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08 octobre 2025

Que pense Stephen King des adaptations ratées de ses oeuvres ?

C'est un fait : Stephen King est, depuis fort longtemps, une valeur plus que sûre au cinéma et à la télévision. L'œuvre est là, immense, émaillée de nombreux chefs-d'œuvre absolus : plus de 60 romans, plus de 200 nouvelles, plus de 400 millions d'exemplaires vendus à travers le monde.

Depuis plus de 40 ans, Stephen King est le maître incontesté de l'horreur / épouvante. On ne compte plus les adaptations de ses oeuvres, parfois très inégales pour être honnête, mais qui ont fort heureusement pu, parfois, accoucher de très grands films et / ou d'oeuvres solides : Shining, Carrie, Les Evadés, Stand by me, Dolorès Claiborne, Misery, La Ligne verte, Cujo, The Mist, Christine, Life of Chuck, la série 22.11.63...

Si on imagine qu'il est évidemment flatté dans le cas d'une adaptation réussie, que pense-t-il des pires ? Il s'en était expliqué ainsi au micro du site Deadline en 2016.

"Je ne suis pas quelqu'un de difficile" avait-il commenté, insistant sur le fait qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que les cinéastes s'approprient ses oeuvres, ce qui peut expliquer peut-être pourquoi certaines adaptations de King ont peu de similitudes avec leur matériau d'origine.

En opposition avec les auteurs qui considèrent au contraire leurs écrits comme des totems dont il ne faut pas dévier, il ajoute : "J'ai travaillé avec énormément de cinéastes au fil des ans que je trouve très, très intelligents, très persévérants et qui trouvent toujours le moyen d'arriver à leurs fins. Et j'aime ça".

Quant aux échecs des adaptations, parfois cuisants, sur petit comme grand écran, Stephen King fait du Ponce Pilate et s'en lave les mains : "Si ça ne marche pas très bien, je peux dire : "Bon, ils ont fait de leur mieux, mais je n'y suis pour rien. Je ne suis qu'un simple spectateur dans cet accident de voiture".

Le maître s'est certainement réjouit du bon accueil réservé à la récente adaptation de son oeuvre Marche ou crève, sortie chez nous le 1er octobre.

07 octobre 2025

Pour Stephen king, ceux qui se plaignent des spoilers sont "des gens gâtés"

On ne vous fera évidemment pas l'affront de vous réexpliquer qui est Stephen King. Très actif sur les réseaux sociaux, où il commente régulièrement ses dernières trouvailles, visionnage de série ou film, le maître de l'horreur rassemble pas moins de 6,8 millions d'abonnés sur son compte X.

Il lui arrive aussi de prendre la plume pour publier dans les colonnes d'un journal ou d'un magazine. Ca été tout récemment le cas dans le Guardian. Dans un billet intitulé "She wrote the best first line – and the most chilling stories", Stephen King fait l'éloge plus que mérité de la brillante auteure Daphné du Maurier, à qui l'on doit notamment Rebecca, son oeuvre la plus célèbre, mais aussi Les oiseaux, brillamment adapté par Hitchcock.

Tout en évoquant le "génie troublant" de l'auteure, affirmant que "la qualité de l'écriture de Du Maurier, ligne après ligne, est étonnante, compte tenu de sa prolificité : 17 romans, six biographies, trois pièces de théâtre et des dizaines de nouvelles", King aborde aussi la très épineuse (et épidermique) question des Spoilers, déplorant "les plaintes des gens gâtés".

"Je suis impatient face à l'idée des spoilers, un terme qui est devenu à la mode avec d'autres effets secondaires désagréables d'Internet en général et des réseaux sociaux en particulier" écrit-il. "Je trouve que "Tu m'as gâché le plaisir !" est généralement le cri des personnes gâtées. Je dirais qu'il est rare de gâcher une bonne histoire, car le plaisir réside dans le voyage plutôt que dans l'arrivée".

On peut être un peu surpris de ce que dit / pense King; un écrivain dont les oeuvres comportent souvent des twists qu'il serait bien malheureux de spoiler justement. Prenez le chef-d'oeuvre Les Evadés par exemple, qui offre une histoire dont la puissance serait grandement diminuée si les lecteurs savaient ce qui allait se passer. La réflexion est tout aussi vraie pour son adaptation cinématographique d'ailleurs.

25 septembre 2025

Rat : cette histoire méconnue de Stephen King va enfin être adaptée au cinéma

Présente dans le recueil de nouvelles Si ça saigne écrit par Stephen King et publié en 2021 en France, la courte histoire Rat va prochainement être adaptée au cinéma. Deadline révèle l'information, affirmant que le projet sera porté par le producteur Jay Van Hoy - déjà derrière les deux films d'horreur The Witch et The Lighthouse.

Derrière la caméra, on retrouvera un réalisateur mexicain peu connu, Isaac Ezban, qui a pour le moment mis en scène des films sortis directement en vidéo ou VOD. Le scénario sera, quant à lui, écrit par Jeff Howard - déjà derrière les séries The Haunting of Hill House et Sermons de minuit sur Netflix.

