Bande-annonce de Largo Winch 3, avec Tomer Sisley, James Franco, Clotilde Hesme et Elise Tilloloy

Après 13 longues d'années d'absence, Largo Winch fait son grand retour au cinéma. Les toutes premières images de ce comeback viennent d'être dévoilées. Le film sortira plus tôt qu'annoncé initialement, dès le 7 août prochain.

Depuis l’enlèvement brutal de son fils Noom, Largo Winch fait l’objet d’une impitoyable machination cherchant à l’anéantir et à détruire le groupe W. Pour faire éclater la vérité et retrouver son fils, Largo se lance dans une traque sans relâche. Des forêts canadiennes, en passant par Bangkok jusque dans les profondeurs des mines birmanes il ne sait pas encore qu’il devra faire face aux démons du passé.

La franchise Largo Winch, portée par Tomer Sisley au cinéma, comprend deux longs métrages sortis en 2008 et 2011. La saga d'action a réuni à ce jour un peu plus de 3 millions de spectateurs en France.

Dans le monde, la franchise a rapporté 31 millions de dollars à l'international pour un budget estimé à 50 millions (pour les deux films).

Homme d'affaires et aventurier, mélange entre James Bond, Jason Bourne et Indiana Jones, le personnage a été jeté aux oubliettes pendant 10 ans avant de refaire surface en mai 2020.

Cette suite sera mise en scène par Olivier Masset-Depasse, qui succède à Jérôme Salle, auteur des deux premiers opus. En décembre 2022, Tomer Sisley confiait à AlloCiné que le tournage était imminent et qu'il avait repris le chemin de la salle pour se remettre en forme.

"J’ai repris l’entraînement. On met un petit coup d’accélérateur sur le physique puisqu’il y a encore deux, trois cascades qu’il va falloir faire. J'ai mon réalisateur qui est rentré de Thaïlande où il a fait quelques repérages et là en ce moment, il est en Bulgarie. C’est imminent. Moi je commence le 1er février", avait-il indiqué.

"Une épaule arrachée et déboîtée, des ligaments déchirés, un avant-bras cassé et un pied fêlé. Pour le film Largo Winch 3, encore en tournage dans des studios belges, près d’Anvers, Tomer Sisley reprend son rôle avec quelques séquelles, dues à ses cascades qu’il réalise lui-même. Avec l’expérience, l’acteur indique avoir compris l'intérêt d’une doublure, qui a une véritable fonction, celle de préserver l’acteur", écrivait France Info en août dernier.

"Il y a 15-20 ans, je faisais mes cascades parce que j'avais la capacité de les faire et j'avais des choses à prouver à quelques personnes dont moi-même. Le problème, aujourd'hui, c'est que je suis enfermé dans ce personnage d'acteur qui fait lui-même ses propres cascades, donc plus personne ne se pose la question si je vais les faire ou pas. Tout le monde part du principe que oui", a confié Tomer Sisley.

Tomer Sisley donnera la réplique à James Franco, Clotilde Hesme, et Elise Tilloloy.

Au cinéma le 7 août prochain.

Le casting de James Franco en Fidel Castro vivement critiqué

James Franco vient d'être choisi par le réalisateur Miguel Bardem (le cousin de Javier Bardem, connu notamment pour La madre et La mujer más fea del mundo) pour incarner Fidel Castro, le révolutionnaire et dirigeant cubain, dans Alina of Cuba, un film racontant la vie de sa fille, Alina Fernandez, qui sera elle incarnée par Ana Villafañe (l'interprète de Gloria Estefan dans la comédie musicale de Broadway On Your Feet!). Si ce casting a été validé par l'intéressée, qui est consultante sur son biopic, il a été critiqué ce week-end par John Leguizamo. Le comédien américano-colombien, vu notamment dans Roméo + Juliette, Moulin Rouge ! ou John Wick, s'insurge contre le choix d'un acteur non-Latino pour jouer une personnalité ayant eu un rôle majeur de l'histoire de l'Amérique du Sud. Il ne remet pas en cause le talent du comédien, ni sa ressemblance avec son modèle, et n'évoque pas non plus ses accusations de harcèlement sexuel envers des étudiantes, qui avaient fait scandale en 2018.

