Affichage des articles dont le libellé est Jean-Jacques Annaud. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jean-Jacques Annaud. Afficher tous les articles

10 février 2022

Plantu dessine l'affiche de Notre-Dame brûle pour Jean-Jacques Annaud

Après le teaser et la bande-annonce, voici l'affiche officielle de Notre-Dame brûle, le prochain film de Jean-Jacques Annaud, qui racontera l'incendie de la cathédrale le 15 avril 2019, du point de vue des pompiers qui sont intervenus pour tenter d'arrêter les flammes. Ou "comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage rocambolesque et héroïque", selon les mots du synopsis.

Pathé a fait appel à Plantu, le célèbre dessinateur du Monde, qui avait pris sa retraite en mars dernier, pour imaginer ce visuel, où cet emblème de la ville de Paris flambe. Dessinée penchée, elle semble souffrir. Les pompiers arrivent, mais ils paraissent minuscules face à la catastrophe. L'un d'eux est d'ailleurs surpris par son ampleur. "Je voulais que ça sente la pierre, les cendres, la fumée, mais aussi l'amour pour ce patrimoine culturel français, chrétien, mondial", a commenté Plantu au micro de RTL. "Les pompiers sont représentés en tout petit pour représenter l'immensité de la tragédie qui s'annonce, ils sont dans la stupeur de ce qui les attend."

03 février 2022

Notre-Dame brûle : une bande-annonce pour le film de Jean-Jacques Annaud

Notre-Dame brûle, le nouveau long métrage de Jean-Jacques Annaud, reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire. Et comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage rocambolesque et héroïque.

Après un premier teaser très impressionnant, une nouvelle bande-annonce en dévoile davantage sur la façon dont sera relaté cet incendie dramatique et spectaculaire.

Secondé par le scénariste Thomas Bidegain à l'écriture, le réalisateur de L'Ours et Le Nom de la rose a tourné en studio à la Cité du cinéma, mais aussi dans plusieurs cathédrales françaises. Ce film, doté d'un budget de 25 millions d'euros, est composé de nombreux effets spéciaux et de reconstitutions en studio. Il devrait être l'un des événements de 2022. Il arrivera sur grand écran le 16 mars prochain.

Au casting, on retrouve notamment Samuel Labarthe, Jean-Paul Bordes, Mikael Chirinian, Jérémie Laheurte, Chloé Jouannet et Pierre Lottin.

29 avril 2021

Notre-Dame brûle : une date de sortie symbolique pour le film de Jean-Jacques Annaud

Ce sera, à coup sûr, l'un des événements cinématographiques de l'année à venir. Et Notre-Dame brûle a désormais une date de sortie : le 13 avril 2022. Un créneau qui n'a pas été choisi au hasard, puisque le long métrage sera visible dans les salles obscures deux jours avant le troisième anniversaire du terrible incendie qui a ravagé la cathédrale en 2019.

C'est sur cette catastrophe que reviendra Jean-Jacques Annaud. Secondé par le scénariste Thomas Bidegain à l'écriture, le réalisateur de L'Ours et Le Nom de la rose reviendra, heure par heure, sur le déroulé des événements. Et sur les actes héroïques de ces hommes et femmes qui ont risqué leur vie le temps d'une mission de sauvetage périlleuse.

Doté d'un budget de 25 millions d'euros, qui servira notamment à recréer l'incendie dans les studios de la Cité du Cinéma de Saint-Denis, le long métrage est actuellement en tournage mais son casting n'a pas été officiellement annoncé. Aperçus en tenue de pompier grâce à des photos prises sur le plateau, Chloé Jouannet (Derby Girl) et Jérémie Laheurte (Paris Police 1900) en feront néanmoins partie.

Notons qu'il ne s'agit pas du seul projet consacré à la catastrophe puisque deux séries sont en développement. Dont une en six épisodes du côté de Netflix, supervisée par Hervé Hadmar (Romance, Pigalle, la nuit).

04 mars 2021

Jean-Jacques Annaud condamné : ce qui lui est reproché

Un coup dur pour Jean-Jacques Annaud. Ce mardi 2 mars, comme a pu le relater le journal La Croix, entre autres, le réalisateur du Nom de la Rose a été condamné pour blanchiment de fraude fiscale à neuf mois de prison avec sursis et 120 000 euros d'amende. Une sentence attribuée par le tribunal de Paris (la peine a été proposée par le parquet national financier), dont il écope pour ne pas avoir déclaré au fisc plus d'un million d'euros versés en 1997. Somme perçue dans le cadre de la réalisation du film Sept ans au Tibet avec Brad Pitt en tête d'affiche. La somme en question correspond à une partie des 110 millions d'euros générés par le film au box-office mondial.

