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27 août 2025

Prince, cette icône mythique de la pop’ s’invite au cinéma

Figure incontournable de la scène musicale mondiale, Prince s’est imposé comme l’un des artistes les plus influents et novateurs de son époque. Multi-instrumentiste virtuose, compositeur prolifique et performeur incandescent, il a constamment repoussé les frontières des genres, mêlant avec audace funk, rock, soul et pop. L’artiste est connu pour ses tubes planétaires — parmi lesquels Purple Rain (1984) When Doves Cry (1984), Kiss (1986) — et ses collaborations mythiques avec Michael Jackson, Mick Jagger ou encore Madonna.

Mais Prince est également connu pour avoir mené une quête d’indépendance artistique rare, en bâtissant une œuvre à la fois engagée et visionnaire. Il composait, arrangeait, produisait et jouait lui-même ses morceaux, revendiquant un contrôle total sur sa musique. Il s’est également battu pour la propriété de ses œuvres, dénonçant les abus des maisons de disques et défendant les droits des artistes. Précurseur, il a expérimenté très tôt des modes de distribution alternatifs, vendant ses albums en ligne directement à ses fans aux prémices d’internet, pour se libérer des intermédiaires et établir un lien direct avec le public.

En 1987, alors au sommet de sa créativité, il réalise lui-même un film-concert pour accompagner la sortie de l’un de ses albums les plus acclamés : Sign O’ The Times. Véritable expérience audiovisuelle, le film mêle captations live et séquences stylisées tournées à Paisley Park (Minnesota), son studio mythique et offre une immersion totale dans l’univers de Prince : intense, visuel, électrique.

Disparu le 21 avril 2016 à l’âge de 57 ans, Prince laisse derrière lui un héritage colossal en marquant des générations entières par sa musique, son audace, et une liberté artistique qui fait encore référence aujourd’hui. Cet héritage flamboyant s’apprête d’ailleurs à rayonner de nouveau sur grand écran, avec la diffusion événement de son mythique film-concert Prince : Sign O’ The Times, centré sur la tournée culte de son album éponyme.

Vous avez manqué ce film-concert légendaire ? Pas d’inquiétude ! Sa ressortie en version remasterisée IMAX offre une occasion exceptionnelle de redécouvrir ce chef-d’œuvre dans des conditions optimales, avec une qualité d’image et de son époustouflante grâce à la technologie exclusive de remasterisation numérique IMAX (DMR).

Le film-concert culte de Prince débarque dans 29 salles IMAX en France (et plus de 500 dans le monde !) à compter du 27 août et pour une semaine seulement. Pour les nostalgiques ou les rétros, c’est l’occasion rêvée de vivre un show mythique… comme si vous y étiez !

Bien plus qu’un hommage, ce retour sur grand écran célèbre l’audace et le talent d’un artiste qui a marqué à jamais la culture pop mondiale. C’est une invitation à revivre, ou découvrir, l'une des performances les plus emblématiques de l’histoire de la musique à travers une séance de cinéma immersive électrisante ! Cette performance virtuose promet d’envoûter les fans de toutes générations dans le format le plus spectaculaire qui soit.

À sa sortie en 1987, Prince : Sign O’ The Times ne rencontre pas un grand succès commercial aux États-Unis. Pourtant, très vite, le film acquiert un statut culte, aussi bien auprès des fans que des critiques. Aujourd’hui, il est unanimement salué comme l’un des meilleurs films-concerts jamais réalisés, un véritable tour de force visuel et musical. Prince y apparaît à l’apogée de son art, entouré d’un groupe exceptionnel — avec la batteuse et chanteuse Sheila E., la danseuse Cat Glover et une formation virtuose.

Prince ne se contente donc pas de capter un concert : il le réinvente. Il y intègre une narration visuelle stylisée, des jeux de lumière soignés, des décors expressifs et des transitions quasi théâtrales, créant une œuvre hybride entre film musical, opéra funk et manifeste scénique. L’artiste y explore des thèmes puissants — l’amour, la sensualité, la guerre, la foi, les fractures sociales — tout en offrant une démonstration éclatante de son charisme légendaire.

Parmi les moments les plus marquants : If I Was Your Girlfriend, U Got The Look (son duo explosif avec Sheena Easton) et bien sûr Sign O’ The Times, morceau manifeste d’un artiste en pleine maîtrise de son langage musical et visuel.

Des décennies après sa sortie, cette œuvre continue de fasciner et d’influencer, rappelant l’importance capitale de Prince dans l’histoire de la musique.

Expérience musicale inoubliable, la diffusion du film-concert Prince - Sign O’ The Times est à découvrir dans les salles IMAX dès le 27 août, pour une semaine seulement.

26 mars 2024

Un biopic sur Prince par le réalisateur Ryan Coogler

Alors que le film sur Michael Jackson avance bien, un biopic sur Prince pourrait voir le jour. Selon The InSneider, le réalisateur de Black Panther, Ryan Coogler, serait en train de préparer un long-métrage aux airs de Purple Rain.

Peu de détails ont fuité, car le projet ne fait que commencer. Mais Bryan Edward Hill, scénariste de la série DC Titans, a écrit une ébauche de script, mais le scénario devrait évoluer pendant encore quelques mois.