"Comment ça peut encore arriver ?, s'emporte-t-il sur Instagram. Comment Hollywood peut à la fois nous exclure et nous voler nos histoires ? On ne veut plus d'appropriations de la part de Hollywood et des streamers ! Boycott ! C'est dingue ! En plus, c'est sérieusement difficile à raconter sans un certain embellissement, ce qui serait mal. Je n'ai aucun problème avant Franco, mais il n'est pas Latino !" Depuis plusieurs années, John Leguizamo critique ce manque de représentation des Latinos dans les productions hollywoodiennes. En 2020, il expliquait ainsi dans le magazine People : "Nous représentons moins de 1% des histoires racontées par Hollywood, les services de streaming et les chaînes de télévision américaines, alors que nous représentons 20% de la population. Même 25% en ce qui concerne le box-office. Je trouve que c'est un drame pour les gamins de ne pas se voir représentés de façon positive."

Alina of Cuba entrera en tournage le 15 août, en Colombie. Le film racontera l'histoire de la fille illégitime de Fidel Castro, qui a dû quitter le pays en 1993 pour vivre en Espagne. Il a été écrit par Jose Rivera et Nilo Cruz en collaboration avec la véritable Alina Fernandez.

James Franco revient au cinéma, 4 ans après ses accusations de harcèlement sexuel

Lâché par tout le monde, même par son pote Seth Rogen, il fait face depuis plusieurs années au scandale. Accusé de harcèlement sexuel et d'abus de pouvoir, James Franco n'est plus le bienvenu à Hollywood. Pourtant, l'acteur nommé aux Oscars et réalisateur arty intellectuel revendiqué était au sommet quand l'affaire a éclaté. Adoré dans 127 Heures, star de la comédie loufoque et cool, avec This is the End ou The Interview, sa carrière s'est arrêtée net en 2018.

Aujourd'hui, il tente de la relancer. Il vient de signer pour jouer dans Me, You, un grand film historique qui se déroulera durant la Seconde Guerre Mondiale et qui sera réalisé par Billie August, cinéaste danois récompensé par deux Palmes d'Or à Cannes, en 1988 pour Pelle le Conquérant et en 1992 pour Les Meilleures Intentions.

Adaptée du roman Tu, Mio d'Erri De Luca, l'histoire suit Marco, 16 ans, un natif de Londres qui part en vacances d'été en Italie avec son père (Tom Hollander). Marco rencontre le pêcheur Nicola, joué par Franco, qui, selon le synopsis, "séduit" Marco avec ses histoires d'après-guerre "après son service militaire en tant que GI américain". Plus tard, l'adolescent rencontre et tombe amoureux de la plus âgée et "énigmatique" Caia (Daisy Jacob), âgée de 20 ans...

"Je suis ravi de monter à bord de ce projet phénoménal et de travailler avec le légendaire Bille August", réagit James Franco dans un communiqué. "Je suis un grand fan de son travail, et Me, You est un scénario vraiment brillant."

Ce film marquera le premier projet de l'acteur depuis 2019. La dernière fois qu'on l'a vu à l'écran, c'était dans la dernière saison de The Deuce. Car dans la foulée du tournage, en 2018, cinq femmes - dont quatre étaient ses élèves dans une école de théâtre qu'il dirigeait à l'époque - ont accusé James Franco de harcèlement sexuel dans une tribune publiée dans le Los Angeles Times. Selon l'une des étudiantes, l'acteur "faisait croire à tout le monde qu'il y avait des rôles possibles si nous étions prêtes à faire des actes sexuels ou à enlever notre chemisier..."

Après qu'une plainte a été déposée, un règlement à l'amiable a été trouvé en février 2021. James Franco a payé 2,2 millions de dollars pour régler l'affaire. En décembre, l'acteur est intervenu dans le podcast The Jess Cagle de SiriusXM pour parler de son cas et admettre publiquement qu'il avait couché avec certaines de ses étudiantes : "En 2018, il y a eu ces plaintes à mon sujet. J'ai juste pensé que j'allais me taire et faire une pause. Cela ne semblait pas être le bon moment pour dire quoi que ce soit. Il y avait des gens qui étaient en colère et j'avais besoin d'écouter. J'ai été en convalescence pour toxicomanie. Il y a eu des problèmes auxquels j'ai dû faire face qui étaient également liés à la dépendance. Et donc j'ai vraiment travaillé là-dessus pour commencer à changer qui j'étais."

Alors Me, You sera-t-il son film de la rédemption ?

