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09 décembre 2024

Glenn Close évoque avec émotion la schizophrénie de son neveu qui vient de publier un roman abordant sa maladie

L’histoire a bouleversé Glenn Close qui savait trop bien ce dont parlait le roman coécrit par son neveu Calen Pick et sa sœur Jessie.

« J’ai eu le cœur serré parce que je savais que c’était très proche de ce qui s’était réellement passé », a confié l’actrice à People. « Cela m’a permis de mieux comprendre ce qu’ils ont tous vécu. »

Intitulé Silence You, le livre retrace, de façon romancée, la décompensation psychotique qu’a connue Calen à l’âge de 18 ans. Une crise qui a permis ensuite de mettre un nom sur ce qui, depuis des années, avait lentement provoqué un changement de personnalité chez ce jeune homme solaire et sans histoire.

Les premiers signes sont apparus quand Calen avait 15 ans. « Il se balançait sur le canapé et ses pupilles étaient énormes », se souvient Jessie Close. « Il regardait par les fenêtres en disant des choses comme "Cette personne m’observe", mais il n’y avait personne. »

Et lorsque cette crise psychotique a eu lieu, et qu’il a fallu faire interner l’adolescent, le diagnostic n’a pas tardé à tomber : Calen était atteint de schizophrénie.

Aujourd’hui, après des années de traitement et de thérapie, le jeune homme a trouvé son équilibre. Marié à Meg, une instructrice d’équitation thérapeutique, il se consacre à la peinture, une passion qui ne l’a jamais quitté. « Peut-être que c’est juste une question de me comprendre moi-même, c’est le voyage dans lequel je suis », confie le neveu de Glenn Close.

16 juillet 2024

Netflix : bande-annonce de The Deliverance, avec Glenn Close, Mo’Nique et Aunjanue Ellis-Taylor

Lee Daniels est de retour et a priori en grande forme ! Le réalisateur de Precious, de Paperboy ou encore Le Majordome a réservé son prochain film à Netflix. Et pour l’occasion, il retrouve Andra Day, la star de son film Billie Holiday, une affaire d'état qui lui avait d’ailleurs valu une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice.

Le réalisateur s’essaie à un nouveau genre avec The Deliverance, écrit par David Coggeshall et Elijah Bynum. Le film est centré sur une mère célibataire (Andra Day) qui subit d'étranges événements dans sa nouvelle maison. Le film est présenté comme un "film qui défie les codes du genre sur les ténèbres, la possession et la quête d'une force supérieure."

Voici le synopsis officiel du film : "Ebony Jackson, mère célibataire en proie à ses démons, emménage avec sa famille dans une nouvelle maison pour un nouveau départ. Mais d'étranges phénomènes se produisent et éveillent les soupçons des services de protection de l'enfance, menaçant de déchirer la famille. Ebony se retrouve bientôt engagée dans une bataille pour sa vie et l'âme de ses enfants."

Il s’inspire de l'affaire de possession de la famille Ammons, également connue sous le nom de "Demon House". Il s’agit d’une affaire de possession démoniaque présumée qui s’est produite à Gary, dans l'Indiana, aux États-Unis, en 2011. Latoya Ammons, sa mère, Rosa Campbell, et ses trois enfants ont affirmé qu'une activité paranormale s'était produite dans la résidence. L'histoire a été rendue publique en janvier 2014 et a fait l'objet d'une attention nationale.

The Deliverance est le premier long métrage de Daniels depuis Billie Holiday, une affaire d'état en 2021, qui a suivi Le Majordome en 2013. Lee Daniels a également été nommé aux Oscars pour le meilleur film et le meilleur réalisateur, Precious, et a été co-créateur, producteur exécutif, réalisateur et scénariste de la série Empire sur la Fox.

Outre Andra Day, Glenn Close, Mo'Nique – Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Precious – Aunjanue Ellis-Taylor, Demi Singleton et Tasha Smith partagent la vedette avec Omar Epps et Caleb McLaughlin de Stranger Things.

Dans la bande-annonce, il semble que c'est le fils ou la fille d’Ebony qui semble en proie à un démon. On ne voit pas l’enfant. On l’entend juste. Et ce n’est pas la voix d’un enfant qui sort de ce corps, mais plutôt un râle bestial qui glace le sang. Et ces premières images n’expliquent pas explicitement quel rôle tient Glenn Close dans le film.

L’actrice de Liaison fatale apparaît métamorphosée, ultra-maquillée et adoptant les codes criards du Sud des États-Unis. Mais on devine qu’elle est une amie de la famille. Serait-elle une antagoniste ? Il faudra attendre le 30 août pour le découvrir.

