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22 octobre 2025

Scarlet et l’éternité : la bande-annonce du nouveau Mamoru Hosoda

Mamoru Hosoda s’est imposé comme un des maitres de l’animation japonaise, notamment grâce au succès de Miraï, ma petite sœur, bijou du genre présenté à Cannes en 2018 et nommé aux Oscars. Un grand talent dans nos radars depuis Summer Wars (2009), et qui nous avait encore ébloui avec son dernier long-métrage, Belle, lui aussi remarqué sur la Croisette. Une relecture prodigieuse du célèbre mythe popularisé par Disney. 

Son nouveau film, Scarlet et l’éternité, n’est pas passé par Cannes mais par Venise. On n’en est pas moins impatient de découvrir cette production du Studio Chizu, co-fondé en 2011 par Mamoru Hosoda et Yuichiro Saito. Un nouveau conte fantastique, mais cette fois loin des réseaux sociaux, au scénario clairement inspiré de Hamlet. 

"Avec chaque film, je suis en mesure de m’adresser à de nouveaux spectateurs, ce qui m’ouvre de nouveaux horizons", expliquait le cinéaste à la Mostra (via Variety). "Le fait que je puisse intégrer à l’animation ces éléments quasiment Shakespearien est quelque chose que je n’aurai jamais imaginé il y a 20 ans." 

Synopsis : Scarlet, une princesse médiévale experte en combat à l'épée se lance dans une périlleuse quête pour venger la mort de son père. Son plan échoue et grièvement blessée elle se retrouve projetée dans un autre monde, le Pays des Morts. Elle va croiser la route d'un jeune homme idéaliste de notre époque, qui non seulement l'aide à guérir mais lui laisse également entrevoir qu'un monde sans rancœur ni colère est possible. Face au meurtrier de son père, Scarlet devra alors mener son plus grand combat : briser le cycle de la haine et donner un sens à sa vie en dépassant son désir de vengeance.

Scarlet et l’éternité sortira le 11 mars 2026 en France et nous plongera dans une univers féodal typiquement japonais. Mêlant dessin à la main et numérique, l’animation a nécessité quatre ans et demi de travail (contre trois ans pour les précédents Hosada), et le rendu est impressionnant.

17 juin 2022

Ghibli : l'anecdote folle qui a fait basculer la carrière de Mamoru Hosoda

Considéré comme le digne successeur du maestro Hayao Miyazaki, Mamoru Hosoda est sûrement le nouveau maître du cinéma d’animation japonais avec Makoto Shinkai.

Cofondateur du Studio Chizu, l'un des plus importants du Japon, titulaire de nombreuses récompenses à travers le monde, ce scénariste, animateur et réalisateur d’exception se dévoile comme jamais dans "Tout l'art de Mamoru Hosoda", ouvrage paru le 17 juin.

Comprenant des interviews exclusives, des centaines d’images inédites (croquis préparatoires, storyboards, peintures d'arrière-plan, etc.), cet artbook raconte toute la création d’un univers réaliste et sensible cher à l'artiste.

La Traversée du Temps (2006), Summer Wars (2009), Les Enfants Loups (2012), Le Garçon et la Bête (2015), Mirai, ma petite soeur (2008) et Belle (2021), et de nombreux autres oeuvres sont à découvrir grâce à ce véritable voyage dans l'esprit de l'homme qui animait la vie.

Charles Solomon est un célèbre critique d'animation et historien. Chez Huginn&Muninn, il est également l'auteur de La Belle et la Bête, l'histoire éternelle d'un chef-d’oeuvre, Les princesses Disney, histoires et destinées des plus grandes héroïnes et de Dans les coulisses de Disney : La Reine des Neiges.

  • Une iconographie exceptionnelle, qui plonge le lecteur dans les coulisses de la création de chacun des 8 films du réalisateur
  • Mamoru Osoda possède un palmarès de récompenses impressionnant : Miraï, ma petite soeur a été nommé à l'Oscar du meilleur film d'animation 2019 ; cinq de ses films ont été couronnés par le Japan Academy Prize du meilleur film d'animation ; Les Enfants loups a reçu le Prix Mainichi du meilleur film d'animation...
  • Une préface de Don Hahn, réalisateur, producteur et scénariste chez Disney


Dans le livre, l'auteur nous livre une anecdote savoureuse, qui a fait basculer la carrière de Mamoru Hosoda !

Au début des années 2000, le talent de l'artiste résonne jusqu'aux bureaux du studio Ghibli et un certain Hayao Miyazaki.

La célèbre firme japonaise d'animation propose alors au cinéaste de réaliser son premier gros film de studio : Le Château ambulant !

Mamoru Hosoda se met alors au travail. Malheureusement, des divergences artistiques entre le metteur en scène et les fondateurs de Ghibli, Hayao Miyazaki et Isao Takahata, se font rapidement sentir.

Hosoda reproche aux deux légendes de l'animation japonaise de brider son imagination et sa sensibilité. Très vite, le cinéaste comprend qu'il ne pourra pas s'exprimer comme il le souhaite au sein de Ghibli.

La mort dans l'âme, le japonais décide de claquer la porte du studio et de laisser Le Château ambulant à Miyazaki.