Affichage des articles dont le libellé est Sean John Combs (P. Diddy). Afficher tous les articles
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03 novembre 2025

Comment P. Diddy pourrait sortir de prison avant sa date de sortie estimée au 8 mai 2028

On sait désormais quand Sean « Diddy » Combs sortira de prison. Le rappeur a été condamné au début du mois d’octobre à quatre ans et deux mois de prison au terme d’un procès très médiatisé sur une affaire de violences sexuelles.

P. Diddy, qui a déjà effectué plus d’un an d’emprisonnement depuis son arrestation en septembre 2024, a été reconnu coupable de charges relatives à des faits de transport en vue de la prostitution. Il devrait sortir le 8 mai 2028, selon le Bureau fédéral des prisons, à moins d’obtenir un moyen d’être libéré plus tôt. Et des moyens, il en existe quelques-uns.

Les avocats de la star de 55 ans ont déjà fait appel de sa condamnation le 20 octobre dernier devant la U.S. District Court sud de New York, selon USA Today. Dans l’attente des résultats de cette démarche, P. Diddy, qui a été acquitté des deux autres accusations plus graves de racket et de trafic sexuel lors de son procès, pourrait aussi sortir plus tôt en accumulant pour chaque année de sa condamnation des points de « bonne conduite », selon les termes du First Step Act signé par Donald Trump en 2018.

Il reste aussi au rappeur l’option de continuer à plaider auprès du président des Etats-Unis pour obtenir la grâce présidentielle. Une démarche que le cofondateur de Bad Boy Records a déjà amorcée, le chef d’Etat américain révélant à CNN le mois dernier que P. Diddy faisait partie des « nombreuses personnes » lui ayant demandé cette faveur.

« J’étais très ami avec lui, je m’entendais très bien avec lui et il semblait sympathique », a-t-il précisé auprès de Newsmax. « Je ne le connaissais pas bien. Mais lorsque je me suis présenté aux élections, il s’est montré très hostile. »

Cette option semble donc pour l’instant au point mort après qu’un responsable de la Maison-Blanche a démenti auprès de NBC News une information de TMZ selon laquelle le président américain « hésitait » à accorder la grâce à P. Diddy. « Il n’y a aucune vérité dans l’article de TMZ, ce que nous aurions volontiers expliqué s’ils nous avaient contactés avant de publier ces fausses informations », est-il indiqué. « C’est le président, et non des sources anonymes, qui décide en dernier ressort des grâces et commutations de peine. »

02 octobre 2025

P. Diddy n’aura pas de nouveau procès : la demande de ses avocats est rejetée

C’est non : P. Diddy n’aura pas de nouveau procès. Sean Combs connaîtra donc bel et bien ce vendredi 3 octobre la peine que lui réserve la justice américaine.

Après un long procès, où il était jugé pour trafic sexuel, association de malfaiteurs en vue du racket et de deux chefs d’inculpation de transport en vue de la prostitution, seuls ces deux derniers, moins graves que les autres, ont été retenus contre lui en juillet. Pour les avocats de l’interprète de I’ll Be Missing You, le procès n’a pas été régulier. Ils ont déposé au nom de la star une demande de remise en liberté contre une forte caution et la tenue d’un nouveau procès.

Or ce n’est pas du tout l’avis du juge Arun Subramanian, qui a rejeté ces demandes.

Selon ses conclusions, dont a eu connaissance People, le juge estime que les avocats n’ont pas été en mesure de prouver que les chefs d’accusation de racket et de trafic sexuel avaient porté préjudice au prévenu en influençant le jury pour le reconnaître coupable des deux faits moins graves. Et, en ce qui concerne les plaintes liées à la prostitution, M. Arun Subramanian les trouve suffisamment argumentées par l’accusation pour qu’il ne soit pas utile de revenir dessus.

A propos d’une éventuelle « contamination » des accusations graves sur les deux autres, le juge indique que le fait que le fondateur de Bad Boy Records n’ait pas été condamné pour celles-ci est la preuve que le jury a bien su faire la part des choses.

Les procureurs ont requis onze ans de prison et trois mois contre Sean « Diddy » Combs. La défense souhaite une peine de quatorze mois – un peu plus que le temps que la star du hip-hop a déjà passé en préventive depuis son arrestation en septembre 2024.

01 octobre 2025

Cassie fait part de sa « peur » de voir P. Diddy libéré dans une lettre au juge

«Je sais que ce qu’il a été pour moi – le manipulateur, l’agresseur, l’abuseur, le trafiquant – c’est ce qu’il est en tant qu’être humain. » Ce sont les mots de Cassie dans la lettre qu’elle a écrite au juge Arun Subramanian, qui doit décider de la sentence de P. Diddy, condamné pour deux chefs d’inculpation liés à la prostitution et acquitté de trafic sexuel et de conspiration de racket.

Avant que le juge ne rende son verdict, chaque partie remet un dossier pour appuyer sa requête de sentence et dans lequel ils peuvent ajouter des courriers en faveur de leur client. La mère de Sean Combs, Janice, a ainsi demandé par écrit la clémence pour son fils, expliquant qu’il a fait « des erreurs » mais qu’il a changé.

Pour Cassie, qui a témoigné à la barre, pour la partie civile, de la relation abusive qu’elle a entretenue avec P. Diddy entre 2007 et 2018, l’interprète de I’ll Be Missing You « restera toujours le même homme cruel, avide de pouvoir et manipulateur qu’il est », car « il n’a aucun intérêt à changer ou à devenir meilleur ».

Ce que craint Casandra Ventura, de son vrai nom, ce sont les éventuelles « représailles » qu’elle et sa famille encourent s’il sort libre ce vendredi, lorsque la peine sera énoncée. Le procureur a requis plus de 11 ans de prison, mais les avocats de P. Diddy ont demandé que sa condamnation ne dépasse pas les 14 mois de prison. Cela correspond au temps qu’il a déjà effectué derrière les barreaux, étant incarcéré depuis septembre 2024 dans une prison de Brooklyn.