Rat suit l'histoire d'un écrivain en mal d'inspiration qui peine à écrire son premier roman. Persuadé de tenir la bonne idée, il s'isole dans une cabane dans les bois et recueille un rat mal en point qui gratte à sa porte. Alors qu'il l'installe près du feu, le ronger se met à lui parler et lui propose un pacte inquiétant : pour finir son livre, l'écrivain doit accepter de sacrifier une vie.

Cette nouvelle en est développement depuis plusieurs années maintenant. En 2020 - année de publication du livre en Amérique -, Deadline annonçait que Ben Stiller avait mis une option sur les droits pour produire et réaliser l'adaptation. Finalement, le projet semble être tombé à l'eau du côté de l'acteur.

Si ça saigne contient quatre nouvelles différentes, trois font l'objet d'adaptations au cinéma : Rat, si le projet se concrétise, mais aussi Le Téléphone de Mr. Harrigan - sorti sur Netflix - et Life of Chuck, sorti au cinéma en juin dernier.

Rat, prochainement au cinéma

08 septembre 2025

Stephen King trouve que les films de super-héros relèvent d’une « pornographie de la violence »

Stephen King ne mâche pas ses mots concernant les films Marvel. L’écrivain américain, qui détient le record d’adaptations de ses œuvres au cinéma, n’a pas mâché ses mots en critiquant la représentation de la violence dans ces blockbusters destinés au grand public.

« Si vous regardez ces films de super-héros, vous verrez des super-vilains qui détruisent des quartiers entiers mais vous ne voyez jamais une goutte de sang », a dénoncé l’auteur de Ça et Shining lors d’un entretien accordé au Times. « Et c’est regrettable. C’est presque de la pornographie. »

Face à ce traitement de la violence qu’il juge hypocrite et édulcorée, Stephen King met un point d’honneur à imposer l’inverse dans les adaptations cinématographiques de ses livres. C’est le cas pour la dernière en date, The Long Walk (Marche ou Crève), pour laquelle le maître de l’horreur a imposé au scénariste JT Mollner et au réalisateur Francis Lawrence de montrer sans fard la brutalité de l’histoire qu’il a imaginée.

« Je leur ai dit que s’ils ne comptaient pas montrer les choses comme elles sont dans The Long Walk, qu’ils ne se fatiguent pas. Et donc ils ont fait un film assez brutal », a-t-il ajouté avec satisfaction.

L’adaptation, portée par Cooper Hoffman, David Jonsson et Charlie Plummer, dépeint un concours annuel où les participants doivent maintenir une vitesse d’au moins cinq kilomètres par heure sous peine d’être exécutés. Pour Stephen King, cette violence explicite sert son propos narratif, contrairement aux films Marvel qu’il accuse de spectaculariser la destruction sans en montrer les vraies conséquences. Marche ou Crève débarque dans les salles françaises le 1er octobre prochain.

07 juin 2025

Stephen King : 48 ans après, Carrie va devenir une série

Comme le rapporte Deadline, l’adaptation en série du roman de Stephen King, Carrie, par le cinéaste Mike Flanagan, en collaboration avec Prime Video, a dévoilé son casting principal.

Summer H. Howell (La Malédiction de Chucky) a précédemment été confirmée pour le rôle-titre de Carrie White, tandis que Matthew Lillard (Scooby-Doo, Five Nights at Freddy’s) a, quant à lui, été choisi pour le rôle du principal Grayle.

Une nouvelle recrue s’ajoute aujourd’hui au casting en la personne de Samantha Sloyan, une habituée de Flanagan, que l’on a pu voir dans ses précédentes séries The Haunting of Hill House, Midnight Mass, The Midnight Club et La Chute de la maison Usher. Son rôle de Bev Keane, l’antagoniste terrifiante de Midnight Mass justement, sera particulièrement utile à l’actrice pour son interprétation de Margaret White, la mère abusive de Carrie, incarnée par Piper Laurie dans le film culte de Brian De Palma de 1976, Carrie au bal du diable, avec Sissy Spacek dans le rôle-titre.

La distribution de la série comprendra également Alison Thornton (Girlfriends’ Guide to Divorce) dans le rôle de Chris Hargensen, Thalia Dudek (Better Man) dans le rôle d’Emaline, Siena Agudong (Resident Evil, la série) dans le rôle de Sue Snell, Amber Midthunder (Prey) dans le rôle de Miss Desjardin, Josie Totah (The Buccaneers) dans le rôle de Tina, Arthur Conti (Beetlejuice Beetlejuice) dans le rôle de Billy et Joel Oulette (Avatar : Le dernier maître de l’air) dans le rôle de Tommy.

Qualifiée de “réinterprétation audacieuse et opportune de l’histoire”, le show, modernisé, suivra Carrie, qui a passé sa vie recluse auprès de sa mère autoritaire. Après la mort soudaine et prématurée de son père, la jeune fille se retrouve confrontée au monde étrange du lycée public. Au même moment, un scandale de harcèlement bouleverse sa communauté et elle doit faire face à l’émergence de ses mystérieux pouvoirs télékinésiques. Flanagan écrira, produira et sera le showrunner de la série, tandis que Trevor Macy en sera le producteur exécutif.

