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19 novembre 2024

Javier Bardem fait équipe avec Martin Scorsese et Steven Spielberg pour adapter Les nerfs à vif en série

Voilà un projet qui nous fait trépigner d'impatience... Deadline nous apprend que la série Cape Fear a officiellement reçu le feu vert d'Apple TV+ et réunira une équipe prestigieuse : Martin Scorsese, Steven Spielberg et Javier Bardem.

Conçue par Nick Antosca (The Act), cette adaptation en dix épisodes se base sur le roman de John D. MacDonald, ayant déjà inspiré deux films cultes : Les Nerfs à vif de Jack Lee Thompson en 1962, et son remake signé Scorsese en 1991. L'intrigue, un thriller aux accents hitchcockiens, met l'accent sur la fascination de l’Amérique du XXIème siècle pour le true crime.

Dans cette version revisitée, Max Cady, un meurtrier récemment libéré, revient dans la vie d’Amanda et Steve Bowden, un couple d’avocats. Cette version diffère des précédentes, où seul le mari était avocat. À l’écran, le personnage de Max Cady avait été incarné tour à tour par Robert Mitchum en 1962 et Robert De Niro en 1991, deux performances inoubliables qui confèrent au rôle une aura à la fois terrifiante et emblématique.

En prenant les traits de Max Cady, Javier Bardem renoue avec les personnages sombres et inquiétants, un domaine où il excelle. Déjà oscarisé pour son rôle glaçant de tueur à gages dans No Country for Old Men, il a prouvé sa capacité à incarner des hommes dangereux avec une intensité et une profondeur troublantes. Récemment, il a également marqué les esprits en interprétant un père incestueux dans Monstres : L'histoire de Lyle et Erik Menendez, série à succès de Netflix.

Sa capacité à rendre palpables les nuances psychologiques de ses personnages lui assure une place de choix dans l’univers des antagonistes complexes. Avec Cape Fear, Javier Bardem s’engage une nouvelle fois dans un rôle exigeant, où il devra donner vie à toute la perversion et la détermination implacable de Max Cady, un personnage marqué par une soif de vengeance quasi-mystique.

Le projet Cape Fear repose sur une collaboration chic et choc entre Scorsese, Spielberg et Antosca. UCP, en partenariat avec Amblin Television, est derrière cette production, qui marque aussi le premier projet télévisuel de Scorsese avec Apple TV+, après leur précédente collaboration pour Killers of the Flower Moon.

Cette version télévisée s'ajoute à la longue liste de séries de prestiges, devenues la marque de fabrique d'Apple TV+. En redonnant vie à Max Cady, Javier Bardem devrait apporter à Cape Fear sa capacité à hypnotiser comme glacer le sang des spectateurs, rappelant que certaines figures du mal sont intemporelles.

25 octobre 2024

Steven Spielberg rend hommage au grand compositeur John Williams

Depuis Sugarland Express en 1974 et jusqu'à The Fabelmans aujourd'hui, Steven Spielberg a collaboré avec le compositeur John Williams, qui a su sublimer son cinéma et lui donner une portée supplémentaire.

Après 30 films ensemble, le réalisateur de La Liste de Schindler était plus que légitime à prendre la parole pour rendre hommage à Williams à l'avant-première du film Music by John Williams, un documentaire signé Laurent Bouzereau, des propos relayés par le Hollywood Reporter

"C'est le miracle de la musique de film et c'est le miracle constant de John Williams : ce qu'il a apporté à tous nos films, la manière dont il les a élevés et vous les a fait découvrir à tous", a déclaré Steven Spielberg. "Souvent, vous pouvez même sortir d'un film dont John Williams a composé la musique et, une semaine plus tard, vous oublierez peut-être le film, mais jamais sa musique."

 "J'aime John, il est bien plus qu'un ami de la famille, qu'un membre de la famille ; c'est le meilleur partenaire créatif que j'aie jamais eu. Depuis 52 ans que nous travaillons ensemble, John et moi, et qu'il signe la musique de mes films, c'est le meilleur partenaire que j'aie jamais eu dans le domaine des arts créatifs."

Un sacré compliment quand on sait que Steven Spielberg est considéré comme l'un des plus grands réalisateurs du cinéma avec des films aussi bien personnels que commerciaux, qui ont majoritairement atteint le public, qui s'est le plus souvent rué dans les salles à chaque nouveau film du cinéaste. Entendre le réalisateur de Jurassic Park, Indiana Jones et E.T., l'extra-terrestre dire qu'il n'a jamais été aussi bien accompagné créativement que par John Williams n'est pas rien.

John Williams détient un record, celui de 54 nominations aux Oscars pour tout de même 5 statuettes effectivement gagnées pour La Liste de Schindler, E.T., l'extra-terrestre, Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir, Les Dents de la mer et Un violon sur le toit.

18 septembre 2024

Scarface : Steven Spielberg n'a tourné qu'une scène du film et elle a marqué toute une génération de spectateurs

"Elle va cracher ma vieille frangine" ! Celles et ceux qui ont découvert Scarface en salles en français ou en VHS ont tous en tête cette réplique, l'une des dernières prononcées par Tony Montana dans le film de Brian De Palma. Mais saviez-vous qu'une scène du film culte sur le gangster cubain avait été réalisée par Steven Spielberg ?

Brian De Palma et Steven Spielberg ont toujours été amis, chacun travaillant pour divers grands studios hollywoodiens durant les années 70 et début 80 et chacun visitant le tournage de l'autre. Et sur Scarface, pourtant pas du tout le genre du réalisateur d'E.T., De Palma a laissé Spielberg tourner avec la seconde équipe la montée dans l'escalier des attaquants de la villa de Tony Montana à la fin du film.