Deux accusatrices de James Franco lui reprochent d’avoir minimisé les faits dans une interview

Les accusations remontent à 2018. Cinq élèves de l’école de théâtre créée par James Franco reprochaient à l’acteur des conduites sexuelles inappropriées. Resté discret sur la question, l’acteur a finalement choisi d’aborder le sujet lors d’un récent passage dans l’émission The Jess Cagle Podcast. Pour lui, ces relations étaient non seulement consenties, mais il affirme également qu’il ne voyait pas en quoi elles constituaient un abus de pouvoir tandis qu’il souffrait d’une addiction au sexe.

Pour Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, deux victimes qui ont obtenu 2,2 millions de dollars de dommages dans le cadre d’un arrangement à l’amiable après avoir porté plainte au civil, James Franco est loin d’avoir saisi la gravité de ses actes. « Outre le fait qu’il ne voit pas les dynamiques de pouvoir [entre un professeur et ses élèves], Franco est complètement insensible, et ne se soucie toujours pas de l’immense douleur qu’il a infligée à ses victimes avec son arnaque d’école de théâtre », ont-elles déclaré dans un communiqué relayé par The Hollywood Reporter.

« C’est incroyable qu’après avoir accepté un arrangement à l’amiable, il continue de rabaisser l’expérience des survivantes et d'ignorer leur douleur, tout en acceptant qu’il n’aurait en premier lieu pas dû ouvrir cette école. Ce n’était pas une incompréhension sur le nom d’un cours, ni le résultat d’une trop grosse charge de travail pour lui. C’était, et c’est toujours, une conduite infecte. Personne ne devrait écouter cette interview en pensant qu’il s’agit des remords de James Franco. C’est une tentative transparente d’échapper aux véritables problèmes, sortie juste avant les fêtes en espérant qu’il n’y aurait pas d’attention portée à sa réponse », ont-elles conclu.

James Franco admet avoir eu des rapports sexuels avec des élèves de son école

Quatre ans après les accusations d’inconduite sexuelle, James Franco admet partiellement les faits. L’acteur avait fondé une école de théâtre, et deux de ses élèves avaient notamment porté plainte, lui reprochant de profiter des aspirantes actrices entre autres lors de scènes de sexe.

L’acteur s’en était tenu au silence médiatique, tout en réglant 2,2 millions de dollars à ces deux femmes qui avaient porté l’affaire au civil. Invité au micro du Jess Cagle Podcast, il a concédé avoir bien eu des rapports sexuels avec ses élèves, reconnaissant que « ce n’était pas bien ». Mais. Car il y a forcément un « mais ».

Le réalisateur de The Disaster Artist a ensuite expliqué qu’il avait remplacé son addiction à l’alcool, dans laquelle il était tombé à l’adolescence, par une addiction au sexe. « C’est une drogue tellement puissante. J’ai été accro pendant plus de 20 ans. La partie insidieuse, c’est que je suis resté sobre en ce qui concerne l’alcool pendant tout ce temps », a-t-il déclaré.

Histoire sans doute de rassurer dans les chaumières, James Franco a précisé être en convalescence de cette addiction au sexe depuis 2016 et qu’il avait « changé » depuis qu’il a été publiquement accusé. Espérons, pour le bien de tous, qu’il n’ait pas remplacé cette addiction par une autre…

Harcèlement : James Franco versera 2 millions de dollars pour l'abandon des poursuites à son encontre

Bill Cosby est sorti de prison. Il avait été condamné à une peine minimale de trois ans pour agression sexuelle en septembre 2018. Le comédien américain et créateur de la série "The Cosby Show" a vu son jugement être annulé par la Cour suprême de Pennsylvanie, mercredi. "Les condamnations et les peines infligées à Bill Cosby sont annulées et il doit être libéré", a écrit la haute juridiction de l'État à la fin d'un long arrêt de 79 pages au sujet du comédien.

Agé de 83 ans, Bill Cosby était détenu dans un établissement situé à Collegeville en Pennsylvanie. À la suite de sa sortie, il s’est présenté devant chez lui, entouré de ses avocats et de son porte-parole, mais ne s'est pas exprimé, faisant simplement le V de la victoire avec deux doigts. William Henry Cosby, Jr, de son nom complet avait été condamné pour avoir drogué et agressé sexuellement Andrea Constand, une femme qu'il avait invitée à son domicile en 2004.