Le film n’a pas encore de titre, mais c'est le studio Universal qui devrait accueillir le projet, produit par la société de Cogler, Proximity Media company. Rien ne dit qu'il réalisera lui-même.

Reste à savoir qui pourrait jouer Prince... Pour Michael Jackson, ils sont allés directement chercher son neveu. Alors quel acteur incarnera le Kid de Minneapolis sur grand écran ? Rappelons que Prince est décédé en 2016.

03 août 2022

Les héritiers de Prince se sont enfin mis d’accord sur sa succession

Six ans après la mort de Prince, l'héritage de la star est enfin bouclé. Un juge du Minnesota a en effet réglé les derniers détails de la succession de l’interprète de Purple Rain. Il faut dire que la famille de l’artiste avait du mal à se mettre d’accord sur le partage des 156 millions de dollars, qui se divise entre trois héritiers, leurs conseillers, et la société de management Primary Wave.

Lorsque Prince est mort en 2016, à l’âge de 57 ans, sans testament ni conjoint, il a fallu que la justice se mêle de tout ça. Trois des six demi-frères et sœurs ont choisi de revendre leur part au fonds de management Primary Wave, tandis que les trois autres, ainsi que leurs conseillers L. Londell McMillan et Charles Spicer, ont conservé ce qui leur revenait.

Les détails complexes d’un partage aussi important ont nécessité des années de négociations entre les deux parties, mais en janvier, le fisc américain et la succession de la star se sont mis d’accord pour évaluer l’héritage à 156 millions de dollars. Depuis, les deux camps travaillaient pour mettre en place la structure légale qui allait gérer l’utilisation de la musique de l'artiste légendaire.

Deux sociétés ont été créées à cet effet : Prince Legacy LLC (détenue par les 3 héritiers de la star qui n’ont pas vendu leurs parts) et Prince Oat Holdings LLC (détenue par Primary Wave).

« Nous sommes soulagés et ravis d’en avoir enfin fini avec le système des tribunaux des successions et les banquiers qui ne connaissent pas le monde de la musique et ne connaissaient pas Prince », a déclaré à Billboard L. Londell McMillan.

De son côté, Primary Wave s’est enthousiasmé de pouvoir enfin faire du business. « Lorsque nous avons annoncé l’an dernier notre acquisition d’une partie de la succession, portant notre participation à 50 %, notre objectif était de protéger et de développer l’héritage incomparable de Prince. Avec la distribution des actifs de la succession, nous nous réjouissons de pouvoir mettre en place une relation de travail forte et productive », ont-ils annoncé.

29 septembre 2020

Mathilda May : pourquoi la mort de Prince l'a beaucoup marquée

Certaines rencontres changent une vie... En 1988, Mathilda May faisait la rencontre de Prince, lors d'une soirée organisée par NRJ. À seulement 23 ans, la jeune femme s'apprêtait à quitter la fête avant que la star américaine lui tape sur l'épaule. Si Prince est un des plus grands artistes de sa génération, il avait en effet repéré la jolie brune dans le film La Passerelle , où elle donne la réplique à Pierre Arditi. Alors que le duo s'était lié d'amitié, c'est lors d'un entretien accordé au Parisien que Mathilda May s'est souvenue d'un homme dédier à son art : "Il avait une capacité de travail folle, une vitalité hors normes, je n'ai jamais vu le moindre signe de fatigue, il était en mission. Contrairement à ce qu'on a pu dire, il n'y avait pas d'égo là-dedans. Il n'était pas chanteur ou musique, il était musique. Il en avait une vision si haute et large qu'il ne supportait pas que cela soit fait à la légère."

Proche de Prince, Mathilda May avait eu la chance d'assister à un enregistrement du chanteur. Après près de trente ans d'amitié, elle a été anéantie en apprenant la mort de ce dernier le 21 avril 2016 à l'âge de 57 ans suite à une overdose de médicaments anti-douleur : "Ce fut un cataclysme. Je ne m'en console pas, mais je garde l'immense chance de l'avoir vu créer. Voir le vrai talent, la liberté, la créativité à l'œuvre... Il a changé ma vie. Il y a une vie avant et après Prince. Avant, je suis dans le moule de la danse classique, un monde très fermé. Lui ouvre chez moi des champs immenses, sans limite. Son sens du public, sa façon de mettre à l'honneur les musiciennes, son refus de la dictature des maisons de disques, de la promotion, tout m'a influencée. Quand on me dit que mes spectacles sont créatifs, je suis sûre que c'est grâce à lui."

Jusqu'à la fin, la comédienne est restée en contact avec Prince. Cependant, il est difficile pour elle de dire qu'ils étaient amis : "C'était un tel ovni, presque surhumain, surnaturel... Mais à chaque passage à Paris, on se voyait. On allait au cinéma - cela ne le gênait pas que les films soient en français - danser en boîte, mais quand il n'avait pas d'after-show ou de concerts improvisés en pleine nuit, il était surtout occupé à enregistrer dans des studios qu'on louait pour lui." Alors que le chanteur ne vivait que pour sa musique, Mathilda May s'est interrogée : "Il n'avait pas de respiration, pas de répit. Cela frisait parfois la malédiction. Et je me demande si ce n'est pas ça en partie qui l'a tué."