Evidemment, la montée de ne se fait pas sans heurt, et beaucoup perdent la vie, notamment en atteignant le pallier ou, armé d'un Colt AR-15 doté d'un lance-grenade, Montana joué par un Al Pacino féroce fait sauter la porte devant laquelle se trouvent les assaillants, puis mitraille sans pitié les quelques survivants.

Comme le relate Vanity Fair, Spielberg a fait la connaissance de De Palma alors qu'il souhaitait adapter le roman Cruising de Gérard Walker. Il comptait faire des repérages dans un sauna gay accompagné d'un producteur lorsqu'il a croisé Margot Kidder, compagne de De Palma à l'époque, qui présenta les deux hommes. Le petit groupe s'est ensuite rendu dans le sauna pour y passer la soirée.

Finalement, Spielberg abandonnera Cruising pour faire Sugarland Express, son premier film, et Cruising se fera plusieurs années plus tard avec William Friedkin à la réalisation.

04 août 2024

Le e jour où Steven Spielberg a annoncé que Zorro serait l'un des derniers films à résister aux images de synthèse

Steven Spielberg fait partie de ces réalisateurs qui, tellement expérimentés, savent déjà ce qu’il va se passer dans l’industrie avant que cela n’arrive. Un exemple : l’expert dans le domaine savait déjà, sur le tournage du Masque de Zorro (1998) que les images de synthèse étaient sur le point de prendre d’assaut le monde du cinéma, diminuant considérablement l’utilisation des effets pratiques.

En 1993, le réalisateur mélangeait lui-même les images de synthèse avec ses animatroniques dans Jurassic Park – révolutionnant le genre au passage. En 1998, il prédisait donc la fin du cinéma tel qu’il a été créé.

Il y a 26 ans, le 17 juillet 1998, sortait un film d’aventure à suspense mythique qui allait rapporter 94 millions de dollars aux États-Unis et 250 millions de dollars dans le monde entier : Le Masque de Zorro réalisé par Martin Campbell, avec Antonio Banderas – qui était alors déjà bien établi à Hollywood grâce des films tels que Evita et Entretien avec un vampire –, Catherine Zeta-Jones et Anthony Hopkins.

Cependant, sur le tournage, il y avait une personne qui voyait là la fin d’une époque, et du cinéma tel qu’il a été inventé : l’un des producteurs exécutifs du film via sa société Amblin Entertainment, un certain Steven Spielberg.

Dans une interview accordée à Yahoo l’an dernier, Antonio Banderas s’est souvenu d’une conversation particulière avec Spielberg sur le plateau qui s’est donc avérée prémonitoire.

“Steven Spielberg m’a dit un jour, pendant le tournage : ‘Ce sera probablement l’un des derniers westerns tournés comme les westerns étaient tournés à l’époque, avec de vraies scènes avec de vrais chevaux, où tout est réel, de vrais combats à l’épée, pas d’images de synthèse.’ Il ne s’agissait que d’effets pratiques.”

Il a poursuivi : “Et il a dit : ‘Mais les choses vont changer. Elles vont changer et elles vont changer vite. Tu devrais donc être fier de ce film.’ Et je le suis probablement encore plus maintenant qu’à l’époque où je le faisais. Je ne sais pas si j’étais absolument conscient, quand je tournais Zorro, que cela allait avoir un impact. L’impact qu’il a eu, surtout après 25 ans… C’était un très beau film d’aventure avec beaucoup d’ingrédients qui le faisaient briller d’une très belle manière. Je n’en garde que de bons souvenirs.”

Fort de son succès, Le Masque de Zorro a eu droit à une suite 7 ans plus tard, La Légende de Zorro, qui a marqué les retours du réalisateur original ainsi que du couple, désormais iconique, formé par Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones. Mais effectivement, quelque chose avait changé, en partie parce que le cinéma lui-même avait changé à toute vitesse et que le public de 2005 ne voulait plus la même chose que celui de la fin des années 90.

En conclusion, écoutons davantage Steven Spielberg, Martin Scorsese ou encore James Cameron lorsqu’ils parlent de l’avenir de l’industrie cinématographique : ils semblent savoir de quoi ils parlent.

Le Masque de Zorro et La Légende de Zorro sont à revoir en streaming sur Netflix.

14 juin 2024

Emily Blunt pourrait être la star du prochain film de Steven Spielberg

Première collaboration en vue entre Steven Spielberg et Emily Blunt. L'actrice anglaise révélée par Le Diable s'habille en Prada puis Sans un bruit, et qui illumine Fall Guy en ce moment au cinéma face à Ryan Gosling, s'apprête à tourner dans le prochain film du cinéaste. 

Selon Deadline, Emily Blunt est en discussions pour jouer dans ce projet SF qui n'a pas encore de titre. Rien n'est encore signé, mais si elle rejoint le casting, elle tiendra "l'un des deux rôles principaux".

Il devrait s'agir d'une histoire d'OVNI originale, qui verrait le cinéaste revenir à ses premières amours. Elle devrait être écrite par David Koepp, collaborateur de longue date et scénariste de Jurassic Park (1993) ou La Guerre des mondes (2005).

Universal Pictures a déjà annoncé une date de sortie calée au 15 mai 2026.

Notez que Steven Spielberg planche dans le même temps sur une série avec Martin Scorsese, une adaptation des films cultes Les Nerfs à Vif (1962 et son remake de 1991).

24 mai 2024

Le Parrain : après avoir vu ce film, Steven Spielberg a carrément voulu arrêter le cinéma

Steven Spielberg est l'un des réalisateurs les plus importants de l'Histoire du cinéma, dont l'impact, à la fois en matière d'innovations techniques et financier, est absolument considérable. Il a ainsi permis, au gré d'une immense carrière -en dépit d'échecs aussi- aux studios de gagner plus de 16 milliards de dollars grâce à des oeuvres qu'on ne présente plus, largement entrées par la grande porte du panthéon de la Pop Culture.

Au milieu de tant de succès, on peine à croire que le maître ait pu vraiment douter de cette voie de carrière, au point de vouloir complètement lâcher prise. Pourtant, ce fut bien le cas, et pas, comme on pourrait l'imaginer, au tout début d'une carrière en devenir, à l'époque où il travaillait encore à la télévision sur des séries comme Columbo ou Night Gallery.

En 1971, il avait signé un impressionnant téléfilm, Duel, pour la chaîne ABC. Cette adaptation de la nouvelle homonyme de Richard Matheson, qui signe également le scénario, était alors le deuxième long métrage de Spielberg, qui avait 25 ans. En 1972, Duel sort en salle dans une version remaniée, plus longue de 16 min. Spielberg attendra trois ans avant de réaliser son film suivant, le très beau Sugarland Express, qui fut hélas un très douloureux échec en salle.

En 1972, Spielberg était déjà un jeune réalisateur plein de potentiel, mais il n’avait qu’effleuré la surface d'un immense potentiel en devenir. Cette même année, Francis Ford Coppola livrait en salle, au terme d'un tournage homérique, Le Parrain. Tout a été dit ou presque sur ce fabuleux film, qui fut un immense succès en salle, récolta trois Oscars et une moisson de prix à travers le monde. Tout en mettant définitivement sur orbite la carrière de Coppola.

Cette oeuvre a détruit la confiance que le jeune Spielberg avait en lui, ébranlé par le spectacle offert sous ses yeux en découvrant le film. Au point qu'il a carrément songé à arrêter le cinéma, s'estimant alors incapable, un jour, de se hisser lui aussi à ce niveau de perfection artistique.

Il a ainsi raconté cette anecdote dans l'un des bonus sur la restauration du film Le Parrain. "J'ai été pulvérisé par l'histoire du Parrain et par l'effet que le film a eu sur le jeune cinéaste que j'étais. J'ai même pensé que je devais arrêter ce métier, qu'il n'y avait aucune raison que je continue à le faire parce que jamais je ne parviendrai à atteindre ce niveau, cette capacité à raconter une histoire. Donc en un sens, ce film a ébranlé la confiance que j'avais en moi".

Fort heureusement, comme chacun sait, Spielberg n'a pas jeté l'éponge. En 1975, ses Dents de la mer ont ainsi changé à jamais la physionomie du box office, avant que son vieux complice George Lucas ne lui ravisse la couronne avec un certain Star Wars, deux ans plus tard.

18 avril 2024

Steven Spielberg prépare un nouveau film sur les Ovnis

Deux ans après son quasi autobiopic, The Fabelmans, Steven Spielberg travaillerait sur un nouveau long métrage. Et visiblement, il reviendrait à ses premières amours, à savoir les extraterrestres...

Selon Variety, le réalisateur de E.T. et Rencontres du troisième type serait sur le point de diriger un film sur les Ovnis basé sur une idée originale à lui. Steven Spielberg s'associerait avec son scénariste de Jurassic Park, David Koepp, qui aurait en charge le scénario de ce film Ovni encore sans titre.

Pour l’instant, on ne sait rien d’autre sur ce projet mystère.

Steven Spielberg a récemment plutôt tourné son regard vers la télévision, produisant Masters of the Air pour Apple. Il travaille actuellement sur une série adaptée des films Cape Fear alias Les Nerfs à vifs (le remake de 1991 de Scorsese et l'original de 1962).

28 mars 2024

Pour Steven Spielberg, "Dune 2 est l'un des films de science-fiction les plus brillants jamais vus"

Son avis compte. La légende Steven Spielberg vient de valider Dune 2 de manière spectaculaire. Au cours d'un entretien entre le cinéaste américain et Denis Villeneuve, dans le dernier épisode du podcast « Director’s Cut », Spielberg a déclaré solennellement : "Vous avez réalisé l'un des films de science-fiction les plus brillants que j'ai jamais vu !" Un sacré compliment, venant de celui qui a révolutionné le genre avec E.T. ou Rencontres du troisième type.

"C'est un honneur pour moi de m'asseoir ici et de vous parler", poursuit Spielberg. "Laissez-moi commencer par dire qu’il y a des cinéastes qui sont des bâtisseurs de mondes. La liste n’est pas longue et nous savons qui sont la plupart d’entre eux. A commencer par Georges Méliès. Ou Walt Disney. Il y a eu aussi Stanley Kubrick, George Lucas. Ray Harryhausen que j'inclus dans cette liste. Frederico Fellini a construit ses propres mondes. Tim Burton aussi. Évidemment Wes Anderson, Peter Jackson, James Cameron, Christopher Nolan, Ridley Scott, Guillermo del Toro... La liste est longue, mais elle n’est pas si longue que ça. Et je crois profondément et avec ferveur que vous êtes l’un de ses nouveaux membres."

Denis Villeneuve, un peu sous le choc, a ensuite entendu Steven Spielberg évoquer la scène où Paul chevauche un ver des sables pour la première fois dans Dune 2. Un triomphe : "C'est une histoire de désert, mais pour un film aussi amoureux du désert, il y a un tel désir d'eau dans ce film. Malgré tout le sable qu’il y a dans ce film, c’est vraiment une question d’eau. Les eaux sacrées qui aspirent aux vertes prairies et à l'eau bleue de la vie. Vous filmez le désert pour qu'il ressemble à un océan, une mer. Les vers des sables ressemblaient à des serpents de mer. Et cette scène surfant sur les vers des sables est l’une des plus belles choses que j’ai jamais vues. Jamais! Vous avez réussi à faire ressembler le désert à du liquide..."

Voilà qui devrait permettre de booster un peu plus le box-office de Dune 2, qui approche des 600 millions de dollars de recettes mondiales.

05 janvier 2024

Ready Player One en vrai ? Warner veut créer un métavers inspiré du film de Steven Spielberg

Le film Ready Player One, signé Steven Spielberg, réalisait le rêve de tout amateur de pop culture : voir à l'écran la plupart des franchises réunies dans un même long métrage. Adapté du roman éponyme, il racontait une immense chasse au trésor dans l'OASIS, un univers virtuel composé d'influences venues de toute la pop culture.

Mais avec l'avancée des nouvelles technologies, ce qui n'était qu'un fantasme devient un projet concret.

Variety révèle que la firme Futureverse vient de créer le studio Readyverse, une entreprise dont la technologie est basée sur l'intelligence artificielle et le métavers (un monde virtuel perçu par la réalité augmentée). Le co-créateur en est Ernest Cline, auteur célèbre du bestseller Ready Player One, associé à Dan Farah, producteur du film de Steven Spielberg.

Ensemble, ils vont créer une réalité augmentée basée sur l'univers Ready Player One, et donc les franchises qui y apparaissent. Leur idée ? Pour 2024, lancer "Ready Player One en vrai", à savoir un monde multi-licences accessible au plus grand nombre dans un monde ouvert et en réalité augmentée.

Derrière tout cela bien sûr, Futureverse compte bien démarcher et/ou attirer d'autres studios de cinéma afin que leurs licences s'ajoutent à celles de Warner dans ce "Readyverse". Ainsi, les studios pourraient tirer des revenus supplémentaires en rendant leurs licences accessibles à ce monde virtuel.

Grâce à son partenariat avec le studio Warner Discovery, Readyverse peut déjà compter sur tout l'univers DC Comics, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux / Hobbit, L'Arme fatale, Les Looney Tunes, Vendredi 13, Gremlins, L'Inspecteur Harry, Matrix, Scooby-Doo, Bugs Bunny, Tom et Jerry, Freddy, King Kong, Mad Max, Blade Runner, L'Exorciste et des classiques comme Casablanca ou Bonnie et Clyde, La Prisonnière du désert ou Le Faucon maltais.

04 janvier 2024

The Fabelmans de Steven Spielberg : David Lynch a été payé en apéro pour sa participation

Assurément un des plus beaux films de l'année, The Fabelmans est une passionnante et très émouvante radiographie de l'enfance de Steven Spielberg, sur les blessures intimes et la passion d'un immense cinéaste en devenir. Et, parmi les moments forts du film figure en bonne place la rencontre finale du jeune Sammy Fabelman avec une légende absolue d'Hollywood : John Ford.

Borgne, équipé d'un cache oeil, casquette vissée sur le crâne, et tirant voluptueusement sur son gros cigare, le cinéaste est incarné dans cette géniale séquence par nul autre que David Lynch, que Spielberg n'imaginait d'ailleurs même pas pouvoir convaincre de faire l'acteur.

"Au départ, je ne sais pas pourquoi, mais je ne voulais pas le faire. Il y avait la pandémie, et d’autres problèmes. Mais Steven et Laura Dern sont amis. Laura a plaidé pour que j’accepte. Puis Steven m’a parlé. Je lui ai dit que Peter Bogdanovich devrait plutôt le faire : il avait connu John Ford, il aurait été parfait. Mais Steven m’a répondu: "Non, non, non. C’est toi qui dois le faire, David. –Bon, d’accord, d’accord…" confiait Lynch aux Cahiers du cinéma.

Ajoutant : "En acceptant le job, je me suis rendu compte que Steven Spielberg était un type super. Je veux dire par là: un être humain réellement bon. J’ai finalement adoré travailler avec lui, pour lui. Je n’ai tourné qu’un seul jour, mais c’était très amusant".

Dans le numéro à venir du magazine Empire où figure un long entretien avec Lynch, celui-ci révèle, facétieux, la monnaie d'échange qu'il a accepté pour faire ce rôle, certes court mais mémorable : il s'est littéralement fait payer... en bonbons ! Ou plutôt en biscuits apéritif. Et ce n'est pas une blague.

"Un gros sachet de Cheetos dans ma loge, oui. [NDR : les Cheetos sont des biscuits apéritif soufflés, un peu à la manière des Curly]. J'adore ça. A chaque fois que je peux, j'essaie d'en avoir. Je sais que c'est pas vraiment un aliment bon pour la santé. Alors dès que je peux quitter la maison et que j'ai la chance d'en avoir... Mais je n'en ai pas si souvent, honnêtement.

Donc quand je peux en avoir, je veux un gros sachet. Parce qu'une fois que vous commencez à les avaler... Vous allez en manger pas mal avant de ralentir la cadence et vous dire "stop". Sinon, avec un petit sachet, vous seriez condamné à rôder pendant des jours pour en trouver davantage [..] Ca a un goût absolument incroyable.

Le verdict est le suivant : "la ligne d'horizon au milieu, c'est chiant" [NDR : allusion à une réplique de John Ford dans le film, où il demande au jeune Sammy de lui indiquer la ligne d'horizon dans un cadre]. Les Cheetos, c'est passionnant !"

On croirait à une blague, si ce n'est à se souvenir que l'on parle de David Lynch, le seul cinéaste capable de faire quotidiennement sur sa chaîne Youtube... Un bulletin météo. Et donc, de philosopher sur les vertus des Cheetos.