Le montant empoché, il a été placé dans un trust surnommé Los Condores, d'abord situé sur l'île anglo-normande de Guernesey, puis sur les Îles Caïman, avant d'être transféré à Hong Kong. En novembre 2017, l'existence de ce même trust est révélé au grand jour par Radio France et le journal Le Monde, dans le cadre de l'affaire des Paradise Papers. Jean-Jacques Annaud se voit épingler. Son avocat prend la parole pour plaider sa bonne foi, stipulant qu'il est "bon cinéaste, mais pas excellent fiscaliste." Le conseil a alors affirmé que le versement a été choisi par les studios Sony, le producteur américain du long-métrage au cœur du scandale. Le principal concerné n'a jamais nié les faits qui lui ont été reprochés.

M. Annaud est totalement étranger aux mécanismes financiers et fiscaux internationaux", a expliqué son avocat Me Eric Delloye auprès de l'AFP, ce mardi 2 mars. "[Il] n'a été bénéficiaire de cette rémunération - qu'il n'a toujours pas perçue - que sur le conseil d'avocats américains qui ne lui ont pas expliqué les tenants et aboutissants des opérations." S'il a qualifié les sanctions proposées d'"adaptées", comme l'a reconnu le tribunal de Paris le jour de l'audience, Jean-Jacques Annaud aurait d'ores et déjà réglé son ardoise fiscale. Depuis les révélations fracassantes de la presse, le réalisateur césarisé à de multiples reprises s'est engagé à payer un total d'un million d'euros, soit 600 000 euros d'impôts éludés sur vingt ans, et des pénalités.

01 novembre 2020

Sean Connery : "Une Rolls à l'ancienne" se souvient Jean-Jacques Annaud

Sean Connery, c'était bien évidemment James Bond, Henry Jones Sr, Jim Malone, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez, Richard Coeur de Lion ou Robin des Bois. C'était aussi Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose (1986). Dans ce formidable polar moyenâgeux sur fond d'Inquisition adapté du chef d'oeuvre d'Umberto Eco, il menait, sous la bure du moine franciscain, une enquête passionnante autour d'un "livre qui tue" dans une abbaye bénédictine. Et il défendait, devant la caméra de Jean-Jacques Annaud, le droit de rire et se moquer. Interviewé par AlloCiné en 2007, le cinéaste français avait partagé ses souvenirs de Sir Sean, disparu ce 31 octobre à l'âge de 90 ans

"Il m'appelait Boy tout le temps... mais c'était quand même moi son papa, puisque je suis metteur en scène ! C'est le rapport très particulier qu'on a avec les acteurs, puisque c'est à moi qu'ils demandent ce qu'ils doivent faire..."

"J'ai adoré travaillé avec lui, parce que c'est vraiment une Rolls à l'ancienne. C'est d'une précision diabolique. Ce qu'il aime, c'est qu'on le dirige au millimètre, en lui disant 'Tu fais deux pas vers l'écritoire, tu prends tes lunettes et tu les mets à un pouce et quart du bout de ton nez et un peu plus bas que le niveau, et là tu marques une pause d'une seconde et demie'. Quand on fonctionne comme ça avec lui, c'est merveilleux. Et du coup, j'ai passé un tournage merveilleux avec Sean."

"Ce qui est fou, c'est qu'il donne une absolue impression de liberté alors que tout est répété et ajusté au millimètre des semaines et des mois à l'avance. Par contre, vous ne pouvez pas changer le texte : le texte est appris par coeur, il le débite de manière impeccable, et vous pouvez, dans ce texte, lui demander toutes les nuances que vous voulez. Mais ne changez pas UN mot. Parce que justement, sa liberté, c'est que la machine est complètement huilée, prête à tous les ajustements que doit pouvoir demander le metteur en scène. Du coup, il est très exigeant avec les techniciens car lui est très bon dès la première prise. Et il attend la même chose de tout le monde."

"Mais c'est un souvenir de grand bonheur avec Sean. Et en même temps, j'avais un soucis, car Umberto Eco détestait l'idée. J'adore Umberto et j'étais très soucieux de ça car il avait mal pris mon idée de donner le rôle à Sean. Et jour après jour, je lui expliquais combien Sean était formidable : il disait le texte tel que je l'avais entendu dans mon oreille depuis des mois. Après, je sais qu'il est terrible avec certains metteurs en scène, parce que si vous ne savez pas répondre à sa question, il fait mal... (Rires)"

1Go to: