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06 octobre 2022

Blonde : malgré les polémiques, l'autrice du roman défend le film Netflix controversé

Faux biopic sur Marilyn Monroe disponible sur Netflix, Blonde est sujet à de nombreuses polémiques. Entre les scènes de sexe et les séquences violentes, la fiction d'Andrew Dominik adaptée du roman de Joyce Carol Oates divise autant le public que la critique.

Alors que le film continue de déchaîner les passions, l'autrice du livre "Blonde", qui a inspiré le long-métrage porté par Ana de Armas, a décidé de prendre la parole et de défendre la vision du réalisateur.

Malgré les polémiques et les controverses, Joyce Carol Oates, l'autrice du roman duquel est adapté le film Netflix, défend la proposition d'Andrew Dominik. La romancière a pris la parole sur son compte Twitter pour dire tout le bien qu'elle pensait de Blonde :

"Andrew Dominik a peut-être cru qu'il tournait un film de l'ère #MeToo dans Blonde qui serait reconnu comme exposant la cruauté masculine et les abus sexuels sur les femmes et le dénigrement de Marilyn Monroe en tant que victime poussée finalement à se suicider."

Elle reconnaît que le film ne plaira pas à tout le monde et qu'il s'agit d'une proposition radicale mais elle le qualifie de "brillante oeuvre d'art cinématographique" :

"Je pense que c'était et c'est une brillante œuvre d'art cinématographique, qui n'est évidemment pas pour tout le monde. Il est surprenant qu'à l'ère post #MeToo, l'exposition brutale de la prédation sexuelle à Hollywood ait été interprétée comme une forme d'exploitation. Andrew Dominik voulait sûrement raconter sincèrement l'histoire de Norma Jeane."

Répondant à une série de tweets, Oates estime qu'il s'agit d'une représentation fidèle de la vie - au sens large - de Marilyn Monroe. Et avec la sortie du film et les polémiques, l'avis de Joyce Carol Oates n'a pas changé. En 2020, elle partageait déjà sur son compte Twitter son sentiment sur les premiers rushs de Blonde qu'elle trouvait "surprenant, brillant, dérangeant et étonnemment féministe dans son interprétation".

05 octobre 2022

Comment Ana de Armas est devenue Marilyn Monroe dans Blonde

Netflix vient de mettre en ligne un peu de "magie du cinéma". Au fil d'une vidéo accélérée de 40 secondes, on peut voir Ana de Armas se transformer littéralement en Marilyn Monroe. 

Le processus pour Blonde est impressionnant et demandait visiblement une certaine patience à l'actrice. Car en réalité, ce n'est évidemment pas 40 secondes qu'il fallait aux artistes de la production pour réaliser une telle prouesse, mais 2h30 ! Chaque matin, Ana de Armas passait ainsi entre les mains de Jaime Leigh McIntosh, cheffe du département coiffure et Tina Roesler Kerwin, cheffe du département maquillage de Blonde :

"On a utilisé une séance avec des images fixes comme base. Cela nous a permis d''essayer de nombreuses couleurs différentes et de déterminer ce qui fonctionnait", expliquent-elles en sus dans une interview à Variety. "Cela nous a permis de déterminer ce qui fonctionnait le mieux en noir et blanc, par opposition à la couleur".

McIntosh et Kerwin précisent dans la foulée qu'au-delà de la pure ressemblance physique, l'idée était de faire "ressortir la Marilyn enfouie dans Ana. Pas seulement de poser les cheveux et le maquillage de Marilyn sur Ana. Notre mission a été de définir notre Marilyn et de la définir du mieux que nous pouvions".

Blonde, d'Andrew Dominik, est à voir sur Netflix.

03 octobre 2022

Blonde sur Netflix : Ana de Armas a peur de voir ses scènes de nu atterrir sur les réseaux

Disponible depuis le 28 septembre sur Netflix, Blonde est une adaptation du best-seller du même nom de Joyce Carol Oates, qui retrace l'enfance tumultueuse, l'ascension fulgurante et les histoires d’amour complexes de Marilyn Monroe. 

Dans cette relecture audacieuse de la vie de Norma Jeane/Marilyn Monroe, le réalisateur Andrew Dominik brouille la frontière entre réalité et fiction et explore l’écart majeur entre sa personnalité publique et la personne qu’elle était dans l’intimité.

