Les Américains ont eu La Machine à démonter le temps, qui voyait une bande d'amis retourner en 1986, à l'époque de leur adolescence. En France, c'est à un lave-linge (ou plutôt au court-circuit qu'il provoque) que nous devrons la prochaine faille spatio-temporelle de l'Histoire du Cinéma, si l'on en croit la bande-annonce de C'était mieux demain, comédie fantastique dans laquelle Didier Bourdon et Elsa Zylberstein quittent les années 50 pour débarquer en 2025.
Actrice vue dans plusieurs séries (Une affaire française, Une mère parfaite...) et des films tels que Bowling Saturne ou Qui perd gagne ! (déjà avec Elsa Zylberstein), Vinciane Millereau réalise son premier long métrage avec des influences évidentes, qui oscillent entre Retour vers le futur et Les Visiteurs, où le choc des époques et générations permet de développer un discours autour la société et ses évolutions, sur la place des femmes notamment.
Smartphones, ordinateurs, drones, assistants personnels, visio-conférence... Les ressorts comiques ne devraient pas manquer au vu de cette bande-annonce, qui nous montre de quelle manière C'était mieux demain va se démarquer des autres films liés au voyage dans le temps : ici, les personnages principaux vont voir leurs vies respectives transposées à notre époque, mais ils ne vont pas croiser des versions plus âgées d'eux-mêmes. Il devrait davantage s'agir d'un comparatif entre 1958 et 2025, avec ce que cela peut amener en matière de quiproquos et autres imprévus.
Le saut dans le temps est donc prévu à partir du 8 octobre dans nos salles... et dès ce 30 août pour les spectateurs présents au Festival du Film Francophone d'Angoulême, dont la 18ème édition débute aujourd'hui, puisque le long métrage en fera la clôture, en présence de son équipe.