Eminem va coproduire un documentaire sur les superfans et leurs dérives

C’est dans la chanson Stan, en 2000, qu’Eminem, dont le dernier album remonte à 2021, introduisait ce prénom pour désigner les superfans un peu flippants qui croisaient sa route. Vingt-trois ans plus tard, il faut croire que le rappeur n’en a pas fini avec les dérives d’admirateurs un peu trop enthousiastes.

Il a en effet décidé de coproduire un documentaire, par l’intermédiaire de sa société Shady Films, en association avec DIGA Studios et Hill District Media. Le film, intitulé Stans et réalisé par Steven Leckart, devrait sortir dans le courant de l’année.

Il promet selon Variety un « voyage révélateur, nerveux et désarmant dans le monde des superfans, raconté du point de vue de l’un des artistes les plus emblématiques et incontournables du monde, Eminem, et des fans qui le vénèrent. »

Paul Rosenberg, manager de longue date d’Eminem, et Stuart Parr, de Shady Films, ont déclaré : « Stans sera l’occasion pour nous de tourner la caméra et de questionner le public au sujet des fans – et dans certains cas, des fanatiques. Il s’agit d’une étude de la relation entre les fans et l’artiste à travers les chansons les plus fascinantes d’Eminem. »

Stans sera distribué par Paramount et MTV.

50 Cent confirme travailler avec Eminem sur une adaptation du film 8 Mile en série

50 Cent a déclaré qu’il travaille en ce moment avec Eminem sur une adaptation du film 8 Mile. Le projet sera pour la télévision en format série.

« Je vais adapter 8 Mile pour la télévision. Nous sommes lancés et ça va être énorme », a-t-il promis sur Big Boy TV.

Il a ajouté que la série évoquerait le « passé » et mettrait en valeur la jeunesse de l’interprète de My Name Is. L’interprète de Candy Shop veut mettre en avant l’ « héritage » d’Eminem dans cette série.

8 Mile, réalisé par Curtis Hanson et avec Eminem dans le rôle principal, est sorti en 2002. La trame de l’histoire a été en partie inspirée de la vie du rappeur de Detroit, qui donne la réplique à Kim Basinger, Mekhi Phifer et Brittany Murphy, entre autres. Outre un succès commercial autant au box-office que dans les bacs grâce à sa B.O., 8 Mile a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale avec Lose Yourself.

Après cette annonce, 50 Cent a partagé sur Instagram un article de Billboard, avec comme légende : « Ouais et tu pensais que je bluffais, je suis si sérieux mec ! Ça va être fou. »

Eminem aurait déboursé 450.000 dollars pour s’offrir un NFT qui lui ressemble

Totalement pris par la NFT mania, Eminem n’aurait pas hésité à débourser une véritable fortune pour une œuvre numérique bien particulière. Depuis quelques jours, le rappeur a remplacé son image de profil Twitter par un Bored Ape qui lui ressemble.

Les Bored Ape, littéralement les « gorilles qui s’ennuient », sont une série d’effigies de primates cartoonesques très prisées dans le monde des NFT, dans la même veine que les très populaires et désormais inabordables CryptoPunks. Et d’après le site de news spécialisé en cryptomonnaie Decrypt, l’artiste aurait déboursé pas moins de 123.45 Ethereum, soit environ 450.000 dollars à l’heure actuelle, pour racheter cette œuvre à son ancien propriétaire répondant au pseudonyme de GeeGazza sur le réseau à l’oiseau bleu.

« Je vis dans une simulation. Merci à Eminem pour avoir acheté ce gorille et rejoint le club ! C’est de la folie. Laisse-moi écrire un texte pour ton prochain single », a écrit GeeGazza dans un tweet.

Toujours d’après Decrypt, Eminem aurait acheté une dizaine de NFT sur la plateforme OpenSea via un compte baptisé@Shady_Holdings. L’an passé, l’artiste a lancé une collection de NFT baptisée Shady Con qui a très bien marché, et il a également investi dans MakersPlace, une plateforme de ventes d’œuvres numériques.

Eminem investit dans MakersPlace, une plateforme de vente de NFT

Eminem a pris la décision d’investir dans la start-up MakersPlace, une plateforme dédiée à la vente d’œuvres d’art numériques sous forme de NFT. Le rappeur a mis un premier pied dans le monde des NFT il y a quelques mois, une petite entreprise qui rapporte.

D’après le NME, il aurait empoché 1,78 million de dollars avec les ventes d’une première collection d’œuvres baptisée Shady Con. Un succès qui aura sans doute convaincu l’artiste et son manager, Paul Rosenberg, de participer à une levée de fonds de 30 millions de dollars engagée par la start-up fondée en 2018 à San Francisco.

Parmi les investisseurs ayant également contribué à la levée de fonds de MakersPlace, on trouve le joueur de football Larry Fitzgerald, les fondateurs d’Eventribe Julia et Kevin Hartz, le milliardaire Tobias Lütke ou encore Sony Music et Uncork Capital.

La start-up a été fondée par un certain Dannie Chu, ex de chez Pinterest. La plateforme affirme avoir enregistré une croissance insolente en 2021 et hébergé plus de 100 millions de dollars de transactions ces derniers mois.