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10 février 2025

Usher révèle pourquoi il a renoncé à rejoindre le casting de Dreamgirls

Invité dans le Jennifer Hudson Show, Usher a créé la surprise en révélant à la chanteuse et actrice qu’il avait bien failli lui donner la réplique dans Dreamgirls. Alors que cette dernière lui demandait de raconter leur première rencontre, le chanteur a avoué avoir d’abord découvert Jennifer Hudson sur une vidéo d’audition pour ce film qui allait la rendre célèbre aux côtés de Beyoncé, Jamie Foxx et Eddie Murphy.

« Tu ne savais pas que je devais faire partie de ce film pour lequel tu as remporté une récompense majeure », a lâché l’interprète de Yeah !, faisant référence à l’Oscar du meilleur second rôle remporté par Jennifer Hudson pour son incarnation d’Effie White.

Visiblement étonnée par cette révélation, Jennifer Hudson a laissé Usher expliquer que seul un conflit d’emploi du temps l’avait empêché de prendre part à l’aventure. Autrement, le chanteur était pressenti pour jouer C.C. White, le frère d’Effie, rôle qui fut finalement attribué à Keith Robinson.

« Je ne savais pas que tu n’étais pas au courant », a conclu Usher, amusé d’avoir ainsi surpris son hôte.

08 septembre 2024

Star Trek - la nouvelle génération : àcause de Patrick Stewart, les Américains prononcent mal ce mot

L’influence de Star Trek ne se fait pas seulement sentir dans la culture pop. La série originale montrait déjà des réalisations scientifiques qui ne sont devenues réalité que des décennies plus tard : téléphones portables, tablettes et visiophonie, par exemple.

Dans Star Trek : La Nouvelle Génération, la tendance s’est poursuivie d’une manière différente et Patrick Stewart a joué un rôle important dans la façon dont le mot “data” (donnée) est prononcé aux États-Unis.

Lors d’un panel au Big Apple Comic-Con en 2019, l’acteur Brent Spiner avait évoqué le sujet et raconté comment dès la première lecture du scénario avec tous les acteurs, ainsi que Gene Roddenberry et Rick Berman, le nom de son personnage, Data, a été mal prononcé. Picard (Patrick Stewart) a en effet eu l’honneur de prononcer le nom de l’androïde en premier et l’a fait avec son accent anglais caractéristique. Cela a immédiatement semé la confusion.

 Le mot “data” est normalement prononcé avec deux “a”, tout comme le prononcerait un Français. Cependant, la prononciation de Stewart correspondait à “ei”, donc “Deita”. Bien sûr, il fut immédiatement interrompu et une brève discussion a alors eu lieu sur la façon dont le nom devait être prononcé.

Cependant, Gene Roddenberry, aussi visionnaire soit-il, a trouvé une solution simple mais élégante au problème : celui qui prononcerait en premier le nom d’une créature, d’un personnage ou d’une espèce en déterminerait la prononciation. Donc, si Picard prononce Data en premier, Stewart devait également déterminer la prononciation. Cela rendrait également obsolètes les discussions futures à ce sujet.

Au fil du temps, la prononciation du nom “Data” telle qu’elle est entendue dans Star Trek : La Nouvelle Génération est devenue courante aux États-Unis. Bien sûr, il y a encore des gens qui pensent que cette prononciation est fausse et pourtant, même les dictionnaires la citent ainsi, comme le dictionnaire Cambridge ou le dictionnaire anglais Oxford. La version Star Trek du mot y est en effet répertoriée comme au moins une alternative légitime et cela montre, une fois de plus, l’influence que la franchise, en tant que phénomène, a sur notre monde réel.

Les 7 saisons de Star Trek : La Nouvelle Génération sont à retrouver sur Paramount+.

12 octobre 2023

Phyllis Coates, alias Loïs Lane dans Les Aventures de Superman, est morte à l'âge de 96 ans

Phyllis Coates, la première Loïs Lane à la télévision est morte. L’actrice s’est éteinte à l’âge de 96 ans mercredi 11 octobre au Motion Picture Country House and Hospital, la maison de retraite de Los Angeles destinée au monde du cinéma. C’est Laura Press, sa fille, qui a communiqué la douloureuse nouvelle au média The Hollywood Reporter. Née Gypsie Ann Evarts Stell, le 15 janvier 1927, Phyllis Coates a débuté sa carrière à 17 ans, alors qu’elle venait d’arriver à Los Angeles. Elle décroche d’abord un job de choriste et réalise plusieurs sketches dans le spectacle de l'humoriste Ken Murray.