Ce projet sera la première série de Mike Flanagan pour Amazon, après son passage très remarqué chez Netflix avec les séries précédemment citées, sans oublier The Haunting of Bly Manor.

29 mai 2025

Shining : ce classique adapté de Stephen King a beaucoup déçu Stanley Kubrick

En termes d'efficacité horrifique, le film Shining signé Stanley Kubrick met à peu près tout le monde d'accord. Il a rendu mythiques certaines de ses séquences pour toute une génération. Pourtant, le film possède un fervent détracteur : l'auteur Stephen King lui-même.

Mécontent du traitement de son histoire dans le film, King n'a pas mâché ses mots, y compris dès la sortie du film en 1980. Celui qui a écrit Ça en 1986 était invité chez David Letterman, et déclarait :

"Je trouve que [Kubrick] a fait un travail merveilleux, mais j'ai un sentiment mitigé. Il y a énormément de choses dans ce film que je trouve parfaites et magnifiques et par moment, j'ai le sentiment d'avoir donné une grenade à Stanley Kubrick et qu'il a héroïquement jeté son corps dessus."

Avec le recul, treize ans plus tard, il osait aller plus loin : "Un film s'est éloigné considérablement de mon livre et a échoué, c'est Shining. Et si je trouve qu'il a échoué, c'est parce que Kubrick voulait faire le film d'horreur qui serait le mètre étalon du film d'horreur. Et il n'a pas voulu prendre le temps de saisir l'atmosphère du livre. C'est un échec dû à l'hubris". L'hubris désignant, selon le Larousse, l'"outrance dans le comportement inspirée par l’orgueil".

Ce qui est certain, c'est que le réalisateur a en effet ignoré le scénario écrit par Stephen King au profit du sien, co-écrit par Diane Johnson, ne gardant de Shining que ce qui l'intéressait, et délaissant la vision de King. Ce dernier entrera un peu plus dans le détail de ce qui lui a profondément déplu dans les extraits utilisés dans cette vidéo qui mixe différentes interviews de l'auteur, et qui en dit long :

"Je crois que l'une des choses auxquelles les lecteurs sont le plus attachés dans mes livres, c'est qu'il y a une chaleur, invitant le lecteur à faire partie de l'histoire. Le Shining de Kubrick était très froid (...) Dans mon roman, l'hôtel brûle et dans le film de Kubrick, il gèle. (...) Dans le rôle de Wendy, Shelley Duvall n'est là que pour crier et être stupide, et ce ne sont pas le genre de femmes à propos desquelles j'écris."

Stanley Kubrick a dû apprécier.

20 mai 2025

Ça : la créature la plus terrifiante de Stephen King est de retour en série !

Depuis l'année dernière, la plateforme MAX propose des séries dérivées de franchises phares produites par Warner Bros. Après une série préquelle Dune : Prophecy de la saga de Denis Villeneuve et la série The Penguin, spin-off de The Batman, la plateforme va prochainement lancer Welcome to Derry, série dérivée du diptyque Ça d'Andy Muschietti.

Le clown Pennywise (ou Grippe-Sou, en français), l'un des méchants les plus terrifiants du cinéma, est de retour pour vous effrayer dans une nouvelle fiction télévisée, dont la bande-annonce officielle vient enfin d'être dévoilée.

"Ça : Bienvenue à Derry" se déroule 27 ans avant les événements des deux films Ça : chapitre 1 et Ça : chapitre 2 , adaptés du roman d'horreur culte de Stephen King par le réalisateur Andy Muschietti. L'histoire raconte que Pennywise se nourrit d'enfants avant d'hiberner pendant 27 ans. Des événements étranges se déroulent à Derry dans les années 1960 liés à Pennywise le clown, un personnage mystérieux qui hante la ville.

D'après les premières images de la série, la peur sera bien au rendez-vous d'autant que Bill Skarsgård, l'interprète de Pennywise dans les films d'Andy Muschietti est de retour dans la peau de ce monstre légendaire. Il est accompagné au casting par les acteurs Taylour Paige (Le Flic de Beverly Hills : Axel F), Jovan Adepo (Le Problème à 3 corps), Chris Chalk (Gotham), James Remar (Oppenheimer), Madeleine Stowe (Revenge) et Stephen Rider (Marvel's Daredevil).

Cette première bande-annonce pose le contexte terrifiant de la série avec la disparition de nombreux enfants et l'enquête d'un jeune groupe d'amis face à des adultes désemparés qui ne comprennent pas la présence maléfique de Pennywise, que l'on entraperçoit à la fin de la vidéo, rythmée par son rire terrifiant.

"C'est un livre que nous aimons beaucoup, et nous sentions qu'il restait encore beaucoup à raconter", ont déclaré Andy Muschietti et sa soeur et partenaire de production Barbara Muschietti à Entertainment Weekly (via Variety), "Il est tellement riche en personnages et en événements que nous avons pensé rendre justice au livre et aux fans en retournant dans cet univers. Plus précisément, nous racontons les histoires des interludes, écrits par Mike Hanlon à partir de son enquête, qui comprend des entretiens avec les personnes âgées de la ville".

