Le monde du rap n'est décidément jamais à court de scandales. Le dernier en date ? Ce vendredi 17 janvier, le rappeur de 52 ans Busta Rhymes, de son vrai nom Trevor Smith Jr, a été pointé du doigt par les autorités américaines. Pour cause : une violente altercation dans un immeuble du quartier de Dumbo, à Brooklyn. Selon les premières déclarations, une simple dispute verbale avec un homme de 50 ans aurait rapidement tourné au pugilat. Résultat : la victime affirme avoir été "frappée au visage à plusieurs reprises" par l’interprète de Break Ya Neck. Les conséquences ? Un hématome impressionnant sur le côté gauche de son visage et une visite obligatoire à l’hôpital. Contactés pour une plainte pour "harcèlement" aux alentours de 10 heures du matin, les policiers ont rapidement recueilli ces informations glaçantes, comme le rapporte l’agence PA.
Selon le média américain TMZ, qui cite "des sources policières", il s’agirait d’un conflit entre le rappeur et… son propre assistant ! La raison de cette discorde ? Une conversation téléphonique que l’assistant aurait tenue pendant les heures de travail. Apparemment, un faux pas de trop pour l’artiste, qui n’aurait pas supporté cette entorse à son autorité. Busta Rhymes a finalement été arrêté le mardi 14 janvier, accusé d’agression au troisième degré. Pour rappel, cette infraction est considérée comme un délit dans l’État de New York et pourrait lui valoir jusqu’à un an de prison si sa culpabilité est reconnue.
Le bureau du procureur de Brooklyn a déjà annoncé la tenue de sa comparution devant le tribunal le 3 février. Une audience sous tension qui pourrait non seulement marquer l’avenir judiciaire du rappeur, mais aussi porter un coup sérieux à sa carrière. Pour l’instant, l’équipe de l’artiste reste silencieuse sur cette affaire embarrassante. Une chose est sûre : cette nouvelle ne laisse pas indifférents les fans, qui se demandent si leur idole saura rebondir après cet incident. Entre succès musicaux et démêlés judiciaires, la vie de Busta Rhymes semble être un éternel ascenseur émotionnel. Affaire à suivre…