« J’ai tellement peur que, s’il est libéré, ses premières actions soient des représailles rapides contre moi et d’autres personnes qui ont parlé de ses abus lors du procès. Même si j’ai fait beaucoup de progrès pour me remettre de ses abus, j’ai toujours très peur de ce dont il est capable et de la malveillance qu’il nourrit sans aucun doute à mon égard pour avoir eu le courage de dire la vérité », explique la chanteuse dans sa missive de trois pages qu’a pu consulter le magazine People.

L’interprète de Me & U précise qu’elle et sa famille ont quitté l’Etat de New York en conséquence. Si Cassie est aujourd’hui heureuse et mariée au mannequin et acteur Alex Fine avec qui elle a trois enfants, les traumatismes de sa relation passée avec P. Diddy demeurent.

« Je fais toujours des cauchemars et des flashbacks me reviennent régulièrement, chaque jour, et j’ai toujours besoin d’un suivi psychologique pour faire face à mon passé », écrit-elle encore.

28 septembre 2025

La mère de P. Diddy implore la justice de laisser sortir son fils pour l’avoir auprès d’elle avant de quitter ce monde

Janice Combs, la mère de Sean "Diddy" Combs, a adressé une lettre poignante au juge fédéral Arun Subramanian pour plaider en faveur d’une peine clémente pour son fils. Le magnat de la musique, incarcéré depuis septembre 2024 au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, attend sa sentence, qui doit être annoncée le 3 octobre, après avoir été reconnu coupable de deux chefs d’accusation liés à des faits de prostitution, mais acquitté des charges plus graves de trafic sexuel et de racket.

« Le 21 décembre, j’aurai 85 ans », a écrit Janice Combs dans cette missive obtenue par People. « Cette séparation depuis un an, pendant que Sean est incarcéré, a été atrocement difficile et douloureuse pour moi et ses enfants. J’aimerais passer les dernières années de ma vie avec mon fils, Sean. »

Une supplique qui fait partie d’un dossier de demande de clémence déposé par les avocats de la défense.

Dans sa lettre, Janice Combs admet que son fils « a commis de terribles erreurs dans sa vie, ce qu’il reconnaît lui-même ». Elle évoque également les épreuves qui ont jalonné l’enfance de Sean Combs, notamment la mort de son père quand il n’avait que deux ans et celle de son oncle à l’âge de neuf ans.

Les avocats du fondateur de Bad Boy Records demandent une peine maximale de 14 mois, soit l’équivalent du temps déjà passé derrière les barreaux. Le dossier comprend des dizaines de lettres de soutien, y compris de ses propres enfants, témoignant de l’impact de cette incarcération sur la famille.

26 septembre 2025

P. Diddy poursuivi pour abus physiques, sexuels et psychologiques par son ancien styliste

Sean « Diddy » Combs fait l’objet d’une nouvelle plainte déposée par son ancien styliste. Deonte Nash estime avoir vécu un véritable « cauchemar » durant le temps où il a travaillé pour P. Diddy.

Le plaignant aurait « subi des exigences et des attentes déraisonnables constantes, des tests de loyauté et des manipulations forcés, du harcèlement sexuel et des agressions sexuelles, des violences physiques et des mauvais traitements, du trafic de main-d’œuvre, des menaces de préjudice et des menaces de mort », selon la plainte relayée par ABC.

Deonte Nash avait témoigné lors du procès fédéral de huit semaines pour racket et trafic sexuel cet été durant lequel P. Diddy a été acquitté de ces accusations, mais reconnu coupable de deux chefs d’accusation en lien avec de la prostitution. Le styliste avait déclaré ne pas envisager de poursuivre la star du hip-hop, mais aurait « finalement trouvé le courage » d’agir pendant le procès pénal.

Pour Erica Wolff, de l’équipe de défense de Sean Combs, Deonte Nash n’est qu’un « opportuniste cherchant à tirer profit de sa proximité avec une célébrité ».

« Au tribunal, la vérité prévaudra, comme cela a été le cas lors de son procès pénal : M. Combs n’a jamais agressé sexuellement personne, qu’il s’agisse d’un adulte ou d’un mineur, d’un homme ou d’une femme », a-t-elle déclaré. « M. Combs est impatient de rétablir sa réputation devant un tribunal où la vérité compte. »

Deonte Nash a cessé de travailler pour le rappeur en 2018 mais assure avoir continué à subir des menaces qui lui ont fait craindre « pour sa sécurité » et l’ont empêché et « d’avancer dans sa vie ».

« Aujourd’hui, je suis libéré du carcan que m’imposaient ses abus et j’ai retrouvé ma voix », estime Deonte Nash dont la plainte expose 11 chefs d’accusation au total.

02 juillet 2025

Procès P. Diddy : le verdict tombe !

L’attente touche à sa fin. Dans le procès spectaculaire de Sean "P. Diddy" Combs, le tribunal de New York vient de connaître un tournant majeur. Le jury a enfin rendu son verdict sur quatre des cinq chefs d’accusation portés contre le rappeur, laissant toutefois en suspens la question ci‑dessus : le chef d’association de malfaiteurs, passible d’une peine à vie.

Depuis plusieurs semaines, les États-Unis – mais aussi le reste du monde – suivent de près ce procès d’une ampleur rare. Incarcéré depuis septembre 2024, pour plusieurs crimes, Diddy sera bientôt fixé sur son sort. En mai dernier, son ex-compagne Cassie a livré un témoignage aussi bouleversant que tragique, détaillant les sévices sexuels imposés par le rappeur durant près d'une décennie.

Ce mardi, après des heures de délibérations, le jury a finalement rendu son verdict concernant quatre chefs d’accusation : deux liés au trafic sexuel, deux autres concernant le transport de personnes impliquées dans la prostitution.

Des accusations lourdes, passibles de peines maximales allant de 10 à 15 ans de prison chacune, qui plongent un peu plus l’artiste dans une chute médiatique brutale. Mais pour l’instant, ces décisions restent en suspens, car un point central du dossier empêche le juge de valider l’ensemble.

C’est le point le plus explosif du dossier. Le chef d’accusation pour association de malfaiteurs, qui implique une organisation structurée et intentionnelle autour d’activités illégales, n’a pas encore fait l’objet d’un verdict. Le jury n’a pas réussi à trancher.