Cette nouvelle série dans l'univers de "Ça" permet d'aborder "les thèmes habituels du film – l'amitié, la perte, le pouvoir de la foi unie – mais cette histoire se concentre également sur l'utilisation de la peur comme arme, un sujet qui est également pertinent à notre époque".

La série "Ça : Bienvenue à Derry" sera diffusée à l'automne sur la plateforme Max.

08 mai 2025

Marche ou crève : la bande-annonce choquante du film tiré de Stephen King

L'année Stephen King continue. Après The Monkey en février dernier et alors qu'arrive La Vie de Chuck en juin, on découvre aujourd'hui la bande-annonce cinglante de Marche ou Crève, thriller horrifique dérivé de son roman culte (The Long Walk).

Bien avant Hunger Games, le romancier avait imaginé une jeunesse sacrifiée dans un jeu sordide, assassiné tour à tour au fil d'une marche sans fin, sans ligne d'arrivée, où ceux qui s'arrêtent (il ne faut pas descendre sous les 5km/h) sont abattus sans autre forme de procès. Dans la vidéo, on découvre un Mark Hamill méconnaissable en leader militaire sociopathe, symbole du pouvoir autoritaire sanglant de cette Amérique dystopique.

Réalisé par Francis Lawrence (Hunger Games, Je suis une légende), ce thriller dystopique s’annonce aussi glaçant qu’intense. Le film réunit un casting prometteur avec de jeunes talents Cooper Hoffman, David Jonsson, Charlie Plummer, Ben Wang, autour de Judy Greer, et Mark Hamill.

Marche ou crève, c’est quoi ? Un jeu mortel, une métaphore brutale. Dans un futur proche, 100 adolescents sont sélectionnés pour une compétition implacable : marcher, toujours marcher, à plus de 6,4 km/h. Trois avertissements, et c’est la balle. Le dernier survivant remporte... tout ce qu’il veut. Un rêve qui vire très vite au cauchemar.

Inspiré du roman écrit par Stephen King sous le pseudonyme Richard Bachman en 1979, le film conserve l’essence implacable du récit : un mélange de tension psychologique, de cruauté institutionnelle et de désespoir juvénile.

Interrogé par Vanity Fair, Stephen King confie : "Tu écris en fonction de ton époque. C’est vrai que la guerre du Vietnam était dans l’air, mais je ne pensais pas vraiment à ça. J’écrivais un truc brutal, désespéré… Ce que tu ponds quand t’as 19 ans, que t’es plein d’énergie et de cynisme."

Marche ou crève sortira en France le 1er octobre 2025 au cinéma.

05 mai 2025

Stephen King : 46 ans après, l'un de ses meilleurs romans va devenir un film avec Mark Hamill

Après Life Of Chuck, le drame de Mike Flanagan (The Haunting of Hill House) adapté d’une nouvelle de Stephen King de 2020, que l’on pourra voir au cinéma à partir du 11 juin 2025, Mark Hamill sera de retour, pas moins de 4 mois plus tard, dans Marche ou crève, un thriller adapté du roman du même nom datant de 1979, toujours signé du roi de l’horreur.

Comme annoncé précédemment, Cooper Hoffman (fils de Philip Seymour Hoffman) et David Jonsson porteront le film produit par Lionsgate aux côtés de Mark Hamill donc, mais aussi Garrett Wareing, Charlie Plummer, Roman Griffin Davis, Tut Nyuot, Ben Wang, Jordan Gonzalez, Joshua Odjick et Judy Greer.

Bien qu’il ne s’agisse pas du premier livre de King à être publié, ce roman serait le premier qu’il ait écrit, alors qu’il était étudiant à l’Université du Maine. Publié sous son pseudonyme de Richard Bachman, Marche ou crève est décrit comme un thriller dystopique centré sur les participants d’une compétition annuelle de marche exténuante et féroce, qui demande à 100 garçons de maintenir une certaine allure (plus de 5 km/h) sans s’arrêter. Le jeune Garraty va participer à cet événement télévisé, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi : en effet, si les participants s’arrêtent, ils reçoivent un avertissement. Si l’incident se reproduit, ils sont éliminés – et, comme le titre du livre l’indique, tués.

Francis Lawrence réalise le film d’après un scénario de J.T. Mollner. Lawrence co-produit également le projet. Ce dernier entretient une longue et fructueuse collaboration avec Lionsgate, ayant réalisé les films de la franchise Hunger Games : L’Embrasement, La Révolte – Partie 1 et Partie 2, et le plus récent La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur.

Lors de la présentation du film au CinemaCon à Las Vegas début avril (via The Hollywood Reporter), Lawrence a déclaré avoir lu le roman pour la première fois il y a 20 ans et avoir voulu le réaliser, mais n’avoir pas pu obtenir les droits : “Heureusement, personne ne l’a réalisé”, s’est-il exclamé, avant d’ajouter que son producteur Roy Lee a ensuite poursuivi l’affaire et a de nouveau évoqué le projet une fois les droits du livre disponibles. Lawrence a déclaré que c’était peut-être son roman préféré de King, car il propose une idée “très intéressante” : “On peut s’imaginer à la place d’un des garçons.”