22 juin 2023

Martin Scorsese, Steven Spielberg et Paul Thomas Anderson à la rescousse de la chaîne américaine TCM

Depuis 1994, la chaîne de télévision câblée Turner Classic Movies permet de voir ou revoir certains des plus grands classiques de l’histoire du cinéma américain. Son catalogue est en grande partie composé de films de la Metro-Goldwyn-Mayer, de la RKO, anciens studios aujourd’hui disparus, et surtout de classiques issus du catalogue de la Warner Bros.

Si la chaîne appartenait à une filière de la Warner, Time Warner, depuis 1986, elle a été transférée en 2009 sous l’égide de la WarnerMedia Entertainment, département plus important qui gère également HBO Max (devenu MAX), Adult Swim, Cartoon Network….

Ce mardi, Pola Chagnon, manager général de TCM depuis plus de 25 ans, Charles Tabesh, vice-président chargé de la programmation, Anne Wilson, présidente de la production, et de nombreuses autres personnes ont été licenciés par David Zaslav, président de Warner Bros. Discovery, afin de booster le chiffre d'affaires de la chaîne. En apprenant la nouvelle, les cinéastes Steven Spielberg, Paul Thomas Anderson et Martin Scorsese sont montés au créneau : “TCM a toujours été plus qu’une chaîne. C’est une véritable ressource de cinéma, qui diffuse des films 24/24 et 7/7. Si TCM n’a jamais eu un gros capital financier, elle a néanmoins toujours été rentable depuis sa création, indique le trio dans un communiqué publié ce mercredi, et relayé par The Wrap. “Nous comprenons les pressions et les réalités de grandes compagnies comme la Warner. Nous avons tous les trois parlé à David, ensemble, puis séparément, et pour lui, TCM et le cinéma classique sont très importants.”

Les trois réalisateurs insistent également pour que la chaîne ne change pas de direction artistique et de programmation : “Nous avons été touchés, et nous sommes désormais plein d’espoir pour la chaîne grâce aux conversations que l’on a eu jusqu’à présent avec David. Nous allons continuer à travailler ensemble pour s'assurer que cette chaîne, ce trésor culturel, puisse continuer à exister.” The Wrap révèle que c’est en réalité David Zaslav lui-même qui a organisé une première réunion avec les cinéastes à la suite de ces licenciements, qui a ensuite donné lieu à ce communiqué.

En 2021, Scorsese indiquait dans une interview pour le Los Angeles Times son amour pour la chaîne, qu’il laisse allumé durant les phases de montages de ses films sur un écran à part : “Cela me permet de me reposer, mais aussi de rebondir sur les images que je vois - regarder une simple combinaison d’images est inspirant. C’est comme une autre présence dans la pièce, un véritable mémo sur l’histoire du cinéma.” Chaque année, au mois d’avril, TCM organise également un festival de films classiques. Et coïncidence, une discussion a notamment eu lieu cette année entre Steven Spielberg et Paul Thomas Anderson, avec une intervention remarquée de David Zaslav : “Je suis fan de la chaîne, tout comme vous. Si je ne l’étais pas, je ne serais pas venu discuter avec vous. Je regarde TCM tout le temps. Elle fait partie de l’histoire de notre pays.”

15 février 2023

Steven Spielberg remercie Tom Cruise "d'avoir sauvé le cinéma" avec Top Gun 2

Inséparables au début des années 2000, avec Minority Report puis La Guerre des Mondes, Steven Spielberg et Tom Cruise ont depuis emprunté des chemins de cinéma différents. Mais lorsque les deux mégastars hollywoodiennes se sont retrouvés lundu soir pour le traditionnel déjeuner des nommés aux Oscars, le cinéaste en a profité pour chaudement remercier Tom Cruise d'avoir fait Top Gun 2. 

Pourquoi ? Parce que selon Spielberg, l'énorme succès du film, qui a rapporté 1,48 milliard de dollars au box-office, a prouvé à toute l'industrie américaine qu'il était encore possible de faire des films à succès au cinéma, post-COVID, et qui ne soient pas dérivés de franchises type Marvel. Avec Top Gun 2, Tom Cruise aurait montré au studio que l'avenir des films ne résidait pas uniquement dans le streaming.

"Tu as sauvé le cul d'Hollywood tu sais ! Tu as peut-être sauvé la sortie des films en salles", a lancé Steven Spielberg à l'acteur, dans cette vidéo initialement partagée sur Instagram par le réalisateur Kartiki Gonsalves (nommé pour le Meilleur court métrage documentaire). Tom Cruise rougit et on voit tout de suite dans son regard un mélange de surprise, de fierté et d'appréciation.

"Sérieusement, Top Gun: Maverick a peut-être sauvé toute l'industrie du cinéma en salles", entend-on Steven Spielberg insister dans cette vidéo. Le plus bel hommge que l'acteur pouvait recevoir.

Rappelons que Tom Cruise, producteur de Top: Gun Maverick, fera face à Steven Spielberg et The Fabelmans, pour l'Oscar du Meilleur film, le 12 mars prochain.

25 janvier 2023

Steven Spielberg est nommé à l'Oscar du meilleur scénario pour la première fois de sa carrière

"Je viens d'avoir 76 ans, l'âge auquel on se dit : 'Que reste-t-il à accomplir ?' Et soudain je suis nommé pour la première fois de ma carrière par l'Académie en tant que co-auteur dans la catégorie meilleur scénario. On dirait bien que tous ces cours d'Anglais et d'écriture ont fini par payer !"

