Sept millions de dollars, c’est la somme que doit Mitchell Green à son ancien patron 50 Cent. Cet ancien cadre de l’entreprise de spiritueux du rappeur, Sire Spirits, avait mis au point un système frauduleux, en obtenant des pots-de-vin des grossistes qu’il facturait ensuite en « frais d’agence » à la société.
Un détournement qui a pris une tout autre ampleur lorsqu’un autre employé l’a découvert et l’a alors fait chanter. Pris à la gorge, Mitchell Green a admis, en 2021, son méfait à son employeur, qui l’a licencié et demandé à la justice d’arbitrer le dédommagement.
Cela a été fait en novembre 2022, mais en mars 2023, l’ex-employé a été déclaré insolvable.
Etant propriétaire d’une maison, évaluée en avril dernier à 1 million de dollars comme le relaye le Los Angeles Times, la justice avait jusque-là bloqué sa saisie, mais 50 Cent a poursuivi ses démarches pour obtenir remboursement de ce qui avait été détourné de sa société. Bien lui en a pris, puisqu’il a obtenu gain de cause la semaine dernière. Un juge fédéral a autorisé le rappeur à prendre possession du bien pour rembourser partiellement la dette du fraudeur.
En novembre 2022, la justice avait estimé les dommages, en y ajoutant les frais d’avocats de l’entreprise de 50 Cent, à 6,3 millions de dollars. Seulement, les intérêts sont passés par là. Mitchell Green doit aujourd’hui 7 millions de dollars à 50 Cent.
L’interprète de Candy Shop n’a pas réagi à cette victoire, qui lui a pourtant pris quatre ans de procédure judiciaire. Il semble beaucoup plus intéressé par le procès de son meilleur ennemi P. Diddy, qu’il clashe sur ses réseaux sociaux à chaque nouvelle journée d’audience. Le magnat du hip-hop est jugé pour racket, trafic sexuel et transport d’êtres humains en vue de la prostitution.
P. Diddy a plaidé non coupable et son procès devrait durer jusqu’au début du mois de juillet. De quoi divertir et faire patienter 50 Cent avant de monter sur la scène de La Défense Arena le 13 juillet avec Mary J. Blige. Les places sont déjà en vente.







