08 décembre 2025

La mère de P. Diddy en rogne contre Netflix pour avoir diffusé des « récits mensongers », selon elle

Avec Sean Combs : L’heure des comptes, 50 Cent rhabille P. Diddy pour l’hiver. Le documentaire, qui vient de sortir sur Netflix, retrace le récit supposé d’un homme que la gloire aurait fait déraper, que ce soit dans ses choix professionnels ou dans ses relations intimes.

La série en quatre épisodes donne notamment la parole à Kirk Burrows, qui a grandi avec l’artiste et lui reproche de l’avoir dépossédé de ses parts de Bad Boys Records, dont il était cofondateur. Sans surprise, le rappeur n’a pas beaucoup apprécié l’image de gangster en carton qui lui prête la série, et l’a fait savoir depuis le fond de sa cellule, où il purge une peine de cinquante mois de prison pour transport en vue de prostitution.

Mais sa mère, omniprésente dans la vie de l’artiste, est aussi sortie du silence pour fustiger le programme. Il faut dire que Kirk Burrows sous-entend que le rappeur a porté des coups contre sa propre mère, qu’il décrit comme ayant elle-même été très dure contre son fils durant son enfance. « J’écris cette déclaration pour corriger certains des mensonges présentés dans le documentaire Netflix, Sean Combs : l’heure des comptes, sorti le 2 décembre 2025 », a déclaré Janice Combs, 85 ans, à Deadline. « Ces inexactitudes concernant l’éducation et la vie familiale de mon fils Sean sont intentionnelles afin de tromper les téléspectateurs et de nuire davantage à notre réputation. »

Selon elle, la plateforme a voulu faire le buzz « avec des propos obscènes ». « Dans le documentaire, je suis dépeinte comme une mère abusive. Cela est faux. Comme je l’ai déjà dit, j’étais une mère célibataire qui élevait son fils seule. J’avais trois, voire quatre emplois afin d’offrir à mon enfant une éducation confortable et de qualité. J’ai élevé Sean avec amour et en travaillant dur, sans jamais le maltraiter », a-t-elle martelé dans sa lettre.

« Les allégations de M. Kirk Burrows selon lesquelles mon fils m’aurait giflée alors que nous discutions après les événements tragiques du City College le 28 décembre 1991 sont inexactes et manifestement fausses », a-t-elle indiqué en référence au tragique événement organisé par son fils, et qui, en raison de la foule mal anticipée, a causé la mort de neuf personnes. « Ce fut une journée très triste pour nous tous. Le fait qu’il utilise cette tragédie et intègre de faux récits pour poursuivre sa tentative, déjà échouée et toujours en cours, d’obtenir ce qui ne lui a jamais appartenu, Bad Boy Records, est inacceptable, scandaleux et plus qu’offensant. »

Son fils chéri serait donc victime des tirs croisés vengeurs de Kirk Burrows et de 50 Cent, avec qui P. Diddy entretient une rivalité de longue date. « Je demande que ces déformations, mensonges et déclarations trompeuses soient publiquement retirés », a exigé Janice Combs. Face aux accusations de P. Diddy, qui dit avoir été piégé, Netflix a rappelé que « Curtis Jackson (50 Cent) est producteur exécutif, mais n’a aucun contrôle créatif. Personne n’a été payé pour participer ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire