Akhenaton n’est pas antivax. Il est simplement opposé au vaccin contre le Covid-19. C’est en substance ce qu’il a déclaré lors de sa première interview depuis son hospitalisation le mois dernier, après avoir contracté le virus, justement. Invité sur France 2, le rappeur a d’abord tenu à rétablir la vérité sur ce qu’il lui est arrivé lorsqu’il a été admis dans un hôpital de Marseille.
« Je suis passé par la réanimation mais je n’ai pas été intubé », a-t-il expliqué, contredisant ainsi un certain nombre d’articles et d’informations reprises dans la presse. Son passage en réanimation n’aurait d’ailleurs duré que « quatre ou cinq heures », selon lui, pour être « réoxygéné ». Il serait ensuite resté trois jours en observation.
Quant au vaccin, le chanteur d'IAM ne veut pas en entendre parler. Et pour cause : pour lui, il ne s’agit pas d’un vaccin au sens propre. « Pour être antivax, il faut déjà avoir un vaccin. Et aujourd’hui, la loi européenne ne reconnaît pas cette thérapie-là comme étant un vaccin, c’est une thérapie génique. Je ne suis pas antivax, je ne veux pas me faire ce vaccin-là, c’est très différent », insiste-t-il.
On rappelle que contrairement à ce qu’avance Akhenaton, non seulement le vaccin AstraZeneca est un vaccin « traditionnel », mais en plus, les vaccins à ARNmessager, comme ceux de Pfizer et Moderna, n’ont rien à voir avec de la thérapie génique, puisqu’ils ne modifient pas la structure de l’ADN.
Même opposition face au pass sanitaire, qu’il ne prend pas au sérieux et présente comme une mesure plus « politique » que scientifique. « Le métro sans pass, le train sans pass, c’est scientifique ? C’est politique. Les professeurs non vaccinés, les élèves vaccinés, c’est scientifique ? C’est politique. L’Assemblée nationale sans pass et les concerts avec pass, c’est scientifique ? Non, c’est politique », a-t-il lancé, avant de conclure : « On doit avoir le choix et avoir la liberté. Notre pays a été un phare dans le monde, le phare est éteint. C’est le pays des lumières éteintes ».