L’influenceuse Miel Abitbol a rencontré cette semaine Emmanuel Macron pour « échanger sur la santé mentale des jeunes ». Un sujet au cœur du combat de la jeune femme de 17 ans suivie par plus de deux millions d’abonnés sur TikTok, où elle a également abordé le harcèlement scolaire et le « revenge porn » (vengeance par le biais de diffusion de contenu intime sans le consentement de la personne concerné) dont elle a été victime dans son établissement scolaire de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine.
Cette expérience a poussé l’adolescente à créer Lyynk, une application dont l’objectif est de « créer un espace sûr et bienveillant où les jeunes prennent soin de leur santé mentale », tout en améliorant la « communication » avec les adultes « de confiance » dans leur entourage. Le sujet intéresse également le gouvernement, qui a qualifié en début d’année la santé mentale de « Grande Cause nationale ». C’est dans ce contexte que le président de la République a répondu en mars à un appel de la jeune influenceuse en l’invitant à le rejoindre à l’Élysée pour s’entretenir à ses côtés avec des « associations ».
Une rencontre que Miel Abitbol a finalement dévoilée hier dans une nouvelle vidéo d’une vingtaine de secondes au côté du président, qui a précisé à sa communauté que le duo s’était entretenu pendant « une heure et demie » avec des « associations et professionnels ». « On avance », s’est-il réjoui, tout sourire, ajoutant lorsque la jeune femme a déclaré à ses abonnés qu’elle les informerait des « avancées » du sujet : « Sur ce qui marche et ne marche pas ».
Dans une autre vidéo publiée après leur rencontre, Miel Abitbol a expliqué sur TikTok que le but de sa visite avait été de « porter vos messages, votre sentiment de solitude, l’impression d’être mal compris et méprisé par les adultes, la pression scolaire » et le « mal-être » général et silencieux de beaucoup de ses followers. L’influenceuse et son père ont également mis en avant des idées de la fondation portant le même nom que son application, dont « une semaine sans devoirs » pour « relâcher la pression », ainsi qu’une « vraie réforme de l’école » et « davantage de préventions » sur la santé mentale des jeunes. Autant de propositions qui ont amené le président de la République à suggérer un soutien plus important des structures, acteurs et préventions préexistants pour une « prise en charge plus efficace ».