Pour Mark Hamill, ce rôle était l’occasion de jouer à contre-emploi, lui qui a incarné l’un des héros les plus emblématiques du cinéma en la personne de Luke Skywalker dans Star Wars. Il joue en effet l’antagoniste du film.

“Aucun des acteurs ne voulait me rencontrer”, a-t-il plaisanté en parlant du rôle du méchant. Il a confié que la lecture du scénario l’avait “frappé comme une tonne de briques”, tant son déroulement est brutal. “Le scénario à lui seul est cauchemardesque, mais c’est bon de sortir de sa zone de confort.”

À propos de sortir de sa zone de confort, Hamill a ajouté : “Si vous ne pouvez pas être le héros, rien de mieux que d’être le méchant. Si vous êtes hué et que les gens vous détestent, vous avez fait votre travail.” Le public devrait se préparer, car Hamill incarnera également l’ennemi juré dans le prochain film Bob l’éponge. “Les enfants de trois ans vont me détester”, a-t-il déclaré, déclenchant de nombreux rires.

Lionsgate décrit le film comme “un thriller intense, glaçant et émouvant qui met le public face à une question obsédante : jusqu’où peut-on aller ?”

14 mars 2025

Premier teaser de The Life of Chuck, adapté de Stephen King, avec Tom Hiddleston

"L'univers est vaste et il contient une multitude de choses, mais il me contient aussi moi". Chuck est philosophe dans le tout premier teaser poétique de The Life of Chuck. Une bande-annonce touchante pour le film adapté de Stephen King et qui reçu le prix du public au festival de Toronto à l'automne dernier.

Le pitch : "Trois chapitres de la vie d'un homme ordinaire nommé Charles Krantz en commençant par sa mort d'une tumeur cérébrale à 39 ans et en terminant par son enfance dans une maison prétendument hantée."

Il s’agit du nouveau film de Mike Flanagan, qui a déjà porté deux fois à l’écran des récits de l’écrivain (Jessie en 2017, Doctor Sleep en 2019). Comme d’habitude, Flanagan a réuni un casting hallucinant au générique de son nouveau film : Tom Hiddleston dans le rôle principal, Kate Siegel (présente dans tous les Flanagan) Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan, Carl Lumbly, Mark Hamill, Nick Offerman (pour faire la voix off mais quand même), David Dastmalchian, Lauren LaVera (la révélation de Terrifier 2 et 3), Heather Langenkamp (Les Griffes de la nuit), Q'orianka Kilcher (Yellowstone), etc.

The Life of Chuck sortira en France le 11 juin 2025 au cinéma.

17 janvier 2025

Stephen King demande à ce que les Oscars 2025 soient annulés en raison des incendies

Malgré les incendies qui continuent de ravager la région de Los Angeles, détruisant des centaines de maisons et faisant 25 morts, la 97e cérémonie des Oscars devrait bien avoir lieu début mars, comme prévu. L'Academy a a adapté ses règles et son calendrier, pour permettre aux votants d'avoir plus de temps pour choisir les nommés. Mais Stephen King, lui, ne votera pas. L'écrivain, dont les livres ont souvent été adaptés avec succès au cinéma, souhaite que l'événement soit purement et simplement annulé. Il écrit sur ses réseaux :

"Je ne vote pas pour les Oscars cette année. Parce qu'à mon avis, ils devraient les annuler. Pas de faste avec Los Angeles en feu."

Un appel qui fait beaucoup réagir des membres de l'industrie, et qui trouve un écho auprès de Jean Smart, lauréate des Golden Globes cette année, qui estime de son côté, sur son compte Instagram, qu’Hollywood devait au moins renoncer à la diffusion des Oscars à la télévision :

"Avec tout le respect que je leur dois, pendant la saison des célébrations à Hollywood, j’espère que toutes les chaînes qui diffuseront les prochaines cérémonies de récompenses envisageront sérieusement de NE PAS les diffuser et de faire don des revenus qu’elles auraient générés aux victimes des incendies et aux pompiers."

Une nouvelle bande-annonce terrifiante pour The Monkey, adapté de Stephen King

L'année 2025 sera riche en Stephen King. Il y aura le remake de Running Man d'Edgar Wright, il y aura The Life of Chuck par Mike Flanagan et aussi The Long Walk par Francis Lawrence. Et ça commencera par The Monkey, adaptation signée Osgood Perkins (réalisateur de Longlegs) basée sur une nouvelle du maître de l'horreur. 

Au casting, on retrouvera Theo James, star de The Gentlemen (la série Netflix) et Elijah Wood (star du Seigneur des Anneaux).

Dans le film, on suivra les frères jumeaux Bill et Hall (qui seront tous deux interprétés par James), qui trouveront le vieux jouet en argent de leur père dans le grenier de la maison de leur enfance. "Mais alors qu'une vague de morts horribles débute, les frères décident de jeter le singe et de continuer leur vie, s’éloignant au fil des ans. Puis les morts mystérieuses recommencent et les frères doivent se réunir pour trouver un moyen de détruire le singe pour de bon..."

