Avant d'ajouter que Bryan Cranston a visiblement pour projet de se lancer dans l'écriture d'un revival de Malcolm.

"Je sais que Bryan Cranston croit vraiment à cette idée [de revival avec le casting original, ndlr] et qu'il s'apprête plus ou moins à se lancer dans l'écriture du scénario et à tout faire pour que ça se fasse. Donc, il se peut que cela se concrétise. Je serais évidemment partant à 100%. On verra bien".

Reste donc à savoir si ce projet de suite verra vraiment le jour et quelle forme le retour de Malcolm pourrait prendre, entre film et série.

Mais à l'heure où les reboots et revival de séries culte sont légion, de Gossip Girl à la nouvelle saison de Dexter, en passant par The Conners ou La Fête à la maison, 20 ans après, qui a duré plusieurs années sur Netflix, il ne serait pas étonnant de voir Lois, Hal, Malcolm et les autres opérer leur grand retour d'ici quelque temps.

Surtout si Bryan Cranston est prêt à se lancer lui-même dans l'écriture de ce projet qui ravirait, à n'en pas douter, des millions de fans. Affaire à suivre.

11 mai 2021

Olivier Marchal sans tabou face à ses démons

Olivier Marchal a été bouleversé par un message laissé par sa fille Zoé dans l’émission Extravagantes diffusée sur Paris Première, ce lundi 10 mai. Au bord des larmes, il a évoqué le père qu’il est, « pas parfait », mais qui essaye d’être « moins pire que les autres ». Parmi les imperfections de l’ancien policier devenu comédien, ses addictions à l’alcool et à la cocaïne pendant « une dizaine d’années ». « Je suis une espèce de force de la nature, c'est de famille. Et après, évidemment, je suis aussi passé par des périodes troubles... avec tous les expédients que l'on connaît », a confié le réalisateur. « Je buvais beaucoup et j'ai pris de la coke. Bizarrement, quand j'étais flic et qu'on ne la payait pas, qu'on en avait dans les bureaux, je n'y ai jamais touché », a-t-il raconté dans des propos repérés par Télé-Loisirs.

« Éducation judéo-chrétienne, père prolo, famille de paysans et d'ouvriers... Tout ça, c'était des choses interdites ! Et en fait j'ai commencé quand j'avais une quarantaine d'années à en prendre », a révélé sur Paris Première celui qui était déjà comédien quand il a commencé à consommer de la drogue. « Je tournais une série, je me levais à 5 heures 30 du matin, je finissais à 19 heures, à 20 heures j'étais au théâtre, je jouais jusqu'à minuit, je rentrais à une heure et il fallait que je termine d'écrire mon premier scénario », a expliqué Olivier Marchal. Le travail aurait alors primé sur la santé. Alors qu’il est surmené professionnellement, un de ses producteurs lui « file un pochon » afin de s’assurer que « le travail soit fait ».

L'acteur aurait résisté quelques jours avant, finalement, de plonger et de devenir accro : « J'ai attendu une semaine et une fois que j'ai eu foutu le pif dedans, comme beaucoup... », a-t-il indiqué. Une addiction dont il a fini par se sortir « tout seul ». À 62 ans, avec le recul, il dresse un bilan en demi-teinte en reconnaissant ce que lui a « permis de faire » cette drogue dure, mais surtout en alertant sur « tout ce qu’il a perdu » à cause de celle-ci. En 2008, l’ex de Catherine Marchal avait déjà fait quelques révélations sur ses addictions dans les colonnes de Gala. « L’alcool, la drogue, je suis passé par tout, oui, mais je suis toujours resté à la limite, je n’ai jamais basculé complètement. Il paraît que c’est mon ascendant en Lion qui me repêche ! », avait confié Olivier Marchal avec toujours une petite dose d’humour.

18 février 2021

NCIS Nouvelle-Orléans : la série s'arrête après 7 saisons

Clap de fin pour les enquêteurs du NCIS : Nouvelle-Orléans. Alors qu'elle développe actuellement un troisième spin-off de la franchise NCIS qui se déroulerait à Hawaï, la chaîne américaine CBS a annoncé hier l'annulation de la série portée par Scott Bakula après 7 saisons. Selon Deadline, le dernier épisode - le 16ème de la saison 7 et le 155ème de la série - sera diffusé le 16 mai aux États-Unis. En France, il faudra cependant s'armer de patience avant de découvrir la fin de NCIS : Nouvelle-Orléans puisque seules les 4 premières saisons ont été diffusées par M6 à ce jour.

Emmenée par Scott Bakula, Vanessa Ferlito, Necar Zadegan, Charles Michael Davis, Rob Kerkovich, Daryl "Chill" Mitchell, Chelsea Field, et CCH Pounder, NCIS : Nouvelle-Orléans n'est jamais vraiment parvenue à égaler la popularité et l'aura de ses deux "soeurs", NCIS : Enquêtes spéciales et NCIS : Los Angeles, bien que ce second spin-off soit tout de même diffusé dans plus de 200 territoires à travers la planète. Toujours d'après Deadline, les premiers épisodes de la saison 7 ont réuni en moyenne un tout petit peu plus de 7 millions de téléspectateurs. Des scores qui ne sont visiblement plus suffisants pour CBS.