C'est l'actrice Ana de Armas qui incarne la star hollywoodienne disparue et qui se donne à corps perdu dans les moments les plus sombres de la vie personnelle et de la carrière de Marilyn Monroe. Si l'actrice cubaine est fière de sa performance, il y a bien un sujet qui l'inquiète quant à la sortie du film.

C'est lors d'une interview pour Variety, dans laquelle elle revenait sur la question de la vie privée et le fait d'être scrutée par les paparazzi sur sa vie amoureuse, qu'Ana de Armas a soulevé une question qui l'inquiète. Celle de ce que les gens peuvent faire de certains passages de Blonde où elle est dénudée.

L'actrice a peur qu'avec la mise en ligne sur Netflix ces passages n'atterrissent sur Internet, hors contexte, à cause de personnes malintentionnées : 

"J'ai fait des choses dans ce film que je n'aurais jamais faites pour quelqu'un d'autre, jamais. Je l'ai fait pour elle [Marilyn Monroe] et je l'ai fait pour Andrew [Dominik]. [...] Je sais ce qui va devenir viral, et c'est dégoûtant.

C'est bouleversant rien que d'y penser. Je ne peux pas le contrôler, vous ne pouvez pas vraiment contrôler ce qu'ils font et comment ils sortent les choses de leur contexte. Je ne pense pas que cela m'a donné des doutes, cela m'a juste donné un goût amer de penser à l'avenir de ces séquences."

Blonde avec Ana de Armas : le film Netflix accusé d'être anti-avortement

Attention, spoilers. Il est conseillé d'avoir vu le film Blonde avant de poursuivre la lecture de cet article.

Déjà même avant sa sortie, Blonde était sujet à de nombreuses polémiques. Et depuis sa mise en ligne sur Netflix, le faux biopic sur Marilyn Monroe signé Andrew Dominik continue de déchaîner les passions. Entre les scènes de sexe et les séquences violentes, le long-métrage divise autant le public et la critique.

Mais l'un des sujets du film qui ressort depuis qu'il est disponible sur la plateforme américaine est la manière dont Blonde traite l'avortement. On peut voir Marilyn, incarnée par Ana de Armas, subir deux avortements illégaux, et ce contre son gré. Et ces deux actes médicaux l'ont profondément bouleversée et traumatisée.

Ce qui provoque de vives réactions, outre la violence de l'acte, c'est des séquences en CGI de "fœtus" qui s'adressent directement à Marilyn. Alors qu'elle est enceinte, l'un d'eux lui demande : "Tu me feras pas de mal, cette fois ?", laissant entendre qu'il ne veut pas qu'elle le tue par le biais d'un avortement.

Le film sort dans un contexte particulier puisqu'il est mis en ligne trois mois après la décision de la Cour suprême américaine de révoquer Roe v. Wade, l'arrêt historique de 1973 qui protégeait le "droit des femmes à avorter". Désormais, les États sont libres de définir la politique relative à l'avortement dans leur juridiction.

Alors, les différentes séquences d'avortement dans Blonde et cette représentation d'un "fœtus" qui culpabilise sa génitrice et remet en cause l'avortement ont été vivement critiquées par les militants du droit à l'avortement.

Parmi les voix qui se sont exprimées, il y a celle de Caren Spruch, la directrice nationale de l'engagement des arts et du divertissement du Planned Parenthood (PPFA), l'un des principaux regroupements de planification familiale aux États-Unis, relayée sur Hollywood Reporter :

"Alors que le cinéma et la télévision façonnent la compréhension de nombreuses personnes sur la santé sexuelle et reproductive, il est essentiel que ces représentations décrivent avec précision les véritables décisions et expériences des femmes.

Alors que l'avortement est un soin de santé sûr et essentiel, les fanatiques anti-avortement contribuent depuis longtemps à la stigmatisation de l'avortement en utilisant des descriptions médicalement inexactes des fœtus et de la grossesse. Le nouveau film d'Andrew Dominik, Blonde, renforce leur message avec un fœtus parlant en CGI, représenté comme un bébé complètement formé."