The Monkey sera réalisé par Osgood Perkins, à qui l'on doit récemment Longlegs, avec Nicolas Cage. Tatiana Maslany (She-Hulk) sera aussi au casting. James Wan, créateur de l'univers Conjuring et co-créateur des franchises Saw et Insidious, sera producteur.

The Monkey sortira en salles le 19 février 2025.

01 novembre 2024

Regardez le premier dessin animé signé Stephen King

Le maître de l'horreur est un touche à tout. Stephen King a fêté Halloween en signant son tout premier dessin animé. Un court-métrage d'animation intitulé Lily, réalisé par le studio Dark Corners et mis gratuitement en ligne (voir ci-dessous) hier soir.

Il s'agit en fait d'une adaptation de sa nouvelle Here There Be Tygers (1968) publiée dans le magazine Ubris avant de faire partie de la collection Skeleton Crew (1985).

Lily raconte l’histoire d’un élève de CE2 qui découvre un tigre effrayant caché dans les toilettes des garçons. L'animation dessinée à la main est signée de l'animateur Pete Scalizitti, en noir et blanc avec des touches de vert et de rouge frappantes pour souligner les thèmes captivants de ce court de 10 minutes. Kate Siegel, icone de Mike Flanagan, a réalisé le film et fait les voix de tous les personnages. Regardez ci-dessous:

16 octobre 2024

La bande-annonce de The Monkey, adapté de Stephen King

Ce n'est pas l'oeuvre la plus connue du Maître de l'horreur. Nouvelle parue en 1985, Le Singe de Stephen King va devenir un film d'horreur, produit par James Wan (Conjuring, Saw...) sous le titre The Monkey. La bande-annonce qui vient d'être mise en ligne (ci-dessous) promet déjà une farce macabre, avec une créature maléfique ramenée à la vie et qui fait des ravages dans un bled américain. Attention, ça va trancher chérie !

Au casting, on retrouvera Theo James, star de The Gentlemen (la série Netflix) et Elijah Wood (star du Seigneur des Anneaux).

Dans le film, on suivra les frères jumeaux Bill et Hall (qui seront tous deux interprétés par James), qui trouveront le vieux jouet en argent de leur père dans le grenier de la maison de leur enfance. "Mais alors qu'une vague de morts horribles débute, les frères décident de jeter le singe et de continuer leur vie, s’éloignant au fil des ans. Puis les morts mystérieuses recommencent et les frères doivent se réunir pour trouver un moyen de détruire le singe pour de bon..."

The Monkey sera réalisé par Osgood Perkins, à qui l'on doit récemment Longlegs, avec Nicolas Cage. Tatiana Maslany (She-Hulk) sera aussi au casting. James Wan, créateur de l'univers Conjuring et co-créateur des franchises Saw et Insidious, sera producteur.

The Monkey sortira en salles le 19 février 2025.

14 novembre 2023

The Marvels : Stephen King dénonce les réactions à l'échec du film au box-office

Sorti dans nos salles le 8 novembre dernier, The Marvels de Nia DaCosta ne parvient pas à fédérer les foules. Lors de son premier week-end d'exploitation dans les salles américaines, le dernier-né des studios Marvel a récolté 47 millions de dollars en trois jours. Un chiffre en-deçà des prévisions déjà très pessimistes. A date, le long métrage enregistre 109 millions de dollars à l'international.

The Marvels signe ainsi le pire démarrage depuis le lancement du MCU en 2008, derrière les 55 millions de billets verts engrangés par L'Incroyable Hulk en 2008. Le long métrage emmené par Brie Larson, Iman Vellani et Teyonah Parris engrange moins d'un tiers des recettes du premier Captain Marvel sorti en 2019.

Un triste record pour cette aventure qui met en scène 3 super-héroïnes découvertes dans les précédentes œuvres du MCU : Captain Marvel, Miss Marvel et WandaVision.

Dans The Marvels, Carol Danvers (Brie Larson), doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d'un univers déstabilisé.

Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan - alias Miss Marvel (Iman Vellani), sa super-fan de Jersey City - et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau (Teyonah Parris), désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R.

D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe.

La Maison des idées fait face à la "super-héros fatigue" et enchaîne les mauvais résultats que ce soit au cinéma, avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (476 millions de $ à l'international), Thor : Love & Thunder (760 millions dollars) et The Marvels, ou sur Disney+ avec les audiences décevantes de la deuxième saison de Loki. 

Mais les critiques envers The Marvels, premier film du MCU entièrement porté par des super-héroïnes, sont particulièrement véhémentes de la part des fans et ne plaisent pas à Stephen King. Le maître de l'horreur s'est fendu d'un tweet dans lequel il regrette que les spectateurs se réjouissent de l'échec du film.

"Je ne vais pas voir les films du MCU, je ne m'y intéresse pas, mais je trouve très désagréable cette jubilation à peine masquée face aux faibles recettes de THE MARVELS. Pourquoi se réjouir d'un échec ?"