Selon le juge Arun Subramanian, le désaccord entre les jurés est encore trop marqué, les discussions ayant atteint une impasse sur ce point spécifique. Et pour cause : ce chef est le seul passible de la prison à vie, ce qui le place au cœur des enjeux du procès. Résultat : impossible pour le juge de valider les autres verdicts sans que cette question ne soit résolue.

Face à cette situation, l’accusation comme la défense ont demandé au juge de surseoir à toute annonce officielle. L’objectif ? Permettre aux jurés de reprendre leurs délibérations ce mercredi 2 juillet 2025 au matin, en espérant qu’un consensus soit trouvé.

Contrairement à d’autres procès médiatiques où les jurés sont isolés, ceux-ci rentrent chez eux chaque soir. Une spécificité qui entretient le suspense autour de cette affaire hors norme, dans laquelle chaque rebondissement suscite débats, analyses et spéculations.

30 juin 2025

Procès P.Diddy : De fausses vidéos générées par l’IA cumulent des millions de vues sur YouTube

L’affaire P.Diddy s’avère très lucrative pour certains. Sur YouTube, des chaînes se sont depuis quelques mois spécialisées dans la diffusion de fausses vidéos générées par intelligence artificielle (IA) autour du procès du rappeur, accusé notamment de trafic sexuel, de racket et de transport de personnes en vue de prostitution, rapporte The Guardian.

Depuis un an, 26 chaînes YouTube ont ainsi amassé plus de 70 millions de vues cumulées en diffusant près de 900 vidéos sur le sujet. Toutes les séquences portent un titre et une vignette générés par IA, qui promettent un contenu juteux sur le procès de P. Diddy aux États-Unis en impliquant des célébrités qui n’ont en réalité aucun lien avec l’affaire.

La thématique est souvent la même : l’aperçu de la vidéo promet des révélations inédites de stars comme Brad Pitt, Justin Bieber ou encore Oprah Winfrey, qui témoignent à la barre lors du procès. Certains font des confessions choquantes sur le rappeur, d’autres annoncent avoir été victimes de sévices sexuels.

Certaines chaînes étaient déjà connues pour leur diffusion de fake news générées par IA, mais d’autres étaient nouvelles. Au moins vingt d’entre elles pouvaient prétendre à des revenus en fonction du nombre de vues récoltées. Selon un expert interrogé par The Guardian, la création de vidéos de ce genre est actuellement le meilleur moyen de se faire rapidement de l’argent.

Une des plus grosses chaînes YouTube impliquée, qui se concentrait sur des contenus sur P.Diddy depuis huit mois, a depuis été démonétisée. Un porte-parole de la plateforme de streaming a confirmé que plusieurs créateurs de contenu avaient été exclus pour « avoir violé les règles concernant les spams et les fake news ».

Sean John Combs de son vrai nom est jugé depuis plusieurs semaines à New York. Le procès touche à sa fin et a vu se succéder de très nombreux témoins dont les récits sont accablants pour la star. Celle-ci a pourtant choisi de plaider non coupable, assurant que les plaignantes participaient volontairement aux « freak-offs », ou marathons sexuels, avec d’autres hommes. Le rappeur risque la prison à vie.

19 juin 2025

Un ex-attaché de presse de P. Diddy estime s’être voilé la face sur ses agissements

L’heure est aux aveux pour l’ancien entourage de Sean « Diddy » Combs, jugé depuis mai à New York pour des accusations de racket, trafic sexuel et transport en vue de la prostitution. Des allégations qui ont de quoi délier les langues de ceux qui ont connu le rappeur, que ce soit devant le tribunal ou en marge de son procès.

Les dernières confidences de ce genre recueillies par The Hollywood Reporter proviennent d’un ancien collaborateur de P. Diddy, chargé de ses relations publiques au début des années 2000. Et Rob Shuter ne cache ni son identité ni son éventuelle part de responsabilité dans le silence ou l’ignorance qui ont permis à certains comportements reprochés d’être perpétués.

Dans sa tribune pour le média américain, l’ex-attaché de presse a d’abord fait part de ses interrogations sur son éventuelle part de responsabilité dans l’affaire. « Alors que Sean "Diddy" Combs est confronté à une cascade d’accusations - notamment de viol, d’agression sexuelle, de trafic sexuel et d’abus physique - qu’il a toutes niées, je suis confronté à une question que je ne peux plus éluder : Qu’est-ce qui est le plus accablant ? Ne pas savoir ? Ou ne pas vouloir savoir ? », a-t-il relevé, ajoutant qu’en l’absence de véritable « ignorance », les témoins devenaient « complices ».

Mais pour lui, il ne fait aucun doute que son « refus » d’affronter la vérité l’en a éloigné. « Quand je dis que je n’ai pas remarqué le comportement présumé, je le pense vraiment, mais je comprends aussi les raisons pour lesquelles j’ai pu refuser de le faire », a-t-il confié. « Ce refus n’était pas motivé par de la malveillance. Il est le fruit de l’ambition. De l’admiration. Du ronronnement séduisant d’être nécessaire à une personne que le monde adorait. Il est étonnant de constater ce que nous ne voyons pas lorsque la célébrité est dans la pièce ».

Ses commentaires sur la « mythologie » établie autour d’une star aident à mieux comprendre les récits de certaines victimes présumées de P. Diddy lors de leur témoignage devant les tribunaux, comme son ancienne compagne Cassie Ventura, dont les détails sur sa relation intermittente avec le rappeur entre 2007 et 2018 ont eu de quoi glacer le sang. Mais pour Rob Shuter, le problème va bien au-delà du rappeur.

« Il s’agit de systèmes qui permettent à des gens comme (P. Diddy) de prospérer sans être mis en question », a-t-il fait remarquer. « Il s’agit de la célébrité, de dirigeants qui récompensent le silence, de publicistes (comme moi) qui aseptisent les histoires et de fans qui pardonnent trop vite lorsque le son est bon ». Mais pour cet ancien employé, depuis devenu journaliste, auteur et animateur, les mêmes personnes qui contribuent à « créer » ces « mythes » sont capables de les « démonter ».

