Mariska Hargitay honore la mémoire de sa mère Jayne Mansfield dans un documentaire

Mariska Hargitay a franchi un cap personnel en réalisant son premier long métrage documentaire sur sa mère Jayne Mansfield. Intitulé My Mom Jayne, le film a été présenté en première au Festival de Tribeca le 13 juin dernier au Carnegie Hall de New York et revient en particulier sur le tragique accident qui a coûté la vie à l’icône des années 1960 et qui reste gravé dans la mémoire de l’actrice connue pour son rôle dans New York Unité Spéciale. Dans son film, Mariska Hargitay, qui avait 3 ans au moment de l’accident, révèle notamment avoir été accidentellement oubliée sur les lieux du drame.

« Je me souviens qu’elle me réconfortait, me disait que ça allait aller », raconte son frère Zoltan dans le film. « Vingt minutes plus tard, une demi-heure, je l’ai entendue crier si fort, et c’était fini. » Et c’est Zoltan qui, en se réveillant dans la voiture, s’était rendu compte que sa petite sœur n’était pas présente.

Mariska Hargitay avait finalement été retrouvée coincée sous le siège passager avec une blessure à la tête, comme l’explique sa belle-mère Ellen Hargitay. L’actrice révèle également dans son documentaire l’identité de son père biologique, un homme nommé Nelson Sardelli, aujourd’hui âgé de plus de 90 ans, et qui était présent à la première new-yorkaise.

« C’est à mon tour de raconter mon histoire », a déclaré Mariska Hargitay à People lors de la première. « J’ai mal vécu le fait que quelqu’un d’autre l’ait racontée avant moi, et c’était l’impulsion du film - je voulais raconter mon histoire. » Enfin, l’actrice a encouragé d’autres personnes à partager leurs propres récits, estimant que ce processus est « stimulant » et permet de « récupérer des parties de soi-même ».

Mariska Hargitay révèle avoir été violée

Au regard de l'actualité des derniers mois, force est de constater que la parole se libère en France et à l'international. Auparavant tabou, le sujet des violences sexuelles est, aujourd'hui, souvent mis sur table. Mariska Hargitay, star de la série New York Unité Spéciale, a d'ailleurs fait une confidence inattendue dans les colonnes du magazine People. Auprès de nos confrères, l'actrice révèle avoir été violée il y a une vingtaine d'années par un proche.

"C'était un ami. Puis il ne l'a plus été. J'ai essayé par tous les moyens que je connaissais de m'en sortir. J'ai essayé de faire des blagues, d'être gentille, de fixer une limite, de le raisonner, de dire non, mais il m'a attrapé par les bras et m'a maintenue au sol. J'étais terrifiée", a confié la star du petit écran sans dévoiler l'identité de son agresseur.

Immobilisée par la peur au moment des faits, Mariska Hargitay déclare: "Je ne voulais pas que cela dégénère en violence. Je sais maintenant qu'il s'agissait déjà de violences sexuelles. J'avais peur qu'il devienne plus violent physiquement. Je suis restée immobile. Une réaction traumatisante courante lorsqu'il n'y a aucune possibilité de s'échapper", confié la collègue de Christopher Peter Meloni.

Aujourd'hui, Mariska Hargitay admet avoir rejeté ce traumatisme pendant plusieurs années. "Je n’ai pas pu le traiter. Je ne pouvais pas croire que cela soit arrivé. Que cela pourrait arriver. J'ai maintenant tellement d'empathie pour la partie de moi qui a fait ce choix parce que ça m'a aidé à m'en sortir. Maintenant, j’honore cette épreuve : j’ai fait ce que je devais faire pour survivre".