Affichage des articles dont le libellé est Channel 4. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Channel 4. Afficher tous les articles

27 octobre 2025

Channel 4 dupe ses téléspectateurs avec une présentatrice générée par intelligence artificielle

Une présentatrice de journal télévisé qui n’existe pas, c’est le coup de force réalisé par Channel 4 lundi dernier (20 octobre) dans le cadre d’un documentaire intitulé Will AI Take My Job ? (L’IA va-t-elle me prendre mon boulot ?). Pendant une heure, les téléspectateurs britanniques ont suivi un reportage sur l’impact de l’intelligence artificielle sur le monde du travail, sans se douter que la journaliste à l’écran, Aisha Gaban, était elle-même une création numérique. Ce n’est qu’à la fin de l’émission que la révélation a été faite.

« L’IA va toucher tout le monde dans les années à venir. Peut-être même les présentateurs télé comme moi. Parce que je ne suis pas réelle », a déclaré la présentatrice virtuelle dans le programme. « Je n’existe pas. Mon image et ma voix ont été générées par IA. »

Cette IA a été développée par Seraphinne Vallora en collaboration avec Kalel Productions. Le réalisme était tel que certains détails, comme les rides au moment de parler, ont surpris les équipes de production. Louisa Compton, responsable de l’information chez Channel 4, a néanmoins tenu à préciser que ce petit numéro n’était pas destiné à ouvrir la porte à l’installation de cette pratique. « Notre priorité reste de pratiquer un journalisme vérifié et fiable, quelque chose dont l’IA n’est pas capable », a-t-elle affirmé dans un communiqué relayé par Variety.

Le documentaire de Channel 4 s’inscrit dans un débat croissant sur l’usage de l’IA dans les médias et les risques de désinformation qui vont avec. En effet, cette enquête menée par la chaîne britannique révèle que 76 % des dirigeants britanniques ont déjà introduit l’IA dans des tâches autrefois réalisées par des humains.

On ajoutera que, bien malheureusement, si ce « coup médiatique » vise à alerter sur la facilité avec laquelle le public peut être trompé par cette technologie, il pourrait aussi venir nourrir les rêves d’automatisation de firmes toujours à l’affût de nouvelles coupes dans leurs budgets. Rappelons que si une IA ne prend ni vacances ni congés maladie, ne réclame pas d’augmentation et ne fait, pour l’instant, l’objet d’aucune fiche de paye, elle n’est pas à l’abri d’une panne du système, pouvant provoquer une paralysie d’ampleur comme on a encore pu le voir en ce début de semaine. L’usage de l’IA peut également rapidement devenir une catastrophe pour la planète. Par ailleurs, personne ne peut prédire non plus le comportement et l’évolution des IA génératives qui pourraient également devenir aussi aimables qu’un Terminator de Skynet, comme met en garde le patron d’OpenIA (ChatGPT), Sam Altman, depuis plusieurs années déjà, en réclamant une réglementation stricte pour éviter notamment, comme le relayait CNN cet été, une perte de contrôle de l’humain sur la machine.

25 février 2021

Canal+ : teaser de It’s a Sin

Pour les fans de musique, It’s a Sin est avant tout l’un des singles phare du groupe britannique Pet Shop Boys. Cette année, le tube sorti en 1987 s’offre une nouvelle peau en devenant le titre de la nouvelle mini-série de Russell T Davies. Très connu des fans de séries, le showrunner gallois a mis le monde à ses pieds grâce à Queer as Folk, le renouveau de Doctor Who et plus récemment Years and Years. Et après cette dystopie en six épisodes relatant 15 années vécues à travers les yeux d’une famille britannique, le scénariste offre à son public une nouvelle mini-série coup de poing en se concentrant sur les débuts de l’épidémie du sida.

Immense succès d’audience en Grande-Bretagne lors de sa diffusion fin janvier, It’s a Sin arrive le 22 mars sur Canal+. L’histoire, c’est celle de jeunes homosexuels de 18 ans rejoignant Londres au tout début des années 80. Un départ qui rime avec liberté, joie, danse, amitiés et bouquet de conquêtes sexuelles, avant que le virus ne vienne frapper leur quotidien. Inspiré de sa propre expérience, Russell T Davies signe ici 5 épisodes qui nous plongent dans cette décennie charnière, et qui relèvent le pari de mêler la ferveur de la fête à la brutalité de la maladie. Rythmé par une BO addictive qui va de Bronski Beat à Blondie sans oublier Culture Club, Queen ou Wham!, It’s a Sin réussit à nous cueillir grâce aux jeunes pousses de son casting. Si l’on retrouve Neil Patrick Harris, Keeley Hawes ou Stephen Fry à l’écran, on découvre surtout les peu connus Olly Alexander, Omari Douglas, Callum Scott Howells, Nathaniel Curtis et Lydia West (vue dans Years and Years) dans les rôles respectifs de Ritchie, Roscoe, Collin, Ash et Jill. Un groupe d’amis qui va vous faire rire aux larmes et pleurer en cascade, à retrouver dès le 22 mars sur Canal+ et myCANAL.