Dans sa décision, la Cour suprême de Pennsylvanie rappelle que le premier procureur en charge du dossier avait décidé de ne pas poursuivre Bill Cosby au pénal, tout en l'incitant à témoigner dans une procédure au civil intentée par la plaignante, ce qu'il avait accepté de faire. Durant cette audition, Bill Cosby avait reconnu avoir donné à Andrea Constand un puissant sédatif et avoir procédé à des attouchements sur elle, estimant qu'elle était consentante car elle n'avait pas réagi.

Or, ce témoignage a ensuite été retenu contre lui lors de son procès pénal, lorsqu’un nouveau procureur a décidé de relancer l'affaire des années plus tard, notent les magistrats, qui ont rendu là une décision technique et non sur le fond du dossier. "Quand un procureur prend une décision publique avec l'intention de peser sur les actions de l'accusé et que celui-ci le fait à son détriment (et parfois sur les conseils de son avocat), lui refuser le bénéfice de cette décision est un affront au principe fondamental d'équité", ont ajouté les magistrats. 

Bill Cosby a été accusé par une soixantaine de femmes d'agressions sexuelles et parfois de viol, couverts par la prescription. Sa libération a donc provoqué un flot de réactions. "J'espère que cette décision ne va pas dissuader les victimes de signaler des agressions sexuelles", a réagi le procureur Kevin Steele, à l'origine des poursuites, dans un communiqué. "Nous considérons toujours que nul n'est au-dessus de la loi, y compris ceux qui sont riches, célèbres et puissants." "Il n'est pas libéré parce qu'il est innocent", a réagi, de son côté, sur Twitter, l'avocate Lisa Bloom, qui représente trois femmes qui accusent Bill Cosby de les avoir agressées, lesquelles sont "dégoûtées" par la nouvelle. Pour l'avocate, l'ancien humoriste va sortir de prison "parce qu'un procureur lui a promis, il y a des années, qu'il ne serait pas poursuivi".

James Franco accusé de harcèlement sexuel : un accord trouvé avec deux plaignantes

Après son Golden Globe du meilleur acteur de comédie dans The Disaster Artist en 2018, James Franco s'est retrouvé au coeur de la tourmente. Suite au mouvement #MeToo, plusieurs femmes sont montées au créneau pour pointer du doigt le "comportement inapproprié ou sexuellement abusif" de l'acteur pendant ses cours de comédie.

En octobre 2019, Sarah Tither-Kaplan et Toni Gaal, deux anciennes étudiantes de Studio 4, l'école de cinéma de James Franco (qui a depuis fermé ses portes), ont décidé de porter plainte contre l'artiste et plusieurs producteurs pour avoir "usé de leur pouvoir et de leur célébrité en proposant des opportunités incroyables de travail aux actrices en devenir en échange de nudité explicite, de scènes de sexe et, comme Franco l'a énoncé, d'une volonté de repousser les limites".

Selon la plainte, James Franco "a cherché à créer un réseau de jeunes femmes qui ont été victimes de son exploitation sexuelle personnelle et professionnelle sous couvert d'éducation." Les deux plaignantes accusaient aussi l'acteur d'inciter ses élèves à jouer des scènes de sexe explicites de "type orgie", le tout filmé par une caméra.

Un an et demi plus tard, le New York Times révèle que les deux jeunes femmes ont abandonné leurs poursuites après un accord trouvé avec le comédien. Les avocats des plaignantes ont confirmé cela dans une déclaration faite à l'agence Associated Press samedi soir. Il n'est pas précisé si cet arrangement est d'ordre financier mais il est très probable que cela soit le cas. Les conditions doivent être soumises à la validation d'un juge dans un mois. Récemment Harvey Weinstein avait également trouvé un accord financier avec plusieurs de ses accusatrices contre l'abandon des charges.

L'interprète d'Harry Osborne dans Spider-Man avait démenti ces allégations par la voix de ses avocats, dénonçant des déclarations "fausses et incendiaires, sans fond légal et poussées dans le cadre d’une action de groupe dans le but évident d’attirer le plus de publicité possible à des plaignantes qui ont faim d’attention".

En janvier 2018, James Franco avait déjà nié catégoriquement des premières accusations dans l’émission The Late Show de Stephen Colbert. "Dans ma vie, je suis fier d’assumer ce que j’ai fait. Je dois le faire pour maintenir mon bien-être. Je le fais à chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qui doit être changé. Je m’efforce de le faire. Les propos que j’ai entendus ne sont pas vrais. S’il y a un dédommagement à faire, je le ferais. Je suis ici pour écouter, apprendre et changer de perspective", assurait le comédien.