Steven Spielberg est visiblement très content de ses nominations aux Oscars, et en particulier dans la catégorie meilleur scénario original, dans laquelle il apparait pour l'histoire de The Fablemans, un film inspiré par sa propre enfance, qu'il a écrit avec Tony Kushner (déjà auteur de Munich, Lincoln et West Side Story). Ce dernier l'a longtemps encouragé à rédiger ses mémoires, mais Steven Spielberg n'a pas su concrétiser ce projet avant la disparition de ses parents. "Je devais me sentir prêt à raconter cette histoire, et cela a pris du temps pour des tas de raisons, détaille-t-il à Deadline. Je gardais ma vie privée farouchement". Il reconnait aussi avoir avant cela transposé des éléments de sa jeunesse dans ses blockbusters "à travers l'écran de fumée de la science fiction, du film d'aventure ou de la fiction historique. Mais quand vous devenez orphelin, c'est différent. Vous ne pouvez pas savoir ce que c'est avant que cela n'arrive. C'est un sentiment profond, qui a d'importantes conséquences."

En tout, The Fabelmans a été nommé à sept reprises aux 95e Oscars, qui se dérouleront le 12 mars prochain. Dont des mentions dans la catégorie principale, meilleur film, mais aussi en tant que réalisateur, pour la neuvième fois de sa carrière. Il a jusqu'ici gagné trois statuettes, pour Il faut sauver le soldat Ryan (meilleur metteur en scène) et La Liste de Schindler (même prix, ainsi que (meilleur film). Et de nombreux artistes ont reçu des Oscars pour des films de Steven Spielberg, à commencer par le compositeur John Williams, qui est une nouvelle fois en lice, pour la 52e fois, à 90 ans (le record reste cependant détenu par Walt Disney) pour The Fabelmans.

Précisons aussi que le réalisateur a finalement écrit peu de scénarios au cours de sa carrière : une poignée de courts métrages, puis Firelight et Amblin' dans les années 1960, Sugarland Express (en compagnie de Hal Barwood et Matthew Robbins) et Rencontres du Troisième Type (avec l'aide de Paul Schrader, Jerry Belson et Matthew Robbins, non crédités), la décennie suivante, Poltergeist (en collaboration avec Michael Grais et Mark Viktor) et Les Goonies (le scénario est signé Chris Columbus, mais à partir d'une histoire de Spielberg), dans les années 1980 (ainsi que des épisodes de la série d'anthologie Histoires fantastiques), et enfin A.I Intelligence artificielle, en 2001 (co-écrit avec Ian Watson à partir d'une idée de Stalney Kubrick).

Parmi les nombreux scénaristes avec lesquels le cinéaste a collaboré au cours de sa carrière, beaucoup ont été nommés aux Oscars pour l'un de ses films. Par exemple Melissa Mathison pour E.T. l'extraterrestre, en 1983, qui a perdu face à John Briley pour Gandhi ; Robert Rodat pour Il faut sauver le soldat Ryan, en 1999 (mais Shakespeare in Love, écrit par  Marc Norman et Tom Stoppard, a gagné cette année-là) ou encore Matt Charman, Joel et Ethan Coen pour Le Pont des espions, en 2016, année de la victoire de Josh Singer et Tom McCarthy pour Spotlight. Dans la catégorie meilleur scénario adapté, on peut noter également les mentions de Menno Meyjes (d'après le livre d'Alice Walker) pour La Couleur pourpre, en 1986 (année de la victoire d'Out of Africa, de Kurt Luedtke) ; celle de Tony Kushner et Eric Rothet pour Munich, 20 ans plus tard (en 2006, c'est Le Secret de Brokeback Mountain, de Larry McMurtry et Diana Ossana, qui fut victorieux) puis une nouvelle sélection de Kushner pour Lincoln, en 2013, qui a perdu face à  Argo de Chris Terrio. Enfin, Steven Zaillan fut victorieux grâce à son adaptation du livre La Liste de Schindler, de Thomas Keneally, en 1994.

The Fablemans sortira le 22 février en France.

Selon Steven Spielberg, The Dark Knight a été snobé de la catégorie meilleur film aux Oscars de 2009

Après plus de 50 ans de carrière, Steven Spielberg arrive encore à être surpris. Lors d’un entretien pour Deadline, le réalisateur s’est exprimé sur l’obtention de sa toute première nomination dans la catégorie meilleur scénario original pour The Fabelmans.

Défendeur du blockbuster, Spielberg se réjouit surtout de l’inclusion de grandes productions telles que Top Gun : Maverick et Avatar : La voie de l'eau dans la course à l'Oscar du meilleur film. Il s’est décrit très "enthousiaste" de la reconnaissance par l'Académie de ces deux longs-métrages qui ont explosé au box-office, totalisant à eux deux une recette globale de 3,5 milliards de dollars.

Mais Spielberg s’est exprimé sur la catégorie élargie du meilleur film — qui a doublé de volume en 2009 passant de cinq à dix nominés — en évoquant un blockbuster qui selon lui aurait dû être le tout premier film de super-héros à y acquérir une nomination. Et il ne veut pas que cette erreur soit oubliée :

"Cela arrive cependant trop tardivement pour un film qui aurait dû être nominé il y a plusieurs années, 'The Dark Knight' de Christopher Nolan. Aujourd'hui, il aurait certainement obtenu une nomination pour le meilleur film, donc le fait que ces deux blockbusters soient solidement présentés dans la liste des 10 meilleurs long-métrages est quelque chose que nous devrions tous célébrer", a-t-il déclaré.

The Dark Knight, le deuxième film Batman de la trilogie Nolan, est sorti en 2008 et a été catalyseur de cette décision d’agrandir la liste des nominations pour le meilleur film. Mais bien qu’il ne soit pas parvenu à intégrer cette catégorie, il avait malgré tout été nommé pour huit Oscars. Heath Ledger avait remporté le prix du meilleur second rôle à titre posthume — déjà 15 ans qu’il nous a quitté — pour sa performance du Joker encore aujourd’hui inégalée.

