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06 mai 2024

Whoopi Goldberg révèle comment elle a arrêté la cocaïne

Au début de sa carrière, Whoopi Goldberg est tombée dans l’enfer de l’addiction à la cocaïne. L’actrice et animatrice de télévision a évoqué dans ses mémoires à paraître le 7 mai, Bits and Pieces My Mother, My Brother, and Me, sa consommation de drogues, lorsque ces substances coulaient aisément à flot dans le milieu du divertissement.

« J’étais restée assez éloignée des drogues, à l’exception de l’herbe, après avoir été désintoxiquée au début des années 1970 », explique-t-elle au média Page Six, mais c’était sans compter sur le début de l’aventure à Hollywood. « J’étais invitée à des fêtes où l’on m’accueillait à la porte avec un bol de Quaaludes dans lequel je pouvais piocher ce que je voulais. Des lignes de cocaïne étaient disposées sur les tables et les comptoirs des salles de bains pour être consommées. »

La star de Ghost a précisé que les invités à ces soirées savaient à l’époque que les autorités ne se rendraient pas dans les domiciles de « grands acteurs ou producteurs ». L’ambiance était donc « très décontractée » et tout le monde « jouait le jeu ». Face à cette déferlante, l’actrice a minimisé les risques d’addiction, avant de se rendre compte que la cocaïne lui « bottait le cul » et déclenchait des hallucinations, dont une l’a particulièrement marquée.

« Je n’ai pas bougé de mon lit pendant vingt-quatre heures », a écrit Whoopi Goldberg au souvenir de cet épisode où elle a cru voir une créature dangereuse réfugiée sous son lit et prête à l’attaquer au moindre mouvement. « Ce genre de merde ne se termine pas bien. Une personne ne peut retenir sa vessie que pendant un certain temps. »

Le moment fatidique est cependant arrivé lorsqu’elle a fait une rencontre inattendue dans un hôtel new-yorkais. Alors qu’elle se droguait dans le placard de sa chambre, une employée d’entretien a ouvert la porte et crié face à sa découverte : l’actrice était maculée de cocaïne.

La découverte de son visage dans une glace lui a fait l’effet d’une « gifle », mais l’actrice de 68 ans s’est sentie « chanceuse » après être parvenue à « cesser la drogue rapidement ». « Je savais que je devrais changer d’amis et refuser des invitations, mais je pouvais le faire », a-t-elle affirmé. « Je ne voulais pas mourir. »

04 juillet 2022

Whoopi Goldberg a un message pour le juge de la Cour suprême américaine Clarence Thomas

Whoopi Goldberg est, comme bien d’autres personnalités, affligée par les récents propos du juge de la Cour suprême américaine Clarence Thomas. Alors que la plus haute institution judiciaire des États-Unis vient d’abroger l’arrêt Roe vs Wade qui garantit constitutionnellement le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) outre-Atlantique depuis 1973, l’homme de loi a évoqué son souhait de revoir d’autres décisions de la Cour, notamment l’accès à la contraception et le mariage pour tous.

Et la star de Sister Act de se demander jusqu’où ira ce détricotage des droits fondamentaux au nom du respect à la lettre de la Constitution américaine.

« Qu’est-ce qui va suivre ? Comme Clarence Thomas l’a signalé, ils voudraient se débarrasser de la contraception. Vous y comprenez quelque chose, Monsieur ? Non, parce que vous n’avez pas à l’utiliser. Vous feriez mieux d’espérer qu’ils ne s’en prennent pas à vous la prochaine fois, Clarence, en disant que vous ne devriez pas être marié à votre femme qui se trouve être blanche », a déclaré Whoopi Goldberg sur le plateau de The View, faisant référence à l’arrêt Loving vs Virginia qui autorise les mariages interraciaux aux États-Unis depuis 1967.

« Nous n’étions pas non plus dans la Constitution. Nous ne sommes même pas des gens dans la Constitution », a-t-elle enchaîné, rappelant que le texte fondateur de la démocratie américaine a été écrit sans prendre en compte la population noire, qui était alors réduite en esclavage. « Vous feriez mieux d’espérer que personne ne dise que vous ne faites pas partie de la Constitution. Vous en revenez à être une personne de second ordre, parce que ça ne va pas fonctionner non plus. »

01 février 2022

Whoopi Goldberg sous le feu des critiques après un commentaire sur la Shoah, elle présente ses excuses

La remarque de Whoopi Goldberg n'est pas passée. Connue pour ses débats particulièrement enflammés, l'émission américaine The View, diffusée sur ABC et animée par un panel de cinq femmes, n'a pas failli à sa réputation ce lundi 31 janvier. Le sujet du jour ? Un conseil d’école dans le Tennessee a décidé de bannir Maus, roman graphique sur l’Holocauste, du programme scolaire, évoquant notamment "un langage dur et choquant" et le dessin d'une femme nue. Le débat était donc lancé parmi les modératrices de l'émission, et notamment Whoopi Goldberg, qui a d'abord réagi à une remarque de sa collègue Joy Behar, qui affirmait que les gens n'aimaient pas "les faits historiques qui donnent une mauvaise image aux Blancs". Un commentaire auquel l'ancienne actrice a répondu : "Bon, c'est les Blancs contre les Blancs donc on vous laisse vous battre entre vous".

Mais une remarque de l'animatrice de 66 ans a particulièrement agacé les internautes, qui ne se sont pas privés de lui faire savoir. Whoopi Goldberg a en effet affirmé que l'Holocauste n'avait "rien à voir avec une question de race", illustrant son propos par le fait que l'extermination des Juifs par les Nazis était plutôt liée à "l'inhumanité de l'homme envers l'homme", mais qu'elle opposait "deux groupes de Blancs".

Une opinion très controversée qui a immédiatement fait réagir sur les réseaux sociaux, au point que Whoopi Goldberg, qui avait fait face à un gros pépin de santé il y a deux ans, a présenté ses excuses sur Twitter quelques heures après l'émission. "Dans l'émission d'aujourd'hui, j'ai dit que l'Holocauste n'avait rien à voir avec la race mais avec l'inhumanité de l'homme envers l'homme. J'aurais dû dire que les deux étaient concernés (...) Les Juifs à travers le monde ont toujours eu mon soutien et cela ne changera jamais. Je suis désolée de vous avoir blessés", a-t-elle notamment déclaré, avant de conclure en présentant "ses plus sincères excuses".

Comme l'a indiqué le US Holocaust Museum, les Juifs étaient considérés comme "une race" différente lors de l'Allemagne nazie dirigée par Hitler. L’établissement a également rappelé sur les réseaux sociaux que "le racisme était au cœur de l’idéologie nazie" et que "les juifs n’étaient pas définis par la religion, mais par la race".