Pour Caroline Spruch, Blonde est un mauvais exemple de représentation et dénote dans une industrie qui est en pleine réflexion quant à son rôle concernant les sujets sociétaux aussi importants et leur représentation montrée au public, surtout quelques mois après la révocation de l'arrêt Roe v. Wade.

"Planned Parenthood respecte la licence et la liberté artistiques. Cependant, les fausses images ne font que renforcer la désinformation et perpétuer la stigmatisation autour des soins de santé sexuelle et reproductive. Chaque issue de grossesse - en particulier l'avortement - doit être décrite avec sensibilité, authenticité et précision dans les médias.

Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour que toutes les personnes qui se font avorter puissent se voir à l'écran. Il est dommage que les créateurs de Blonde aient choisi de contribuer à la propagande anti-avortement et de stigmatiser les décisions de santé des gens à la place."

De son côté, le réalisateur Andrew Dominik se défend d'avoir réalisé un film "pro-life" (nom qui désigne le mouvement regroupant associations et personnes, souvent proches des mouvements religieux, qui sont opposées au droit à l'avortement, à l'euthanasie ou encore à certaines formes de contraceptions).

Le cinéaste s'est exprimé à ce sujet dans une interview pour The Wrap :

"Ce que dit le film, c'est qu'elle ne voit pas la réalité. Elle voit ses propres peurs et désirs projetés sur le monde qui l'entoure. Vous voyez constamment qu'elle réagit à une histoire qu'elle porte en elle. Et je pense qu'en quelque sorte ce désir de regarder "Blonde" à travers le prisme de Roe v. Wade est collectif.

Ils ont l'intention de voir Blonde comme un démon parce qu'ils sentent que les libertés des femmes sont compromises, mais ce n'est pas vraiment à propos de ça. Je pense qu'il est très difficile pour les gens de faire abstraction des histoires qu'ils portent en eux et de voir les choses de leur propre gré. Et je pense que c'est vraiment le sujet du film. Les dangers de cela. Mais vous savez, il est difficile pour les gens de pouvoir jongler entre deux idées dans leur esprit. C'est soit noir soit blanc."

Le réalisateur conclut en expliquant que le contexte de sortie de Blonde joue pour beaucoup dans la perception du film :

"Je pense que le film est assez nuancé en fait, et je pense que c'est très complexe, mais cela ne rentre pas dans les cases. Les gens sont évidemment préoccupés par les pertes de libertés. Mais, je veux dire, personne ne s'en serait soucié si j'avais fait le film en 2008, et personne ne s'en souciera probablement dans quatre ans. Et le film n'aura pas changé."

01 septembre 2022

Blonde sur Netflix : Ana de Armas critique l'interdiction aux moins de 18 ans de son nouveau film

C’est l’un des événements de la rentrée. Attendu pour le 28 septembre prochain, Blonde d’Andrew Dominik adapte le roman éponyme de Joyce Carol Oates et retrace la vie tragique de Marilyn Monroe. Dans la peau de l’icône hollywoodienne, Ana de Armas apparaît presque méconnaissable. Voilà plusieurs années que le projet fait parler de lui. La raison ? De nombreuses séquences crues.

Les dirigeants de Netflix ont notamment insisté pour que le réalisateur revoie son montage. Andrew Dominik refuse de céder et voit son film classé NC-17, une des plus hautes interdictions possibles aux États-Unis. En France, c’est l’équivalent d’une interdiction aux moins de 18 ans. Interviewée pour le magazine L’Officiel, l’actrice principale revient sur cette décision qu’elle juge injuste et incompréhensible.

“Je n’ai pas compris pourquoi cela s’est passé. Je peux vous citer de nombreux films ou séries qui sont bien plus explicites que Blonde. Mais pour bien raconter cette histoire, c’est important de montrer ces moments de la vie de Marilyn qui ont fait d’elle ce qu’elle est devenue. On se devait de l’expliquer.”

Elle poursuit : “Tout le monde au casting savait que l’on allait explorer des endroits inconfortables. Je n’étais pas la seule.” L’une des scènes les plus redoutées par les dirigeants de la plateforme concerne un viol particulièrement graphique.

En février dernier, le cinéaste Andrew Dominik expliquait que Blonde était un film “exigeant”. “Si le public n’aime pas, ce n’est pas mon p*tain de problème. Il n’est pas fait pour plaire à tout le monde”, lançait-il sur ScreenDaily. Avant son arrivée sur Netflix, le long métrage sera présenté en avant-première à la Mostra de Venise et au festival de Deauville.

