Bande-annonce de Couleurs de l'incendie, avec Benoît Poelvoorde et Léa Drucker

Couleurs de l'incendie nous emmène en février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.

Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Couleurs de l'incendie est porté par un casting de haute volée avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz, Clovis Cornillac, Olivier Gourmet, Alban Lenoir et Fanny Ardant.

À noter que le film est réalisé par Clovis Cornillac, qui signe ici son 4ème long-métrage après Un peu, beaucoup, aveuglément, Belle et Sébastien 3 et C'est magnifique. Le film, adapté du roman éponyme de Pierre Lemaitre, est la suite de la saga initiée par Au revoir là-haut d'Albert Dupontel. En 2018, l'œuvre avait remporté 5 César dont celui du Meilleur réalisateur.

Benoît Poelvoorde dans un film inspiré de l'affaire Marc Dutroux

Fabrice du Welz, actuellement au cinéma avec son long métrage Inexorable, se confie sur son prochain film, dont le sujet devrait beaucoup faire réagir. Le cinéaste belge va en effet se pencher sur une affaire criminelle qui a vivement secoué le pays, et eu un retentissement bien au-delà de ses frontières, dans les années 90 : celle de Marc Dutroux, pédocriminel condamné pour viols et meurtres sur des petites filles et des adolescentes.

Il ne s'agit cependant pas d'une adaptation fidèle de l'affaire, mais d'un film librement inspiré : "Je précise bien : ce n'est pas Marc Dutroux, c'est un personnage qui a un autre nom et qui est librement inspiré de Dutroux", indique Fabrice du Welz dans les colonnes de Première.

"Mon ambition est de faire du cinéma, donc il est certain que le vilain qu'on va essayer de faire incarner à Benoît, il ressemblera plus au Frank Booth de Blue Velvet qu'à Marc Dutroux", poursuit-il. "Mon ambition est de m'inspirer d'une histoire vraie, de façon rigoureuse et méthodique, et après de la transformer en cinéma le plus excitant et le plus construit possible."

Pour jouer ce rôle inspiré de Marc Dutroux, Fabrice du Welz dit qu'il fera appel à Benoît Poelvoorde, acteur avec lequel il a déjà collaboré à deux reprises, dans Adoration et plus récemment Inexorable. 

L’histoire sera racontée du point de vue d’un jeune gendarme, joué par Anthony Bajon (Teddy, Au Nom de la terre). "C'est d'abord un film de cinéma, un film d'enquête, librement - et j'insiste vraiment sur ce point - inspiré d'une affaire qui m'a personnellement traumatisé, et de tous ses dysfonctionnements", poursuit Fabrice du Welz dans Première.

"Il faut bien se dire que l’affaire Dutroux n'est pas un fait divers mais une vraie affaire d'État, qui a failli faire imploser la Belgique. Et donc moi, j'essaie simplement de me mettre dans le regard d'un jeune gendarme de 25 ans, qui se retrouve face au Mal.

Je me réjouis de cette collaboration avec Anthony Bajon, qui est un grand acteur. Son personnage passe par toutes les métamorphoses, et ça pourrait être un grand pas pour lui et pour moi. On jugera sur pièces."

Le tournage de Maldoror devrait commencer cet automne. 

Rappelons que Benoît Poelvoorde a déjà joué un personnage très sombre dans Entre ses mains pour Anne Fontaine, et sous le mode de la comédie très acide dans le film devenu culte C'est arrivé près de chez vous, comédie noire qui fête les 30 ans de sa sortie cette année (actuellement disponible sur Prime Video et OCS, en VOD et DVD).

L'acteur avait également été annoncé il y a quelques années dans le rôle d'un serial killer dans un projet de Bertrand Blier, qui n'a finalement jamais vu le jour.

Enfin, notons que la série belge Ennemi Public, diffusée sur TF1 en 2017, avait également abordé cette affaire criminelle en s'en inspirant librement.

Bande-annonce d'Inexorable avec Benoît Poelvoorde

Il y avait eu Adoration. Place à Inexorable. Comme très souvent chez Fabrice du Welz, les titres sont courts et donnent le ton. Avec cette idée, ici, d'une mécanique implacable à laquelle le personnage incarné par Benoît Poelvoorde, déjà au casting du film précédent, ne pourra pas échapper. Et la bande-annonce en donne un bel aperçu.

"Inexorable", c'est aussi le nom du roman qui a permis à Marcel Bellmer (Benoît Poelvoorde) de rencontrer un grand succès. Et alors qu'il peine à enchaîner, l'arrivée de la mystérieuse Gloria (Alba Gaia Bellugi) va venir perturber, pour ne pas dire réchauffer, l'ambiance froide de la grande demeure dans laquelle il réside avec sa femme Jeanne (Mélanie Doutey).

Quel secret cache donc l'écrivain ? Que cherche Gloria ? Passé par Deauville puis L'Étrange Festival en septembre 2021, Inexorable dévoilera ses rouages le 6 avril prochain. Avec une mise en scène qui joue notamment sur les couleurs, et les thèmes de prédilection du réalisateur, les amateurs du cinéma de Fabrice du Welz ont donc de grandes chances d'être conquis, même s'il vaut mieux en savoir le moins possible avant.

Comment je suis devenu super-héros, avec Pio Marmai et Benoît Poelvoorde, sortira directement sur Netflix

Le géant du streaming n’en finit pas de récupérer les films privés de sortie au cinéma. La nouvelle vient de tomber pour Comment je suis devenu super-héros. Le film de Douglas Attal, qui bénéficiait d’un joli buzz après ses premières projections presse, ne gagnera jamais le grand écran.

Dès le 9 juillet, les abonnés de Netflix pourront donc découvrir ce film très attendu, avec un casting alléchant composé de Pio Marmai, Vimala Pons, Leïla Bekhti ou encore Benoît Poelvoorde.

Alors qu’un déconfinement progressif est annoncé par le gouvernement – pour l’instant et sans certitudes à la mi-mai – on ignore toujours à quelle date et dans quelles conditions les salles de cinéma pourront de nouveau accueillir du public.

Cette annonce laisse présager l’arrivée sur les plateformes de streaming de nombreux autres films, à la production plus fragile et risquant déjà un manque de visibilité lors d’une rentrée embouteillée à la réouverture des cinémas.