Elle signe ensuite un contrat avec la Warner Bros et se fait remarquer dans le rôle d’Alice McDoakes, l’épouse blonde platine de Joe McDoakes, joué par George O'Hanlon, dans la série comique éponyme. L’actrice originaire du Texas voit sa carrière prendre un autre tournant lorsqu’elle auditionne en 1951 pour le rôle de Loïs Lane dans le film Superman et les Nains de l'enfer. Elle partage alors l’écran avec George Reeves qui n’était autre que l’interprète de Clark Kent, alias Superman. L’année suivante, en 1952, et dans la continuité du long-métrage, elle joue dans la série Les Aventures de Superman et ce jusqu’en 1954.

C’est Teri Hatcher qui prendra sa suite dans Loïs et Clark : Les Nouvelles aventures de Superman, une série qui a rendu célèbre la future actrice de Desperate Housewives. La comédienne qui nous a quittés ce mercredi, avait également fait une apparition dans la série en 1994 dans le rôle d’Ellen Lane, la mère de Loïs Lane. Après Superman, Phyllis Coates a obtenu de nombreux rôles dans des séries dont Jungle Drums of Africa en 1952, Panther Girl of the Kongo en 1954, Girls in Prison en 1956 mais aussi Perry Mason en 1961.

On a également pu la voir sur grand écran, entre autres, dans L’incroyable monde pétrifié en 1959, Bonne nuit, douce Marilyn en 1989 et Hollywood : le film en 1996. L’actrice, qui s’est mariée quatre fois, résidait depuis quelque temps au Motion Picture Country House and Hospital, où elle est décédée de cause naturelle. Phyllis Coates laisse derrière elle ses deux filles, Laura Press, fruit de ses amours, avec le médecin Howard Press ainsi que Zoé.

16 novembre 2020

Inspecteur Gadget : de quel personnage célèbre est inspiré le héros du dessin animé culte ?

"Eh la qui voilà ?" S’il est un personnage qui incarne à lui seul toute une génération de téléspectateurs, c’est bien l'Inspecteur Gadget ! Tant pour son allure loufoque que pour ses accessoires à gogo, le personnage policier est devenu une véritable icône de la culture populaire, ce malgré sa piètre adaptation cinématographique portée par Matthew Broderick en 1998.

Série intemporelle qui continue de séduire de nouvelles générations de spectateurs, Inspecteur Gadget figure au rang des programmes éternellement rediffusés sur les antennes françaises, preuve d’une popularité continue. Mais si les 86 épisodes de la série sont très certainement connus sur le bout des doigt par le public, il existe toutefois des anecdotes méconnues sur le programme.

Né d’une collaboration américano-franco-nippo-canadienne, la série Inspecteur Gadget a en effet été grandement inspirée par les aventures de l’inspecteur Jacques Clouseau, incarné par l’acteur britannique Peter Sellers dans la série de films La Panthère Rose.

A l’origine, Gadget devait arborer une moustache, détail finalement abandonné pour éviter un éventuel procès pour contrefaçon. L'inspecteur apparaît néanmoins moustachu dans le pilote de la série ; pour pallier à cela, l’épisode (intitulé "Les Sports d'hiver") a finalement été diffusé bien après le lancement du dessin animé, tandis qu’une réécriture partielle de l’intrigue a permis de justifier ce bref changement d’apparence.

La personnalité des deux personnages reste toutefois la même, à savoir une habileté certaine à résoudre des affaires criminelles malgré un caractère excentrique et des comportements gaffeurs presque pathologiques ! Des aventures de l'inspecteur Clouseau à celles de l'Inspecteur Gadget il n'y a donc qu'un pas... ou plutôt une moustache 

04 septembre 2020

Xena, la guerrière a 25 ans : pourquoi était-ce une série phare des années 90 ?

"Par son courage, Xena changera la face du monde" ! A l'occasion des 25 ans de la série Xena la guerrière, retour sur la série portée par Lucy Lawless, qui fut diffusée de 1995 à 2001, et sur l'importance qu'elle a encore aujourd'hui dans l'histoire des séries ayant représenté la communauté LGBTQ+.

Le principe de la série est donné dès le pilote, qui commence sur Xena (Lawless) donnant une leçon musclée à des brigands, preuve qu'elle n'a besoin de personne pour veiller sur elle. C'est là qu'elle fait la rencontre de Gabrielle (Renée O'Connor), qui devient sa camarade de voyage. Au cours de la saison 1, Gabrielle apprend à se défendre et même à rivaliser en combat avec les capacités de Xena.

A l'origine, personne ne croit au personnage de Xena. Elle est conçue comme une méchante de la série Hercule avec Kevin Sorbo et destinée à un arc narratif de trois épisodes. Cependant, les audiences sont si hautes lors de leur diffusion que la chaîne décide de donner à Xena sa propre série. Elle en viendra d'ailleurs à réaliser de meilleures audiences que la série d'origine.