06 mai 2022

Glenn Close a décidé d’apprendre à parler farsi pour la série Téhéran

Glenn Close était très impliquée dans la préparation de son nouveau rôle pour la série Téhéran. L’actrice joue l’agent de la CIA Marjan Montazemi dans la deuxième saison du programme d’Apple TV+ et pour incarner à la perfection son personnage, elle a tenu à savoir parler farsi, la langue perse.

« C’était très difficile. La structure des phrases est différente. C’est plus comme l’allemand, avec le verbe à la fin. Vous utilisez votre bouche différemment. Il y a certains sons que nous n’avons pas en anglais. Mais j’ai eu un coach phénoménal en la personne d’Anna Bayat, qui a travaillé avec moi sur Zoom trois fois par semaine », a-t-elle confié à Entertainment Tonight.

Une galère pour la star de 75 ans, qui s’est malgré tout accrochée jusqu’à ce qu’elle maîtrise cette langue complexe. « Tu commences par un mot à la fois, puis des phrases, puis la répétition, la répétition, et ensuite tu dois apprendre l’intonation correcte, et ensuite tu dois le dire plus vite que tu ne penses pouvoir le faire », a-t-elle ajouté.

La deuxième saison de Téhéran, le premier rôle dans une série télé pour la légende vivante du cinéma depuis Damages, , est disponible sur Apple TV+ à partir de ce vendredi.

23 juin 2021

Téhéran sur Apple TV+ : Glenn Close rejoint la saison 2 de la série d’espionnage israélienne

Une actrice de prestige dans la seconde saison de Téhéran ! La série d’espionnage AppleTV+ va en effet accueillir Glenn Close, choisie pour prêter ses traits à Marjan Montazeri, une Britannique expatriée dans la capitale iranienne.

Téhéran suit l’histoire de Tamar Rabinyan (Niv Sultan), une espionne du Mossad en mission d’infiltration pour empêcher le développement de l’arme nucléaire en Iran ; si sa couverture venait à être compromise, cette dernière exposerait à un danger mortel sa famille et ses proches.

Créée par le scénariste Moshe Zonder en collaboration avec Omri Shenhar, la série est réalisée par Daniel Syrkin. Diffusée en Israël sur la chaîne publique Kan 11, Téhéran est programmée en France sur la plateforme AppleTV+ depuis le 25 septembre dernier.

28 novembre 2020

Glenn Close ne comprend pas pourquoi Gwyneth Paltrow a eu l'Oscar pour Shakespeare in Love

L'actrice Glenn Close impressionne dans Une ode américaine, film sur l'Amérique rurale disponible sur Netflix dans lequel elle livre une prestation qui pourrait bien lui valoir une nomination aux prochains Oscars. Au cours d'un entretien accordé à ABCNews, l'Américaine de 73 ans, abordant le sujet de la grand-messe hollywoodienne, en a profité pour exprimer son incompréhension quant à la récompense glanée en 1999 par Gwyneth Paltrow pour sa prestation dans Shakespeare in Love.

Invitée à évoquer le rendez-vous des Oscars, Glenn Close est donc revenue sur le cru 1999. "Je me souviens de l'année où Gwyneth Paltrow l'a emporté devant cette incroyable actrice qui jouait dans Central do Brasil", déclare-t-elle dans des propos relayés par The Playlist. "Je me suis dit : "Quoi ?" C'est... vous voyez... Ca n'a pas de sens."

Les propos de Glenn Close peuvent surprendre : rares sont en effet les stars hollywoodiennes à critiquer ainsi la récompense, et donc indirectement la performance, d'un confrère. Gwyneth Paltrow, qui l'avait emporté devant Meryl Streep (Contre-jour), Cate Blanchett (Elizabeth), Emily Watson (Hilary and Jackie) et Fernanda Montenegro (Central do Brasil), appréciera peut-être moyennement. Mais ce point de vue de Glenn Close s'inscrit en tout cas dans l'incompréhension exprimée par nombre d'observateurs lors du sacre surprise de Shakespeare in Love, qui rafla pas moins de sept statuettes en 1999, dont celle du Meilleur film. Une année durant laquelle Il faut sauver le soldat Ryan, La Ligne rouge, Elizabeth et La Vie est belle étaient également en lice dans la catégorie principale.

On peut également se demander si cette sortie étonnante de Glenn Close n'est pas l'expression d'une certaine jalousie ou plutôt d'un agacement devant une cérémonie qui se refuse à lui sourire depuis de nombreuses années. Rappelons que l'actrice a déjà été nommée à l'Oscar à sept reprises et est toujours repartie bredouille. Son rôle dans Une ode américaine va-t-il enfin lui permettre de remporter la fameuse statuette dorée ?