05 mai 2025

Le procès de P. Diddy débute aujourd'hui

C’est l’un des procès les plus attendus de cette année et on peut déjà comparer son impact à celui d’O.J. Simpson si l’on s’en tient à la popularité de l’accusé. De son vrai nom Sean Combs, l’artiste et producteur phare de 55 ans, qui a amassé une fortune considérable grâce à ses affaires dans la musique et les boissons alcoolisées, dort depuis son arrestation il y a huit mois dans un centre de détention de Brooklyn réputé pour sa violence et son délabrement.

P. Diddy risque la prison à vie pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, ainsi que des actes d’enlèvement, corruption et de violences regroupés sous l’inculpation d’entreprise criminelle. Une qualification pénale souvent utilisée contre les organisations mafieuses.

Le procès va démarrer par la sélection du jury, qui devrait durer une semaine.

L’affaire secoue l’industrie musicale américaine, qui, à l’exception de la vedette déchue du R&B R. Kelly, condamné à 30 ans de prison pour crimes sexuels en 2022, a pour l’instant échappé à la vague #MeToo, contrairement à l’univers d’Hollywood.

Depuis les années 1990, « Diddy », « Puff Daddy », ou « P. Diddy » est une figure centrale du hip-hop de la « côte est », qu’il a aidé à rendre incontournable en lançant des stars comme Mary J. Blige ou la légende du rap new-yorkais The Notorious Big, assassiné en 1997.

Connu pour son image bling-bling, il avait l’habitude de donner des fêtes somptueuses où se pressait le gratin du showbiz et a longtemps maintenu son aura, malgré une réputation violente. Son procès s’ouvre, comme un symbole, le même jour que le célèbre gala du Metropolitan Museum de New York, rendez-vous mondain par excellence où il avait l’habitude de monter les marches au milieu de dizaines d’autres célébrités.

Le rappeur et producteur a plaidé non coupable de l’intégralité des charges, en assurant que toutes les relations sexuelles étaient consenties. Lors d’une récente audience préliminaire, son avocat Marc Agnifilo a donné un aperçu de la stratégie de défense en évoquant le mode de vie « échangiste » de l’artiste.

Au cœur des poursuites, qui s’étalent sur une période de 2004 à 2024, figure au contraire l’organisation de marathons sexuels appelés « freak-offs », alimentés par la prise de drogues, et où des femmes étaient contraintes à de longues relations avec des travailleurs du sexe.

Selon l’acte d’accusation, Sean Combs « dirigeait » ces scènes, parfois enregistrées en vidéo et pouvait se montrer menaçant ou violent pour arriver à ses fins. Le parquet fédéral de Manhattan évoque des complices sans les nommer, mais Sean Combs sera le seul accusé.

Le producteur organisait aussi des « soirées blanches » dans les Hamptons auxquelles le gratin hollywoodien se pressait. On a pu y voir Leonardi DiCaprio, Jay-Z, Oprah Winfrey, Kim Kardashian… Si toutes ces personnalités ont farouchement nié être au courant des agissements du rappeur, ce procès fait aussi craindre que d’autres noms célèbres soient impliqués dans les trafics de P. Diddy.

La chanteuse de R&B Cassie, qui avait été en couple avec Diddy, sera l’un des témoins les plus attendus. Une vidéo diffusée par CNN et captée par des caméras de surveillance avait montré Sean Combs se livrer à un véritable déchaînement de violence contre elle, en 2016, dans un hôtel de Los Angeles.

Cassie avait ouvert les vannes contre le lauréat des Grammy Awards en déposant une plainte civile en 2023, affirmant que son ancien compagnon l’avait soumise à plus d’une décennie de violences et un viol en 2018. L’affaire s’était très vite réglée à l’amiable, mais une série d’accusations d’agressions sexuelles et de viols a suivi. Par la suite, le FBI avait lancé une vaste opération de perquisitions dans ses résidences de Miami et Los Angeles.

En parallèle de son procès pénal, Diddy croule désormais sous les plaintes au civil de plus d’une centaine de victimes présumées de violences sexuelles.

07 mars 2025

P. Diddy accusé de « travail forcé » sur d’anciens employés dans une nouvelle plainte

Sean « Diddy » Combs fait l’objet d’une nouvelle plainte. Le rappeur déchu, déjà visé par de nombreuses accusations d’agressions sexuelles, a cette fois été accusé de « travail forcé » et de « coercition », selon une plainte déposée hier à New York. Le cofondateur du label Bad Boy Records et certains de ses « associés » auraient forcé des employés à « travailler pendant de longues heures avec peu de sommeil », faisant usage, « entre autres », de « force physique, préjudice moral, préjudice financier, d’atteinte à la réputation et/ou menace de tels actes », selon les détails présents dans la plainte citée par le magazine People.

C’est donc par cette approche abusive que P. Diddy aurait « fait croire à ces employés qu’ils subiraient un préjudice - y compris en perdant leur emploi - s’ils ne se pliaient pas à ses exigences ». L’un d’entre eux a aussi fait état d’une situation où le rappeur de 55 ans l’avait forcé à se livrer à des « actes sexuels ». Pour ces nouvelles accusations, le chanteur doit comparaître le 14 mars, mais son équipe juridique a déjà publiquement nié les allégations le visant.

« M. Combs l’a déjà dit et le redira : il nie avec véhémence les accusations portées par le SDNY (Southern District of New York) », a déclaré Maître Marc Agnifilo dans un communiqué à People. « Il attend avec impatience son jour au tribunal où il sera clair qu’il n’a jamais forcé quiconque à s’engager dans des actes sexuels contre sa volonté ». L’avocat de P. Diddy a ajouté que de « nombreux anciens employés » de la star « se tiennent à ses côtés », prêt à « témoigner du dévouement, du travail et de l’inspiration dont ils ont fait l’expérience en contribuant à la création d’entreprises novatrices et couronnées de succès ».

Le rappeur est détenu depuis son arrestation en septembre dernier au Metropolitan Detention Center de Brooklyn dans l’attente de son procès en mai pour trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution. Ses demandes de libération sous caution ont été refusées à plusieurs reprises. Cette nouvelle plainte s’ajoute à une longue liste d’accusations de violences et agressions sexuelles ces dernières années, marquant la chute de l’ancienne icône new-yorkaise du hip-hop. Le mois dernier, la mère de P. Diddy a elle aussi été visée par une plainte déposée par un ancien collaborateur du rappeur qui aurait été forcé de céder sa part du label Bad Boy Records dans l’intérêt de Janice Combs.

