Six ans après la mort de Prince, l'héritage de la star est enfin bouclé. Un juge du Minnesota a en effet réglé les derniers détails de la succession de l’interprète de Purple Rain. Il faut dire que la famille de l’artiste avait du mal à se mettre d’accord sur le partage des 156 millions de dollars, qui se divise entre trois héritiers, leurs conseillers, et la société de management Primary Wave.
Lorsque Prince est mort en 2016, à l’âge de 57 ans, sans testament ni conjoint, il a fallu que la justice se mêle de tout ça. Trois des six demi-frères et sœurs ont choisi de revendre leur part au fonds de management Primary Wave, tandis que les trois autres, ainsi que leurs conseillers L. Londell McMillan et Charles Spicer, ont conservé ce qui leur revenait.
Les détails complexes d’un partage aussi important ont nécessité des années de négociations entre les deux parties, mais en janvier, le fisc américain et la succession de la star se sont mis d’accord pour évaluer l’héritage à 156 millions de dollars. Depuis, les deux camps travaillaient pour mettre en place la structure légale qui allait gérer l’utilisation de la musique de l'artiste légendaire.
Deux sociétés ont été créées à cet effet : Prince Legacy LLC (détenue par les 3 héritiers de la star qui n’ont pas vendu leurs parts) et Prince Oat Holdings LLC (détenue par Primary Wave).
« Nous sommes soulagés et ravis d’en avoir enfin fini avec le système des tribunaux des successions et les banquiers qui ne connaissent pas le monde de la musique et ne connaissaient pas Prince », a déclaré à Billboard L. Londell McMillan.
De son côté, Primary Wave s’est enthousiasmé de pouvoir enfin faire du business. « Lorsque nous avons annoncé l’an dernier notre acquisition d’une partie de la succession, portant notre participation à 50 %, notre objectif était de protéger et de développer l’héritage incomparable de Prince. Avec la distribution des actifs de la succession, nous nous réjouissons de pouvoir mettre en place une relation de travail forte et productive », ont-ils annoncé.