26 novembre 2020

Air Force One : la scène qui a posé problème à Glenn Close

De nombreuses années avant que Kamala Harris ne devienne la première femme vice-présidente de l'Histoire des États-Unis, Glenn Close avait déjà assumé cette fonction au cinéma dans Air Force One, en 1997.

Quelques mois après avoir interprété la Première dame dans Mars Attacks, elle incarnait en effet la vice-présidente Kathryn Bennett, confrontée à une crise majeure alors que le président James Marshall (interprété par Harrison Ford) était retenu en otage dans son propre avion par des terroristes russes. 

Au beau milieu de ce long métrage palpitant, une séquence montrant son personnage en proie à un instant de faiblesse dans le bureau ovale, a été catégoriquement refusée par Glenn Close, ainsi qu'elle l'a récemment raconté au micro de Vanity Fair :

"Il y a une chose dont je me souviens, c'est qu'il y avait une scène autour de la table où elle fondait en larmes. Et je leur ai dit : 'Je ne ferai pas ça. Je ne pense pas que ça pourrait arriver. Pas avec ma vice-présidente. Ma vice-présidente ne fondrait pas en larmes. Elle affronterait le défi. Donc ils ont changé la scène."

Réalisé par Wolfgang Petersen, Air Force One est notamment porté par Harrison Ford, Glenn Close et Gary Oldman. 

24 novembre 2020

Une ode américaine sur Netflix : c'est quoi ce film sur l'Amérique rurale avec Glenn Close et Amy Adams ?

"Pour certains, le rêve américain, l'espoir de notre peuple, reste hors d'atteinte." Dès les premières secondes du film, le ton est donné. À la radio, la voix d'un homme d'église résonne, tandis que des images de l'Amérique rurale défilent sous les yeux du spectateur. C'est le message, peu reluisant, d'Une ode américaine, signé Ron Howard.

Après un détour dans l'univers de Star Wars, avec le spin-off consacré à Han Solo, le réalisateur revient sur Terre avec ce nouveau long métrage, son premier à sortir directement sur la plateforme Netflix. Le film suit les jeunes années de J.D. Vance, futur avocat, qui parvient à s'extirper d'un milieu défavorisé pour étudier à l'université de Yale. Alors qu'il s'apprête à passer un entretien décisif, le jeune homme se voit dans l'obligation de revenir auprès des siens, dans le Kentucky, pour veiller sur sa mère, héroïnomane. 

Une ode américaine est l'adaptation des mémoires du héros, publiées en 2016 sous le titre Hillbilly Elegy - en français, le terme "hillbilly" pourrait être traduit par "péquenaud". Numéro un de la liste New York Times Best Seller après sa sortie, le livre s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires et a été traduit dans plus d'une dizaine de langues à travers le monde.

À l'écran, J. D. Vance est interprété par Owen Asztalos pour les scènes situées en 1997 et Gabriel Basso - apparu dans The Kings of Summer - à l'âge adulte. Si les comédiens sont très convaincants, l'attention se porte principalement sur Amy Adams, déchirante en mère toxicomane, et Glenn Close, qui livre une nouvelle interprétation digne de ce nom. Habituées aux changements de looks, elles apparaissent ici transformées. Celle qui incarnait la marquise de Merteuil - ou Cruella d'Enfer, au choix - a même souhaité retrouver les maquilleurs du film Albert Nobbs "pour ne plus se reconnaître dans le miroir" comme elle l'explique dans Entertainment Weekly. Mission réussie. 

À elles seules, les deux stars cumulent pas moins de treize nominations aux Oscars. Pour autant, il est peu probable qu'Une ode américaine soit enfin leur occasion de rafler la statuette. Aux États-Unis, le film a reçu un accueil des plus glacial. La critique le juge "fade", "caricatural" et parfois même "méprisant". Il faut dire que l'ouvrage de J. D. Vance a lui-même été accusé de généraliser les habitants des Appalaches. En 2019, Anthony Harkins et Meredith McCarroll publient Applachian Reckoning, un livre qui redonnent la parole à la population de la région pour déconstruire les stéréotypes.

Nul doute que la controverse du livre aura impacté la réception du film. Ce dernier ne fait pas dans la dentelle et ne résiste pas à quelques écueils - une overdose de flashbacks et un traitement assez superficiel. Il est regrettable de ne pas approfondir la détresse de cette classe ouvrière, laissée à l'abandon. Pourtant, l'adaptation de Ron Howard n'en reste pas moins un mélodrame efficace, porté par l'excellente performance de ses deux actrices principales et la musique orchestrée par Hans Zimmer.