20 février 2025

Affaire P. Diddy : Dénonçant les « origines racistes » de la loi, le rappeur demande l’abandon des poursuites fédérales

Qui ne tente rien n’a rien… C’est en tout cas ce qu’a dû penser le rappeur Sean « P. Diddy » Combs, dont les avocats ont formellement demandé le rejet de l’un des chefs d’accusation qui visent leur client au motif que celui-ci aurait fait l’objet de « poursuites racistes », rapporte CNN.

Si cette allégation a précédemment été niée par les procureurs, une nouvelle requête, plus argumentée, a été déposée mardi 18 février 2025. La défense de P. Diddy déclare en effet « qu’aucun blanc n’a jamais fait l’objet de poursuites similaires ».

« M. Combs a été pointé du doigt parce qu’il est un homme noir puissant […] il est poursuivi pour une conduite qui reste régulièrement impunie », affirment les avocats, qui demandent à la Cour d’abandonner le troisième chef d’accusation contre leur client.

Pourquoi ? Parce que selon ce troisième chef d’accusation, le rappeur aurait violé le « Mann Act » – anciennement « White-Slave Traffic Act » – qui avait été adopté en 1910 pour « interdire le transport de femmes à des fins de prostitution et de traite des êtres humains ».

Or pour la défense de P. Diddy, cette loi a été « utilisée à des fins discriminatoires par le bureau du procureur des États-Unis […] contre l’interprète de All About the Benjamins… en raison de sa race » puisqu’elle n’a « [historiquement] été utilisée que pour poursuivre des personnes de couleur ».

Oui, c’est un peu tiré par les cheveux. Et bancal parce que P. Diddy et ses avocats oublient qu’en 2021, comme le rappelle CNN, Ghislaine Maxwell, la compagne de Jeffrey Epstein, a été condamnée en vertu de cette même loi Mann pour avoir « transporté » des mineurs dans l’intention de se livrer à des « activités sexuelles criminelles ».

Pour rappel, Sean « P. Diddy » Combs fait l’objet de trois inculpations fédérales dont celles de « racket » et de « trafic sexuel ». Il a plaidé non coupable pour tous les chefs d’accusation et est actuellement détenu dans un centre de détention fédéral à New York.

26 décembre 2024

Affaire P. Diddy : un ancien employé porte plainte et dénonce son travail dans l'organisation des soirées du producteur

Depuis qu'il est accusé par plus de 120 personnes de multiples viols et agressions sexuelles en tout genre, l'aura du célèbre producteur de musique en a tellement pris un coup qu'il semble ne même plus faire peur à ceux dont il était le plus proche. Celui qui essaye de faire pression depuis sa cellule n'a pas pu empêcher cet ancien employé de témoigner. Une nouvelle plainte a été déposée par un homme répondant au nom de Phillip Pines, rapporte le site britannique The Guardian. L'homme explique avoir travaillé pour Sean Combs de 2019 à 2021 et donne de nombreux détails sur les demandes très particulières du rappeur. En outre, il l'accuse le rappeur de 55 ans agression sexuelle, de trafic sexuel et d'infliction intentionnelle de dommages émotionnels.

Embauché comme "laquais personnel" de l'interprète d'I'll be missing you, Phillip Pines devait organiser les fameuses orgies de la star, qu'il surnomme les "Wild King Nights", soit "les nuits folles du Roi". Sa plainte détaille comment Phillip Pines avait la responsabilité de préparer la chambre à coucher de l'artiste avec un éclairage rouge, des sceaux de glace, mais aussi de l'alcool, de l'huile pour bébé (plus de 1000 bouteilles ont été retrouvées chez lui lors de la perquisition de son domicile), du lubrifiant, et des sextoys. Il devait également fournir au rappeur des médicaments, dont des pilules du lendemain, mais aussi du Cialis, utilisé contre les troubles de l'érection.

Son rôle ne s'arrêtait pas là. Après ses soirées, Puff Daddy demandait également à son employé d'effacer toutes preuves de ces soirées. La plainte stipule que Phillip Pines devait enlever "toute trace de drogue, de préservatifs, de jouets sexuels, enlevait les taches de sang, d'urine, de fluides sur les draps et les meubles, et emballait tous les objets utilisés pendant les nuits". Le plaignant devait ainsi faire un tri dans les photos et vidéos enregistrées pendant la nuit, et donner un pourboire aux agents de ménage pour acheter leur silence. Selon la déposition de Phillip Pines, il aurait également été contraint d'avoir des rapports sexuels avec une des victimes. Des faits que les avocats du magnats du hip-hop contestent dans la totalité, assurant l'innocence de leur client qui risque la prison à vie, s'il était reconnu coupables des accusations qui l'accablent.

18 novembre 2024

P. Diddy est accusé d’avoir contrevenu au règlement carcéral

Sean Diddy Combs a déposé une nouvelle demande de libération sous caution du centre pénitentiaire de Brooklyn, où il attend son procès pour trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution en mai 2025, mais la justice ne semble pas très encline à lui accorder.

Les procureurs reprochent en effet au rappeur d’avoir tenté d'« échapper à la surveillance des forces de l’ordre » et d'« influencer de manière corrompue les témoignages » de « jury potentiel ». Comment ? Avec cette vidéo d’anniversaire publiée par sa famille.

Selon des documents obtenus par People, la star de 55 ans est accusée d’avoir utilisé l’accès téléphonique d’autres détenus, notamment un « service de messagerie tiers non autorisé », pour communiquer avec plusieurs personnes et d’avoir utilisé ses enfants via leurs propres comptes sur les réseaux sociaux.

« Tout en essayant d’échapper à la surveillance des forces de l’ordre, l’accusé a, entre autres, orchestré des campagnes sur les réseaux sociaux qui, selon ses propres termes, visent à entacher la composition du jury ; il s’est efforcé de faire fuiter publiquement des documents qu’il considère comme utiles à son affaire ; et il a contacté des témoins par l’intermédiaire de tierces parties », affirme le document. « Pour ces raisons, la Cour devrait refuser à l’accusé une nouvelle audience de mise en liberté sous caution ».

