On sait désormais quand Sean « Diddy » Combs sortira de prison. Le rappeur a été condamné au début du mois d’octobre à quatre ans et deux mois de prison au terme d’un procès très médiatisé sur une affaire de violences sexuelles.
P. Diddy, qui a déjà effectué plus d’un an d’emprisonnement depuis son arrestation en septembre 2024, a été reconnu coupable de charges relatives à des faits de transport en vue de la prostitution. Il devrait sortir le 8 mai 2028, selon le Bureau fédéral des prisons, à moins d’obtenir un moyen d’être libéré plus tôt. Et des moyens, il en existe quelques-uns.
Les avocats de la star de 55 ans ont déjà fait appel de sa condamnation le 20 octobre dernier devant la U.S. District Court sud de New York, selon USA Today. Dans l’attente des résultats de cette démarche, P. Diddy, qui a été acquitté des deux autres accusations plus graves de racket et de trafic sexuel lors de son procès, pourrait aussi sortir plus tôt en accumulant pour chaque année de sa condamnation des points de « bonne conduite », selon les termes du First Step Act signé par Donald Trump en 2018.
Il reste aussi au rappeur l’option de continuer à plaider auprès du président des Etats-Unis pour obtenir la grâce présidentielle. Une démarche que le cofondateur de Bad Boy Records a déjà amorcée, le chef d’Etat américain révélant à CNN le mois dernier que P. Diddy faisait partie des « nombreuses personnes » lui ayant demandé cette faveur.
« J’étais très ami avec lui, je m’entendais très bien avec lui et il semblait sympathique », a-t-il précisé auprès de Newsmax. « Je ne le connaissais pas bien. Mais lorsque je me suis présenté aux élections, il s’est montré très hostile. »
Cette option semble donc pour l’instant au point mort après qu’un responsable de la Maison-Blanche a démenti auprès de NBC News une information de TMZ selon laquelle le président américain « hésitait » à accorder la grâce à P. Diddy. « Il n’y a aucune vérité dans l’article de TMZ, ce que nous aurions volontiers expliqué s’ils nous avaient contactés avant de publier ces fausses informations », est-il indiqué. « C’est le président, et non des sources anonymes, qui décide en dernier ressort des grâces et commutations de peine. »


