En 15 ans, le Marvel Cinematic Universe a produit 33 longs métrages et s'est imposé comme un poids lourd dans l'industrie cinématographique. Mais depuis l'arrivée de Disney+ et le nombre grandissant de séries et d'histoires entremêlées (pour tout comprendre à The Marvels il est nécessaire d'avoir vu 7 contenus !), les spectateurs semblent déconcertés.

Bob Iger, le Directeur Général de The Walt Disney Company, a d'ailleurs lui-même reconnu les inconvénients de cette surabondance de programmes qui a "dilué l'attention et la concentration". Mais Marvel ne s'attendait, pour autant, pas à un démarrage aussi désastreux pour la suite de Captain Marvel dont le budget s'élève à 274 millions de dollars.

De plus, The Marvels est sorti en pleine grève des acteurs et n'a donc pas pu bénéficier d'une campagne de promotion. Selon Shawn Robbins, l'analyste en chef de Boxoffice Pro, "le fait d'avoir Brie Larson et le reste de la distribution dans le circuit promotionnel aurait pu aider à augmenter l'ouverture dans une certaine mesure. Mais cela n'aurait probablement pas compensé les autres obstacles importants inhérents et extérieurs au film lui-même."

Il ajoute au micro de Variety : "Les attentes du public sont de plus en plus élevées. Même avec des facteurs indépendants de la volonté de Marvel, l'accueil mitigé réservé à plusieurs de leurs films ces dernières années et le volume souvent excessif des séries Disney+ ont diminué le niveau d'urgence que le public ressentait autrefois pour la franchise."

Devant la multitude de contenus, les fans ne vont plus nécessairement voir les films au cinéma. Marvel devra donc, à l'avenir, mettre en avant des super-héros forts comme Spider-Man (dont le dernier volet a enregistré 1,9 milliard de dollars à l'international) et pourquoi pas faire revenir les Avengers originaux, comme l'évoquait récemment le studio.

Mais l'avenir du MCU pourrait très bien être bouleversé par l'arrivée de Deadpool 3 dans l'univers des super-héros. Annoncé dans nos salles le 24 juillet 2024, le film porté par Ryan Reynolds et Hugh Jackman devrait en effet avoir des conséquences sur les futurs films du MCU... Kevin Feige reverra-t-il son plan ? Affaire à suivre...

11 juillet 2023

Une vraie scène d’horreur a eu lieu dans la résidence de Stephen King

La scène se passe à Bangor, une ville située au nord-est des États-Unis, dans l’État du Maine. Le 30 juin dernier, une femme découvre une scène d’horreur alors qu’elle traverse une zone résidentielle huppée. Une biche s’est empalée sur les piques de la grille qui entoure une inquiétante maison au style néogothique dont le portail est gardé par une paire de chauve-souris de fer.

Elle appelle les urgences. Bientôt la police arrive et, constatant que le pauvre animal est encore en vie mais ne peut être sauvé, décide d’achever ses souffrances d’une balle. La biche a visiblement cherché à sauter la grille qui, malheureusement, s’est avérée trop haute pour elle. Une scène digne de début d’un roman d’horreur, et ce, d’autant plus que cette propriété appartient à… Stephen King !

D’après TMZ, cette maison, qui sert de résidence secondaire à Stephen King et son épouse, fait le bonheur des curieux qui ne manquent pas une occasion de se photographier devant. Toutefois, rien n’indique que le maître de l’épouvante était présent lors de ce drame.

18 avril 2023

Le Croque-Mitaine : trailer de la nouvelle de Stephen King

"Ce n'est pas réel, ce n'est pas réel. Ce n'est pas réel..." 20th Century Studios vient de mettre en ligne la bande-annonce officielle de son nouveau film d'horreur, Le Croque-Mitaine (The Boogeyman) adaptation cinématographique de la nouvelle du même nom de Stephen King. Un trailer qui promet un film sombre et terrifiant.

On y retrouve deux sœurs en deuil alors qu'elles sont hantées par une entité surnaturelle inconnue qui apparaît soudainement dans leur maison. Au casting, on retrouvera la jeune star de Yellowjackets, Sophie Thatcher, ainsi que Chris Messina.

"La lycéenne Sadie Harper et sa sœur cadette Sawyer sont sous le choc de la mort récente de leur mère et ne reçoivent pas beaucoup de soutien de leur père, Will, un thérapeute qui gère sa propre douleur", lit-on dans le synopsis. "Lorsqu'un patient désespéré se présente à l'improviste chez lui pour demander de l'aide, il laisse derrière lui une entité surnaturelle terrifiante qui s'attaque aux familles et se nourrit de la souffrance de ses victimes."

Le Croque-Mitaine ou The Boogeyman est réalisé par Rob Savage (Host) à partir d'un scénario adapté par Mark Heyman (Black Swan).

Le Croque-Mitaine, d'après l'oeuvre de Stephen King, sortira le 31 mai au cinéma en France.

 

24 février 2023

Stephen King déteste Kill Bill Vol. 1

En plus d'être un romancier renommé à travers le monde, Stephen King est un critique de cinéma exigeant. En témoigne son avis sur Kill Bill: Volume 1 de Quentin Tarantino, immortalisé dans les colonnes d'Entertainment Weekly en 2007 :

"Kill Bill est le film du n'importe quoi. Vous avez probablement lu de bonnes critiques à son propos (...), mais souvenez-vous que les critiques de cinéma voient le film gratuitement. (...) Ils sont donc aptes à s'extasier sur des choses sur-narcissiques comme Kill Bill, qui s'annonce comme 'le quatrième film de Quentin Tarantino', que c'est snobinard."