C’est finalement le cas de The Dark Knight qui a mené 10 ans plus tard à la nomination de Black Panther en 2019 dans cette catégorie, une grande première pour un film de super-héros.

18 novembre 2022

Bullitt : Bradley Cooper sera Frank Bullitt dans le film de Steven Spielberg

West Side Story, sorti en décembre 2021, a été un échec cuisant pour Steven Spielberg, récoltant seulement 76 millions de dollars à l'international pour un budget de 100 millions. Pour se consoler, le papa de E.T. a tourné The Fabelmans, un long-métrage basé sur son adolescence en Arizona, en salles le 22 février 2023.

Après ce projet très personnel, le cinéaste va ressusciter une légende hollywoodienne : Bullitt ! Campé par Steve McQueen dans le film culte de 1968, ce personnage de super-flic a marqué les esprits jusqu'à devenir une icône.

On se souvient tous de la mythique séquence de course-poursuite dans San Francisco, d'une durée de 10 minutes, qui a époustouflé les spectateurs de l'époque. Encore aujourd'hui, elle reste un sommet du genre.

L'histoire suivait donc Frank Bullitt, un lieutenant de police réputé nerveux. Il est chargé par un politicien ambitieux de protéger Johnny Ross, un gangster dont le témoignage est capital dans un procès où est impliqué l'homme politique.

Malgré les précautions prises par Bullitt et ses hommes, Ross est grièvement blessé, puis achevé sur son lit d'hôpital. Bullitt s'aperçoit alors que la victime n'était pas le vrai Ross. Spielberg souhaiterait donc ramener à la vie ce super-flic pour l'embarquer dans une toute nouvelle histoire.

Il ne s'agirait donc pas d'un remake à proprement parler, comme il a pu le faire avec West Side Story. Après une comédie musicale et son film autobiographique, voir Spielberg revenir dans le long-métrage d'action est une idée plutôt excitante sur le papier.

Le réalisateur de Jurassic Park devrait signer cette oeuvre sous la houlette de Warner Bros. avec Josh Singer au scénario.

Selon Deadline, c'est Bradley Cooper qui devrait se glisser dans le costume de Frank Bullitt, prenant la succession du grand Steve McQueen. L'acteur de 47 ans collaborerait pour la première fois avec Spielby.

Les deux artistes ont failli travailler ensemble à l'époque où il était question que le réalisateur prenne les commandes d'American Sniper avant Clint Eastwood.

À noter que Bradley Cooper est actuellement en post-production sur Maestro, son prochain long-métrage devant et derrière la caméra. On le verra aux côtés de Carey Mulligan. Le film sortira sur Netflix en 2023. Il s'agit d'un biopic consacré à Leonard Bernstein, mythique compositeur de West Side Story et Sur les quais.

En attendant, The Fabelmans de Spielberg sortira le 22 février.

17 novembre 2022

Steven Spielberg offre un cadeau à Ke Huy Quan à chaque Noël depuis 38 ans

De retour en haut de l'affiche grâce à Everything Everywhere All at Once, l'acteur Ke Huy Quan confie aujourd'hui que, même durant ses années loin des écrans, Steven Spielberg ne l'a pas oublié.

Le cinéaste lui a donné son premier rôle au cinéma à 13 ans, pour incarner Demi-Lune face à Harrison Ford dans Indiana Jones et le temple maudit, en 1984. Juste après, il l'a fait engager dans Les Goonies, pour jouer Data. Et 38 ans plus tard, Spielberg est toujours là pour Quan :

"Il m'a donné mon premier emploi et, tant d'années plus tard, il ne m'a pas oublié" raconte-t-il au Guardian. Chaque fois que j'ai eu besoin d'aide, il a toujours été là." Et pour le prouver, Ke Huy Quan révèle que Steven Spielberg lui a fait envoyer "un cadeau de Noël à chaque saison des fêtes" lors des quatre dernières décennies !

"Spielberg a été la première personne à mettre un visage asiatique dans un blockbuster hollywoodien. Demi-Lune est drôle, il est courageux, il sauve les fesses d'Indy. C'était alors une rareté. Pendant de nombreuses années après ça, Hollywood a fait marche arrière malheureusement..."

Et Ke Huy Quan se souvient finalement de ses expérience d'enfant star des années 80 : "Sur Indiana Jones et le Temple Maudit, j'étais le seul enfant, donc j'ai reçu tout l'amour et l'attention. En revanche, pour Les Goonies, on j'étais l'un des sept, donc je me battais constamment pour attirer l'attention. Mais c'était quelque chose qui m'était très familier... parce que mes parents avaient neuf enfants. C'était très amusant, surtout ces décors incroyables. Aller au travail, pour moi gamin, c'était comme aller à la cour de récréation."

11 novembre 2022

Steven Spielberg s'en prend à HBO Max

Alors qu’il présente son nouveau film, l’autobiographique The Fabelmans - le 25 janvier prochain en France -, Steven Spielberg n’a pas mâché ses mots sur les plateformes de streaming, notamment HBO Max. Dans un entretien accordée au New York Times, il explique :

“La pandémie a permis aux plateformes de streaming d’augmenter leur audience à des niveaux jamais vus et de jeter certains de mes amis cinéastes sous le bus en sortant leurs films directement en ligne, leur refusant des sorties en salle.”

Il poursuit : “Ils ont été payés et les films ont été soudainement relégués, dans ce cas précis, à HBO Max. C’est d’eux dont je parle. À partir de ce moment-là, tout a changé.”

