C'est un fait : Stephen King est, depuis fort longtemps, une valeur plus que sûre au cinéma et à la télévision. L'œuvre est là, immense, émaillée de nombreux chefs-d'œuvre absolus : plus de 60 romans, plus de 200 nouvelles, plus de 400 millions d'exemplaires vendus à travers le monde.
Depuis plus de 40 ans, Stephen King est le maître incontesté de l'horreur / épouvante. On ne compte plus les adaptations de ses oeuvres, parfois très inégales pour être honnête, mais qui ont fort heureusement pu, parfois, accoucher de très grands films et / ou d'oeuvres solides : Shining, Carrie, Les Evadés, Stand by me, Dolorès Claiborne, Misery, La Ligne verte, Cujo, The Mist, Christine, Life of Chuck, la série 22.11.63...
Si on imagine qu'il est évidemment flatté dans le cas d'une adaptation réussie, que pense-t-il des pires ? Il s'en était expliqué ainsi au micro du site Deadline en 2016.
"Je ne suis pas quelqu'un de difficile" avait-il commenté, insistant sur le fait qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que les cinéastes s'approprient ses oeuvres, ce qui peut expliquer peut-être pourquoi certaines adaptations de King ont peu de similitudes avec leur matériau d'origine.
En opposition avec les auteurs qui considèrent au contraire leurs écrits comme des totems dont il ne faut pas dévier, il ajoute : "J'ai travaillé avec énormément de cinéastes au fil des ans que je trouve très, très intelligents, très persévérants et qui trouvent toujours le moyen d'arriver à leurs fins. Et j'aime ça".
Quant aux échecs des adaptations, parfois cuisants, sur petit comme grand écran, Stephen King fait du Ponce Pilate et s'en lave les mains : "Si ça ne marche pas très bien, je peux dire : "Bon, ils ont fait de leur mieux, mais je n'y suis pour rien. Je ne suis qu'un simple spectateur dans cet accident de voiture".
Le maître s'est certainement réjouit du bon accueil réservé à la récente adaptation de son oeuvre Marche ou crève, sortie chez nous le 1er octobre.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire