V pour Vendetta, Vengeance, Vérité, mais aussi Violence.
En 2006, les studios Warner portaient à l’écran la série de bande-dessinée créée par Alan Moore et David Lloyd vingt ans plus tôt. Le film nous plongait au cœur d’un Londres du 21ème en proie au fascisme, où tout est contrôlé par le parti Norsefire. C’est dans ce contexte qu’un anarchiste mystérieux répondant au nom de V est prêt à tout pour faire tomber le pouvoir en place.
À mi-chemin entre la dystopie et la science-fiction, V pour Vendetta avait créé le choc à sa sortie - grâce notamment à la performance de Natalie Portman - mais avait été renié par son créateur. Alan Moore était même allé jusqu'à demander aux studios à ne pas être crédité au générique.
Mais peut-être que la version en série actuellement développée par HBO pourrait le réconcilier avec la maison mère.
D’après Dark Horizons, Warner serait en train de réfléchir à un remake pour sa prestigieuse plateforme de streaming. Pour le moment, ce n’est qu’un sujet de discussion mais le format série pourrait être une bonne approche pour cette œuvre fleuve qui comprend 10 volumes. C’est Pete Jackson (Quelque part garçon) qui a été choisi pour écrire un premier jet. James Gunn et Peter Safran - des studios DC - officieront en tant que producteur exécutif.
Si le projet est commandé par HBO, il faudra attendre au moins deux ans avant de voir le résultat, entre l’écriture, le tournage et la post-production. Mais sur le papier, c’est une très bonne idée. Vingt ans après sa sortie au cinéma, V pour Vendetta est toujours aussi populaire dans le monde. En témoignent les nombres de commentaires sur sa fiche AlloCiné et sa note de 4,1 sur 5.
Ce pamphlet sur le fascisme et le contrôle étatique écrit par les Wachowski résonne toujours autant. Le masque de Guy Fawkes, dessiné par David Lloyd qui s’inspire de la conspiration des poudres, est devenu LE symbole du combat contre les grandes puissances, la violence faite au peuple et la privation des libertés les plus fondamentales.
Affaire à suivre donc.
