Dans On the Rocks, le dernier film de Sofia Coppola sorti sur Apple TV+, Rashida Jones donne la réplique à Bill Murray avec, pour toile de fond, la vie foisonnante de New York. Ou en tout cas du New York d’avant la pandémie de coronavirus. Et à ce titre, l’actrice ne peut s’empêcher d’être envahie par la nostalgie en repensant au tournage du film, pourtant récent.
« J’ai appris rétrospectivement à quel point j’aime et apprécie la ville de New York, et parce que nous l’avons tourné juste avant le confinement, ça paraît immédiatement nostalgique. Alors j’ai appris que j’aime toujours New York parce que, parfois, je remets (la ville) en question mais j’ai déjà l’impression qu’elle me manque pendant cette période », a-t-elle confié à Gold Derby.
Un sentiment redoublé par le fait que l’actrice se retrouve réellement dans le personnage écrit pour elle par Sofia Coppola, celui d’une New-Yorkaise d’âge mûr en quête d’elle-même et pour qui le cœur battant de la ville permet sans doute de couvrir le bruit de ses angoisses existentielles.
« Je pense que j’ai appris que je ne suis pas la seule personne qui ressent ce type de mélancolie par rapport au fait d’entrer dans l’âge mûr et chercher à savoir comment vous vous adaptez à votre propre vie. Parce que je pense que ce personnage qu’a écrit Sofia est un peu l’archétype d’une femme d’un certain âge et de ce qu’elle traverse et je m’y reconnais », a continué Rashida Jones.