"La violence est chorégraphiée comme une routine nautique d'Esther Williams (...) et la litanie du film pour les blagues d'entre-soi est épuisante."

Pour expliciter la référence, Esther Williams était la championne américaine 1939 du 100 mètres nage libre, passée actrice dans des films musicaux comprenant beaucoup de ballets aquatiques afin d'exploiter ses prouesses physiques. Mais King n'en a pas fini avec Kill Bill, et déplore le fait que le film soit un "volume 1" :

"Il n'y a même pas de fin à laquelle se raccrocher ; on nous dit juste qu'il va falloir être patients pour en avoir plus (...). C'est certainement bien fait, et l'histoire garde notre intérêt au fur et à mesure, mais si c'est insipide ça le reste, pas vrai ?"

"Tout ce que je fais, c'est essayer de vous transmettre le sentiment de vague mécontentement que vous êtes susceptible d'expérimenter en quittant le film, dans le sens où vous êtes venu vous divertir mais vous vous retrouvez à vous réchauffer les mains devant le feu de joie des vanités de Quentin Tarantino."

Une chose trouve grâce à ses yeux : la prestation admirable de l'interprète de l'héroïne du film, Uma Thurman. En revanche, l'auteur n'est pas tendre envers l'écriture de son personnage :

"Uma Thurman essaye vraiment et c'est le meilleur élément du film, mais au final, elle se voit coincée à jouer une femme labelisée au lieu d'être humanisée : elle est, et c'est déplorable, la Fiancée."

"Kill Bill n'est pas un sommet de nullité comme Mars Attacks! ou Maman très chère ; c'est juste ennuyeusement imbu de lui-même. (...) Dans dix ans, vous aurez des difficultés à vous souvenir de ce que ça racontait et de qui était dedans."

31 janvier 2023

The Boogeyman : bande-annonce de la nouvelle adaptation de Stephen King

Le Boogeyman revient, 50 ans après la publication de la nouvelle horrifique de Stephen King, 41 ans après une adaptation en court métrage signée Jeff C. Schiro, et près de 20 ans après une version ciné produite par Sam Raimi (inspirée du même personnage, mais pas directement de l'ouvrage de King). Le monstre qui effraie les enfants va donc littéralement ressortir du placard, et de sous le lit, pour faire peur aux amateurs de cinéma d'horreur. Cette fois, ce sont Rob Savage, Mark Heyman, Scott Beck et Bryan Woods qui sont derrière cette adaptation. Le premier a été repéré pour son court métrage efficace Host, sorti en 2021, le suivant a co-écrit Black Swan pour Darren Aronofsky et les deux derniers ont travaillé ensemble sur le scénario de Sans un bruit. Et le tout est produit par Shawn Levy, Dan Levine et Dan Cohen, soit une partie de l'équipe de Stranger Things, la série à succès de Netflix.

20th Century Studios a dévoilé ce week-end la bande-annonce de ce Croque-mitaine 2.0, et si on entrevoit pour l'instant à peine la créature, on reconnaît au casting Sophie Thatcher (Le Livre de Boba Fett), Chris Messina (Sharp Objects), Vivien Lyra Blair (Obi-Wan Kenobi) ou encore David Dastmalchian (The Dark Knight). La vidéo annonce aussi une sortie américaine le 2 juin prochain. En France, The Boogeyman est attendu le 31 mai au cinéma.

30 mars 2022

Ça : une série sur le clown-tueur de Stephen King en développement chez HBO Max

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Le clown Grippe-Sou s’apprête à ressortir des égouts. Trois ans après la sortie du Chapitre 2, une série sur Ça est en développement pour la plateforme américaine HBO Max. Intitulé Welcome To Derry, le projet s’intéresserait au quotidien des habitants de la ville fictive de Derry dans les années soixante et plus particulièrement aux origines du clown terrifiant, interprété par Bill Skarsgård dans les dernières adaptations.

Le cinéaste Andrés Muschietti - réalisateur des deux opus en 2017 et 2019 - devrait produire ce préquel aux côtés de sa femme Barbara Muschietti et Jason Fuchs, également scénariste. Selon les informations du magazine Variety, si la série se concrétise, Andrés Muschietti devrait mettre en scène le premier épisode.

Après le célèbre téléfilm de 1990 porté par Tim Curry, le personnage inventé par Stephen King a fait un retour triomphant au cinéma vingt-sept ans plus tard. À sa sortie, Ça - Chapitre 1 a rassemblé plus de deux millions de spectateurs en France.

De l’autre côté de l’Atlantique, il pulvérise le record du meilleur démarrage pour un film d’horreur avec 123 millions de dollars récoltés en un week-end seulement. Deux ans plus tard, la suite connaît un succès plus modeste, mais tout de même honorable, avec près de 1,5 million d’entrées dans l’Hexagone.