12 juillet 2022

Blonde : l’autrice du livre valide le biopic de Marilyn Monroe avec Ana de Armas

Le biopic d’Andrew Dominik sur Marilyn Monroe est tiré de son roman, Blonde, sorti en 2000. Aussi, on pourra lui reprocher de ne pas être objective. Toujours est-il que l’immense écrivaine Joyce Carol Oates a rendu un vibrant hommage au film, qui sortira en septembre prochain sur Netflix, depuis le Festival du film fantastique de Neuchâtel (via Variety). 

“Andrew Dominik est un réalisateur très brillant. Je crois qu’il a réussi à montrer l’expérience de Norma Jeane Baker en prenant son point de vue, plutôt que de le voir de l’extérieur, avec un regard de male gaze. Il s’est immergé dans sa perspective. 

Elle est devenue mondialement célèbre, mais ce n’est pas une identité avec laquelle on peut vivre. Ca a rapporté beaucoup d’argent à beaucoup d’hommes, mais peu pour elle-même. Quand elle est morte, à l’âge de 36 ans, elle n’avait même pas assez d’argent pour un enterrement digne de ce nom". 

Si Joyce Carol Oates appelle Marilyn Monroe par son nom de baptême, Norma Jeane Baker, ce n’est pas par hasard. Pour comprendre le calvaire qu’a vécu l’actrice, il faut être conscient du poids de cette double identité qui l’écrasait, et que Ana de Armas a su parfaitement retranscrire selon elle. 

"Se transformer en Marilyn lui prenait des heures. Ana de Armas, la merveilleuse actrice qui l’incarne, passait je crois quatre heures au maquillage. Quand vous les voyez à l’écran, elles n’existent pas vraiment. C’est comme une image fantastique, mais en faire un mode de vie c’est endurer une sacrée angoisse.  

Quand Marilyn a vieilli, on continuait à lui donner les rôles que jouerait une jeune starlette, et elle se sentait humiliée. On ne peut pas continuer à jouer le rôle de blonde idiote à l’approche des 40 ans. Certains disent qu’elle s’est suicidée. Je ne pense pas forcément ça. Je pense qu’elle a pu mourir de quelque chose comme le désespoir extrême." 

Blonde sera à voir sur Netflix à partir du 23 septembre. Le film est classé NC-17 (interdiction aux moins de 17 ans) aux Etats-Unis. 

17 juin 2022

Le film Blonde, avec Ana de Armas, a enfin une bande-annonce et une date de sortie

C’est un des films les plus attendus sur Netflix. Blonde du réalisateur néo-zélandais Andrew Dominik retracera la vie de Marilyn Monroe, d’après le best-seller de Joyce Carol Oates. Le grand public pourra enfin découvrir le film le 23 septembre sur Netflix. Il aura fallu s’armer de patience. Avant même sa sortie, le film a fait jaser dans les couloirs d’Hollywood depuis la fin de son tournage.

C’est Ana de Armas, véritable révélation du dernier James Bond, Mourir peut attendre, qui incarne l’icône glamour, tragiquement disparue en 1962. Pour raconter l’histoire personnelle de Marylin Monroe, Andrew Dominik a fait le choix de partis pris forts. Ce n’est pas l’ascension et une version édulcorée de la vie de Marylin qui l’intéresse ici. Il a fait le choix du récit intime. Le réalisateur parle d’un film exigeant.

Jugé trop explicite, pour ses scènes de sexe – dont une comprenant un cunnilingus pendant des menstruations et une autre illustrant un viol – il aurait choqué les dirigeants de Netflix. C’est la raison qui a longtemps été invoquée pour justifier sa mise en attente. Après négociations avec la firme de Los Gatos, le film sera classifié comme interdit aux moins de 17 ans.

Alors qu’une annonce de date de sortie était attendue par le tout Hollywood, les espoirs se sont peu à peu dirigés vers le festival de Cannes. Les cinéphiles de tous bords estimant que la Croisette serait le parfait écrin pour accueillir le sulfureux biopic.

