Taxée d’appropriation culturelle pour avoir utilisé la culture japonaise au profit du marketing de son album de 2004 Love. Angel. Music. Baby et son parfum de 2008 Harajuku Lovers, Gwen Stefani tient à défendre sa démarche. Pour l’interprète de The Sweet Escape, il ne faut pas confondre influence et appropriation.
« Ça a été mon influence japonaise. Cette culture m’apparaissait comme tellement riche, traditionnelle tout en étant futuriste, et avec une telle attention donnée à l’art, aux détails et à la discipline qu’elle me fascinait », a-t-elle expliqué au magazine Allure, avant de se remémorer le choc qui lui avait provoqué la découverte du quartier d’Harajuku, à Tokyo.
« Je me suis dit, “Mon Dieu, je suis japonaise et je ne le savais pas” », s’est souvenue Gwen Stefani. « Si on vient me critiquer pour être fan de quelque chose de beau et pour l’avoir partagé, je pense simplement que ce n’est pas juste. Je pense que c’était une belle période de créativité, un match de ping-pong entre la culture Harajuku et la culture américaine. »
Et de conclure : « Ça devrait être okay d’être inspiré par d’autres cultures. Si on se l’interdit, alors ça divise les gens, vous ne croyez pas ? »