Dès le début de ce spin-off, l'aventurière toute de cuir vêtue et sachant manier l'épée devient une icône féministe. Il faut dire que le show a des personnages féminins bien écrits, mais propose aussi des personnages masculins différents comme Joxer le faire-valoir comique ou le voleur Autolycus qui se méfiera des héroïnes pour mieux leur faire confiance ensuite. De la même façon, les intrigues sont centrées sur des femmes d'action, Xena et Gabrielle, qui prennent leur destin en main et choisissent la vie qu'elles souhaitent mener.

Par exemple, dans le pilote, Gabrielle est promise à un guerrier du village qu'elle remet à sa place. Alors que son fiancé tente de l'entrainer loin de Xena, elle lui lance "ce n'est pas parce qu'on est fiancés que tu peux me donner des ordres !", avant de confier à la célèbre guerrière que : "ce n'est pas avec sa gentillesse que j'ai un problème, c'est avec son esprit borné !" Au cours de l'épisode, Gabrielle quitte son fiancé, son village et sa famille (notamment sa petite soeur) pour partir avec Xena.

Le fait d'être une icône féministe n'est pas facile à accepter pour Lawless, mais elle est revenue sur sa position quelques années plus tard en précisant : "J'étais désarçonnée lorsqu'au moment de la première saison on m'appelait "icône féministe"... Je n'avais jamais été décrite dans un magazine avant cela, et cela m'horrifiait d'être réduite à quelques mots, moins d'un tweet. A présent, avec l'âge, je me dis que ça va et j'en apprécie la valeur".

Il faut aussi préciser qu'à l'époque de sa diffusion, Xena est extrêmement regardée à travers le monde et présente deux héroïnes demeurant indépendantes, rendant la justice à travers le monde et luttant pour faire valoir leur philosophie. Xena plutôt par sa capacité à combattre et Gabrielle via la ruse et la roublardise. Bref, un duo de choc et complémentaire !

En 1995, peu de séries osent placer des personnages ouvertement gays en tête de générique. Les créateurs de Xena (John Schulian, Sam Raimi, R.J. Stewart et Rob Tapert) ont de leur aveu même cherché à représenter de façon déguisée une relation homosexuelle entre les deux héroïnes. Rien n'est mentionné de façon explicite dans le show, cela lui sera d'ailleurs reproché des années plus tard.

Malgré tout, dès 1996-1997, les utilisateurs d'Internet (technologie alors à ses balbutiements) commenceront à référencer les sous-entendus et le sous-texte de chaque épisode. La VF a gommé beaucoup de ces double-sens, mais une découverte de la série en VO rétablit les faits.

En cours de la série, on sent poindre l'amour et même des pointes de jalousie entre les deux personnages, notamment de Xena envers Gabrielle lorsque celle-ci se fait séduire par des hommes. Les créateurs iront jusqu'à faire de Xena une mère de famille, mise enceinte par la magie d'une ange. Gabrielle et Xena se mettent alors à s'occuper d'un bébé, qu'elles considèrent comme "leur fille" (citation du final de la saison 5), un arc narratif qui fait écho à bien des couples homosexuels. Il faudra cependant atteindre la fin de tournage de la série pour que sur le plateau du talk-show de Conan O'Brien en 2001, Lucy Lawless déclare, à propos de la sexualité de Xena :

"Vous savez, j'ai toujours eu un doute à ce propos... Mais cela n'impactait pas ma façon d'interpréter ce rôle. (...) Mais j'ai vu [l'épisode final de la série] pour la première fois hier soir et je suis rentrée chez moi pour dire à mon mari [Robert Tapert, cocréateur du show] : "tu as révélé l'homosexualité de mon personnage". Je... Je ne peux pas croire que je l'ai dit. (...) Je pense que je n'ai plus de doute".

D'autres séries suivront la lancée de Xena en allant plus loin, de Ellen (dans laquelle sa créatrice Ellen DeGeneres fera son coming-out en 1997, ce qui lui vaudra bien des ennuis), mais aussi Will and Grace, Buffy (via l'homosexualité du personnage de Willow, révélée en 1999), Queer as Folk (2000) et ses personnages ouvertement gays ou The L Word (2004).

Le spectateur d'aujourd'hui devra pardonner la mocheté de certains effets, les représentations caricaturales de certaines communautés et le jeu approximatif de certains seconds rôles, mais l'effort sera récompensé. Car avec Xena et Gabrielle, c'est un pan de la communauté féministe et/ou homosexuelle qui s'est retrouvé à l'écran. Et même si c'était un petit écran, Xena fut l'une des pierres d'un édifice qui en 2020, continue de prendre forme.