Considéré comme le digne successeur du maestro Hayao Miyazaki, Mamoru Hosoda est sûrement le nouveau maître du cinéma d’animation japonais avec Makoto Shinkai.
Cofondateur du Studio Chizu, l'un des plus importants du Japon, titulaire de nombreuses récompenses à travers le monde, ce scénariste, animateur et réalisateur d’exception se dévoile comme jamais dans "Tout l'art de Mamoru Hosoda", ouvrage paru le 17 juin.
Comprenant des interviews exclusives, des centaines d’images inédites (croquis préparatoires, storyboards, peintures d'arrière-plan, etc.), cet artbook raconte toute la création d’un univers réaliste et sensible cher à l'artiste.
La Traversée du Temps (2006), Summer Wars (2009), Les Enfants Loups (2012), Le Garçon et la Bête (2015), Mirai, ma petite soeur (2008) et Belle (2021), et de nombreux autres oeuvres sont à découvrir grâce à ce véritable voyage dans l'esprit de l'homme qui animait la vie.
Charles Solomon est un célèbre critique d'animation et historien. Chez Huginn&Muninn, il est également l'auteur de La Belle et la Bête, l'histoire éternelle d'un chef-d’oeuvre, Les princesses Disney, histoires et destinées des plus grandes héroïnes et de Dans les coulisses de Disney : La Reine des Neiges.
- Une iconographie exceptionnelle, qui plonge le lecteur dans les coulisses de la création de chacun des 8 films du réalisateur
- Mamoru Osoda possède un palmarès de récompenses impressionnant : Miraï, ma petite soeur a été nommé à l'Oscar du meilleur film d'animation 2019 ; cinq de ses films ont été couronnés par le Japan Academy Prize du meilleur film d'animation ; Les Enfants loups a reçu le Prix Mainichi du meilleur film d'animation...
- Une préface de Don Hahn, réalisateur, producteur et scénariste chez Disney
Dans le livre, l'auteur nous livre une anecdote savoureuse, qui a fait basculer la carrière de Mamoru Hosoda !
Au début des années 2000, le talent de l'artiste résonne jusqu'aux bureaux du studio Ghibli et un certain Hayao Miyazaki.
La célèbre firme japonaise d'animation propose alors au cinéaste de réaliser son premier gros film de studio : Le Château ambulant !
Mamoru Hosoda se met alors au travail. Malheureusement, des divergences artistiques entre le metteur en scène et les fondateurs de Ghibli, Hayao Miyazaki et Isao Takahata, se font rapidement sentir.
Hosoda reproche aux deux légendes de l'animation japonaise de brider son imagination et sa sensibilité. Très vite, le cinéaste comprend qu'il ne pourra pas s'exprimer comme il le souhaite au sein de Ghibli.
La mort dans l'âme, le japonais décide de claquer la porte du studio et de laisser Le Château ambulant à Miyazaki.