En 2021, le studio Warner Bros décide de sortir l’intégralité de ses productions en simultané sur la plateforme de streaming HBO Max et au cinéma. Une stratégie qui a, selon le cinéaste américain, considérablement bouleversé les habitudes des spectateurs, notamment d’un public plus âgé.

Parmi les titres majeurs concernés par cette sortie simultanée, certains films à gros budget ont réalisé des chiffres bien en dessous des prédictions, comme Matrix Resurrections ou encore The Suicide Squad.

Néanmoins, rien est perdu. Steven Spielberg espère que le public va revenir. Récemment, certains films ont pu tirer leur épingle du jeu au box-office. Le metteur en scène cite notamment Elvis de Baz Luhrmann comme un bel exemple.

“Je trouve ça encourageant que Elvis ait pu passer la barre des 100 millions de dollars au box-office américain, poursuit-il. Beaucoup de personnes plus âgées sont allées voir ce film et cela me donne de l’espoir sur le retour des gens au cinéma une fois que la pandémie deviendra une endémie.”

13 septembre 2022

The Fabelmans bande-annonce du nouveau film de Steven Spielberg

Un après son sublime remake de West Side Story, Steven Spielberg revient avec The Fabelmans, un nouveau long-métrage très personnel, inspiré de sa propre enfance. Après sa présentation en avant-première au Festival de Toronto, une première bande-annonce a enfin été dévoilée, et elle est pleine d’émotions.

Les Fabelman sont directement calqués sur la famille Spielberg, avec Paul Dano dans le rôle du père, Michelle Williams dans celui de la mère, Michelle Williams, Seth Rogen et Judd Hirsch en tontons, et deux jeunes acteurs pour incarner le petit Sammy (Spielberg, donc) : Mateo Zoryna Francis-Deford et Gabriel LaBelle.

En ode au cinéma et récit nostalgique basé sur ses souvenirs d’enfant grandissant aux Etats-Unis dans l’après seconde guerre mondiale, The Fabelmans promet de faire vibrer les amoureux du 7e art, et particulièrement les fans du réalisateur. A noter qu’il a fait appel à Janusz Kamiński pour la photographie et John Williams pour la musique, histoire que la réunion de famille soit complète.

Le seul bémol dans tout ça, c’est qu’en France il faudra patienter jusqu’au 25 janvier prochain pour le découvrir en salle. Les Américains pourront eux le voir dès le 11 novembre…

08 septembre 2022

The Fabelmans : une affiche pour le nouveau Steven Spielberg

Soyez prévenus : The Fabelmans de Steven Spielberg ne sortira pas en France avant le 25 janvier 2023. Mais le public américain le verra dès le 11 novembre, et celui du Festival de Toronto pourra le découvrir en avant-première mondiale samedi 10 septembre. Voilà pour le calendrier. En attendant une première bande-annonce qui ne devrait pas trop tarder,  une affiche du film a été dévoilée.

Voilà donc la promesse d'un récit nostalgique et cinéphile, avec cette silhouette qui se balade dans des studios de cinéma comme dans les souvenirs de la jeunesse, et c'est tout l'enjeu du film puisque Spielberg s'inspire littéralement de son enfance avec The Fabelmans : comment un gamin va découvrir la vie, le cinéma et tout le reste dans l'Amérique profonde de l'après-guerre. Paul Dano, Seth Rogen et Michelle Williams sont la famille Fabelman, le script est co-signé du grand Tony Kushner (Angels in America, Munich, Lincoln, West Side Story) et autant vous dire qu'on a évidemment très hâte d'en voir plus.

06 septembre 2022

Steven Spielberg : deux de ses meilleurs films à redécouvrir au cinéma en IMAX

À l'occasion des 40 ans du film culte E.T. L'extra-terrestre, Universal Pictures et Amblin Entertainment ressortent le long-métrage en IMAX ainsi qu'un autre classique de Steven Spielberg qui a révolutionné le cinéma de genre : Les Dents de la Mer (1975).

Les deux films seront visibles du 7 au 20 septembre dans le cadre du Festival IMAX.

Sorti en décembre 1982, E.T. a été récompensé par 4 Oscars dont celui de la Meilleure musique pour John Williams et celui des meilleurs effets spéciaux pour Carlo Rambaldi.

 Ressorti dans les salles américaines ce vendredi 2 septembre, Les Dents de la Mer a créé la surprise en engrangeant 2,6 millions de dollars de recettes pour son week-end de reprise. Le long-métrage a profité du National Cinema Day, l'équivalent de notre Fête du cinéma, qui s'est tenu samedi 3 septembre. Une journée durant laquelle le billet de cinéma ne coûtait que 3$.

Jimmy Orr, le directeur de la distribution d’Universal aux États-Unis, déclare dans un communiqué de presse : " Il est assez juste de dire qu’à ce jour, aucun réalisateur n’aura eu autant d’impact, ni laissé une empreinte à ce point indélébile au cœur de l’industrie du cinéma américain, et de celui des presque 10 milliards de spectateurs qui ont vu ses films dans le monde entier.

Nous ne pouvions rêver meilleure occasion pour fêter l’anniversaire de la sortie d’ E.T., L’extra-terrestre et rendre hommage au tout premier blockbuster de l’été qu’aura été Les Dents de la Mer, que de permettre aux spectateurs de les redécouvrir comme jamais auparavant".

Sorti en juin 1975, Les Dents de la mer est devenu un véritable phénomène de la pop culture en étant le premier blockbuster estival. Le long-métrage a battu tous les records avant de devenir le film le plus rentable de l’année, avec une nomination à l’Oscar du meilleur film et 3 Oscars dont celui de la Meilleure musique de film pour John Williams.

47 ans après sa sortie le film est toujours une référence et a donné naissance à un genre cinématographique à part : le film de requins.