Ben Attal très cash à propos de Serge Gainsbourg, son grand-père

Tout semble aller pour le mieux pour Ben Attal. À 26 ans, le fils d’Yvan Attal et de Charlotte Gainsbourg file le parfait amour avec l'entrepreneuse Jordane Crantelle, qu'il a épousée pendant l’été 2023. Côté professionnel, le jeune homme se fait peu à peu une place dans le monde du cinéma. Il a d’abord tourné dans des films réalisés par son père, comme Mon chien Stupide, avant d’intégrer le casting du long-métrage Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain en 2022. Mercredi 13 mars prochain, il sera à l’affiche des Rois de la piste aux côtés de Fanny Ardant et Mathieu Kassovitz. En parallèle, il occupe un rôle important aux côtés de sa maman depuis l’ouverture de la maison Gainsbourg en septembre dernier. Tous les matins, il doit vérifier que les objets de son illustre grand-père, Serge Gainsbourg, sont bien en place avant la venue des visiteurs.

Ce travail pour la maison Gainsbourg, Ben Attal n’était pas sûr de pouvoir le faire correctement. En effet, il n’avait pas du tout une bonne image de cet artiste qu’il n’a jamais connu. "Je le trouvais grossier, dégueulasse, alcoolo", a-t-il admis dans M le Monde, sans filtre. Par ailleurs, il n’a jamais cherché à écouter ses chansons et avoue n’en connaître que deux. Il faut dire que quand il était plus jeune, Charlotte Gainsbourg avait pour habitude de "zapper" les titres de Serge Gainsbourg quand ils passaient à la radio.

Grâce à la maison Gainsbourg, Ben Attal peut découvrir son grand-père sous un autre jour. "Je redécouvre ce monsieur, que j'ai toujours détesté. Pendant mes rondes au musée, je tombe nez à nez avec lui sur les vidéos. Assez rigolo, c'est vrai, et bien habillé…", a-t-il déclaré.

Le musée de Serge Gainsbourg ouvrira en mars rue de Verneuil dans le 7e arrondissement de Paris

Charlotte Gainsbourg a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé : faire de la maison de son père un musée. Serge Gainsbourg a vécu au 5bis, rue de Verneuil dans le 7e arrondissement de Paris à partir de 1969, et ce jusqu’à sa mort le 2 mars 1991. C’est en mars cette année que La Maison Gainsbourg ouvrira enfin ses portes au public.

Les fans de l’homme à la tête de choux devaient être comblés. Charlotte Gainsbourg a réussi à conserver le lieu en l’état – jusqu’aux mégots de cigarettes – depuis la mort de son père. Un exploit, selon sa mère Jane Birkin, qui souligne, dans le JDD, « le chauffage nécessaire (…) pour que les Repetto de Serge ne pourrissent pas d’humidité ».

Les visites seront de 30 minutes. Une façon d’encadrer l’accueil des admirateurs du parolier et compositeur pour préserver au mieux le lieu et aussi en accord avec les protocoles sanitaires mis en place depuis la pandémie de Covid-19.

Outre la maison où a vécu Serge Gainsbourg pendant plus de 20 ans, le public trouvera juste en face, au numéro 14, une librairie-boutique, ainsi qu’un café en journée. Une fois la nuit tombée, l’établissement
se transformera en piano-bar, le bien-nommé Gainsbarre.

Michel Gondry de retour avec un splendide clip pour célébrer Serge Gainsbourg

Quand Michel Gondry rencontre... Serge Gainsbourg ! A l'occasion des 30 ans de la mort de l'artiste, le réalisateur d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind signe son retour avec un superbe clip illustrant La Chanson de Prévert. Composé par l'homme à tête de chou en 1960, ce morceau est paru l'année suivante dans l'album L’Etonnant Serge Gainsbourg.

Le clip de La Chanson de Prévert, premier d'une série de rendez-vous initiés par Universal entre les réalisateurs phares du cinéma français et l’œuvre de Serge Gainsbourg, est un petit bijou animé plein de poésie et de mélancolie. On y suit le voyage, trois minutes durant, d'une feuille morte qui fait vieillir tout ce qu'elle croise, des poissons aux oiseaux en passant par les cheveux et les mains des citadins. Une nouvelle fois, ici, le génie artisanal de Gondry fait merveille.

Le cinéaste a-t-il ressenti de la pression en réalisant un clip sur une musique et des textes de Gainsbourg ? "C'est un autre niveau", avoue-t-il, interrogé par BFM TV. "C'est un peu dur de dire ça par rapport à tous les artistes avec lesquels j'ai travaillé, mais il atteint un niveau quand même incroyable. Il n'y a pas énormément de mots, et chaque mot a un sens complexe tout en gardant une simplicité. C'est très noir, très triste, mais c'est tellement inspiré que ça inspire directement."