« L’accusé a demandé à des membres de sa famille de planifier et d’exécuter une campagne sur les médias sociaux autour de son anniversaire, dans l’intention d’influencer le jury potentiel dans cette procédure pénale », affirme le document. « Selon les instructions soigneusement formulées par l’accusé, les enfants de l’accusé ont posté une vidéo sur leurs comptes respectifs de médias sociaux montrant les enfants de l’accusé réunis pour célébrer l’anniversaire de l’accusé. »

Les procureurs avancent que la star « a explicitement discuté avec sa famille de la manière de s’assurer que la vidéo avait l’effet désiré sur les membres potentiels du jury dans cette affaire ». Il est également accusé d’avoir tenté de « faire fuiter anonymement des vidéos favorables à sa défense ».

P. Diddy a plaidé non coupable de toutes les accusations portées contre lui. Deux juges ont déjà refusé de le remettre en liberté. Ses avocats ont proposé une caution de 50 millions de dollars.

16 octobre 2024

P. Diddy accusé de trafic sexuel : ce viol qu’il aurait commis sur une femme par pure vengeance

P. Diddy est dans la tourmente.  Le 1er octobre dernier, Sean Combs, plus connu sous les noms de Puff Daddy, Puffy, Diddy ou encore P. Diddy a été accusé de faits d’agression sexuelle par plus de 100 victimes présumées. Ce mercredi 16 octobre, dans les colonnes du Daily Mail, des révélations ont été faites, notamment concernant le fait qu'il aurait violé une jeune femme par pure vengeance. Le tabloïd donne le nom de cette dernière, Ashley Parham, affirmant qu’elle poursuit le rappeur pour des faits qui se seraient produits en 2018. 

Ashley Parham aurait eu une conversation téléphonique avec P. Diddy durant laquelle elle l’aurait accusé d’avoir ordonné le meurtre de Tupac. C’est en septembre 1996 qu’il est assassiné dans sa voiture mais l'affaire n’a jamais été résolue. P. Diddy faisait l’objet de rumeurs évoquant son implication puisqu'il avait des soucis avec Death Row Records à ce moment-là. Selon Ashley Parham, elle aurait fait la rencontre de Shane Pearce, un ami du rappeur, dans un bar en février 2018. Ce dernier aurait appelé P. Diddy pour montrer qu’il le connaissait et la jejune femme n’auraita pas hésité à l’accuser de ce meurtre. 

Toujours selon le témoignage de Ashley Parham, le rappeur l’aurait très mal pris et il lui aurait fait part de son intention de se venger. Environ un mois plus tard, Shane Pearce aurait invité cette dernière chez lui, pour qu'elle vienne l’aider avec ses traitements contre le cancer. Il aurait affirmé être trop faible pour s’en sortir tout seul. A son arrivée, Ashley Parham se serait retrouvée face à un P. Diddy bien décidé à se venger. Elle a notamment confié qu’elle pensait qu’elle ne le verrait jamais en personne mais il l’attendait avec un couteau. 

Le contenu de la plainte a été dévoilé et Ashley Parham aurait affirmé que le frappeur leur aurait enlevé ses habits avant de lui mettre de l’huile sur le corps. Il lui aurait ensuite violemment inséré une télécommande dans le vagin. Kristina Khorram, l’assistante du rappeur, aurait tenté d’arrêter les faits en affirmant qu’elle pouvait se retourner contre Shane Pearce. Après quelques minutes, Ashley Parham aurait retrouvé ses capacités pour se lever et s’enfuir mais elle serait tombée sur un P. Diddy surpris de la voir debout. Ce dernier aurait confié qu’il pensait l’avoir suffisamment droguée pour qu’elle ne bouge plus.  

15 octobre 2024

P. Diddy accusé de trafic sexuel : la star déchue aurait également agressé des hommes

C’est une affaire dont les révélations s’enchaînent au quotidien. Le rappeur Sean Combs, plus connu sous les noms de Puff Daddy, Puffy, Diddy ou encore P. Diddy est au centre de l'attention. Le 1er octobre dernier, ce sont plus de 100 victimes qui ont accusé la star américaine de faits d’agression sexuelle. Ce mardi 15 octobre, l’affaire a pris un nouveau tournant puisque, selon les informations de The Six, ce sont six nouvelles qui auraient été déposées et il y aurait également quatre hommes.  

Les nouvelles accusations ont été formulées par deux femmes et quatre hommes, dont certains étaient mineurs au moment des faits dénoncés. Selon leurs propos, ils se seraient déroulés entre 1995 et 2021. Plusieurs plaignantes ont confié que les agressions auraient eu lieu lors de fêtes organisées par le producteur, auxquelles ont participé de grandes célébrités. L’identité de ces personnes n’a pas été dévoilée mais le contenu de leur plainte a été partiellement dévoilé et ce sont des propos bouleversants qu’ils ont tenus.

Selon les informations du tabloïd, un des plaignants confie que P. Diddy l’aurait agressé sexuellement quand il avait 16 ans. Selon ses propos, l’affaire remonte à 1998 dans les Hamptons près de New-York. L’homme confie avoir croisé P. Diddy aux toilettes au cours de la soirée et lui avoir fait part de son intention de percer dans l’industrie de la musique. Le producteur l’aurait ensuite emmené dans un “endroit plus privé” avant de lui ordonner de se déshabiller. Il aurait justifié ce geste en indiquant qu’il s’agissait d’un “rite de passage”. 

Dans sa plainte, l’homme laisse sous-entendre que P. Diddy utilise sa notoriété pour obtenir des faveurs sexuelles. Toujours selon le témoignage de ce dernier, le producteur lui aurait ensuite indiqué qu’il avait assez de ressources pour faire de lui une star.  La seconde plainte concerne une jeune femme qui, selon ses propos, aurait été agressée par le rappeur en 2004 à l’âge de 19 ans. Ce dernier l’aurait invité, avec son amie, à le rejoindre pour une soirée privée dans son hôtel. P. Diddy l’aurait ensuite “caressée, agressée et finalement violée” dans une chambre malgré ses nombreux refus.

02 octobre 2024

P.Diddy est accusé du viol d’un petit garçon de 9 ans

Ça se corse pour P.Diddy. Le rappeur de 54 ans est au coeur d'une affaire qui continue de prendre des proportions. Et cette semaine, on apprend via un avocat texan, Tony Buzbee, qu'il y aurait encore 120 personnes en passe de porter plainte contre lui pour agression et abus sexuels.

Parmi ces victimes supposées, un accusateur qui affirme que P.Diddy a abusé de lui à l'âge de 9 ans, alors qu'il était encore un petit garçon. Le crime se serait produit au studio Bad Boy Records à New York. L'enfant aurait été attiré par une promesse de contrat. Arrivé sur place, P.Diddy l'aurait violé, dit-il.

Tony Buzbee, qui a déjà mené des affaires médiatisées contre Travis Scott et Chris Brown affirme qu'il prépare du lourd. Dans les 30 prochains jours, il va lancer une vague de poursuites judiciaires contre Diddy, dit-il.

Il cite aussi le témoignage d'une accusatrice qui affirme qu'à 15 ans, on l'a droguée et emmenée dans une pièce privée, pendant une fête de P.Diddy à New York. Et que le rappeur l'aurait alors violée.

À chaque fois, précise Tony Buzbee, le mode opératoire semble le même. Les victimes auraient toutes bu une boisson qui contenait de la xylazine, un tranquillisant pour chevaux, rapporte TMZ.

L'affaire fait aujourd'hui grand bruit parce qu'elle pourrait impliquer d'autres célébrités, toutes photographiées aux fêtes du rappeur. Et l'avocat Tony Buzbee assure de son côté qu'il va révéler "des noms qui vous choqueront".

Pendant ce temps, en attendant son procès, P.Diddy a plaidé non coupable. Son avocat, Marc Agnifilo, estime que les attaques visent à descendre un "homme noir qui réussit".

Une autre avocate du rappeur, Erica Wolff, a répondu à TMZ en particulier sur les accusations de viol d'un enfant de 9 ans.

Elle a déclaré : "Comme l'a souligné l'équipe juridique de M. Combs (le rappeur s'appelle Sean Combs, à l'état civil), il ne peut pas répondre à toutes les allégations sans fondement dans ce qui est devenu un cirque médiatique imprudent. Cela dit, M. Combs nie catégoriquement (...) Il a hâte de prouver son innocence et de se défendre devant le tribunal, où la vérité sera établie sur la base de preuves, et non de spéculations."

25 septembre 2024

Affaire P. Diddy : Emprisonné, le rappeur américain est visé par une nouvelle plainte pour viol

Les faits imputés à P. Diddy sont de plus en plus sordides : une femme est sortie du silence, mardi 24 septembre 2024, pour accuser le rappeur de viol et annoncer une plainte au civil contre lui. Ce faisant, elle allonge la liste des victimes présumées du producteur de hip-hop, qui a été incarcéré la semaine dernière.

Dans une plainte déposée au civil à New York, Thalia Graves accuse Sean « Diddy » Combs de l’avoir « violée avec brutalité », en 2001, dans les studios de sa maison de production Bad Boy Records, à New York, et ce avec l’aide d’un complice.

Selon la plainte, elle avait été droguée et ligotée par ses deux agresseurs. Ces derniers auraient aussi enregistré la scène dans une vidéo qu’ils auraient fait circuler. Des accusations qui font écho à celles du parquet fédéral de Manhattan, la semaine dernière, lors de l’arrestation du musicien.

« Je suis heureuse qu’il soit enfermé, mais ce n’est qu’un soulagement temporaire », a déclaré la plaignante, Thalia Graves, lors d’une conférence de presse annonçant sa plainte au cabinet de son avocate Gloria Allred, à Los Angeles.

« La douleur ressentie à l’intérieur (de soi-même) quand on a subi une agression sexuelle est incroyablement profonde, et difficile à exprimer. Cela va bien au-delà des blessures physiques », a-t-elle témoigné, se disant toujours traumatisée par le viol subi.

Visé depuis plusieurs mois par une dizaine de plaintes pour viols ou agressions sexuelles, Sean « Diddy » Combs, une figure influente du hip-hop, a été arrêté le 16 septembre dans un hôtel de Manhattan et placé en détention provisoire. Il a plaidé non coupable des chefs d’accusation de trafic sexuel et d’extorsion.

Le procureur fédéral Damian Williams a décrit un système fondé sur la « violence » pour contraindre les femmes à avoir de « longues relations sexuelles avec des travailleurs du sexe », des scènes qu’il « enregistrait » et pendant lesquelles les victimes prenaient des substances comme de l’ecstasy, du GHB (la drogue des violeurs) ou de la kétamine.

D’après l’acte d’inculpation, le rappeur s’appuyait sur ses employés, « les ressources et l’influence de l’empire commercial multifacettes qu’il dirigeait et contrôlait pour créer une entreprise criminelle dont les membres se sont livrés […] au trafic à des fins d’exploitation sexuelle, au travail forcé, à l’enlèvement, à l’obstruction de la justice ».

20 septembre 2024

P. Diddy reste en prison, des détails effrayants de l’enquête émergent

«C’est aussi grave qu’Epstein », lâche un membre du Homeland Security qui a participé à l’enquête sur les accusations de trafic sexuel à l’encontre de P. Diddy, célèbre rappeur américain. Arrêté lundi à New York dans le cadre de ce dossier, qui porte également sur des accusations d’extorsions et de transport à des fins de prostitution, l’artiste fait face à plus d’une dizaine de plaignantes. Dans le New York Post, l’agent évoque ainsi Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires américain suspecté d’être à la tête d’un réseau pédophile mondial et qui s’est suicidé dans sa cellule en 2019.

Le policier a participé à la perquisition du manoir du rappeur à Miami et décrit des chambres sexuelles pleines de jouets, matériel de bondage et de caméras dissimulées. « Donc, si vous avez participé à ces soirées sexuelles, vous avez été enregistré sous tous les angles possibles, y compris sous des angles dont vous n’auriez pas eu connaissance », ajoute l’agent fédéral.

