Sandrine Kiberlain a partagé les mêmes expériences que « beaucoup de femmes », y compris certaines des plus traumatisantes… L’actrice s’est récemment ouverte sur une agression dont elle a été victime à l’âge de 17 ans. Et si les dernières vagues du mouvement #MeToo ont mis en lumière les agressions subies par de nombreuses femmes dans le cinéma, la star de Sarah Bernhardt, la divine a rappelé par cette anecdote que ce fléau pouvait s’étendre bien au-delà de son milieu.
« J’ai été agressée comme beaucoup de jeunes femmes », a-t-elle déclaré au Figaro. « C’était dans la rue, j’avais 17 ans, je m’en suis sortie mais ça m’a beaucoup traumatisée. Une femme peut se faire agresser parce qu’elle est sous emprise mais aussi au coin d’une rue ». L’actrice de 56 ans a ensuite rebondi sur les accusations de viols des actrices Judith Godrèche, Isild Le Besco et Julia Roy en début d’année contre Benoît Jacquot, mis en examen en juillet dernier.
Sandrine Kiberlain se rappelle avoir croisé le chemin du cinéaste à l’époque où elle était encore avec son ex-mari, Vincent Lindon. Un statut qui pourrait l’avoir protégé des vices reprochés au réalisateur. « J’ai tourné avec Benoît Jacquot et ça s’est très bien passé », s’est-elle remémoré. « Les gens concernés par ça ont raison de s’en plaindre. Encore une fois, j’ai peut-être eu de la chance. Il se trouve que Benoît Jacquot me dirigeait au côté de l’homme avec lequel je vivais, cela imposait sans doute une distance ».