Mais finalement l’édition 2022 s’est déroulée sans Blonde. Thierry Frémeaux, le délégué général du festival, en avait expliqué les raisons en avril dernier, quelques jours avant de dévoiler la sélection. En effet, il n’a pas réussi à convaincre Netflix de sortir le film d’Andrew Dominik en salles en France et de son côté, Netflix a refusé que le film soit présenté hors compétition.

Sur ces premières images, c’est une Marilyn tourmentée qu’on découvre. Véritable objet de fascination, traquée par la presse et les photographes et profondément seule. C’est pourtant par un grand éclat de rires, comme un pied de nez au monde, que se conclut ce premier teaser.

Blonde sera disponible le 23 septembre sur Netflix. 

05 août 2021

Blonde : Netflix décale le biopic sur Marilyn Monroe à 2022 à cause de scènes de sexe jugées choquantes

En développement depuis 2010, Blonde, le biopic sur Marilyn Monroe adapté du roman de Joyce Carol Oates, allait enfin voir le jour cette année. Plusieurs actrices ont été attachées au projet, comme Jessica Chastain et Naomi Watts, avant qu’Ana de Armas soit finalement choisie pour incarner la célèbre star.

C’est le réalisateur Andrew Dominik (L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) qui a la lourde tâche de mettre en scène ce long-métrage, très attendu à Hollywood, et qui sera disponible sur Netflix. Malgré les attentes autour de Blonde, Variety nous informe que Netflix a décidé de repousser la sortie du film en 2022 alors qu'il était prévu pour la fin de l’année.

Les spéculations allaient déjà bon train sur un possible décalage de Blonde que Thierry Frémaux voulait présenter hors compétition au Festival de Cannes. Le directeur du festival avait expliqué à Deadline que Netflix avait refusé de soumettre le biopic au comité de sélection.

Et il semblerait que les responsables des contenus originaux de la plateforme ne veuillent pas présenter le film aux prochaines grands-messes du cinéma, comme la Mostra de Venise, ni le soumettre aux Oscars étant donné qu’il "contient très peu de dialogues", comme le soulignait le réalisateur Andrew Dominik.

Netflix mise sur d’autres chevaux pour être représenté aux Oscars, notamment Don’t Look Up d’Adam McKay et son casting impressionnant, et The Power of the Dog, le nouveau drame d’époque de Jane Campion. Aujourd’hui, on apprend qu’une autre raison aurait poussé Netflix à décaler la sortie de Blonde.

Selon les indiscrétions du journaliste souvent bien renseigné, Jordan Ruimy, publiées sur World of Reel, Blonde aurait dû être présenté en compétition au festival du film de Venise mais des divergences artistiques entre Andrew Dominik et Netflix ont surgi concernant le montage final, qui n’a pas du tout plu aux représentants de la plateforme.

Dans le montage actuel, Blonde devrait être soumis à une restriction et serait interdit aux moins de 17 ans aux États-Unis. Selon les rumeurs rapportées par Jordan Ruimy, Netflix serait horrifié par des scènes de sexe très graphiques, notamment une séquence de "cunnilingus très sanglant pendant les menstruations", mais aussi "une séquence de viol" (très détaillée et très crue dans le livre faussement biographique).

Netflix n’est pourtant pas connu pour être prude, surtout lorsque l’on voit les derniers contenus soft porn qui ont cartonné sur la plateforme, entre Sex/Life, Sky Rojo, 365 Dni et on en passe. Mais il semblerait que ces éléments et le manque de dialogues de ce premier montage ont entraîné le mécontentement du géant américain.

Les discussions risquent d’être houleuses puisque le réalisateur australien d'origine néo-zélandaise ne semble pas vouloir lâcher l’affaire et compte défendre sa vision de Blonde, que Netflix considérerait en l’état comme "un film d’art et d’essai vague et obtus".

Pourtant, les premiers rushes du film avaient convaincu la plateforme et la romancière Joyce Carol Oates, qui déclarait sur son compte Twitter il y a un an que Blonde était "surprenant, brillant, dérangeant et étonnemment féministe dans son interprétation".

Reste à savoir si Andrew Dominik et Netflix vont accorder leurs violons sur l’approche du film et si des reshoots ou un nouveau montage seront nécessaires pour présenter le film à d’autres festivals, comme Sundance ou la Berlinale.