Ces « soirées » pouvaient en fait durer des jours, lors de ce qu’il appelle des « freaks offs », où des victimes droguées à la kétamine, aux ecstasys ou au GHB étaient forcées à des relations sexuelles avec des prostitués masculins. Il ajoute : « Ces femmes étaient jeunes, parfois à peine majeures, parfois pas majeures. »

La description va encore plus loin dans l’horreur, car, selon la justice américaine, qui poursuit le rappeur pour trafic sexuel et extorsions, les vidéos obtenues dans ces chambres spécialisées servaient ensuite de monnaie de chantage pour maintenir les victimes et les autres participants dans le silence. Les employés de P. Diddy auraient été chargés d’organiser la logistique de ces « freaks offs », réservant des vols pour les victimes, ou s’assurant de l’approvisionnement en lubrifiants.

Au moins dix personnes accusent le producteur de musique d’agressions sexuelles. « Ces femmes nous disent des choses que nous pouvons vérifier indépendamment à l’aide de preuves vidéo et physiques », explique l’agent.

C’est pourquoi sa nouvelle demande de remise en liberté a été refusée par la justice mercredi, après une première tentative mardi. La procureure adjointe Emily Johnson a qualifié Diddy de « délinquant en série » et a déclaré que le rappeur avait eu « un comportement de maltraitance ». « Il représente un danger extrême pour la communauté », a-t-elle ajouté.

Mardi, les avocats de Sean Combs, le vrai nom de P. Diddy, ont décrit les conditions d’incarcération de l’artiste comme « horribles » et « inadaptées à une détention provisoire ». La défense avait alors proposé que le rappeur soit confiné à sa résidence en Floride, avec une équipe de sécurité en permanence et une liste d’invités pré-établies. Il aurait aussi renoncé à l’accès à son téléphone et à Internet. Mais le juge Andrew Carter a estimé qu'« il n’existe aucune condition ou combinaison de conditions garantissant qu’il n’entravera pas la justice ou ne mettra pas la pression sur les témoins ».

12 septembre 2024

P. Diddy a été condamné à payer 100 millions de dollars à un détenu l’ayant accusé d’agression sexuelle

Sean Combs, alias P. Diddy, a été condamné par un tribunal du comté de Lenawee, dans le Michigan, à verser 100 millions de dollars à un homme l’ayant accusé d’agression sexuelle lors d’une fête à Détroit, dans le même Etat, en 1997. La sentence a été rendue « par défaut », le rappeur ayant manqué de se présenter à l’audience virtuelle du tribunal, qui s’est tenue lundi dernier.

Ses avocats ont néanmoins nié les accusations du plaignant, Derrick Cardello-Smith, qui purge actuellement une peine de 75 ans de prison pour inconduite sexuelle et enlèvement, d’après Reuters. L’équipe de P. Diddy compte désormais faire appel du jugement, qui précise également que le producteur de disque devra effectuer sa peine par versements de 10 millions de dollars par mois à compter du 1er octobre.

Cependant, d’après une source proche du dossier qui s’est confiée à Variety, l’équipe de P. Diddy n’avait pas reçu la mise en accusation, envoyée à une ancienne adresse. Aux Etats-Unis, les plaintes doivent être remises en main propre à l’accusée.

« (Cardello-Smith) est un criminel condamné et un prédateur sexuel, qui a été condamné pour 14 chefs d’accusation d’agression sexuelle et d’enlèvement au cours des 26 dernières années », a déclaré Marc Agnifilo, avocat de la star du hip-hop, dans un communiqué. « Son curriculum vitae inclut désormais la fraude au tribunal depuis la prison, puisque M. Combs n’a jamais entendu parler de lui et encore moins reçu la plainte. M. Combs espère que ce jugement sera rapidement rejeté. »

Le Detroit’s Metro Times décrit Derrick Cardello-Smith comme « un détenu (de 51 ans) du Michigan connu pour avoir longtemps contesté le système judiciaire par des actions civiles », après s’être formé au droit pénal et droit civil en prison. D’après le détenu, P. Diddy lui aurait rendu visite en août pour lui offrir 2,3 millions de dollars en échange de l’abandon de sa plainte ; offre qu’il dit avoir décliné.

Le chanteur est visé par d’autres plaintes pour trafic et agression sexuels déposées depuis l’an dernier par plusieurs femmes.

22 mai 2024

Le rappeur P. Diddy est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle

Les jours se suivent et se ressemblent pour Sean « Diddy » Combs : après avoir dû reconnaître qu’il s’était rendu coupable de violences « inexcusables » contre son ex-compagne, le voilà visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, la dernière d’une série d’accusations contre ce poids lourd du hip-hop américain.

Dans une plainte déposée mardi 21 mai 2024, Crystal McKinney, une ancienne mannequin, l’accuse en effet d’agression sexuelle à New York, en 2003. La plaignante affirme avoir été « poussée à boire » de l’alcool et à consommer de la marijuana (mélangée à un autre stupéfiant) avant d’avoir été forcée à une fellation.

« Crystal McKinney souffre de dépression, d’anxiété, de problèmes d’image, d’un sentiment de dévalorisation et de problèmes d’intimité à cause de l’agression de M. Combs », indique la plainte, qui précise que le rappeur aurait usé de son influence pour étouffer la carrière de la plaignante.

Le rappeur et producteur de 54 ans, qui se fait aussi appeler « Puff Daddy » et « P. Diddy », est rattrapé, depuis 2023, par plusieurs accusations de viols, d’exploitations sexuelles et de violences physiques et psychologiques.

Une plainte au civil avait été déposée à New York, en novembre 2023, par son ex-compagne, la chanteuse de R & B Cassie, qui l’accusait d’un viol en 2018 et de « comportement violent et déviant » durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. L’affaire a finalement été réglée « à l’amiable » en vertu d’un accord confidentiel.

La télévision américaine CNN a récemment diffusé un montage d’images de vidéosurveillance d’un hôtel de Los Angeles datées de mars 2016 et montrant un déchaînement de violence du rappeur contre sa compagne de l’époque. Depuis, P. Diddy s’est excusé pour son comportement « dégoûtant ».

Crystal McKinney affirme qu’elle s’est sentie « moralement obligée de s’exprimer » après avoir vu les autres plaintes contre le rappeur.